Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Arturia Brass
Photos
1/1

Test de Brass d'Arturia

Test écrit
Bomb the Brass

Une section de cuivres modélisée complète, avec accès à l’édition de chacun des instruments, un lecteur de patterns MIDI intégré et une bibliothèque de riffs couvrant la presque totalité des styles, c’est ni plus ni moins ce que propose le logiciel Brass, co-réalisé par Arturia et l’IRCAM. Le glas a-t-il sonné pour les soufflants ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir...

Une section de cuivres modé­li­sée complète, avec accès à l’édi­tion de chacun des instru­ments, un lecteur de patterns MIDI inté­gré et une biblio­thèque de riffs couvrant la presque tota­lité des styles, c’est ni plus ni moins ce que propose le logi­ciel Brass, co-réalisé par Artu­ria et l’IR­CAM. Le glas a-t-il sonné pour les souf­flants ? C’est ce que nous allons tenter de décou­vrir…

Impos­sible n’est pas français ! C’est certai­ne­ment le slogan que l’équipe d’Ar­tu­ria, des petits gars bien de chez nous, a placardé en exergue sur le cahier des charges de leur nouveau bébé, Brass, un plug-in entiè­re­ment dédié aux cuivres, comme son nom semble l’in­diquer. En effet, contrai­re­ment aux diffé­rentes tenta­tives dans ce domaine, qui se soldent en géné­ral par des banques de samples gigan­tesques sensées repré­sen­ter toutes les subti­li­tés et tous les modes de jeu des véri­tables instru­ments, mais qui, il faut bien l’avouer, ont toujours un fugace arrière goût de faux sucre qui se marie très mal avec les sono­ri­tés cuivrées, Brass tient dans un tout petit plug-in pesant à peine plus de 30 Mo, et j’ai bien dit Mega ! Plus fort que la lampe d’Ala­din, s’ex­cla­me­ront les roman­tiques, ou que la gravité des trous noirs, rétorque­ront les prag­ma­tiques. Pour­tant, c’est bel et bien l’ex­ploit réalisé par Artu­ria, qui, pour ce faire, a choisi la solu­tion de la modé­li­sa­tion, plutôt que celle de l’échan­tillon­nage.

Hautes études

Cette option, qui peut certes paraître étrange a priori, surtout lorsque l’on sait combien la virtua­li­sa­tion dans le domaine des cuivres pose d’épi­neux problèmes, a été élabo­rée en colla­bo­ra­tion avec des cher­cheurs de l’IR­CAM, véné­rable insti­tu­tion pari­sienne, long­temps et forte­ment hantée par Pierre Boulez, et qui a pour prin­ci­pale acti­vité de réunir des scien­ti­fiques et des musi­ciens du monde entier pour travailler sur de nouveaux modes de produc­tion musi­cale, et donc sur de nouveaux instru­ments. Et une telle logis­tique n’était pas de trop pour mettre au point un système qui, on s’en doute, a demandé un travail énorme.

Ainsi, comme l’af­firment les respon­sables d’Ar­tu­ria, il a fallu plusieurs années pour réus­sir à modé­li­ser la trom­pette, le sax et le trom­bone, c’est-à-dire retrans­crire en équa­tions mathé­ma­tiques leur compor­te­ment physique. Et c’est autour d’une nouvelle tech­no­lo­gie de modé­li­sa­tion mise au point par l’IR­CAM, et bapti­sée ‘Non Linear Multiple Feed­back Loop’, qu’a fina­le­ment été conçu Brass.

