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Reason Studios Reason 2.5
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Introduction, utilisation

Séquenceur électro de la marque Reason Studios appartenant à la série Reason

Test écrit
Test PropellerHead Reason 2.5

Certains auraient pu penser de prime abord - comme moi - que Reason est un logiciel compliqué. A l'usage, cette idée s'avère fausse, comme nous allons le voir. Plus qu'un test, cet article constitue un véritable tutoriel pour bien commencer avec Reason, logiciel phare de Propellerhead.

J’ai donc décidé de concen­trer cet article sur l’uti­li­sa­tion de Reason tout en y inté­grant les évolu­tions de la version 2.5. En effet, Reason se trouve être un logi­ciel pouvant se montrer très simple si l’on ne se perd pas dans ses multiples possi­bi­li­tés. Il suffira de créer sa méthode de travail en fonc­tion des besoins. Il comprend une palette sonore suffi­sam­ment large pour conve­nir à bien des styles musi­caux (si ce n’est tous, pour­rait-on oser ajou­ter).

L’avan­tage premier de Reason est à mes yeux que tout est réuni en un seul logi­ciel – en dehors de l’en­re­gis­tre­ment audio qui s’avère faci­le­ment réali­sable grâce au Rewire. J’abor­de­rai le cas du Rewire dans la section mixage; pour rappel, le ReWire est un lien entre Reason et un autre logi­ciel tel que Cubase, Live ou bien Pro Tools depuis peu, permet­tant de synchro­ni­ser les deux logi­ciels.

Le test de Reason 2.5 a été effec­tué sur une petite confi­gu­ra­tion, à savoir un Power­Mac G3 400 Mhz avec Mac OS 9.2.2 et une digi 001. Bonne nouvelle donc pour les moins fortu­nés : Reason ne néces­site pas une machine trop puis­sante.

Petit rappel…

Les modules de ReasonPour ceux qui ne connaissent pas du tout Reason, ce logi­ciel est construit à l’image d’un vrai studio analo­gique avec des modules de son (synthés, samplers, boîtes à rythme), des effets et une table de mixage sous forme de rack, le tout étant accom­pa­gné d’un séquen­ceur prin­ci­pal et bien sûr… Du câblage en face arrière (acces­sible avec la touche « tab »). Et oui, même ce détail n’a pas été mis de côté ! On trou­vera donc des câbles audio pour relier le son des modules, mais aussi des câbles CV Gate (ancêtre du Midi) ; il s’agit de signaux de contrôle permet­tant d’agir d’un module sur un autre. Par exemple le module Matrix (simu­la­tion d’un séquen­ceur analo­gique) devra être relié en CV Gate pour contrô­ler un module géné­rant du son.

Séquen­ceur et Mixage

Vous pouvez créer autant de modules que la puis­sance de votre ordi­na­teur le permet, chaque module pouvant lui-même être créé plusieurs fois.

Le séquen­ceur

Ecran d'arrangement On distingue 2 modes prin­ci­paux : Edit et Arrange.
Ecran Edit

Le mode Edit dispose de six affi­chages diffé­rents corres­pon­dant aux mélo­dies, aux rythmes, aux fichiers Rex et aux auto­ma­tions (chaque module peut auto­ma­ti­ser chacun de ses para­mètres, ce qui laisse présa­ger de longues veillées à régler les courbes de filtres et autres lignes d’au­to­ma­tion tordues comme un encé­pha­lo­gramme), ainsi que divers signaux Midi (vélo­ci­té…).

On retrouve les fonc­tions clas­siques des séquen­ceurs analo­giques : outils, groove, quan­ti­ze… Mais pas de post-roll pour avoir le tempo avant l’en­re­gis­tre­ment. On devra donc dépla­cer le début en lais­sant 1 ou 2 mesures de silences pour avoir le clic au début. On remarquera la simi­la­rité de quelques raccour­cis clavier avec ceux de Cubase (par exemple, ceux de l’en­re­gis­tre­ment).

