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Feeltune Rhizome XE
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Test du Feeltune Rhizome

Groove Machine de la marque Feeltune appartenant à la série Rhizome

Prix public : 3 299 € TTC
Test écrit
290 réactions
Slave to the Rhizome

Créer un véritable instrument de musique autonome, orienté boucles et temps réel, aussi à l’aise en studio que sur scène, tel est le pari de Feeltune. Le Rhizome est leur premier coup d’essai : alors, coup de maître ?

Dans un rhizome, d’après la théo­rie philo­so­phique de Deleuze et Guat­tari, « tout attri­but affirmé d’un élément peut influen­cer la concep­tion des autres éléments de la struc­ture, peu importe sa posi­tion réci­proque ».

– Comment ça, qu’est-ce qu’on fume à AF comme plantes exotiques ?

Ben tiens juste­ment, en parlant de bota­nique, un rhizome est aussi une sorte de réseau souter­rain ou subaqua­tique de tiges, sans hiérar­chie struc­tu­rée, comme dans le bambou ; c’est à la fois la réserve d’éner­gie et le point de départ du déve­lop­pe­ment de la plante.

– Voilà chef, les plantes qui font rire, c’était juste expé­ri­men­tal pour les biens de l’enquête !

 

Feeltune Rhizome

 

Grâce à la jeune société française Feel­tune, le Rhizome est aujour­d’hui une puis­sante station de travail géné­ra­trice de boucles orien­tée jeu temps réel. À l’ori­gine, des musi­ciens de la scène élec­tro­nique frus­trés de trim­ba­ler du matos à travers le monde, de tout connec­ter et de prier pour que ça le fasse… C’est avec cette envie de chan­ge­ment que Nico­las Piau et sa bande ont commencé l’aven­ture Feel­tune en 2007 : au programme, des inves­tis­se­ments impor­tants, de la sueur dégou­li­nante, de la matière grise abon­dante et plusieurs prix d’in­no­va­tion. L’am­bi­tion : créer une machine haut de gamme, sans compro­mis, auto­nome, ouverte, origi­nale, trans­por­table (même en cabine d’avion !) et ludique, véri­table prolon­ge­ment natu­rel de la créa­ti­vité du musi­cien. Voyons ce que le Rhizome renferme pour assu­rer la proli­fé­ra­tion de l’es­pè­ce…

Construc­tion solide

Feeltune Rhizome

Au moment même de débal­ler la machine, une impres­sion de sérieux se dégage : embal­lage à double carton­nage, 10 cm de bulles, protec­tion des angles en mousse semi-rigi­de… ça commence bien ! Une fois extrait de son alcôve, on empoigne les 12,5 kg du Rhizome par la poignée de trans­port et on le place sur une table (de préfé­rence) ou un stand, selon 2 posi­tions angu­laires, la poignée se trans­for­mant en béquille de luxe. La machine met une ving­taine de secondes à booter, c’est rapide. Pendant cette phase, une fenêtre Windows XP appa­raît subrep­ti­ce­ment (et à l’en­vers), en fait une version XPE pour être précis, custo­mi­sée par les déve­lop­peurs de Feel­tune. C’est bien stable, tant sur le plan logi­ciel que maté­riel.

La façade en acier, la coque blanche en alu et les flancs en bois inspirent confiance. Le look est inédit, avec une face avant confor­table de 52 × 42 cm au milieu de laquelle trône un énorme LCD couleurs divisé en 4 zones (1440 × 250 pixels et 3 fois 1440 × 128 pixels). Pas moins de 102 commandes agré­mentent cette façade : en partie supé­rieure, la touche marche / arrêt, les commandes de trans­port du séquen­ceur, les touches Undo / Redo et la touche Shift ; sur les côtés, 2 rangées de 15 boutons de part et d’autre ; enfin en partie basse, 16 pads dyna­miques lumi­neux ; la divi­sion de l’écran en 4 zones est assu­rée par 3 rangées de commandes posées direc­te­ment à sa surface : 2 rangées de 16 enco­deurs-pous­soirs sans fin et 16 gros boutons lumi­neux. On pouvait craindre une certaine fragi­lité de ces parties déli­cates, mais tout cela semble bien ancré et robuste, même si les enco­deurs ont un léger jeu. Tiens, mais au fait, où est le potard de volume ? Euh, ben, euh, il n’y en a pas !

Intel inside

Feeltune Rhizome

Pour l’in­ter­façage audio-Midi, Le Rhizome est équipé d’une carte PCI profes­sion­nelle RME HDSP 9632 à très faible latence (à partir de 1,5 ms), capable de travailler jusqu’à 24 bit / 192 kHz, avec un rapport signal / bruit de 110 dB RMS envi­ron en entrée et en sortie. La carte comprend un port audio-Midi 15 broches, une connec­tique Adat (entrées / sorties optiques 8 canaux) et un port audio­nu­mé­rique 9 broches. Elle est livrée avec une connec­tique épanouie pro pour le port 15 broches, compre­nant une paire d’en­trées stéréo XLR, une paire de sorties stéréo XLR, une sortie casque jack 6,35 et un duo entrée / sortie Midi. En revanche, la connec­tique épanouie audio­nu­mé­rique RME n’est pas four­nie (entrées / sorties stéréo RCA SPDIF et/ou XLR AES/EBU, donc option­nelle).