Brass

De gros moyens…

Pour les recherches, comme vous pouvez le décou­vrir sur le site d’Ar­tu­ria à la page « Coulisses », on a dû réali­ser de nombreuses expé­riences, fabriquer un robot trom­pet­tiste, avec des lèvres en latex et une pompe à air comprimé, et utili­ser une chambre anéchoïque (dont les murs et les plafonds absorbent les échos, afin d’ob­te­nir des données pures, excluant toute compo­sante sonore réver­bé­rée) pour effec­tuer les mesures acous­tiques des diffé­rents instru­ments. Celles-ci ont permis de créer ce fameux modèle mathé­ma­tique capable de géné­rer des ondes sonores qui tiennent compte d’une quan­tité invrai­sem­blable d’équa­tions char­gées de dessi­ner avec le plus de réalisme possible tous les para­mètres de varia­tion du jeu des cuivres (la pres­sion des lèvres, la dureté de l’anche, la course des pistons, des clapets ou de la coulisse, leurs diffé­rents bruits para­sites, les diffé­rents types d’at­taque, les multiples sour­di­nes…) Bref, un énorme travail, qui nous arrive ici dans une jolie boîte cuivrée conte­nant un CD ROM, une notice (avec version française !) et un dongle USB Synchro­soft.

Instal­lez-vous confor­ta­ble­ment !

On ne peut pas dire que le proces­sus d’ins­tal­la­tion de Brass soit une prise de tête. Avec seule­ment quelques Mo de données à baver sur le disque, on est vite à pied d’œuvre, et heureux de ne pas avoir à se fader les inter­mi­nables chan­ge­ments de DVD néces­saires au fonc­tion­ne­ment des banques de samples conven­tion­nelles. Tout se passe donc ici sans le moindre accroc et rapi­de­ment, sauf évidem­ment l’iné­luc­table proto­cole d’au­to­ri­sa­tion, pour lequel il faut aller pêcher ses clés sur Inter­net.
Fenêtre Live

Pour bien se proté­ger des pirates (et il semble­rait que ce soit une solu­tion assez effi­ca­ce…), Artu­ria a choisi le fameux dongle Syncro­soft, qui est désor­mais utilisé par de nombreux éditeurs comme Stein­berg ou IK Multi­me­dia, et qui a l’avan­tage de permettre de stocker plusieurs licences sur la même clé USB, afin de n’en avoir qu’une à bran­cher pour tous les softs y ayant recours. C’est donc après seule­ment quelques minutes de démarches admi­nis­tra­tives que nous allons pouvoir décou­vrir notre nouvelle section de cuivres, dispo­nible en Stand Alone ou en version plugin aux formats VST2, DXi, AU ou RTAS.

Double impact

Brass propose une ergo­no­mie à deux tableaux prin­ci­paux : Live et Riff. Affi­chant tous deux un graphisme à la fois simple et élégant, ils offrent une inter­face pratique, avec des sélec­teurs clai­re­ment étique­tés et la plupart du temps illus­trés par des graphiques évoca­teurs de l’élé­ment à éditer. Un confort appré­ciable, surtout pour un soft faisant appel à tant de science ! Ainsi, un clavier virtuel permet de jouer ou de visua­li­ser l’éven­tuelle action d’un clavier hard­ware. Des curseurs virtuels procurent un accès souris à de nombreux para­mètres de jeu, la plupart assi­gnables à des contrô­leurs Midi, et un brow­ser simple et effi­cace (dommage cepen­dant qu’il ne permette pas le drag’n’­drop des clips vers les pistes du séquen­ceur hôte) auto­rise la préécoute des nombreux riffs (plus de 1000) mis à dispo­si­tion par Artu­ria et clas­sés selon les diffé­rents styles musi­caux (Funk, Reggae, Latino, Hip Hop, Latino, Salsa, Zouk, R’n’B, Mili­tary, Blues, Disco…). Bref, Brass se découvre faci­le­ment, grâce à son inter­face pratique et parfai­te­ment réali­sée. On repère sans problème les diffé­rentes fonc­tions du soft, ainsi que les zones d’édi­tion. Jusque là tout va bien !

