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Nos documentaires musicaux préférés

Le top des documentaires musicaux

Vous avez un peu de temps pendant vos vacances ? Voici quelques documentaires autour de la musique que nous recommandons chaudement.

Sound City

Lorsque Dave Grohl (Nirvana, Foo Figh­ters) apprit que les studios Sound City, où il enre­gis­tra Never­mind en 1991, allaient fermer, il décida de rache­ter une partie du maté­riel, dont la fameuse console Neve 8028, et de racon­ter l’his­toire de ces studios mythiques, des débuts en 1969 jusqu’à la fin en 2011. Évidem­ment, chaque artiste ou ingé­nieur du son présent dans le docu­men­taire y va de son anec­dote (plus ou moins inté­res­sante) et la suite montre même le démé­na­ge­ment de l’im­po­sante console dans le studio person­nel de Dave Grohl afin d’en­re­gis­trer une Jam Session qui donnera nais­sance à un album origi­nal. L’oc­ca­sion d’en­tendre Josh Homme, Paul McCart­ney ou encore Trent Reznor…

Sugar Man

Sugar Man raconte l’his­toire de Sixto Rodri­guez, qui après avoir enre­gis­tré deux albums dans les années 70, tomba complè­te­ment dans l’ou­bli. Sauf en Afrique du Sud où l’un de ses disques devint le symbole de la lutte contre l’Apar­theid, mais ça, l’ar­tiste ne le sait pas du tout. Deux fans du Cap se donnent donc comme mission de retrou­ver l’ar­tis­te…

George Harri­son : Living in the Mate­rial World

Martin Scor­sese n’en est pas à son premier docu­men­taire musi­cal, et nous lui devons notam­ment « No Direc­tion Home » sur Bob Dylan ou encore « Shine a Light » sur les Rolling Stones. « Living in the Mate­rial World » se concentre sur le plus discret et le plus mystique des Beatles, des débuts des Fab Four à ses albums solos en passant par les voyages en Inde. Même les fans pour­ront décou­vrir des séquences et des inter­views inédites et souvent émou­vantes de Paul McCart­ney, sa femme Olivia, son fils Dhani, Eric Clap­ton, George Martin ou encore Ringo…

Benda Bilili!

Le docu­men­taire des Français Renaud Barret et Florent de La Tullaye suit les musi­ciens du groupe Staff Benda Bilili à Kinshasa, qui rêvent de deve­nir le meilleur groupe de la ville malgré leur handi­cap physique. Le tour­nage s’étale sur cinq années, et permet d’as­sis­ter à l’as­cen­dance de ces musi­ciens, au-delà leur propre espé­rance.

Marley

« Marley », de Kevin Macdo­nald, retrace la vie du célèbre musi­cien à travers les yeux de ses proches, notam­ment Bunny Wailer, Rita Marley ou encore Lee « Scratch » Perry. Au-delà de la musique, le docu­men­taire aborde des sujets comme l’ac­cep­ta­tion, l’iden­tité raciale, le rapport à l’amour et le mouve­ment rasta­fari. Un docu­men­taire qui nous aide à comprendre un peu mieux le musi­cien jamaïquain.

Piano­ma­nia

Ce docu­men­taire sur Stefan Knüp­fer, chef tech­ni­cien et accor­deur chez Stein­way & Sons, nous fait décou­vrir son milieu parti­cu­lier et exigeant. Ce passionné à la pour­suite de perfec­tion côtoie les plus grands pianistes actuels, comme Lang Lang, Pierre-Laurent Aimard, Alfred Bren­del et Rudolf Buch­bin­der, et tente de répondre à leurs besoins et de les aider dans leur quête du son parfait.

El Gusto

El Gusto raconte l’his­toire d’un musi­cien du quar­tier de la Casbah à Alger et de la musique Chaâbi qu’il apprit au conser­va­toire de sa ville dans les années 50. La réali­sa­trice entre­prend de le retrou­ver et de le faire monter sur scène, 50 ans plus tard.

Big Easy Express

Big Easy Express, réalisé par Emmett Malloy, raconte la tour­née et l’aven­ture de trois groupes folk, rock et blue­grass, Mumford & Sons, Eward Sharpe & the Magne­tic Zeros et Old Crow Medi­cine Show, à bord d’un train vintage qui traverse l’Amé­rique en musique, d’Oak­land à La Nouvelle-Orléans.

Anvil! The Story of Anvil

Ce docu­men­taire raconte l’his­toire vraie du groupe Anvil, qui connut un succès éphé­mère au début des années 80, aux côtés de Scor­pions, Whites­nake ou encore Bon Jovi. Le problème, c’est que contrai­re­ment à ces groupes, Anvil n’est jamais parvenu à percer véri­ta­ble­ment et les musi­ciens, malgré leur grande moti­va­tion, ont dû reprendre une acti­vité normale, loin de la célé­brité. Mais les Cana­diens sont tenaces, et 25 ans plus tard, ils rêvent toujours de succès…