Le Rhizome est décliné en 3 versions (voir enca­dré). Le modèle XE que nous avons testé (en version 1.56 de l’OS) comprend une carte fille RME AO4S-192 dotée de 4 sorties audio analo­giques en jack 6,35 mm TRS. Comme toute carte type PCI, elle a tendance à plier lorsqu’on exerce une certaine tension sur les câbles, les jacks à angle droit sont donc vive­ment recom­man­dés. Le reste de la connec­tique est celle d’un bon PC : 6 ports USB, un port Ether­net, un port Fire­Wire, un port optique, un port DVI (livré avec adap­ta­teur VGA), 1 port HDMI (réso­lu­tion full HD), un unique port souris / clavier PS2 et une alimen­ta­tion interne à détec­tion auto­ma­tique 100–240 V. Il manque à notre goût quelques prises pédales pour déclen­cher des événe­ments (punch in / out séquen­ceur ou sampler…) ou modu­ler des para­mètres en temps réel. On trouve 2 venti­la­teurs (un laté­ral et un en sous face) rela­ti­ve­ment peu bruyants pour refroi­dir le cœur de la bête, en l’oc­cur­rence un PC équipé d’un proces­seur Intel Core 2 (duo ou quad), d’une RAM (2 ou 4 Go) et d’un disque dur (250 à 500 Go), selon la version (voir enca­dré).

 

Les 3 frères (données construc­teur)

 

 

Rhizome SE

 

Rhizome XE

 

Rhizome UXE

 

Prix TTC

3 199 € TTC

3 399 € TTC

3 599 € TTC

Proces­seur

Intel Core 2 Duo

2,93GHz x 2

Intel Core 2 Duo

2,93GHz x 2

Intel Core 2 Quad

2,5 GHz x 4

RAM

2 Go, PC2–6400

2 Go, PC2–6400

4 Go, PC2–6400

Disque dur

250 Go,

7200 tr/mn, 8 Mo

250 Go,

7200 tr/mn, 8 Mo

500 Go,

7200 tr/mn, 8 Mo

USB

6 6 6

Fire­wire 400

1 1 1

DVI

1 1 1

HDMI

1 1 1

RJ45

Giga­bit 100 / 1000

Giga­bit 100 / 1000

Giga­bit 100 / 1000

Prise casque jack 6,35

1 1 1

Sorties analo symé­triques

2 6 6

Entrées analo symé­triques

2 2 2

Port ADAT

1 1 1

Port SPDIF / AES

1 1 1

Entrée / sortie Midi

1 1 1

 

Ergo­no­mie soignée

Feeltune Rhizome

Le Rhizome est une puis­sante machine à boucles Midi / audio conçue pour fonc­tion­ner en totale auto­no­mie. Pour ce faire, il intègre un séquen­ceur Midi, un mixeur élaboré, un échan­tillon­neur et toutes les commandes physiques pour en tirer partie. Deux sessions sont dispo­nibles simul­ta­né­ment, offrant une certaine souplesse tout en évitant une surcharge du proces­seur, que l’on peut par ailleurs suivre à l’aide de la jauge affi­chée en perma­nence en haut de l’écran (nous revien­drons sur les 2 sessions). On peut adjoindre au Rhizome un certain nombre de péri­phé­riques pour encore amélio­rer l’er­go­no­mie ou instal­ler d’autres appli­ca­tions : clavier, souris, écran externe, unités de stockage externe. Raccor­der un écran externe permet d’af­fi­cher ainsi les éditeurs des plug-ins ouverts (instru­ments, effets, banques), tout en gardant le contrôle total des modules prin­ci­paux depuis l’in­ter­face du Rhizome. On peut ainsi prépa­rer sa confi­gu­ra­tion complète en studio, puis emme­ner le Rhizome seul sur scène.