Le mode Live

La première fenêtre utili­sa­teur, dont le nom fait très certai­ne­ment plai­sir à Able­ton, est dédié, comme son nom l’in­dique, au jeu en temps réel, avec un clavier externe, ou tout autre instru­ment compa­tible Midi. On y choi­sit un instru­ment : sax, trom­pette ou trom­bone, puis une décli­nai­son parmi une quin­zaine de presets, propo­sant divers réglages des 7 para­mètres de jeux acces­sibles direc­te­ment à partir de l’in­ter­face : l’at­taque, la pres­sion des lèvres, le pitch, le timbre, la présence des diffé­rents bruits de jeu (souffle, clapets, etc.), la présence et la fréquence du vibrato. Pour la trom­pette et le trom­bone, on a un huitième para­mètre concer­nant la quan­tité de l’ef­fet de sour­dine. Les diffé­rents presets offrent un pano­rama assez vaste de couleurs, permet­tant en parti­cu­lier au saxo d’os­cil­ler entre le ténor et l’alto. Ce mode est entiè­re­ment mono­pho­nique, et permet des effets de glide et de trille réalistes. Il propose enfin 2 pages d’édi­tion concer­nant le timbre de l’ins­tru­ment et sa spatia­li­sa­tion. Nous y revien­drons dans le mode Riff, où ils sont égale­ment actifs, mais de façon plus complète.

Le mode Riff

Fenêtre Riff

Le mode Riff est conçu autour d’une seconde fenêtre d’édi­tion se présen­tant sous la forme d’un clas­sique Piano Roll dans lequel on visua­lise les riffs que l’on va cueillir dans le brow­ser situé juste au dessous. On peut bien entendu y char­ger et y lire au tempo et dans la tona­lité dési­rée toutes les séquences livrées avec le soft, mais aussi ses propres fichiers Midi, que l’on devra pour ce faire copier dans le dossier d’ins­tal­la­tion. Le clavier sert ici à se voir assi­gner un riff sur chaque touche, pour des déclen­che­ments en temps réel.

Avec toutes les fonc­tions d’op­ti­mi­sa­tion néces­saires qui carac­té­risent ce genre d’édi­teur (scroll, zoom, mode repeat…), on peut faci­le­ment travailler les séquences, en chan­geant la hauteur ou la durée des notes, tout en y program­mant de nouvelles. Un sélec­teur permet en outre de bascu­ler du brow­ser vers une seconde fenêtre d’édi­tion desti­née à la créa­tion d’en­ve­loppes aptes à régir les para­mètres de modu­la­tions dont nous avons parlé dans le mode Live (pitch, attaque, vibra­to…), et qui propose pour cela les diffé­rents outils indis­pen­sables à un travail rapide et effi­cace (crayon, gomme, diverses lignes et sinu­soïdes d’en­trée de données…).

4 instru­ments simul­ta­nés

Ce mode Riff permet de faire jouer en même temps 4 instru­ments diffé­rents au choix, mais indé­pen­dam­ment. Il est donc impos­sible de plaquer un accord sur le clavier. Pas fonda­men­ta­le­ment grave pour des binious féro­ce­ment mono­pho­niques comme nos 3 cuivres, mais tout de même un peu bizarre, surtout lorsque l’on veut rapi­de­ment tester les textures instru­men­tales.
Fenêtre Live

4 slots équi­pés de 2 menus dérou­lants font office de sélec­teur pour l’ins­tru­ment désiré ainsi que pour la dizaine de décli­nai­sons propo­sées, diffé­rentes bien sûr en fonc­tion du cuivre joué : muted, jazz, pop, clas­si­cal, latin…­No­tons qu’à chaque fois que l’on sélec­tionne un instru­ment, l’af­fi­chage du pattern Midi qui lui est asso­cié est auto­ma­tique­ment mis à jour, ainsi d’ailleurs que les 2 onglets d’édi­tion de la partie droite de l’in­ter­face, qui donnent accès aux 2 para­mètres de confi­gu­ra­tion que nous avons évoqués dans le mode Live.

