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Attention danger
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Quand une marque connue pour ses outils de studio redoutables — sommateurs et contrôleurs de monitoring en tête — décide de réaliser un compresseur stéréo, forcément cela attise notre curiosité. Nous avions entendu parler de ce Compressor il y a quelques mois maintenant, et nous avons eu la chance d’avoir la bête entre les mains.

The new one

Annon­cée il y a plus d’un an main­te­nant, la sortie du Compres­sor chez Dange­rous Music avait suscité beau­coup d’in­té­rêt. En effet, si la marque améri­caine est haute­ment répu­tée pour ses outils de studio à la concep­tion simple et sans faille, comme le somma­teur 2 Bus ou encore le gestion­naire de sources pour le maste­ring Master, force est de consta­ter qu’elle ne s’est que très modes­te­ment lancée dans le marché des unités de trai­te­ment. Hormis le Sum&Minus — produit qui n’est hélas plus commer­cia­lisé — Dange­rous Music a commencé par mettre un pied sur le terri­toire des proces­seurs fréquen­tiels avec le Stereo BAX-EQ, qui a conquis déjà bon nombre d’oreilles dans le milieu du maste­ring. Récem­ment, Dange­rous s’est égale­ment illus­trée dans la concep­tion de conver­tis­seurs AN/NA, mais ça, c’est une autre histoire, que l’on se devrait de suivre sous peu…

Nouveau dans « la compé­ti­tion » sans pour autant être un débu­tant, Dange­rous Music se lance donc dans le trai­te­ment dyna­mique avec Compres­sor, un… compres­seur, comme son nom l’in­dique, stéréo de surcroît, aux fonc­tion­na­li­tés promet­teuses.

Dangerous Music Compressor

Logé dans un joli rack 2U à la robe gris foncé, l’es­thé­tique de ce double compres­seur à VCA ne déroge pas à la règle de la simpli­cité et de l’élé­gance qui font le carac­tère de la marque. Au premier abord, les fonc­tion­na­li­tés de la machine sont très faciles à devi­ner ; chez Dange­rous Music, les concep­teurs ont large­ment prouvé par le passé qu’ils savaient faire rimer esthé­tique avec pratique. Sur le panneau avant, les choses sont claires : à gauche, les switches propres aux diffé­rents fonc­tion­na­li­tés de la compres­sion ; à droite, les poten­tio­mètres de réglage « clas­sique » des compres­seurs pour les canaux gauche et droit. Si le tout reflète un carac­tère somme toute assez « moderne », je note cepen­dant un certain effort pour réunir à la fois les aficio­na­dos de la marque et ceux ayant un penchant pour le maté­riel vintage, avec l’ap­port d’un double VU-mètre quelque peu old school au milieu de cette sobriété moderne. Le VU-mètre — qui me rappelle entre autres les télé­com­mandes de réverbe EMT par exemple — fait son petit effet et parti­cipe bien à la logique esthé­tique et fonc­tion­nelle de la machine dans son ensemble.

Danger House

Dangerous Music Compressor

Comme je le disais plus haut, la partie droite de la machine regroupe les tradi­tion­nels réglages des compres­seurs actuels. Chaque canal possède ses propres réglages, ce qui fait du Compres­sor un réel compres­seur double-mono. Néan­moins on peut évidem­ment les linker lors d’un trai­te­ment stric­te­ment stéréo, grâce au swit­ch… Stéréo ! Simple. Géné­ra­le­ment, les compres­seurs stéréo utilisent une somme des signaux gauche/droit qui va servir à la détec­tion de la compres­sion. Ici, le Compres­sor utilise les deux détec­teurs pour le fonc­tion­ne­ment du VCA de chaque canal.

