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Blackstar Amplification ID:Core Stereo 40
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Test du Blackstar ID:Core Stereo 40

Test écrit
15 réactions
Y’a de l’ID
8/10
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Voilà 7 ans que Blackstar ne cesse de monter dans les charts, au point de s’inviter dans le cercle fermé des marques de référence en matière d’amplification pour guitare électrique.

Jusqu’alors prin­ci­pa­le­ment connus pour leurs têtes et pédales à lampes, les Anglais se tournent main­te­nant vers la modé­li­sa­tion en propo­sant notam­ment des petits amplis pour la maison ou les répètes pas trop bruyantes. Au point de faire frémir Roland, VOX, Marshall et consorts ?

La vie moderne 

Fidèle à l’es­thé­tique unico­lore de la marque, le petit Blacks­tar est certes sobre mais pourra faire l’una­ni­mité ou presque avec sa façade avant dont le tissu noir à points blancs mêle avec bonheur vintage et moder­nisme. Son format assez compact (434 × 336 × 185 mm) malgré ses 2 HP de 6.5 pouces le destine avant tout à une utili­sa­tion domes­tique, même si son poids (6,2 kg) permet de l’em­me­ner partout sans risque pour nos chères vertèbres.

Blackstar ID:Core Stereo 40

Mais la première consta­ta­tion qui frappe l’ama­teur d’am­pli que je suis se trouve au dos de l’en­gin avec l’ab­sence de prise pour « schouko ». On est bien loin de l’époque où on se prenait des châtaignes en mani­pu­lant son trans­for­ma­teur, ce qui est peut-être moins rock’n’­roll mais aussi moins dange­reux, et c’est tant mieux. Toute­fois, et ce bien que Blacks­tar ne soit pas le seul fabri­cant à utili­ser ce genre de câble­rie, j’en profite pour râler genti­ment contre ce système qui oblige un achat spéci­fique en cas de perte et qui empêche de se faire dépan­ner par le « zicos du coin ». 

Parlons d’ailleurs du côté nomade de la chose avec cette étrange sangle qui fait office de poignée. À la fois trop courte pour être confor­table sur l’épaule et trop longue pour le portage à la main sans qu’il ne brinque­bale dans tous les sens, on se demande quelle mauvaise cervoise tiède les Anglais ont descen­due avant de conce­voir une chose pareille… puis l’évi­dence crève les yeux : les attaches-cour­roies ressemblent à s’y méprendre à celles présentes sur nos six-cordes ! En bon testeur, je prend ma sangle habi­tuelle pour rempla­cer l’ori­gi­nale. Fina­le­ment, puisqu’on doit géné­ra­le­ment emme­ner sa cour­roie avec son ampli et que celle-ci n’est pas utili­sée simul­ta­né­ment au trans­port de l’en­gin, les aller-retour en répète ou mini concerts peuvent s’en­vi­sa­ger serei­ne­ment, surtout si on remplace les attaches d’ori­gine par des strap-locks. 

On regret­tera malgré tout l’ab­sence de véri­table poignée pour les petits dépla­ce­ments du type sol-> chaise. On me rétorquera alors que c’est un ampli de salon, et on aura raison puisque ses 2×20 W auront du mal à couvrir un batteur de rock éner­vé… Il sera alors gran­de­ment temps de passer à l’étude du menu sonore de l’ID:CORE pour recen­trer le débat.

Blackstar ID:Core Stereo 40
Avec la sangle d’ori­gine
Blackstar ID:Core Stereo 40
Vuit­ton, c’est surfait, adop­tez un style plus rock !
Blackstar ID:Core Stereo 40
Vous pouvez aussi opter pour le mode furtif.

Le menu

Bien que rudi­men­taires, les réglages indis­pen­sables sont présents direc­te­ment sur l’am­pli, sans qu’il soit néces­saire d’avoir un ordi­na­teur à proxi­mité. Le bouton cranté « voice » permet de choi­sir la modé­li­sa­tion dési­rée parmi les six propo­sées aux noms simples et évoca­teurs : clean warm, clean bright, crunch, super crunch et deux types de grosses satu­ra­tions OD1&2. Il sera ensuite utilisé pour choi­sir ses présets, une fois ces derniers sauve­gar­dés dans l’am­pli à l’aide du bouton Manual qui se trouve juste en dessous.