La table de mixage

La table de mixage

Elle est pour­vue de 14 entrées stéréo, de 4 auxi­liaires stéréo (auxi­liaire 4 pre/post-fader dans la version 2.5) ainsi que d’une section EQ commu­table compre­nant 2 égali­seurs de type « shel­ved » (basses et aiguës). A l’usage, cette table de mixage est parti­cu­liè­re­ment flexible. On trouve égale­ment les boutons solo, mute et pan, mais aussi la possi­bi­lité de chaî­ner plusieurs tables.

Des entrées CV sont dispo­nibles pour contrô­ler les faders ou les pans.

 

Les Instru­ments

Reason intègre un paquet d’ins­tru­ments, chacun ayant ses parti­cu­la­ri­tés, que nous allons déve­lop­per.

Le SubTrac­tor

Le subtractor (face avant)

Le Subtractor (face arrière)
Synthé­ti­seur à synthèse sous­trac­tive, véri­table repro­duc­tion d’un clas­sique synthé analo­gique poly­pho­nique (jusqu’à 99 notes de poly­pho­nie, 2 oscil­los, 1 géné­ra­teur de bruit, 1 filtre, 2 lfo et 3 enve­loppes pour la mod, le filtre et l’amp). Ce module permet­tra de créer aussi bien des basses que des leads ou des pads complexes.

Le Malstrom : la synthèse granu­laire

Le Malstrom (face avant)

Le Malstrom (face arrière)

Synthé­ti­seur combi­nant la synthèse à table de grain et la synthèse à table d’ondes. Il permet de créer des sons du pad jusqu’à la basse bien lourde.

La synthèse granu­laire fonc­tionne sur un prin­cipe de segments sonores très courts (les grains) placés les uns après les autres dans un ordre précis afin de créer une forme d’onde (acces­sible dans les oscil­la­teurs). C’est ici qu’in­ter­vient la synthèse de table d’onde qui fonc­tionne sur une suite de formes d’onde (qui peuvent être issues de la synthèse granu­laire) rame­nées à une période (son bouclé) ou bien elle même enchaî­née avec d’autres formes d’onde. Les possi­bi­li­tés de créa­tion sonore deviennent ainsi quasi-infi­nies – on ne peut en revanche pas imiter de façon réaliste des instru­ments acous­tiques avec ce procédé.

On trouve égale­ment 2 entrées audio qui permettent de trai­ter un signal en passant par la section shaper et la section filtre, à l’image de certains claviers analo­giques.

Le NN19 : sampler multi­tim­bral à couche de vélo­cité unique.

Le NN19 (face avant)

Le NN19 (face arrière)
Assez simi­laire à bon nombre de samplers de première géné­ra­tion, on appré­ciera sa simpli­cité. Il dispose d’une section filtre avec son enve­loppe, d’un LFO et d’une enve­loppe d’am­pli­tude. Chaque section pouvant réagir à la vélo­cité et à la molette de modu­la­tion.

Le NN-XT : sampler poly­pho­nique, compre­nant de multiples groupes de vélo­cité.

Le NN-XT (face avant)

Le NN-XT (face arrière)

Chacune dispo­sant de son propre filtre, de sa propre enve­loppe ainsi que de ses propres réglages de modu­la­tion. On trouve égale­ment une section filtre et une section enve­loppe géné­rale pour tous les keygroups, ainsi que 8 sorties stéréo. Il est accom­pa­gné d’une banque de sons orches­traux depuis la version 2.

Le logi­ciel utili­taire Reload, télé­char­geable gratui­te­ment pour les personnes enre­gis­trées, permet de conver­tir les disques Akai au format du NN-XT. On regret­tera simple­ment le temps néces­saire à la conver­sion des fichiers Akai vers le format proprié­taire de Propel­le­rhead.

Le Dr.REX : lecteur de fichiers au format REX (issus de Recycle ou autre).

Le Dr. Rex (face avant)

Le Dr Rex (face arrière)

REX est un format de fichiers audio qui permet d’écla­ter une boucle ou d’autres échan­tillons audio en petits bouts à partir de marqueurs conte­nus dans le fichier. Reason permet d’avoir les échan­tillons de la boucle au clavier auto­ma­tique­ment. On trouve des effets : pitch, filtre, LFO, enve­loppe d’am­pli­tude, du filtre… Ici aussi, on pourra utili­ser la banque de sons ou ses propres échan­tillons.

