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Pédago
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Les outils essentiels à votre mix

Le guide du mixage — 138e partie

Dans les épisodes précédents, nous avons vu comment tester et choisir au mieux les outils qui vous serviront à réaliser vos mixages. Mais il ne faut pas oublier qu’il est primordial de limiter vos options à ce niveau-là afin de pouvoir vous concentrer sur votre véritable but : concrétiser votre vision du puzzle sonore du titre sur lequel vous travaillez. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui d’aborder un principe qui devrait vous permettre de sélectionner les traitements qui constitueront un véritable kit de survie indispensable à toutes vos pérégrinations sonores.

Les outils essentiels à votre mix : Le guide du mixage — 138e partie
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Théo­rie

Si vous me faites l’hon­neur de suivre cette série semaine après semaine depuis bien­tôt trois ans (!), vous vous souve­nez peut-être d’une notion chère à mon cœur que j’ai maintes fois évoquée : le contraste ! Petit rappel de l’ana­lo­gie visuelle habi­tuelle : un blanc paraît plus écla­tant lorsqu’il est accom­pa­gné d’un noir profond. Retrans­crit dans le monde sonore, ce prin­cipe de contraste peut s’ap­pliquer à tous les domaines du mixage, par exemple le travail sur la profon­deur, la largeur ou la couleur sonore pour ne citer que ces trois-là. Eh bien figu­rez-vous que c’est encore ce bon vieux contraste qui inter­vient lors de la consti­tu­tion de votre « Dream Team » de plug-ins. En effet, il me semble que le meilleur moyen de vous limi­ter à l’es­sen­tiel est de s’en tenir au précepte suivant : pour chaque famille d’ou­tils (EQ, compres­seur, etc.), sélec­tion­nez un plug-in « clean/chirur­gi­cal » tendance « à tout faire » ainsi qu’un autre (deux au maxi­mum) ayant une couleur/person­na­lité sonore bien marquée, et c’est tout ! Armé de la sorte, vous devriez pouvoir faire face à la majo­rité des situa­tions. Le plug « clean » se char­gera plutôt des tâches tech­niques et/ou de « sauve­tages » tout en servant judi­cieu­se­ment de levier à contraste alors que le « coloré » sera plus là pour les quelques retouches cosmé­tiques néces­saires par-ci, par-là.

Un exemple valant mieux qu’un long discours, il me semble inté­res­sant de vous dévoi­ler ce que contient ma propre boîte à outils. Mais avant cela, quelques remarques à ce sujet histoire d’évi­ter tout malen­tendu.

DigitalToolkit

Tout d’abord, il est impor­tant que vous compre­niez qu’il ne s’agit là que d’un exemple regrou­pant les outils qui corres­pondent à ma façon de travailler ainsi qu’à mon esthé­tique musi­cale. Je n’ai abso­lu­ment pas la préten­tion de déte­nir la vérité abso­lue sur le sujet et si ces plug-ins me conviennent, il peut en être tout autre­ment pour vous. Bref, il faut donc prendre cette liste comme ce qu’elle est, un simple exemple, pas un diktat.

De plus, cette liste n’aborde la ques­tion que du point de vue du monde du plug-in, ce qui est déjà beau­coup ! Si je devais égale­ment citer du maté­riel hard­ware, nous ne serions pas sortis de l’au­ber­ge…

Enfin, sachez que je n’ai abso­lu­ment aucun inté­rêt person­nel à citer telle ou telle marque plutôt qu’une autre. Je me contente juste de vous présen­ter les plug-ins que j’uti­lise réel­le­ment tous les jours sur chacun des projets auxquels je parti­cipe de façon à mieux illus­trer le propos de cet article, ni plus, ni moins. N’al­lez donc pas imagi­ner des histoires à dormir debout quant à d’éven­tuels dessous de table, cela n’a abso­lu­ment pas lieu d’être.

Complot

Voici donc ma « Dream Team » person­nelle avec, à chaque fois, l’ou­til « clean » en premier, le ou les suivants sont donc les plug-ins colo­rés.

Variety Of Sound SlickEQ Gentleman’s Edition : SlickEQ All

Pour l’éga­li­sa­tion :

Pour la compres­sion :

Niveau réver­bé­ra­tion :

SoundToys EchoBoy : Echoboy

Et pour finir, les delays :

Ces onze plug-ins sont à la base de chacun de mes mixes. Toute­fois, et même si je pour­rais large­ment m’en passer, je fais égale­ment de temps en temps appel au cas par cas à quelques « effets spéciaux », par exemple le Valhal­laS­pa­ce­Mo­du­la­tor de Valhalla DSP, Tremo­la­tor & Co du bundle v5 de Sound­Toys, ou bien encore les étranges joujoux en dona­tion­ware d’Airwin­dows.

Voilà, vous savez tout ! J’es­père que cet exemple très person­nel vous aidera à créer votre propre kit d’ou­tils indis­pen­sables à chacun de vos mixages. Sur ce, rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aven­tures !

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