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Pédago
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Automation - Étude de cas : à vous de jouer !

Le guide du mixage — 111e partie

L’automation constitue, à mon sens, l’âme d’un mixage réussi. Or, comme je l’ai déjà souligné à plusieurs reprises, cette étape est trop souvent mise à l’index par le débutant, certainement à cause d’un manque de compréhension en regard de tous les tenants et aboutissants de la chose. C’est pourquoi, dans les semaines à venir, vous aurez encore droit à quelques articles sur la question, histoire d’enfoncer définitivement le clou. Et nous commencerons aujourd’hui avec un épisode un peu particulier…

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Laroche Valmont

Comme vous devez vous en douter d’après le titre de ce chapitre, l’objec­tif est ici d’ana­ly­ser une chan­son du point de vue de l’au­to­ma­tion afin que vous puis­siez en saisir un peu mieux les possi­bi­li­tés tout en consta­tant que cela n’a abso­lu­ment rien de sorcier. Pour ce faire, mon choix s’est arrêté sur ce morceau :

Pourquoi ce choix ? Eh bien prin­ci­pa­le­ment parce que ce tube de 2011 signé Metro­nomy est en appa­rence simple, mais pas pour autant simpliste. En effet, la compo­si­tion repose sur une grille d’ac­cords somme toute modeste, et l’ar­ran­ge­ment n’im­plique pas un nombre astro­no­mique d’ins­tru­ments diffé­rents. Par contre, en termes de produc­tion sonore, le réali­sa­teur artis­tique et/ou l’in­gé­nieur du son ont déployé des trésors d’in­gé­nio­sité afin de préser­ver l’as­pect accro­cheur du titre sur toute sa longueur. C’est cette combi­nai­son simpli­cité/ingé­nio­sité qui fait de ce morceau un cas d’école en regard du sujet du jour.

Atten­tion cepen­dant, je ne peux abso­lu­ment pas vous garan­tir que l’ana­lyse qui suivra corres­pond exac­te­ment à la réalité de la session de mixage. Comme je vous l’ai déjà dit, une auto­ma­tion réus­sie est bien souvent tota­le­ment trans­pa­rente pour l’au­di­teur. Du coup, il est tout à fait possible que certaines des choses que je vous décri­rai soient le fruit de tech­niques d’en­re­gis­tre­ment parti­cu­lières, de doublage de pistes, d’as­tuces d’ar­ran­ge­ment ou bien encore d’édi­tions audio. Toute­fois, je vous assure que tous les faits expo­sés peuvent être réali­sés via des auto­ma­tions de volume, de pano­ra­mique, de mute et d’ef­fets. D’ailleurs en réalité, il y a de fortes chances pour que le véri­table mix soit issu d’un mariage subtil de toutes ces tech­niques de produc­tion.

Dernière préci­sion, sachez qu’il ne s’agira pas là d’une étude en profon­deur. J’ai juste noté sur un coin de table les premiers détails qui me sautaient aux oreilles après deux ou trois écoutes. Cela me semble néan­moins suffi­sam­ment parlant pour vous donner un avant-goût des joyeu­se­tés de l’au­to­ma­tion.

Voilà, c’est tout pour aujour­d’hui !

Quoi ? Vous êtes déçu de ne pas tout avoir tout de suite ? Pour­tant je vous avais bien dit que cet article serait un peu parti­cu­lier… Et puis l’uti­li­sa­tion du futur aurait dû vous mettre la puce à l’oreille. Eh oui, cette fois-ci vous avez un exer­cice à faire à la maison pour la semaine prochaine ! En effet, je vous invite à effec­tuer votre propre analyse du morceau afin de pouvoir la compa­rer avec celle que je vous livre­rai. Il me semble que le message passera mieux ainsi. Ne vous tritu­rez pas trop le cerveau tout de même, nul besoin d’une étude complexe via une écoute pous­sée ad nauseam. Essayez juste de consi­gner les détails qui, selon vous, pour­raient rele­ver de l’au­to­ma­tion, puis consi­dé­rez l’im­pact que cela a sur le dérou­le­ment du récit musi­cal. Au besoin, vous pouvez toujours avoir recours à certaines astuces que je vous ai présen­tées lors d’un précé­dent article.

Allez hop ! Au boulot les amis !

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