La fonc­tion « preview to track » permet de placer direc­te­ment la boucle origi­nale sur le séquen­ceur en adap­tant le tempo.

Le Redrum : boîte à rythme, lecteur d’échan­tillon

Le Redrum (face avant)

Le Redrum (face arrière)

Le Redrum est un élément clé de Reason. On pourra soit char­ger un kit de batte­rie tout prêt, soit créer son kit utili­sa­teur avec ses propres sons. Chacune des dix voies dispose de ses trai­te­ments (enve­loppe, pan, pitch, sensi­bi­lité à la vélo­cité pour le volume et le tone…) qui diffé­rent en fonc­tion de la voie utili­sée.

Le Redrum, à la diffé­rence des autres modules, contient un séquen­ceur du type boîte à rythme. Il possède jusqu’à 32 patterns de 16 pas chacun avec 3 niveaux de vélo­cité ainsi que les fonc­tions «  flam  » et «  shuffle  ». On pourra créer la séquence ryth­mique à partir de celui-ci, ou bien passer par le séquen­ceur prin­ci­pal, sachant que les patterns sont expor­tables dans le séquen­ceur prin­ci­pal.

La Matrix

La Matrix (face avant)

La Matrix (face arrière)
Simu­la­tion d’un séquen­ceur analo­gique, compre­nant entre 1 et 32 pas. On pourra s’en servir pour séquen­cer un des modules de son, ou bien pour contrô­ler un des multiples réglages d’un module acces­sibles en CV et Gate.

 

Les effets

On distin­guera les trai­te­ments paral­lèles (passant par un auxi­liaire) des trai­te­ments sériels
(en insert). Un compres­seur ou un gate sont en insert tandis qu’une réverbe ou un délai sont en paral­lèle. De toute façon, pas de prise de tête en vue : il suffit de créer l’ef­fet sériel après le module voulu pour qu’il lui soit direc­te­ment connecté. De la même manière, les effets paral­lèles seront par défaut assi­gnés aux auxi­liaires.

Commençons par les nouveau­tés de la version 2.5 :

Le Scream 4 Sound Destruc­tion Unit

Le Scream 4 (face avant) Un module de «  destruc­tion sonore  » comme son nom l’in­dique. En effet, celui-ci ne s’ar­rête pas à la distor­sion, puisqu’il ajoute 10 trai­te­ments diffé­rents pour amocher le son dans ses moindres prémices : Over­drive, Distor­tion, Fuzz, Tube, Tape, Feed­back, Modu­la­tion en ampli­tude, Warp, Digi­tal et Scream.
Partie "Damage" du Scream 4 On trouve 2 poten­tio­mètres (p1 et p2) qui corres­pondent aux varia­tions de l’al­go­rithme de la salis­sure du son ainsi qu’un EQ 3 bandes (basse, médium, et aiguës).
Partie EQ du Scream 4 La section EQ…
Le Scream 4 body La section Body comprend 5 algo­rithmes allant du simu­la­teur d’am­pli à l’auto-wah. Rien qu’avec ce module, vous pour­rez obte­nir de grosses distos bien lourdes mais aussi de subtils trai­te­ments dyna­miques donnant une impres­sion de vie à tout ces 0 et ces 1…
Arrière du Scream 4 Le côté obscur (l’ar­rière) de ce module n’est pas à mettre de côté non plus. On trouve 4 entrées CV GATE pour contrô­ler des para­mètres du Scream à partir d’autres modules, mais aussi une sortie qui envoie un signal de contrôle corres­pon­dant à l’en­ve­loppe du signal audio. Vous pour­rez ainsi vous servir du Scream unique­ment comme moyen de contrôle réagis­sant à la dyna­mique.

Pour s’en servir, il suffira de sélec­tion­ner le module sonore que l’on souhaite trai­ter puis de créer le Scream. Celui-ci sera alors direc­te­ment mis en insert du module précé­dem­ment sélec­tionné.