Le manuel conseille donc d’ef­fec­tuer des réglages simi­laires sur les deux canaux au niveau du Ratio quand on souhaite travailler en stéréo. Les poten­tio­mètres de Gain et de Thre­shold supé­rieurs contrôlent les réglages géné­raux de la compres­sion stéréo, en revanche les réglages d’At­tack et Release restent indé­pen­dants, ce qui peut être inté­res­sant pour trai­ter des programmes stéréo (prin­ci­pa­le­ment des mixes) dont le compor­te­ment dyna­mique gauche/droit peuvent légè­re­ment diffé­rer. C’est à la fois l’avan­tage et l’in­con­vé­nient d’une telle machine réel­le­ment Dual Mono donnant la possi­bi­lité de trai­ter les signaux stéréo. Ce qui nous amène à la ques­tion suivante : le bouton Stereo ne serait-il là que pour linker les réglages de Gain et Thre­shold ?

Le réglage de Ratio en dit long sur les volon­tés du Compres­sor puisqu’il propose une large palette de taux : 1:1, 1,4:1, 1,7:1, 2:1, 3:1, 4:1, 6:1, 20:1. Autant dire qu’a priori, on peut faire les choses de manière très subtiles et fines… ou pas du tout. Toute­fois — si l’on consi­dère les taux supé­rieurs — il eût été de bon aloi d’avoir un taux inter­mé­diaire, comme 12:1 par exemple, au vu des autres possi­bi­li­tés offertes par le Ratio. Néan­moins je pense que la volonté des concep­teurs du Compres­sor ne se situe pas dans ce champ d’ac­tion. Nous verrons cela un peu plus tard dans les diffé­rents tests.

Dangerous Music Compressor

Outre le réglage de Gain de sortie (de –10 à + 10 dB) et de Thre­shold (de +20 dB à –20 dB), on retrouve les habi­tuels réglages de temps d’at­taque (1 à 100 ms) et de Release (10 à 500 ms). En termes de constantes de temps, rien de bien fou : on reste dans des valeurs qui me semblent assez « communes ». Là encore, tout laisse à penser que ce Compres­sor est destiné à un trai­te­ment dyna­mique de mix bus. Une petite LED située entre ces réglages permet de savoir si les réglages d’At­tack et Release sont en mode manuel ou auto­ma­tique. Côté perfor­mances, le manuel affiche un niveau maxi­mum de sortir de +27 dB, pour une réponse en fréquence de +0,25 dB de 15 Hz à 80 kHz. La distor­sion harmo­nique affiche un taux infé­rieur à 0,005 %. Pas d’inquié­tudes, vous êtes bien chez Dange­rous Music.

De l’autre côté

Nous avons pour l’ins­tant parlé des réglages quelque peu « clas­siques » du Compres­sor. Bien qu’en appa­rence on puisse faire des choses très simples chez Dange­rous Music, on ne s‘ar­rête pas pour autant à réali­ser des choses banales. Et c’est là que les festi­vi­tés commencent.

Dangerous Music Compressor

Le côté gauche du panneau avant est clai­re­ment divisé en 3 parties démon­trant les petits « extras » du Compres­sor. La première partie concerne le circuit de Side­chain et ses diffé­rents modes. Avant de conti­nuer, il est impor­tant de noter que l’in­ser­tion du Side­chain à l’ar­rière de la machine est stéréo, en entrée comme en sortie — ce qui n’est pas fréquent — via une connec­tique XLR symé­trique. Cela veut bien évidem­ment dire que le compres­seur réagit au compor­te­ment d’un signal exté­rieur (via le switch « Exter­nal Side­chain »), mais peut égale­ment réagir en fonc­tion d’une unité de trai­te­ment stéréo insé­rée dans le circuit de détec­tion… Par exemple un EQ… Et ainsi trai­ter un programme en fonc­tion de son compor­te­ment fréquen­tiel… Vous voyez où je veux en venir ?