Blackstar ID:Core Stereo 40

Blacks­tar n’a pas fait l’éco­no­mie du tradi­tion­nel potard de gain et c’est une bonne nouvelle, d’au­tant que pratique­ment toute la course de celui-ci est utile et progres­sive. Diffi­cile donc de ne pas trou­ver la bonne quan­tité de « satu­ra­tion » avec les diffé­rentes modé­li­sa­tions asso­ciées au bouton de gain. L’in­dis­pen­sable volume se place juste à côté et la partie « pré-ampli­fi­ca­tion » se termine avec la fierté de la marque, j’ai nommé l’ISF qui promet une traver­sée trans­at­lan­tique en un tour­ne­main avec le son US à gauche et le son UK à droite. Quant à la posi­tion centrale du potard, elle ne corres­pond pas au son islan­dais, mais bien à un mélange des deux patries anglo­phones.

Des réglages perti­nents et réel­le­ment utili­sables à portée de main, c’est bien, mais pour avoir le droit de trifouiller les fréquences, il faudra bran­cher l’am­pli à l’aide d’un câble mini USB (non fourni) à votre ordi­na­teur. Nous y revien­drons donc ulté­rieu­re­ment.

Passons donc à la partie effets, avec des boutons pous­soirs pour sélec­tion­ner reverbs (room, hall, spring et plate), modu­la­tions (phaser, flan­ger, chorus et tremolo) et delays (linear, analogue, tape et multi), le tout agré­menté d’un tap (youpi !). Les para­mètres des effets se règlent à l’aide de deux potards : un volume asso­cié à un sélec­teur non cranté, certes furieu­se­ment à la mode, mais aussi peu pratique que précis. Malgré cela, l’en­semble se pilote en un clin d’œil, grâce aux LED qui changent de couleur si l’ef­fet est utilisé et/ou s’il est sélec­tionné pour être para­mé­tré.

Bien qu’il paraisse absent au premier coup d’oeil, l’ac­cor­deur inté­gré s’ac­tive en appuyant simul­ta­né­ment sur les boutons tap et manual, comme indiqué dans la notice ; il est donc possible de jouer juste sans ordi­na­teur, ouf.

Enfin, le système Super Wide Stereo promet un effet spatial saisis­sant. Autant le dire tout de suite, d’or­di­naire réti­cent à ce genre d’ar­ti­fices, j’ai été agréa­ble­ment surpris par le rendu de celui-ci, en l’as­so­ciant à la reverb room inté­grée pour une sensa­tion de « parterre sonore » flat­teuse, peut-être un peu « hifi » mais diable­ment effi­cace. N’ayant pas de paire de bons statiques sous la main, vous ne pour­rez malheu­reu­se­ment pas vous rendre compte de sa juste valeur avec les extraits enre­gis­trés.

On notera égale­ment qu’au­cun foots­witch n’est fourni, et il vous faudra donc ajou­ter son coût (non connu à ce jour) pour pilo­ter l’en­gin au(x) pied(s).

À l’épreuve des ordi­na­teurs

Comme pour à peu près tout de nos jours, il existe une appli­ca­tion qui permet de gérer les présets et quelques autres joyeu­se­tés. Le soft, baptisé Inva­der et commun à tous les amplis ID a mauvaise répu­ta­tion sur les forums : je vais donc vous faire part de mes impres­sions sur le sujet.

Après un télé­char­ge­ment rapide et une instal­la­tion sans souci, je branche le Blacks­tar sur mon Mac qui me prévient immé­dia­te­ment qu’une mise à jour du firm­ware est dispo­nible. Jusqu’ici tout va bien mais seule­ment 5 secondes s’écoulent avant que la tenta­tive de mise à jour ne se solde par une « erreur fatale » digne des meilleurs écrans bleus de chez Micro­soft époque Windows 95. Toujours est-il que le logi­ciel et l’am­pli fonc­tionnent sans cette mise à jour (après avoir « rebooté » l’am­pli comme il se doit), mais ce dernier n’est alors plus reconnu en tant que péri­phé­rique USB en dehors de l’ap­pli Blacks­tar. On m’a alors genti­ment prêté un PC sous Windows 7, et là l’up­grade du firm­ware s’est passée sans encombre. Mais les messages d’er­reur conti­nuent de pullu­ler à chaque ferme­ture du logi­ciel sous les deux OS.