Le pilo­tage est on ne peut plus simple car il est conçu avec la volonté, tant sur le plan maté­riel que logi­ciel, de permettre un travail sans inter­rup­tion du flux créa­tif, que ce soit en jeu live, en enre­gis­tre­ment ou en édition. Les commandes de trans­port sont large­ment dimen­sion­nées et leur rétro éclai­rage les rend visibles dans toutes les situa­tions. Les fonc­tions essen­tielles sont acces­sibles en maxi­mum deux pres­sions de touche : on appelle les fenêtres prin­ci­pales (mode de jeu ou autre) avec l’une des touches laté­rales. Les fenêtres les plus complexes possèdent plusieurs onglets ; on bascule de l’un à l’autre avec la touche « Window » et une pres­sion sur un bouton / pad / enco­deur situé en prolon­ge­ment. On navigue dans une fenêtre comme dans un tableur : touches de droite « L1…Ln » pour sélec­tion­ner la ligne et enco­deurs-pous­soirs / pads pour sélec­tion­ner la colonne. En main­te­nant l’un des boutons de droite « L » enfoncé, on modi­fie tous les para­mètres de la ligne d’un seul coup. Suivant le contexte, les boutons « Tools » permettent de sélec­tion­ner des outils d’édi­tion ou de bascu­ler sur les pistes ou canaux par groupe de 16. Le graphisme sur fond noir est fin, sobre, agréable. Seule ombre (tempo­raire) au tableau, la fonc­tion Undo / Redo qui se limite au séquen­ceur et à la dernière édition de Samples dans la version testée.

Struc­ture géné­rale

Feeltune Rhizome

Sur le Rhizome, un projet fonc­tionne selon 4 envi­ron­ne­ments : Mixer, Sequen­cer, Sampler et Song. Un cinquième mode, baptisé Perf Live, permet de gérer les 2 projets toujours dispo­nibles, afin d’en assu­rer la lecture simul­ta­née (avec synchro­ni­sa­tion) ou l’en­chaî­ne­ment en Live, à la manière d’un DJ. Ainsi, on peut faire défi­ler succes­si­ve­ment une liste de projets sans avoir à tous les char­ger, ce qui évite de satu­rer trop vite les ressources proces­seur et ainsi géné­rer clicks et coupures. Si l’er­go­no­mie du Rhizome est très réus­sie, il convient toute­fois de bien en comprendre l’ar­chi­tec­ture avant de se jeter dans la mêlée. Pour cela, un mode d’em­ploi en français d’une bonne centaine de pages est télé­char­geable sur le site, dans une section pour le moment réser­vée aux proprié­taires de la machine. La lecture est vive­ment recom­man­dée.

Tout en haut de la hiérar­chie, disions-nous, il a les 2 projets actifs. Chaque projet contient un morceau (Song) composé de 64 patterns de 64 pistes, embarquant des séquences d’évé­ne­ments Midi (notes, CC…). Ces pistes font indif­fé­rem­ment appel à des instru­ments VSTi (four­nis d’usine ou inté­grables par l’uti­li­sa­teur), des samples internes ou des instru­ments Midi externes. Tout ce beau monde est mélangé grâce au Mixer, qui offre 64 canaux virtuels stéréo (VSTi), avec pour chacun 6 bus de départs auxi­liaires et une assi­gna­tion vers l’un des 8 sous-groupes stéréo ou l’une des 12 ou 16 sorties stéréo physiques. Chaque élément (piste, auxi­liaire, bus, sous-groupe) embarque 3 effets par défaut (compres­seur, EQ, élar­gis­seur stéréo) et 6 slots d’in­ser­tion pour plug-ins VSTfx (là encore four­nis d’usine ou inté­grables par l’uti­li­sa­teur). Aucun doute là-dessus, c’est beau­coup plus puis­sant que n’im­porte quelle Groo­ve­box hard­ware actuel­le­ment sur le marché. Si tout le monde suit, on conti­nue alors…

 

Suite logi­cielle

Les boîtes à rythmes à échan­tillon­nage les plus célèbres de l’his­toire (Linn 9000, MPC60 / 3000, SP12 / 1200, Studio 440) ont non seule­ment bâti leur répu­ta­tion sur leur qualité sonore (conver­tis­seurs, filtres analo­giques pour certaines), mais égale­ment sur leurs banques sons four­nies ou dispo­nibles après l’achat. Pour éviter que l’uti­li­sa­teur ne parte de zéro, le Rhizome est livré avec une suite logi­cielle signée G-Force, Ohm Force et Feel­tune. Pour G-Force (alliance Ohm Force et G-Media), il s’agit des VSTi Oddity et Mini­monsta, répliques virtuelles de l’ARP Odys­sey et du Mini­moog. Quelques milliers de programmes sont ainsi direc­te­ment dispo­nibles. Vient ensuite une suite d’ef­fets VSTfx signée Ohm Force parmi lesquels voco­deur, compres­seur, limi­teur, EQ 4 bandes, flan­ger et filtres. Quant aux plug-ins déve­lop­pés par Feel­tune pour le Rhizome, il s’agit de VSTi recréant les sons de célèbres machines Roland et Linn des années 80 dont la source est faci­le­ment déce­lable (303Line, L1nn, TR gog, TR BoB et TR ToT), ainsi que des VSTfx (Filter, Flan­ger, Delay). Bref, de quoi consti­tuer un bon point de départ, même si on aurait souhaité en avoir plus dans ce niveau de gamme (genre trai­te­ments de boucles, multi-synthèses modu­laires, harmo­ni­sa­tions vocales, banques de samples plus balaises, modé­li­sa­tions d’ef­fets vinta­ge…)