Le BV 512 Digi­tal Voco­der

Le BV 512 Digital Vocoder (face avant)

Le BV 512 Digital Vocoder (face arrière)
Pour ceux qui ne connaissent pas le voco­der, il s’agit d’un trai­te­ment à 2 entrées qui applique l’en­ve­loppe d’un signal (modu­la­tor, souvent une voix) sur un autre (carrier, géné­ra­le­ment un clavier). C’est comme cela que l’on arrive à faire parler un bon vieux clavier vintage (mais si ! Vous savez, sur les vieux Herbie Hancock genre « feets don’t fail me » ou bien plus récem­ment sur le « cali­for­nia love » de tupac et Dr dre, ou encore « around the world » des Daft Punk et j’en passe, ça vous revient ??).
Pour arri­ver à ce résul­tat, on découpe le spectre du signal en un certain nombre de bandes de fréquence (plus il y en a, meilleure est la qualité sonore). Le BV 512 permet de travailler en 4, 8, 16, 32 ou 512 bandes. Vous pour­rez donc obte­nir aussi bien un rendu «  lo-fi  » que «  hi-fi  ».
On pourra égale­ment utili­ser le BV512 comme égali­seur.

Pour faci­li­ter son utili­sa­tion, mieux vaut faire une série de tests avec diffé­rents instru­ments que l’on fera jongler entre signal modu­lant et signal modulé (voix, percus, samples…).

La RV 7000

RV 7000 (1)

Plus qu’une réverbe, ce module d’ef­fet est plutôt compa­rable à un multi-effet. Si l’on fait un tour dans les presets, on se rend vite compte que l’on peut aller bien au-delà d’une réver­bé­ra­tion clas­sique : entre les délais et les multiples effets de modu­la­tion, on se retrou­vera vite dans une dimen­sion inter­si­dé­rale !

RV 7000 (2) La qualité des réverbes n’est pas phéno­mé­nale, mais dépasse large­ment bon nombre de plug-ins bon marché. On trou­vera donc 9 algo­rithmes prin­ci­paux : Small Space, Room, Hall, Arena, Plate, Spring, Echo, Multi­tap et Reverse, allant jusqu’à 7 para­mètres chacun.
RV 7000 (3)
On trou­vera égale­ment une section EQ, ainsi qu’une section gate pouvant être contrô­lée par CV ou par midi.
Demi-racks d'effets de la RV7000

Arrière des demi-racks d'effets de la RV7000
Les multiples demi-racks d’ef­fet permettent de nombreux bran­che­ments en série ou en paral­lèle.

Les effets clas­siques

Ces effets existent depuis la premiàre version de Reason.

L’UN-16

L'UN-16 Il s’agit ici d’une repro­duc­tion du bouton « UNISON » que l’on pouvait trou­ver sur certains synthés du début des années 80. Sur le prin­cipe d’un chorus, il permet de multi­plier par 4, 8 ou 16 le signal qui lui est envoyé. Le potard « DETUNE » permet quant à lui de modi­fier légè­re­ment la hauteur des multiples répé­ti­tions, (conçu à l’ori­gine pour simu­ler les prises de son multiples super­po­sées, qui n’ont en l’oc­cur­rence jamais exac­te­ment la même hauteur). On obtient ainsi une stéréo plus large et un son plus riche.

Les Spider audio

Le Spider Audio

Le Spider Audio (face arrière)
Toujours inspiré du maté­riel analo­gique, Propel­le­rheads nous propose cette fois un merger-split­ter qui permet de sommer jusqu’à 4 signaux mono ou stéréo en 1 (merger), ou bien de divi­ser 1 signal mono ou stéréo en 4 (split­ter).

Etant donné que dans le monde virtuel contrai­re­ment à l’ana­lo­gique, on ne subit pas de perte de qualité, on pourra bien sûr créer une quan­tité infi­nie de ces petits spiders pour diri­ger un même signal vers une infi­nité d’ef­fets (la RV 7000 multi­pliée par X… Pour les chan­ceux qui ont un gros proces­seur).