 

Ceci dit, Inva­der propose donc le pilo­tage de tous les réglages déjà présents sur la façade, en y adjoi­gnant 3 bandes d’EQ, mais aussi un autre voicing de simu­la­tion de lampes nommé TVP, malheu­reu­se­ment inac­tif pour la série ID:CORE (snif). Viennent ensuite les 3 banques d’ef­fets symbo­li­sées par des pédales qui permettent d’af­fi­ner les para­mètres comme la profon­deur des modu­la­tions par exemple. 

On déscend ensuite vers l’on­glet « Audio », qui offre un métro­nome avec tap et un « lecteur cassette » virtuel pour impor­ter vos morceaux préfé­rés afin de vous entraî­ner par dessus. Après plusieurs essais infruc­tueux dus aux plan­tages répé­tés, j’ai enfin pu entendre sur le Backs­tar les morceaux que j’avais impor­tés. J’en profite pour dire que le son déli­vré peut faire pâlir bon nombre d’en­ceintes desti­nées à cet usage, avec un bas certes un peu maré­ca­geux, mais des médiums et des aigus tout à fait hono­rables pour le prix.

L’on­glet suivant, nommé Library, liste vos présets enre­gis­trés avec leurs carac­té­ris­tiques affi­chées et son succes­seur, « Online commu­nity », permet de glaner des présets d’uti­li­sa­teur ou de propo­ser les vôtres aux autres ID:COREistes. À ce propos, j’ai télé­chargé quelques présets et me suis retrouvé avec des « .bstar » sur mon bureau. Inutile de double cliquer direc­te­ment dessus car un nouveau message d’er­reur poin­tera le bout de son nez sous Windows, à moins qu’il ne se passe tout simple­ment rien si vous êtes sous OS X. Pour pouvoir profi­ter des présets (j’ai failli écrire tone print, oups), il faut les dépla­cer manuel­le­ment dans le réper­toire prévu à cet effet (judi­cieu­se­ment nommé « saved patches »). Le dernier onglet d’In­va­der dévoile un accor­deur clair, lisible et bien plus précis que celui inté­gré à l’am­pli.

Enfin, en foui­nant dans les para­mètres, on peut désac­ti­ver le Super Wide Stereo, choi­sir les options du noise gate mais aussi défi­nir le mode d’ac­qui­si­tion dont votre STAN béné­fi­ciera entre stéréo émulée, mono émulée à gauche et mono non trai­tée à droite et même l’uti­li­ser pour du ream­ping. Il n’y a donc pas d’en­re­gis­treur ou de micro séquen­ceur inté­gré. Autre­ment dit, vous devrez obli­ga­toi­re­ment passer par un logi­ciel tiers pour enre­gis­trer en USB. Pour le coup, ce sont les utili­sa­teurs de Macin­tosh qui seront privi­lé­giés, puisque Gara­ge­Band est livré d’of­fice avec leur machine.

En résumé, Insi­der est une appli­ca­tion presque complète, mais son ergo­no­mie manque d’in­tui­ti­vité et ses multiples plan­tages minent le moral. Espé­rons que ces soucis de jeunesse (bien qu’il s’agisse déjà de la version 1.4) se règlent rapi­de­ment car l’en­semble est tout de même assez réjouis­sant ! Et puisque le logi­ciel est gratuit et ne néces­site pas l’ac­qui­si­tion d’un ampli de la marque, je vous invite à vous faire votre propre opinion en le télé­char­geant ici

À l’épreuve des guitares

Tech­nique d’en­re­gis­tre­ment

Pour ce test j’ai utilisé trois Fender dont deux Tele­cas­ter (une stan­dard Mexi­caine et une Jim Adkins Indo­né­sienne) ainsi qu’une Stra­to­cas­ter Gilmour NOS, mais aussi une Gibson SG Stan­dard avec les réglages d’am­pli qui me semblaient les plus perti­nents en fonc­tion des carac­té­ris­tiques de chaque instru­ment.