Comme tout PC qui se respecte, le Rhizome peut se connec­ter sur Inter­net, mais reste très sensible aux virus. Mieux vaut donc éviter toute connexion directe hasar­deuse, sauf pour les mises à jour système. Les plus témé­raires peuvent toute­fois instal­ler un anti­vi­rus, sans oublier de le désac­ti­ver hors connexion pour éviter de ralen­tir les flux des données. Pour instal­ler certaines appli­ca­tions tierces utili­sant des clés d’ac­ti­va­tion, l’idéal est de faire des copies de clés USB. Signa­lons au passage que la machine est compa­tible avec les clés de sécu­rité iLok et Synchro­soft.

 

Séquences et chan­sons

Feeltune Rhizome

En envi­ron­ne­ment Sequen­cer, le code couleur est rouge sur fond noir. Dans un projet, il y a donc une Song de 64 patterns de 64 pistes de séquences Midi bouclées, contrô­lant l’un des 64 instru­ments possibles. Nous avons été très heureux de consta­ter que chaque séquence peut avoir une durée de bouclage diffé­rente de ses copines et pas forcé­ment d’une valeur multiple ; mieux, les points de bouclages sont éditables à la volée, vive l’ex­pé­ri­men­ta­tion ! Lorsqu’on crée une nouvelle piste pour enre­gis­tre­ment, il faut en préci­ser le type : Step ou RT (nous y revien­drons). Une fois la piste créée, il convient de lui assi­gner un instru­ment VSTi. Pour cela, il suffit de sélec­tion­ner la case « Instru­ment » et de cliquer sur l’en­co­deur-pous­soir corres­pon­dant à la piste souhai­tée. Une boîte de dialogue s’ouvre, deman­dant de choi­sir entre un instru­ment VSTi ou un Sample interne.

Feeltune Rhizome

Choi­sir « Instru­ment » ouvre un biblio­thé­caire où défilent les VSTi dispo­nibles. Au moment du char­ge­ment, pour certains instru­ments, on doit déci­der du type souhaité de sorties audio (stéréo ou multi-sorties). Une fois l’ins­tru­ment virtuel chargé, on accède aux patches internes via le champ « Program », comme son nom l’in­dique. Toutes les modi­fi­ca­tions ulté­rieures faites sur le programme au sein des pistes du Rhizome (fenêtres d’édi­tion inté­grées « Step modu­la­tions » ou « VST Param ») seront mémo­ri­sées en sauve­gar­dant le projet, sans avoir besoin de passer par l’édi­teur et le biblio­thé­caire du VSTi. Ceci se limite toute­fois aux VSTi compa­tibles (95% de l’offre actuelle selon le construc­teur) ; pour les autres, un passage par l’édi­teur dédié du plug-in sur le second écran sera néces­saire, mais pas toujours salu­taire. En édition directe de VSTi (onglet « VST Param »), l’OS du Rhizome est capable de reca­li­brer la réponse des enco­deurs grâce à des gaba­rits de plug-in inté­grés, pour tenir compte du nombre de valeurs possibles de chaque para­mètre ; cela permet par exemple d’évi­ter de faire 3 tours de comp­teur pour chan­ger les 3 pauvres formes d’onde d’un oscil­la­teur ou 1000 tours pour faire varier les 4096 valeurs d’un Cutoff de filtre. On trouve même un utili­taire pour recon­fi­gu­rer ses propres plug-ins, avec fonc­tion « Learn » et détec­tion des commandes de program change pour ceux qui ne répondent pas aux CC Midi habi­tuels, bien joué ! Avant d’en­re­gis­trer, on peut confi­gu­rer le métro­nome : choi­sir le click, son niveau, son assi­gna­tion à l’une des paires de sorties audio (via le logi­ciel HDSP Mixer de la carte RME).