C’est d’ailleurs une fonc­tion­na­lité que le Compres­sor propose en quelque sorte « d’ori­gine ». En effet, toujours dans la partie Side­chain, on retrouve deux switches : « Bass Cut » et « Sibi­lance Boost ». Le premier corres­pond à un filtre de side­chain à 60 Hz pour une pente de –6 dB par octave et permet par consé­quent d’évi­ter que le compor­te­ment dyna­mique du registre sub vienne déclen­cher la compres­sion. Le second quant à lui corres­pond à un EQ de + 2 dB à 5 kHz, accen­tuant la détec­tion des sifflantes pour les « calmer » un peu plus lors de la compres­sion. Parfait pour les voix ou toute autre source dont le compor­te­ment dyna­mique dans cette gamme de fréquences serait plutôt gênant. « Exter­nal Side­chain » comme je l’ai dit aupa­ra­vant active la détec­tion via la connec­tique arrière prévue à cet effet et « Side­chain Moni­tor » quant à lui permet d’écou­ter le signal envoyé dans la détec­tion.

Vient ensuite la section Contour du Compres­sor. Trois switches permettent de contrô­ler le compor­te­ment du compres­seur et de sa courbe de compres­sion. « Smart Dyn » est une fonc­tion tout à fait inté­res­sante puisqu’une fois enclen­chée, le Compres­sor utilise alors deux pentes de détec­tion pour le fonc­tion­ne­ment du compres­seur : l’un pour gérer les peaks de niveau aux tran­si­toires rapides, l’autre pour gérer le niveau moyen. En théo­rie, une fonc­tion parfaite pour gérer un mix entier. « Soft Knee », que l’on retrouve assez fréquem­ment sur les plug-ins de trai­te­ment dyna­mique, adou­cit la « pente » de la courbe de compres­sion, permet­tant une tran­si­tion plus souple entre les niveaux compres­sés et les niveaux se situant en dessous du seuil. « Manual » quant à lui active le mode manuel pour les réglages d’At­tack et Release des deux canaux. Par défaut, ceux-ci sont en mode auto­ma­tique, avec une constante de temps fixée à envi­ron 30 ms, ce qui peut conve­nir à bien des sources, mais pas toutes.

Arrive ensuite la section métro­lo­gique, avec trois simples switches diffé­rents. VU/Comp permet de choi­sir entre l’af­fi­chage du niveau (entrée ou sortie) en dBVU ou le niveau de compres­sion appliqué sur chaque canal. Input/Output — quand VU est sélec­tionné — permet d’af­fi­cher le niveau d’en­trée ou de sortie du compres­seur. –6 dB quant à lui permet d’ap­pliquer une réduc­tion de 6 dB sur l’af­fi­chage des niveaux (et seule­ment l’af­fi­chage, bien entendu), permet­tant une meilleure lecture des niveaux et, par consé­quent, une meilleure protec­tion du VU-mètre quand les niveaux affi­chés sont fréquem­ment « dans le rouge ».
Avec autant de fonc­tion­na­li­tés, le Compres­sor ne semble pas une bête si facile à appri­voi­ser, mais voyons (ou écou­tons plutôt) ce que nous disent les tests !

À l’écoute

J’ai inséré le Compres­sor sur des sources stéréo prove­nant de stems partiel­le­ment trai­tés de l’al­bum Dear Morpheus du groupe fran­ci­lien Even­line, qui m’a genti­ment donné accès à ses éléments sonores. Pour plus d’in­fos, rendez-vous sur le site du groupe pour jeter une oreille sur le produit fini !

Voici les diffé­rents extraits avec les réglages corres­pon­dants. Pour faire origi­nal, commençons par la batte­rie. J’ai réglé le Compres­sor comme suit :

Gain à 0 dB ; Thre­shold à –8 dB; Attack à 10 ms ; Release à 100 ms

Écou­tons un peu ce que la varia­tion du ratio entraîne pour des valeurs de réglage ci-dessus constantes :

1 DRUMS DRY
00:0000:19
  • 1 DRUMS DRY 00:19
  • 2 DRUMS COMP ratio 1 00:19
  • 3 DRUMS COMP ratio 1.4 00:19
  • 4 DRUMS COMP ratio 1.7 00:19
  • 5 DRUMS COMP ratio 2 00:19
  • 6 DRUMS COMP ratio 3 00:19
  • 8 DRUMS COMP ratio 6 00:19
  • 9 DRUMS COMP ratio 20 00:19

Pour une termi­no­lo­gie exacte, il faut bien entendu lire « ratio x : 1 ».