Le son a été capté par un Shure SM57 pour le HP de gauche et un Senn­hei­ser E 609 pour celui de droite. L’en­semble est câblé en direct dans une 01-V qui renvoie le signal dans une ProFire Light­Bridge sur un iMac sous Pro Tools M-Powe­red.

C’est bien gentil tout ça, mais un ampli, ça s’écoute avant tout.

Mon premier réflexe lorsque je teste un ampli, c’est de cher­cher un beau crunch sans fiori­tures. Je tourne donc le bouton tout rond et mets le gain, le volume et l’ISF à midi. L’ID:CORE délivre alors quelque chose de tout à fait hono­rable avec des médiums aigus légè­re­ment nasillards mais un rendu global qui retrans­crit assez bien le carac­tère bourru de cette Tele­cas­ter stan­dard, ici en posi­tion inter­mé­diaire avec les deux micros ensemble.

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La distor­sion, c’est comme la pâte à tarti­ner cacao­tée, on est toujours tenté d’en rajou­ter une louche. Alors tant qu’on y est ajou­tons un soupçon de flan­ger et une lichette de room pour obte­nir un son plus travaillé. Et ça marche ! On retrouve le grain typique du lips­tick de la Tele­cas­ter et le flan­ger sonne comme un chorus moel­leux. Sans comp­ter que la prise de son ne rend pas fidè­le­ment la sensa­tion d’es­pace ressen­tie lorsqu’on est devant (ou derrière !) l’am­pli.

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Après ces bonnes surprises, passons à la Gibson (accor­dée en open de Si maison), sur le micro cheva­let en montant encore d’un cran le bouton vers OD 1 à la recherche de gros son. 

Pour sculp­ter un son orienté metal, la plati­tude de l’EQ empêche les fautes de goût mais lais­sera un peu sur leur faim ceux qui veulent des sons extrêmes, le mode OD 2 n’étant pas spécia­le­ment plus violent. Néan­moins, le fameux « djent » produit par le Si grave de la SG est présent sans excès et semble, à mon oreille, de bien meilleure facture que ce qu’on peut entendre dans ces tarifs, sans doute grâce aux haut-parleurs qui m’ont paru assez géné­reux dans les graves et les bas médiums. J’ai laissé le larsen final pour montrer l’ef­fi­ca­cité de la « porte de bruit » : on peut lais­ser le sustain autant de temps qu’on le souhaite mais dès qu’on effleure les cordes, elle se ferme très rapi­de­ment. Bravo.

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Trêve de satu­ra­tion, car nous n’avons pas encore essayé le son clair du petit Blacks­tar ! Je garde la SG et opte pour le micro manche avec l’am­pli en mode clean warm (que c’est agréable des appel­la­tions simples et claires !) avec une touche de reverb room. L’as­so­cia­tion modé­li­sa­tion/haut-parleurs fonc­tionne à plein tube (bien que l’am­pli en soit tota­le­ment dépourvu) et le son est incon­tes­ta­ble­ment chaud. Rappe­lons qu’on est en dessous des 200 euros et qu’il n’est évidem­ment pas ques­tion de le compa­rer à un AC-30 ou un Bass­man.

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Allé­ché par le clean warm, j’es­saye un P90 Seymour Duncan, toujours en posi­tion manche, sur une Tele­cas­ter Jim Adkins (une thin­line en acajou avec Tune-O-Matic). Je pousse alors la reverb room un peu (trop) fort et marty­rise les cordes jusqu’à ce qu’elles rendent l’âme (ou en l’oc­cur­rence le file­tage). À l’ex­cep­tion du trémolo qui sonne numé­rique même à faible inten­sité, les effets et les reverb en parti­cu­lier sont de bonne qualité mais ne peuvent pas être pous­sés trop forts sous peine de trahir leur essence binaire. Mais du côté du son de base, on a de la chaleur et de la dyna­mique tout en gardant le côté claquant avec des aigus feutrés, miam !