Step by Step

Feeltune Rhizome

Si l’on a choisi une piste Step, on enre­gistre en mono­pho­nique sur 8 mesures maxi­mum. La zone infé­rieure (zone 4, consti­tuée de la fenêtre infé­rieure et des 16 pads lumi­neux) permet de choi­sir le mode d’en­trée des notes, grille ou clavier. Dans le premier cas, les pads font office de pas (allu­més = note présente), comme sur une bonne vieille TR Roland. Chacune des 8 mesures évolue sur 16 pas. Le numéro de note entrée peut être modi­fié à la volée, tout comme sa longueur, dans la zone située juste au-dessus (zone 3), toujours acces­sible. Pour ceux qui préfèrent le « vrai » temps réel, il suffit de faire bascu­ler la zone 4 en mode Keyboard, l’af­fi­cheur faisant alors appa­raitre un clavier virtuel de 16 notes (Do à Ré#), chaque pad corres­pon­dant à une note. La fenêtre 3 permet de chan­ger rapi­de­ment l’oc­tave de ce clavier sur une tessi­ture Midi complète, ou encore de défi­nir un accord et son renver­se­ment à choi­sir dans une liste. Les pads sont dyna­miques et leur sensi­bi­lité est ajus­table. Toute­fois, ils ne donnent pas la même qualité de réponse que des pads de MPC5000 (qui, rappe­lons-le, sont opaques) : sur le Rhizome, il faut frap­per bien au centre pour avoir un bon contrôle ! À tout moment on peut modi­fier un pas donné ou toute une ligne de pas en temps réel : note de réfé­rence, octave, durée, vélo­ci­té… et même modi­fier les points de bouclage d’une piste. Une astu­cieuse fonc­tion « Auto­fol­low » permet d’édi­ter plusieurs mesures en commun (par exemple, les modi­fi­ca­tions faites sur les pas 1 à 16 seront calquées sur les pas 33 à 48). Pour ceux que le « Four on the floor » rebute, le Rhizome permet d’ajou­ter un petit groove fort sympa­thique (trio­let, Shuf­fle…).  Mieux que le X Factor à la télé, le Step Factor permet de modi­fier la signa­ture des mesures (mais avec un maxi­mum de 128 pas), dont certaines corres­pondent à des valeurs ternaires et quater­naires, de la noire à la triple croche.

Feeltune Rhizome

C’est au cœur des pistes Step que naissent les Step Modu­la­tions : il s’agit ni plus ni moins d’un séquen­ceur type analo­gique à 3 canaux de modu­la­tion, qui se choi­sissent parmi les para­mètres de l’ins­tru­ment VSTi assi­gné à la piste, modu­lable par l’un des 16 Step Modu­la­teurs contenu dans chaque banque. Grâce aux diffé­rents écrans, les assi­gna­tions se font de manière hyper simple, que ce soient les desti­na­tions ou les sources (avec mode Midi Learn pour les contrô­leurs externes). Des Step Modu­la­tions purs peuvent être créés sur des pistes Step sans aucune note ; ils peuvent même modu­ler des desti­na­tions d’ins­tru­ments joués par les pistes RT, c’est vrai­ment très souple ! Les Curve Modu­la­tions sont des varia­tions conti­nues de para­mètres réali­sées à partir des enco­deurs, sur des para­mètres VST ou le Mixer, avec édition graphique à la clé. En auto­ma­tion, chaque para­mètre modi­fiable peut avoir 3 états : par défaut, en lecture ou en enre­gis­tre­ment. Une pres­sion sur « ALT » et l’en­co­deur corres­pon­dant au para­mètre alterne entre ces états. En lançant la lecture de la boucle, on peut faci­le­ment entendre ou enre­gis­trer les mouve­ments des enco­deurs. On peut ensuite éditer graphique­ment les modu­la­tions point par point, pour n’im­porte quelle plage de mesures de la piste.

Pistes temps réel

Feeltune Rhizome

Passons main­te­nant aux pistes RT. Il s’agit de séquences poly­pho­niques enre­gis­trées en temps réel, de 1/64ème à 9999 mesures. Elles peuvent ou non être bouclées en lecture ou en enre­gis­tre­ment. La capture se fait en temps réel, en mode Over­dub ou Replace, après décompte préa­lable ou déclen­che­ment à la détec­tion d’évé­ne­ment (mode « Wait Note »), ce qui nous console un peu de l’ab­sence de prises pour pédales punch in / out. On peut défi­nir la longueur de la séquence avant ou après enre­gis­tre­ment. L’en­re­gis­tre­ment peut être lancé ou stoppé indif­fé­rem­ment lorsque les séquences tournent, sans inter­rup­tion, bravo ! Pour ceux qui ont du mal à se caler sur le temps, le séquen­ceur du Rhizome est capable de quan­ti­ser (avant / pendant / après enre­gis­tre­ment), de manière non destruc­tive, de la noire à la triple croche, en passant par les valeurs ternaires. Ce n’est pas aussi précis qu’un Cubase, mais c’est très large­ment suffi­sant étant donnée l’orien­ta­tion de la machine.

Feeltune Rhizome

Dans le mode de pistes RT, la zone 1 peut affi­cher les événe­ments sous forme de Piano Roll, avec facteurs de zoom verti­cal et hori­zon­tal, points d’en­trée et de sortie d’af­fi­chage. Chaque note peut être éditée très rapi­de­ment grâce aux enco­deurs : sélec­tion, hauteur, point de départ, point de fin, vélo­cité, effa­ce­ment… la préci­sion de la grille d’édi­tion des points d’évé­ne­ments se règle avec entre 1/64ème de temps et 4 temps. Les notes sont enten­dues lorsqu’on se balade dans la grille. Et pour aller placer ces quelques événe­ments injouables en temps réel, on peut utili­ser les 16 enco­deurs pour dépo­ser avec déli­ca­tesse jusqu’à 16 événe­ments sur la grille avec une préci­sion à la quadruple croche ! Fonc­tion inté­res­sante, on a la possi­bi­lité de trans­for­mer une piste RT en plusieurs pistes Step (dans la limite de 8 mesures), idéal pour écla­ter un motif de percus­sions sur plusieurs pistes mono et ainsi pouvoir en diffé­ren­cier les trai­te­ments (mixage, effets, durée des boucles…). Que manque-t-il donc à ce très puis­sant séquen­ceur ? Peut-être une édition par liste dérou­lante, si pratique pour l’édi­tion micro­sco­pique en pas-à-pas…