Afin de conser­ver un niveau de sortie « équi­valent », le Gain a été ajusté comme suit :

  • Ratio 1:1, Gain = +0,3 dB
  • Ratio 1,4:1, Gain = +0,5 dB
  • Ratio 1,7:1, Gain = +1 dB
  • Ratio 2:1, Gain = +1,5 dB
  • Ratio 3:1, Gain = +2 dB
  • Ratio 6:1, Gain = +3 dB
  • Ratio 20:1, Gain = +4 dB

Évidem­ment, les petites varia­tions de ratio laissent appa­raître une compres­sion assez douce et c’est avec des valeurs plus élevées que celle-ci se fait entendre de manière plus dras­tique. En restant sur le ratio maxi­mum (20:1), écou­tons un peu les agis­se­ments des fonc­tions BASS CUT, SIBI­LANCE BOOST et SOFT KNEE :

10 DRUMS COMP ratio 20 BASS CUT
00:0000:19
  • 10 DRUMS COMP ratio 20 BASS CUT 00:19
  • 11 DRUMS COMP ratio 20 SIB Boost 00:19
  • 12 DRUMS COMP ratio 20 SOFT KNEE 00:19

Même si ça n’est pas flagrant sur un mix de batte­rie, on entend les agis­se­ments des diffé­rentes fonc­tions. Avec le BASS CUT, on récu­père un peu de bas sur la grosse caisse (atten­tion, on est sur un ratio de 20:1 quoiqu’il arrive). Avec le SIBI­LANCE BOOST, le haut-medium est légè­re­ment atté­nué (le « smack » de la caisse claire et le haut medium du hi-hat sont légè­re­ment moins présents). SOFT KNEE adou­cit un peu les mouve­ments dyna­miques et, pour ma part, « homo­gé­néise » un peu le compor­te­ment dyna­mique de la compres­sion.

Un extrait avec une guitare acous­tique :

(Gain à +2 dB ; Thre­shold à –8 dB; Attack à 20 ms ; Release à 100 ms)

30 ACC DRY
00:0000:29
  • 30 ACC DRY 00:29
  • 31 ACC COMP 00:29

Le Compres­sor fait bien son œuvre et « redy­na­mise » une guitare certes correc­te­ment jouée, mais en lui redon­nant un peu d’at­taque et de punch. Facile à placer dans un mix.

Et d’ailleurs, sur un mix :

(Gain à +2 dB ; Thre­shold à –4 dB; Attack à 60 ms ; Release à 10 ms)

20 MIX 1 DRY
00:0000:49
  • 20 MIX 1 DRY 00:49
  • 21 MIX 2 COMP ratio 2 00:49

Et avec un réglage d’At­tack/Release auto­ma­tique :

22 MIX 3 COMP ratio 2 AUTO
00:0000:49
  • 22 MIX 3 COMP ratio 2 AUTO 00:49
  • 23 MIX 4 COMP ratio 1.4 AUTO 00:49

Même si les extraits ne sont peut-être pas des plus parlants tant le Compres­sor peut être « doux », c’est vrai­ment dans cette dernière caté­go­rie de trai­te­ment (mixages finaux) qu’il déve­loppe — pour ma part — son poten­tiel. En séance, j’ai pu l’uti­li­ser égale­ment sur des voix et c’est un des compres­seurs les plus « trans­pa­rents » qu’il m’ait été donné d’écou­ter. Je mets des guille­mets à « trans­pa­rent », car il peut être vite syno­nyme « d’in­si­gni­fiant », ce qui n’est vrai­ment pas le cas.