La fonc­tion merger quant à elle permet­tra entre autres d’en­voyer plusieurs signaux vers un même proces­seur d’ef­fet (voco­der ou autres..). Les possi­bi­li­tés deviennent elles aussi infi­nies !

Les Spider CV

Le Spider CV

Le Spider CV (face arrière)
De la même façon que le Spider audio, le Spider CV permet de split­ter et sommer les signaux CV et gates.

Les possi­bi­li­tés de routing des signaux de contrôle et de modu­la­tion atteignent alors une flexi­bi­lité sans fin.



Autres effets de Reason

N’ou­blions pas pour finir les effets clas­siques exis­tant depuis le Reason 1.0 :

  • RV 7 – Digi­tal Reverb
  • DDL – Digi­tal Delay Line D11 –
  • Fold­back Distor­tion
  • ECF42 – Enve­lope control­led filter
  • CF101 -Chorus/Flan­ger
  • PH90 – Phaser
  • COMP01 – Compres­sor
  • PEQ2 – 2 Band Para­me­tric EQ

 

Bien démar­rer

Confi­gu­ra­tion

Nous voici dans le cœur de l’ins­tal­la­tion du logi­ciel.

Enre­gis­tre­ment en ligne

L’en­re­gis­tre­ment sur le site de Propel­le­rheads permet d’ac­cé­der à de multiples goodies dont le logi­ciel Reload (conver­tis­seur de programmes Akai au format NN-XT), un certain nombre de Refills (banques de son addi­tion­nelles), des songs et un forum d’uti­li­sa­teurs. Ceux qui s’en­re­gistrent pour la première fois doivent remplir un formu­laire clas­sique et ensuite donner le numéro de série de son logi­ciel.

Instal­la­tion

L’ins­tal­la­tion prend pas mal de temps compte tenu de la taille de la banque de sons assez consé­quente, qu’il vaut donc mieux copier sur le disque. En dehors de ce détail, aucun problème n’a été rencon­tré.

Préfé­rences géné­rales

Préférences générales Je vous conseille tout d’abord de défi­nir une « song » par défaut, vous aurez ainsi un rack vierge ou bien votre propre modèle au lieu du morceau de démo qui appa­raît à chaque ouver­ture du logi­ciel.

Pour cela, allez dans le menu « géné­ral » des « préfé­rences » puis sélec­tion­nez « empty rack » ou « custom » pour le modèle que vous aurez créé.

Préfé­rences audio

Préférences audio Si vous dispo­sez d’une carte son autre que celle d’ori­gine de votre ordi­na­teur, procu­rez-vous la dernière version du driver ASIO de celle-ci et mettez-le dans le dossier du même nom dans le dossier Reason.

Vous pour­rez ainsi sélec­tion­ner cette carte direc­te­ment dans les préfé­rences audio de Reason.

 

Routing virtuel Si vous avez des sorties sépa­rées, vous pouvez router direc­te­ment chaque module de son à une sortie indé­pen­dante par le biais de l’in­ter­face audio virtuelle de Reason.

 

Reason hardware Interface Le « Reason Hard­ware Inter­face » dispose d’un maxi­mum de 64 sorties. A l’avant, on trouve des LED qui indiquent les sorties actives ainsi qu’un crête-mètre par sortie. La partie supé­rieure concerne les réglages de l’in­ter­face Midi. Les connexions audio sont à l’ar­rière. Lorsqu’on se sert de Rewire, les connexions corres­pondent au lien avec le logi­ciel connecté type Cubase ou autres…

Créa­tion d’un rack et mixage

Rack vide En partant d’un rack vide, on peut se construire sa propre confi­gu­ra­tion en fonc­tion des besoins. On ne dispose pour l’ins­tant que de l’in­ter­face hard­ware de Reason sur le rack.
Pour créer un instru­ment, on passe soit par le menu «  create  » ou bien par le raccourci clavier : ctl+­clic pour Mac ; Alt+­clic pour Windows.

On devra tout d’abord créer une table de mixage à laquelle tous les modules seront auto­ma­tique­ment reliés lors de leur créa­tion.