Mode Sampler

Feeltune Rhizome

Lorsqu’on bascule en envi­ron­ne­ment Sampler, les écrans du Rhizome passent en code couleur vert sur fond noir. 64 samples peuvent rési­der simul­ta­né­ment dans un projet, ce qui limite l’uti­li­sa­tion aux phrases musi­cales ou kits de percus­sions. Il n’y a d’ailleurs aucune gestion de multi­samples ou de couches de vélo­cité, le Rhizome n’a pas pour objec­tif de rempla­cer un logi­ciel dédié ; en revanche, il y a 95% de chances qu’il soit compa­tible avec lui. Les samples conte­nus sur le disque peuvent être pré-écou­tés, même lorsqu’une boucle tourne. Dans ce dernier cas, la navi­ga­tion dans une liste de Samples lance leur lecture en temps réel sans char­ge­ment, ce qui est super pour tester, par exemple, un tas de kicks diffé­rents dans le contexte. En revanche, les samples doivent être char­gés en mémoire interne pour être édités ensuite. Ils se jouent un peu comme des pistes Midi : acti­va­tion, coupure, solo en temps réel.

Feeltune Rhizome

On peut créer 3 durées samples : quel­conque, d’une mesure ou de 4 mesures. Il existe 2 modes de déclen­che­ment pour la capture : par événe­ment Midi (départ / arrêt enre­gis­trés au préa­lable sur la piste Midi) et par dépas­se­ment de seuil audio (l’ar­rêt étant alors manuel). Le moni­to­ring de la source est possible ; cette dernière se confi­gure par paire (analo­gique, Adat 1/2 à 7/8, SPDIF) et par canal (stéréo, gauche ou droit). En revanche, le Rhizome ne permet pas le Resam­pling des bus virtuels ; une mise à jour est déjà prévue pour envoyer le contenu des pistes / patterns / Songs vers le Sampler. Une fois capturé, on déter­mine graphique­ment les para­mètres de lecture du sample : points de départ / fin de lecture, points de départ / fin de bouclage, type de bouclage (aucun, à l’en­droit, à l’en­vers, alterné), répé­ti­tions de la boucle, trans­po­si­tion, accor­dage, niveau et inver­sion de lecture ; les para­mètres de vélo­cité et de pano­ra­mique sont inscrits au programme du prochain OS. Ensuite, on peut opérer quelques trans­for­ma­tions sur le sample : Trim (tron­ca­ture), Cut (suppres­sion de zone), norma­li­sa­tion (de type crête à 0 dB), Fade in / out, avec annu­la­tion de la dernière opéra­tion. Là encore, l’af­fi­chage est très précis et des zooms sont bien évidem­ment possibles. Enfin, le Sampler offre un certain nombre de para­mètres de synthèse : un filtre multi­mode réso­nant (passe-bas, passe-haut, passe-bande et réjec­tion), 3 LFO à 7 formes d’ondes synchro­ni­sables au tempo et 3 enve­loppes ADSR, ces modu­la­teurs agis­sants chacun sur le pitch, le filtre et l’am­pli. Lacune évidente de la version actuelle de l’OS, le Rhizome pêche un peu dans la gestion des boucles audio, puisqu’il est impos­sible de stret­cher ou de slicer les samples. Le prochain OS (1.6) devrait permettre le stretch en temps différé, en atten­dant la V2 (prévue avant le NAMM 2012), qui promet entre autres les trai­te­ments en temps réel, syno­nyme d’avè­ne­ment de l’au­dio dans le Rhizome.

Mode Mixer

Feeltune Rhizome

Nos 64 pistes sont enfin créées, toutes avec leur longueur de boucle diffé­rente, leur auto­ma­tion de para­mètres, certaines avec leurs samples, d’autres avec des instru­ments VSTi et les dernières avec des instru­ments Midi exter­nes… Il ne reste plus qu’à peau­fi­ner leur assem­blage avec le Mixer virtuel inté­gré. Il offre 64 pistes stéréo, 8 sous-groupes stéréo, 6 bus auxi­liaires et un bus master stéréo. Bascu­ler en envi­ron­ne­ment Mixer fait passer le code couleur de l’af­fi­chage en bleu sur fond noir. Les 4 écrans et les rangées de commandes se trans­forment alors en table de mixage hybride, combi­nant le meilleur du maté­riel (mani­pu­la­tion de commandes physiques) et du logi­ciel (fenêtres très expli­cites, mémo­ri­sa­tion et auto­ma­tion). On aurait pu rêver à 16 faders longs, mais la trans­por­ta­bi­lité et le prix du Rhizome auraient été tout autres.