Confi­gu­ra­tion des instru­ments

Le premier concerne la confi­gu­ra­tion de l’ins­tru­ment. Il permet de choi­sir parmi plusieurs types de sour­dines pour les trom­pettes et les trom­bones, et parmi plusieurs types d’em­bou­chures pour les sax. On y sélec­tionne égale­ment le maté­riau, qui agit prin­ci­pa­le­ment sur la couleur du son, pour aller du très cuivré au plus sombre, du plus mat au plus boisé. On peut aussi multi­plier chaque instru­ment à l’iden­tique jusqu’à 4 fois, pour obte­nir des textures d’en­semble et surtout varier les combi­nai­sons d’or­chestre à l’in­fini, puisque ce para­mètre est indi­vi­duel pour chaque slot. Ainsi, on pourra très bien faire jouer le riff par 8 saxos, 4 trom­pettes, et 3 trom­bones, ou 12 trom­bones et 2 trom­pettes, si vous préfé­rez les arran­ge­ments plus impro­bables. Une bonne souplesse pour tester faci­le­ment ses idées d’écri­ture. Enfin, une fonc­tion ‘Huma­ni­ze’ fait varier les facteurs direc­te­ment humains du son : bruit de méca­nique, pres­sion des lèvres, fréquence et ampli­tude du vibrato.

Pièce virtuelle

Fenêtre Live

Ce deuxième onglet nous fait passer dans un mode très archi­tec­tu­ral au G.U.I. réussi, qui repré­sente une pièce en 3D permet­tant de placer les diffé­rents instru­ments dans le champ stéréo, et de les éloi­gner de l’au­di­teur (ce qui équi­vaut ici à en bais­ser le volume). Parti­cu­liè­re­ment ergo­no­mique, notam­ment lorsque l’on a choisi de multi­plier les instru­ments, et que l’on se retrouve avec un ensemble de 16 cuivres, cette cabine virtuelle est agréable à utili­ser, rapide, précise, grâce à la bonne visua­li­sa­tion qu’elle donne de l’es­pace.

C’est donc dans l’en­semble une excel­lente inter­face que nous livre ici Artu­ria, qui laisse véri­ta­ble­ment augu­rer d’une synthèse réus­sie et fluide, bref d’un plug-in pêchu (c’est ici le moment ou jamais !) et jubi­la­toire, nous offrant enfin le luxe de se passer de tous ces cuivres qui ne lisent jamais la même clé et qui sont si souvent en retard (plus on est nombreux, plus c’est diffi­cile d’être à l’heure, on le sait bien…). C’est donc avec une petite nostal­gie que l’on aborde le para­graphe suivant, que l’on aurait telle­ment voulu éviter…

In Cauda Vene­num

En effet, malgré des promesses concep­tuelles et visuelles parti­cu­liè­re­ment nombreuses, Brass s’avère plutôt déce­vant dès les premières notes effleu­rées (ce qui encore pour­rait se comprendre lorsque l’on sait la diffi­culté de jouer des cuivres avec un clavier), mais aussi dès les premiers riffs mis en boucle.

Tout d’abord au niveau du réalisme. En effet, les instru­ments solos, même s’ils peuvent être para­mé­trés faci­le­ment, n’offrent ni un grain très fidèle, ni des enve­loppes dyna­miques très natu­relles. Et même si la trom­pette et le trom­bone s’en tirent à peu près sur quelques presets, comme les sono­ri­tés étouf­fées, les sax sont parti­cu­liè­re­ment arti­fi­ciels et l’en­semble sonne vrai­ment coin-coin.

