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Pédago
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Les pré-requis pour mixer l’esprit tranquille

Le guide du mixage - 3e partie

Le simple fait d'évacuer certaines tâches d'ordre technique ou pratique le plus tôt possible dans la chaîne de production d'un titre peut avoir des répercussions miraculeuses, non seulement en termes d'efficacité, mais également d'un point de vue créatif. De fait, cela limitera les éventuelles "distractions procédurales" susceptibles de venir vous couper l'herbe sous le pied au summum de votre inspiration. C'est pourquoi nous allons aujourd'hui prendre le temps de faire le point sur les quelques questions à régler en amont afin d'attaquer une session de mixage avec l'esprit tranquille.

Accéder à un autre article de la série...

De façon géné­ra­le…

 La première chose à prendre en compte avant d’at­taquer n’im­porte quel mix, c’est bien entendu votre lieu de travail. Étant donné que vous allez mode­ler de la matière sonore, vos condi­tions d’écoute sont essen­tielles. Afin de vous assu­rer qu’elles sont bien opti­mi­sées, je vous conseille la lecture de deux articles précé­dem­ment publiés sur Audio­fan­zine : le premier concerne le place­ment de vos enceintes de moni­to­ring, le second dispense quelques conseils afin de maîtri­ser le couple enceintes / pièce de travail.

D’autre part, je ne saurai trop vous conseiller d’in­ves­tir dans un bon fauteuil bien confor­table, mais égale­ment silen­cieux, car il risque d’être votre compa­gnon de session pendant de longues heures. 

Au cas par cas…

mixer audio en home studio

À présent, inté­res­sons-nous au titre sur lequel vous allez travailler à propre­ment parler. Tout d’abord, commen­cez par tout simple­ment faire une sauve­garde de votre projet au stade pré-mixage degré zéro, ça pour­rait malheu­reu­se­ment vous être utile un jour et mieux vaut préve­nir que guérir ! Ceci étant fait, véri­fiez que toutes les pistes sont bien synchro­ni­sées entre elles. Ensuite, faites un rendu des pistes impliquant un instru­ment virtuel si vous en utili­sez, histoire de préser­ver au maxi­mum les ressources de votre ordi­na­teur. Faites-en de même avec les éven­tuels amplis virtuels pour basse et guitare, ça ne mange pas de pain, et l’heure n’est plus à la compo­si­tion / pré-produc­tion mais au mixage, donc norma­le­ment vous n’au­rez plus à toucher à leurs réglages. Si d’aven­ture vous aviez tout de même un besoin impé­rieux de reve­nir en arrière, la magie du numé­rique vous permet­trait de toute façon de faire un bond en arrière via la sauve­garde dont je vous ai parlé précé­dem­ment.

Bien, il est main­te­nant temps de s’at­taquer à un ensemble de besognes parti­cu­liè­re­ment ingrates compre­nant l’or­ga­ni­sa­tion de votre session, l’edi­ting / nettoyage / comping de vos pistes, sans oublier la correc­tion des éven­tuels problèmes de phase… Bref, tout un programme que votre site préféré a déjà traité au travers de diffé­rents articles que je vous invite donc à lire ou relire :

À cette liste, j’ajou­te­rai égale­ment cet article qui pourra sauver la mise aux plus désor­ga­ni­sés d’entre vous…

Voilà, mine de rien ça fait pas mal de lecture et un bon paquet de choses à mettre en pratique ! Une fois l’en­semble effec­tué, il est souvent judi­cieux de lais­ser passer quelques jours avant de se lancer dans le mixage, histoire de commen­cer avec des oreilles fraîches et un cerveau bien reposé. Et cela tombe plutôt bien car pour la suite du programme, il faudra patien­ter jusqu’au prochain épisode !

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