Feeltune Rhizome

Chacune des 64 pistes du Mixer peut conte­nir un VSTi ou un Sample. Chaque piste, bus et auxi­liaire dispose par défaut de réglages de volume, de pano­ra­mique, de routages multiples, d’un compres­seur, d’un équa­li­seur 4 bandes para­mé­triques, d’un outil de spatia­li­sa­tion et de 6 slots d’in­ser­tion VSTfx. Le signal de n’im­porte quel bus virtuel (piste, bus ou auxi­liaire) peut être routé vers l’une des multiples sorties audio physiques (analo­giques ou numé­riques). Une fois qu’on a bien compris comment les diffé­rentes fenêtres sont appe­lées (touches « Windows » pour atteindre les onglets de para­mètres et « Tools » pour alter­ner entre les 4 banques de 16 pistes), les para­mé­trages deviennent évidents et immé­diats. On imagine les dimen­sions de l’équi­valent 100% maté­riel de cette table de mixage ! Un petit mot sur les 3 effets inté­grés : le Stereo­li­zer est un effet de spatia­li­sa­tion du son qui agit par élar­gis­se­ment (balayage de modu­la­tion, délai, profon­deur stéréo) ; le compres­seur, signé Ohm Force, possède des réglages d’at­taque, release, 2 ratio (avant et après point de Knee), cour­bure du Knee et gain ; une mise à jour prenant en charge une Side­chain est promise ; enfin l’EQ est de type 4 bandes para­mé­triques (gain, Q, fréquence) avec 3 types de réponse (Peak, Low Shelf et High Shelf). Lorsqu’on utilise des VSTfx externes, le Rhizome permet d’en affi­cher l’in­ter­face utili­sa­teur sur un écran externe, dès que l’on sélec­tionne un slot conte­nant un tel effet, bien vu ! Dernier gros point de satis­fac­tion, le Mixer brille par ses possi­bi­li­tés d’au­to­ma­tion ; cela concerne l’en­semble des para­mètres d’in­sert, l’en­semble des para­mètres des VSTi, la coupure / le niveau / le pano­ra­mique de piste, les 6 départs effets, les para­mètres des 3 effets de base (EQ, compres­seur, effet stéréo) et leur acti­va­tion. On peut affec­ter n’im­porte quel CC Midi à ces para­mètres. L’en­re­gis­tre­ment ou la lecture de l’au­to­ma­tion se passent aussi simple­ment que dans les autres modes ; qui dit mieux ?

 

Assem­blages et enchaî­ne­ments

Feeltune Rhizome

Les pistes de séquences sont regrou­pées en Patterns, à raison de 4 banques de 16 Patterns par Projet. Chacune des pistes peut avoir une longueur diffé­rente, le Rhizome se char­geant de boucler chacune d’entre elles au bon moment. Rappe­lons égale­ment que chaque Pattern possède son auto­ma­tion indé­pen­dante. La machine étant en grande partie orien­tée live, elle permet de lancer des enchaî­ne­ments de Patterns en temps réel : on peut alors quan­ti­ser le point d’en­chaî­ne­ment, avec diffé­rentes préci­sions tempo­relles (par exemple, attendre que la mesure se termine avant d’en­chaî­ner) ; on peut aussi déter­mi­ner le mode de conti­nuité de la lecture : par exemple, un Pattern A dont la piste 1 est consti­tuée de 4 mesures est en cours de lecture ; pendant la 3e mesure, on déclenche le Pattern B ; on peut dire au Rhizome s’il doit enchaî­ner le Pattern B à partir de la 4e mesure ou reprendre au début ; là on sent toute la puis­sance de l’orien­ta­tion boucles Midi en temps réel de la machine ! Copier un Pattern pour le décli­ner en subtiles varia­tions est aussi chose aisée. Grâce aux auto­ma­tions mémo­ri­sées par Pattern, on en décline très rapi­de­ment un tas de varia­tions.