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Mais ce n’est pas fini puisqu’il y a encore deux modes et une bardée d’ef­fets à explo­rer. Cette tâche incom­bera à une Strat Gilmour NOS. Je l’uti­lise d’abord avec son micro manche pour l’exemple clean bright puis avec son micro cheva­let pour l’ex­trait OD2. 

Le premier est obtenu grâce au multi-delay et une bonne dose de reverb hall. On voit que le Blacks­tar est vrai­ment poly­va­lent et peut ratis­ser très large pour autant qu’on parle de rock (bien qu’il puisse satis­faire les jazzeux armés d’une hollow body en mode clean warm).

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Nous fini­rons par le dernier mode OD2, avec à mon sens le meilleur des effets de cet ampli, j’ai nommé la reverb room (lorsqu’on la dose correc­te­ment). Avec le gain aux 2/3, le grain de la guitare est fidè­le­ment respecté avec le cris­tal­lin de la Strat qui perce malgré la forte satu­ra­tion. Encore un son convain­cant… et il y en bien d’autres.

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À l’épreuve des sorties

Pour vous rendre compte des diffé­rentes possi­bi­li­tés d’en­re­gis­tre­ment, j’ai joué quelques extraits en utili­sant la sortie USB, ainsi qu’une prise en line out.

clean warm p90 USB
00:0000:41
  • clean warm p90 USB 00:41
  • crunch tele USB 00:30
  • OD1 SG USB 00:35
  • OD1 SG USB double mono 00:33
  • crunch tele line out 00:30
Blackstar ID:Core Stereo 40

La diffé­rence au niveau des graves est impor­tante, mais il faut pondé­rer ce constat par le fait que l’en­re­gis­tre­ment avec des micros dyna­miques, comme sur les extraits précé­dents, augmente signi­fi­ca­ti­ve­ment le bas du spectre à l’écoute. On pour­rait tout à fait imagi­ner de belles prises de guitare effec­tuées simul­ta­né­ment avec l’USB et un ou plusieurs micros devant. Plus simple­ment, on peut dire que le son est tout à fait exploi­table en utili­sant cette voie et les possi­bi­li­tés offertes par le double mono ravi­ront les amateurs de ream­ping. 

Quant au rendu de la line out, le bas est réel­le­ment anémique et le souffle est impor­tant, mais l’im­pé­dance étant prin­ci­pa­le­ment prévue pour une utili­sa­tion au casque (par ailleurs très agréable), on n’at­ten­dait pas de miracles prove­nant de cette prise 3,5 mm.

Une bonne ID ?

L’ID:CORE Stereo 40 est un ampli complet, tout en restant compact et simple à utili­ser. Je ne serais pas surpris de voir Blacks­tar faire un carton sur le créneau des amplis « de salon » et si on parle de sa resti­tu­tion sonore tout à fait correcte pour écou­ter des MP3, les Anglais ajoutent alors Line 6, Yamaha et les autres sur la liste de leurs concur­rents.

Cepen­dant, si les arcanes du son de guitare rock semblent limpides pour les anciens de chez Marshall, il leur reste à peau­fi­ner soigneu­se­ment leur logi­ciel, notam­ment la version Mac, afin que l’on puisse plei­ne­ment tirer parti des capa­ci­tés de leur série ID.

8/10
Points forts
  • Le son des modélisations
  • Le rendu des HP quand on monte le volume
  • Le Super Wide Stereo
  • La réverb room
  • Le noise gate efficace sans être envahissant
  • Le poids plume
  • Le look malgré le plastique abondant
  • L’E/S USB permettant le reamping via Insider
  • Une bonne sortie casque en jack 3,5 mm...
Points faibles
  • … ne fait pas une bonne sortie ligne
  • L’adaptateur secteur avec transformateur externe
  • Le logiciel instable, Mac & PC uniquement (pas de version tablette)
  • L’EQ accessible exclusivement grâce au logiciel
  • L’absence de possibilité d’acquisition directe dans le logiciel
  • Le footswitch en option

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