De plus, la réponse au clavier peut s’avé­rer extrê­me­ment aléa­toire en fonc­tion des presets, et appri­voi­ser les touches pour les faire enton­ner une phrase crédible demande une grande maîtrise de doigté. Tout se passe en fait ici comme si les nombreux para­mètres de modu­la­tion provoquaient en fin de compte trop de subti­li­tés en même temps, procu­rant ainsi un jeu peu fluide et surtout très éloi­gné de la réalité, même si au départ, chaque ingré­dient est parfai­te­ment cohé­rent et justi­fié. Voici des exemples sonores de diffé­rents styles aux noms évoca­teurs que j’ai réalisé pour vous donner une idée : blues, blues 2, circus, saxo jazz, latino, mili­taire, mili­taire 2, motown, pop, R’n’B, reggae, salsa, zouk, soul, ska, solo, solo 2, solo 3 et solo 4.

Clavier sensible

Il faut cepen­dant préci­ser que la diffé­rence de réponse d’un clavier à l’autre est impres­sion­nante. Testée avec 3 modèles diffé­rents, la réponse dyna­mique varie du tout au tout : très agres­sive et presque inuti­li­sable avec le clavier lourd (Un Korg SG1), elle devient beau­coup plus précise avec un clavier léger (Un CM5), puis enfin plutôt homo­gène, mais moins pêchu avec un troi­sième clavier semi lesté, l’Axiom 49. Il convient donc de bien para­mé­trer les enve­loppes de réponses au toucher pour opti­mi­ser le jeu.

Quant au mode Riff, malgré de très bons patterns, qui permet­tront d’ailleurs aux novices de comprendre pas mal de subti­li­tés sur l’écri­ture des sections, il subit comme nous l’avons dit le manque de réalisme des instru­ments solos et offre dans l’en­semble des couleurs peu natu­relles, dès qu’elles ne sont plus fondues dans la jungle d’un arran­ge­ment.

Spatialisation

Moteur

Enfin, il faut noter que le soft a une nette tendance à mettre le proces­seur à genoux en raison de la complexité des calculs liés à la modé­li­sa­tion. Testé avec un PIV 3 Ghz à 1 Go de RAM, il pousse en effet souvent l’ai­guille de pour­cen­tage d’uti­li­sa­tion du CPU au-delà des 65% en mode mono­pho­nique, et n’hé­site pas à grim­per à 90% en mode Riff ! Inutile donc d’es­pé­rer ouvrir plusieurs instances du plug-in simul­ta­né­ment si l’on ne possède pas une bécane surboos­tée.

D’autre part, certains presets du mode solo, pour ne pas dire presque tous, ont une nette tendance à géné­rer des bruits de décro­chage numé­riques, qui se trans­forment en véri­tables craque­ments lorsque l’on commence à bous­cu­ler un peu les touches ! Il convient donc encore une fois d’adap­ter (mais surtout de limi­ter) son jeu si l’on veut éviter un tilt trop flagrant.

Conclu­sion

Brass

 

Malgré une concep­tion élabo­rée et une inter­face intel­li­gente, Brass est loin de tenir toutes ses promesses. Fina­le­ment gêné par le poids du moteur de modé­li­sa­tion qui entrave une bonne flui­dité du jeu et qui ne s’avère pas capable de recréer des textures vrai­ment natu­relles, il n’ar­rive pas à convaincre ni en mode Live, ni en mode Riff. Certes, la banque de patterns bien réali­sés dépan­nera ici parfai­te­ment si l’on veut ajou­ter rapi­de­ment un bon petit riff tout prêt dans un arran­ge­ment, mais ne permet­tra le véri­table travail d’or­ches­tra­tion réaliste et élaboré que semblait nous promettre le prix plutôt pro du soft… Que les souf­flants se rassurent donc, ils ont encore quelques bons jours devant eux !

[+] L’in­ter­face claire
[+] L’er­go­no­mie
[+] La gestion de la stéréo
[-] Les sono­ri­tés peu réalistes

Points forts
  • L'interface claire
  • L'ergonomie
  • La gestion de la stéréo
Points faibles
  • Les sonorités peu réalistes
Soyez le premier à réagir à cet article

    Vous souhaitez réagir à cet article ?

    Se connecter
    Devenir membre