Si vous dési­rez modi­fier les bran­che­ments, allez sur la face arrière. L’op­tion  » show/hide cables " permet d’y voir plus clair. On pourra égale­ment faire un clic prolongé sur le connec­teur à relier ; on verra ainsi appa­raître tous les bran­che­ments possibles sur celui-ci.

Load du Dr RexAdmet­tons que l’on parte d’une boucle au format REX préa­la­ble­ment créée dans Recycle. On char­gera l’échan­tillon ou le programme de la même manière sur presque tous les modules.

Cliquez sur l’icône du dossier ou bien faites ctl/alt+­clic sur le module. Une fois le fichier REX chargé, on pourra le dispo­ser sur le tempo faci­le­ment avec la fonc­tion « preview to track », bien que l’on puisse passer direc­te­ment par la grille Rex Lane du mode Edit du séquen­ceur pour retour­ner la boucle à sa façon.

Pour contrô­ler le module en Midi, soit on déter­mine un canal Midi par module sur l’in­ter­face Midi in device de Rewire, soit on garde toujours le même canal Midi sur le clavier maître et un simple clic sur la partie gauche de la piste à assi­gner du séquen­ceur permet­tra de sélec­tion­ner la piste qui rece­vra les données Midi.

On pourra ainsi créer autant de modules qu’on le désire, la puis­sance proces­seur semblant être mieux gérée qu’avec les VST instru­ments qui viennent vite à bout des ressources proces­seur.


Mixage

Menu file Une fois le morceau terminé, on dispose soit de son arran­ge­ment dans Reason, soit d’une boucle compo­sée d’un certain nombre de pistes. On peut donc passer par Rewire pour connec­ter chacun des modules dans un autre logi­ciel (comme Cubase de Stein­berg), ou bien on expor­tera les pistes au format audio voulu direc­te­ment dans Reason au format Wav ou Aiff.

Pour ceux qui utilisent Rewire, je ne connais pas d’autre solu­tion que de câbler les modules 1 par 1 aux sorties de l’in­ter­face Audio en face arrière. Vous pour­rez ensuite faire l’ex­port en interne de Cubase ou autre logi­ciel (l’ex­port s’ef­fec­tue comme avec les VST instru­ments, vous mettez en solo la piste à expor­ter puis export, atten­tion aux pistes d’ef­fet).

Vous pour­rez, bien entendu, fina­li­ser votre mixage en interne de Reason, ce qui est d’au­tant plus réali­sable avec les nouveaux effets de la version 2.5.

 

Conclu­sion

Lors de la sortie de Reason, j’ai pu décou­vrir un outil poly­va­lent et puis­sant. Lors de la mise à jour de la version 2 à la version 2.5, j’étais à première vue déçu de cet mise à jour, étant donnée l’ab­sence de nouveaux instru­ments. Fina­le­ment, j’ai été agréa­ble­ment surpris par les nouvelles possi­bi­li­tés qu’offre Reason 2.5.

Mais Propel­le­rhead n’ar­rête pas l’ex­pan­sion de son logi­ciel phare, puisque l’on trouve désor­mais une version adap­tée de Reason pour l’achat d’un produit hard­ware Digi­de­sign (de belles écono­mies en vue !), sachant que la norme Rewire est doré­na­vant acces­sible sur ProTools 6.1.

Le logi­ciel nommé Reload fourni gratui­te­ment avec Reason permet d’étendre le logi­ciel à toutes les banques de sons Akai pour le module NN-XT, et fort est à parier que Propel­le­rhead ne va pas s’ar­rê­ter là ! À bien­tôt pour de nouvelles aven­tu­res…

 

Points forts
  • La flexibilité et l'étendue des nouveaux modules d'effets.
  • La qualité audio des nouveaux modules.
  • La possibilité de décrocher le séquenceur du rack.
  • La ressemblance avec un vrai studio analogique.
Points faibles
  • L'absence d'entrée audio dans Reason (pour le vocoder et autres…).
  • L'absence de pré roll au début de l'enregistrement.
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