Clas­sic Albums

Atten­tion mine d’or : avec la collec­tion Clas­sic Albums, Eagle Rock Enter­tain­ment a publié des dizaines de docu­men­taires pour retra­cer la genèse des plus grands albums du rock, de Nirvana à Black Sabbath en passant par Steely Dan, U2, Lou Reed, Stevie Wonder ou encore Fleet­wood Mac parmi tant d’autres. Au travers d’images d’ar­chives et d’in­ter­views a poste­riori des musi­ciens et tech­ni­ciens ayant pris part à l’en­re­gis­tre­ment, chaque docu offre son lot d’anec­dotes et de détails, même si, hélas, aucun épisode ne s’aven­ture jamais très loin du côté de la tech­nique (on reste dans du docu­men­taire grand public). Et si la qualité, d’un épisode à l’autre, est assez variable, ça n’en demeure pas moins très inté­res­sant. Parmi les titres conseillés, on regar­dera notam­ment le DVD consa­cré au Dark side of the moon de Pink Floyd et ses nombreux bonus, ou encore celui sur les Sex Pistols, défi­ni­ti­ve­ment premier Boy’s band de l’his­toire, bien avant Wham… Parmi les petits plai­sirs, on se réga­lera de Stevie Wonder rejouant son I Wish au Wurly ou à la batte­rie, ou encore de Daniel Lanois qui, en jouant des faders, nous fait décou­vrir les strates de guitares imagi­nées par The Edge sur Where the streets have no name. Très inté­res­sant dans l’en­semble.

Some kind of mons­ters

Rocku­men­taire hors-norme, Some kind of mons­ters nous plonge au centre d’un groupe proche de l’ex­plo­sion et filmé avec une éton­nante liberté, rappe­lant dans une version plus trash encore les Beatles filmés lors de l’en­re­gis­tre­ment de Let it be : le regard est si cru que le docu prend des airs de théra­pie et donne, au-delà de l’his­toire du groupe, une vision abso­lu­ment pas glamour du rock’n’­roll circus.

Meeting people is easy

Radio­head était alors au sommet de sa gloire, juste après le plébis­cite d’OK Compu­ter, lorsque cet Objet Docu­men­taire Non Iden­ti­fié a été tourné, mélan­geant passages sur scène, conver­sa­tions backs­tage et extraits d’in­ter­views promo­tion­nelles au sein d’un kaléi­do­scope suffoquant : tout ce qu’on y voit, c’est en effet le succès déme­suré qui tombe sur les épaules de jeunes hommes qui n’avaient pas vu venir grand-chose. Angois­sant, mais indis­pen­sable.

Motown : la véri­table histoire

On vous dirait bien que c’est le génial Marvin Gaye qui a écrit « I heard through the Grape­vine ». Sauf que ce docu­men­taire, rassem­blant les plus grands musi­ciens de studios des grandes années Motown, remet toutes les pendules à l’heure sur la musique telle qu’on la faisait alors : en payant une assiette de soupe de prodi­gieux musi­ciens pour qu’ils « arrangent » les chan­sons des stars du label… et bien souvent en écrivent ce qui en a fait le succès. Entre conver­sa­tions et extraits live de la refor­ma­tion d’un groupe qui a gravé certains des plus grands stan­dards de la Soul et du Rythm’n’­Blues, cet excellent DVD permet de (re)décou­vrir ces hommes de l’ombre qui méritent sans aucun doute de voir leur nom gravé au Panthéon des musi­ciens.

The Beatles Antho­logy

Voici un coffret qui force le respect puisqu’il retrace, en 5 DVD, l’his­toire du phéno­mé­nal groupe anglais, entre anec­dotes crous­tillantes et docu­ments d’ar­chives rares. Des premiers sets à Liver­pool jusqu’aux splen­deurs d’Ab­bey Road en passant par les hurle­ments de la Beatles Mania que les amplis Vox n’ar­ri­vaient pas à couvrir dans les stades, cette histoire jouit en outre d’une éton­nante fraî­cheur : 4 gamins gravissent les sommets à la seule force de leur génie, sans véri­table plan de carrière et sans prémé­di­ta­tion marke­ting. L’in­dus­trie du disque aura beau­coup appris avec eux. Passion­nant.

Dig!

Plébis­cité par les Inrocks, le Monde ou encore Tele­rama, Dig ! s’at­tache à suivre deux groupes indés (Brian Jones­town Massacre et Dandy Warhols) qui vont devoir compo­ser entre leurs idéaux artis­tiques et leurs plans de carrière. Point n’est besoin de connaître ces groupes pour trou­ver leur histoire passion­nante. A voir abso­lu­ment !

It might get loud

Trois grands guita­ristes de trois géné­ra­tions diffé­rentes se retrouvent autour de leur amour de la guitare et du rock : la légende Jimmy Page, l’im­mense The Edge et le talen­tueux Jack White. Une belle oppo­si­tion de styles qui nous vaut quelques passages savou­reux comme Jack White et The Edge qui semblent retrou­ver leurs 14 ans lorsque Papy Page leur joue Whole Lotta Love. On y appren­dra pas grand-chose, mais on en ressor­tira très certai­ne­ment avec l’en­vie de réécou­ter les disques des pisto­le­ros.

Auteur de l'article Red Led

Je suis rentré dans la musique par la rosace d'une guitare classique et depuis, j'essaie d'en sortir sans trop de conviction.


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Je suis rentré dans la musique par la rosace d'une guitare classique et depuis, j'essaie d'en sortir sans trop de conviction.