Dangerous Music Compressor

À l’uti­li­sa­tion, le Compres­sor est un outil assez riche qui demande un peu « d’ac­cli­ma­ta­tion ». Si l’er­go­no­mie de la machine est très intui­tive et très bien pensée, ses possi­bi­li­tés de réglages sont nombreuses et il faut un petit temps d’adap­ta­tion pour comprendre la subti­lité des résul­tats que l’on peut obte­nir avec une telle machine. Qui plus est, si la séri­gra­phie et la concep­tion visuelle restent lisibles, les diffé­rentes LED et leur niveau d’in­ten­sité lumi­neuse peuvent parfois trom­per l’uti­li­sa­teur quant aux diffé­rents modes enclen­chés. Là encore, quelques heures d’uti­li­sa­tion permettent de s’ac­com­mo­der et de comprendre un peu mieux la machine.

Pour résu­mer, le Compres­sor est une machine propo­sant une multi­tude de réglages pour un maxi­mum de préci­sion. Clai­re­ment, si la bête est un peu « sauvage » dans son appré­hen­sion et sa maîtrise, elle l’est nette­ment moins dans ses résul­tats sonores qui restent très élégants en toute circons­tance et jamais dans l’ex­cès, même si juste­ment son créneau, c’est de gérer les excès (de niveau, bien sûr…). On regret­tera toute­fois des temps d’At­tack/Release un peu « gentils » : pas de valeurs extrêmes ici, ce n’est pas le genre de la maison.

Alors pour tous ceux qui cherchent un compres­seur « créa­tif » offrant des sono­ri­tés inédites à leur source, je ne suis pas certain que le Compres­sor soit l’ou­til adapté. Et je ne suis pas certain non plus que ce compres­seur ait été conçu dans ce but. Mais pour celles et ceux qui recherchent un outil de trai­te­ment dyna­mique précis, trans­pa­rent sans être invi­sible, respec­tant le signal d’ori­gine et offrant des possi­bi­li­tés de réglages infimes et musi­caux, alors le Compres­sor est un redou­table allié. Si en plus vous êtes déjà adepte de « l’es­prit Dange­rous », alors il va sans dire que ce Compres­sor ne devrait pas vous déce­voir !

Conclu­sion

Attendu au tour­nant à cause de sa répu­ta­tion sans faille, Dange­rous Music s’en sort plutôt bien avec ce compres­seur stéréo dont l’élé­gance n’a d’égal que ses fonc­tion­na­li­tés. Si le Compres­sor n’est pas l’unité de trai­te­ment dyna­mique la plus extra­va­gante qui soit, elle demeure un outil de travail redou­table offrant des possi­bi­li­tés sonores ultra précises tout en restant musi­cales. Annoncé pour un tarif de légè­re­ment supé­rieur à 3000 euros, le Compres­sor n’est pas destiné à toutes les bourses, mais ravira une clien­tèle à la recherche d’ou­tils sérieux, fiables, et offrant des résul­tats de grande qualité.

Merci à Jean-Marc « Jim » Dewailly ainsi que Fabrice, Arnaud et tout le groupe Even­line (dont l’al­bum « Dear Morpheus » est à écou­ter !) pour leurs extraits !

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

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8/10
Points forts
  • La conception fidèle à la marque
  • Le son
  • Les possibilités et fonctionnalités, notamment celles liées au sidechain
  • La précision de la machine
  • Le look
  • la robustesse et la réalisation générale de la machine, estampillée Dangerous
Points faibles
  • Les LEDs, somme toute très jolies, mais qui demandent un certain temps d’adaptation
  • Les taux de compression et constantes de temps qui ne permettent pas des réglages « extrêmes » (mais est-ce bien le but de cette machine ?)
  • À quand une version toute crantée réellement « mastering » ?

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