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Gibson Vegas High Roller
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Test de la Gibson Vegas High Roller

Guitare électrique Hollow Body/Semi Hollow Body de la marque Gibson

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Test écrit
Gibson sur tapis vert

Sortie en 2007 dans la catégorie Gibson US, la Vegas High Roller succède à la Vegas Standard sortie en 2006. L’occasion de revenir sur ce chaînon manquant entre la ES335 et la Les Paul qui joue la carte de la polyvalence.

Le corps est creusé dans un bel acajou ainsi que le manche qui est collé. La tête, inspi­rée de celle de la Fire­bird est assez élégante et les méca­niques dorées sur l’acajou de l’ar­rière de la tête sont du plus bel effet.

Les repères de touche 'Split Block MOP’ sur une touche en ébène sont cohé­rents dans l’es­thé­tique géné­rale de l’ins­tru­ment mais une fois encore, cela reste une ques­tion de goût.

L’ES-335-Paul ?

Les avan­tages d’une hollow-body se font sentir dès la prise en main. Légère, l’équi­libre tête-corps est respecté. Le manche, un stan­dard de chez Gibson mais plus fin que celui d’une Les Paul, est assez confor­table quelle que soit la posi­tion adop­tée, et sa jonc­tion avec le corps permet un accès simple aux aigus, bien meilleur que sur une 335. Les 22 frettes sont assez hautes et asso­ciées à une action parti­cu­liè­re­ment haute sur ce modèle : le confort s’en trouve inévi­ta­ble­ment altéré.

On peut aussi regret­ter que le poten­tio­mètre de volume ne soit pas assez proche des cordes afin de pouvoir réali­ser des effets de violo­ning avec l’au­ri­cu­laire. De son côté, l’étroi­tesse de la tête pousse les méca­niques Pear­loid à être trop rappro­chées les unes des autres et rendent l’ac­cor­dage diffi­cile. Ajou­ter à cela leur manque de préci­sion, ce sera le point le plus faible de cette guitare.

Le meilleur des deux mondes…

Une bonne guitare élec­trique doit avant tout sonner en acous­tique et c’est le cas de cette Vegas High roller. C’est un peu normal, me direz vous avec une hollow-body ! Pas néces­sai­re­ment et c’est bien là que l’on peut se rendre compte des quali­tés de fabri­ca­tion d’une guitare élec­trique. Sans la bran­cher, la High Roller offre une belle projec­tion sonore et un beau sustain. Et quand on la raccorde à un ampli, on se retrouve clai­re­ment face à un compro­mis entre ES-335 et Les Paul. De fait, on ressent vrai­ment l’in­fluence de la caisse sur les sons clairs. En saturé/crunch, on retrouve un peu du carac­tère de l’ES-335 tandis que le mordant du micro aigu et la rondeur du grave nous renvoie à la Les Paul.

Derrière cette réus­site, on trouve en fait les nouveaux micros Burst­Bu­cker Pro du construc­teur. Petit rappel à l’in­ten­tion de ceux qui auraient loupé quelques épisodes : en 2000, les nouveaux Burst­Bu­ckers de Gibson captaient les subtiles varia­tions de la tona­lité véri­table d’un humbu­cker histo­rique­ment précis avec l’aide d’un bobi­nage « inégal » et de l’ai­mant de l’Al­nico II. Deux années plus tard, Gibson déve­loppe un Alnico 5 Burst­Bu­cker spéci­fique­ment destiné aux nouveaux modèles de Les Paul Stan­dard. La perfor­mance excep­tion­nelle de ces capteurs (à l’ori­gine appe­lés le Burst­Bu­cker V) a depuis fait l’objet d’une inces­sante demande de nouvelles versions.

Avec le Burst­Bu­cker Pro, on retrouve ainsi la véri­table tona­lité assom­mante d’un micro humbu­cking. Les humbu­ckers Burst­Bu­cker Pro™ sont offerts en paire cali­brée ; (IM59A) pour la posi­tion manche et (IM59B) pour la posi­tion pont. Le rende­ment au niveau de sortie de ces micros est tout à fait semblable aux modèles #1 et #2 stan­dard de Burst­Bu­cker™. Et les micros de Burst­Bu­cker Pro™ sont mis en pot dans de la cire afin de pouvoir résis­ter à de fortes pres­sions de volume sans les ennuyeux effets de retour Larsen. Chaque modèle est dispo­nible en version argent-nickel Alle­mand ou Plaqué-Or 24ct.

Conclu­sion

A décon­seiller aux guita­ristes de métal et aux shred­ders, la Vegas High Roller se posi­tionne vrai­ment entre la 335 et Les Paul. Plus poly­va­lente que cette dernière, elle est toute­fois plus à l’aise dans des styles comme le funk et le jazz. Et comme elle est loin d’être ridi­cule dans le rock, elle s’adres­sera aussi à ceux qui souhaitent filr­ter avec le gros son rock et se sentent limi­tés par une 335 pour son accès aux aigus ou encore le format encom­brant de sa caisse.

Bref une bonne guitare, bien construite et inté­res­sante dans son concept, mais qui nous a semblé un peu chère tout de même (on la trouve à partir de 2 100 euros TTC en maga­sin). A essayer en tous cas.

Vidéo

Points forts
  • Polyvalence
  • Bonne tenue de l'accord
  • Confort de la caisse et du manche
  • Esthétisme général
Points faibles
  • Mécaniques trop petites et peu précises
  • Potentiomètre du volume trop bas
  • Quelques petits défauts de finition
  • Prix
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