Les Patterns peuvent être assem­blés en Song à la volée, une Song pouvant durer de 1/64ème de mesure à 9999 mesures. À chaque enchaî­ne­ment, on peut spéci­fier un certain nombre de para­mètres : déclen­che­ment, quan­ti­sa­tion, tempo… ce mode est assez diffé­rent des modes Song des séquen­ceurs clas­siques, où on crée des pas avec un certain nombre de répé­ti­tions. Sur le Rhizome, on déclenche des Patterns comme on déclen­che­rait des notes sur un séquen­ceur. Bien évidem­ment, on peut éditer graphique­ment les points de lecture des diffé­rents Patterns (mode Grid Edit repré­sen­tant les Patterns en ligne et les unités de temps en colonne). Le mode Perf Live permet de gérer simul­ta­né­ment 2 projets (2 Songs) à la manière d’un DJ : lecture synchrone, bascule, enchaî­ne­ment… la zone 1 (écrans et enco­deurs supé­rieurs) se trans­forme en double platine de mixage, la zone 2 (fenêtre et pads inter­mé­diaires) se trans­forme en commandes doubles de trans­port (un bouton de pré-écoute au casque est même prévu !), les zones 3 & 4 permettent de défi­nir les enchaî­ne­ments de patterns… on peut même char­ger un projet pendant la lecture d’un autre. Tout cela demande pas mal de pratique avant de se lancer en live, telle­ment les possi­bi­li­tés sont nombreuses.

Import – export

Feeltune Rhizome

Le Rhizome peut direc­te­ment impor­ter ou expor­ter certains formats de fichiers. À commen­cer par impor­ter des fichiers Midi (piste n°1 ou multi­pistes) vers les Patterns. Tant qu’on cause Midi, signa­lons le mode Midi Learn pour affec­ter rapi­de­ment des para­mètres VST à des surfaces de contrôle externes. Le Rhizome importe égale­ment les formats Wave et Aiff pour son module Sampler, mais pas de mp3 (ce n’est pas sur la short-liste dans l’im­mé­diat).

Côté export, la fonc­tion Bounce permet d’ex­por­ter tout ou partie d’un projet au format Wav : Master (tout le projet), Bus (tous les bus vers des fichiers sépa­rés), Aux (tous les Aux vers des fichiers sépa­rés), Mix Tracks (toutes les Mix Tracks vers des fichiers sépa­rés) et All (Master, Bus, Aux et Mix Tracks vers des fichiers sépa­rés). Les réso­lu­tions d’ex­port sont para­mé­trables : 16 bits PCM, 24 bits PCM ou 32 bits Float ; idem pour les fréquences : 44.1, 48, 88.2 ou 96 kHz. Parfait ! Comme nous l’avons dit, la prochaine version de l’OS permet­tra égale­ment de tels exports vers le Sampler, en atten­dant le Resam­pling des bus.

Conclu­sion

Avec le Rhizome, nous avons décou­vert un concept très inno­vant, une hybri­da­tion maté­rielle – logi­cielle bien mieux inté­grée que tout ce qu’on trou­vait jusqu’alors sur le marché. Résul­tat, une ergo­no­mie inédite, une puis­sance assu­rée, une inté­gra­tion VST pous­sée et un niveau de gamme élevé. La prise en main est rapide, mais la profon­deur et les possi­bi­li­tés sont telles qu’il faudra des mois pour faire le tour du sujet et exploi­ter toutes les fonc­tions et astuces prévues. La très grande qualité, c’est le main­tien constant du flux de travail donc de la créa­ti­vité, le passage du mode jeu et mode enre­gis­tre­ment tout en souplesse, l’en­chaî­ne­ment des projets sans inter­rup­tion… Les quelques bémols cités sont large­ment surmon­tables et la plupart sont déjà fléchés pour les évolu­tions d’OS. Nous avons d’ailleurs appré­cié l’in­ter­ac­ti­vité avec les déve­lop­peurs de Feel­tune et leur rapi­dité pour ajou­ter des fonc­tion­na­li­tés suggé­rées lors de nos changes pendant le test. Nous voulons encore plus de biscuits (sons, séquences, patterns, pour éviter de partir « from scratch »), plus de vita­mines dans le mode sampling pour une machine orien­tée boucles (stretch / resam­pling notam­ment) et encore plus de flui­dité (le premier instru­ment qu’on n’ar­rête jamais !).

Puisqu’il faut conclure, disons que le parcours avec le Rhizome est une expé­rience musi­cale unique, c’est un instru­ment avec lequel nous gran­dis­sons et qui gran­dit avec nous. Alors oui, il porte son nom à merveille, cela ressemble assu­ré­ment à un coup de maître !

En cadeau bonus, une petite vidéo tour­née avec le concep­teur de la machine :

 

Points forts
  • Concept très innovant
  • Qualité de construction
  • Qualité sonore indéniable
  • Intégration et autonomie
  • Puissance de travail
  • Ergonomie exemplaire
  • Continuité du flux de travail
  • Orientation jeu temps réel
  • Modes d’enchaînement des boucles
  • Automation des paramètres
  • Export audio intégrés
  • Compatibilité VST à 95%
  • Utilitaire de recalibrage des plug-ins
  • Ecoute et réactivité du constructeur pour les mises à jour
Points faibles
  • Suite logicielle fournie un peu chiche
  • Fonctions Undo / Redo à généraliser
  • Sampler perfectible en fonctionnalités
  • Pads nécessitant une frappe bien centrée
  • Potard volume et prises pédales manquants
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.