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Cabulator ou à raison

Retrouver le gros son de sa tête, sans avoir mal à la tête, c’est ce que propose SPL avec Cabulator, un Power Brake muni d’une sortie ligne simulant un haut-parleur.

La firme alle­mande SPL (pour Sound Perfor­mance Lab), habi­tuel­le­ment connue pour être l’amie des ingé­nieurs du son studio et live grâce à ses équi­pe­ments audio de haute qualité, montre depuis quelques années un regain d’in­té­rêt pour les musi­ciens, plus parti­cu­liè­re­ment les guita­ristes et bassistes.

 

En 2007, la marque sort le Trans­du­cer, un simu­la­teur de baffle guitare 100% analo­gique, permet­tant d’uti­li­ser la pleine puis­sance et les proprié­tés dyna­miques d’une tête d’am­pli sans pour autant utili­ser de baffle.

 

2009, c’est au Musik­Messe de Franc­fort qu’est présenté le second produit de cette gamme, le Cabu­la­tor. Annoncé comme le « petit frère « du Trans­du­cer, le Cabu­la­tor concentre l’es­sen­tiel des fonc­tions de son prédé­ces­seur, à savoir une D.I. et une simu­la­tion de haut-parleur avec contrôle du niveau de sortie. Mais la petite nouveauté de ce dernier est qu’il intègre égale­ment une fonc­tion Power Soak -compre­nez par là « modé­ra­teur de puis­sance »- permet­tant de conser­ver un volume d’écoute raison­nable, même quand le gain de l’am­pli est poussé dans ses derniers retran­che­ments.

 

Front side / back side

CabulatorPour le déve­lop­pe­ment du Cabu­la­tor -tout comme pour son prédé­ces­seur- SPL a fait équipe avec la firme germa­nique Tone­hun­ter, spécia­li­sée dans la répa­ra­tion/modi­fi­ca­tion d’am­plis guitare et pédales d’ef­fets ainsi que dans la réali­sa­tion d’am­plis « boutique » câblés main. Fort de leurs expé­riences communes, le Cabu­la­tor promet donc un certain niveau de qualité.

Et dès les premiers contacts, c’est vite confirmé. On retrouve instan­ta­né­ment la qualité de fabri­ca­tion et la robus­tesse chères à SPL : le Cabu­la­tor est construit dans un métal solide qui promet d’en­cais­ser concerts et sessions de studio sans montrer le moindre signe de faiblesse. Ses dimen­sions « hybrides » (134 × 300 × 207 mm) ajou­tées à son design gris/noir « Ready For The Road » font tout de suite penser à une mini­tête d’am­pli. De ce point de vue, aucune faute de goût donc et on imagine très bien le Cabu­la­tor « siéger » au-dessus de notre tête d’am­pli féti­che…

 

À ce sujet, la construc­tion a été bien vue, car les patins sont suffi­sam­ment suréle­vés pour poser le Cabu­la­tor par-dessus la poignée de trans­port de n’im­porte quelle tête d’am­pli (Fender, Marshall, etc.). Excep­tion confir­mant la règle, j’ai pour ma part été obligé de dévis­ser la poignée de ma tête The Valve afin de pouvoir poser le Cabu­la­tor dessus! La faute à la poignée de l’am­pli, plus impo­sante que la plupart des poignées « stan­dard » que l’on retrouve habi­tuel­le­ment. Comme quoi, possé­der un ampli rare ne présente pas que des avan­ta­ges…!

 

Le Cabu­la­tor, une fois installé, dévoile enfin une façade des plus sobres, mais des plus effi­caces. Deux poten­tio­mètres et deux switches, ni plus ni moins. Le premier poten­tio­mètre, Power Soak, contrôle le niveau d’at­té­nua­tion de puis­sance de l’am­pli. Le second, Spea­ker Voicing, permet de régler le niveau sur la sortie D.I./Simu­la­tion de haut-parleur. En dessous de ces deux poten­tio­mètres, la séri­gra­phie indique intel­li­gem­ment la « desti­na­tion » du réglage en ques­tion, que l’on retrou­vera en face arrière du Cabu­la­tor. Une  bonne idée qui faci­lite gran­de­ment une utili­sa­tion intui­tive et immé­diate!

 

Les deux switches situés entre les poten­tio­mètres Power Soak et Spea­ker Voicing permettent de simples -mais sympa­thiques- réglages concer­nant la simu­la­tion de haut-parleur. Cabi­net permet de « choi­sir » entre 2 types de baffles, Open ou Close (« ouvert » ou « fermé », pour ceux qui en doutent enco­re…). Charac­ter, quant à lui, permet de choi­sir entre deux types de sono­ri­tés Vintage et Modern. Ces deux réglages agissent direc­te­ment sur les proprié­tés spec­trales et dyna­miques du signal.

 

À l’ar­rière, on retrouve les promesses faites par le Cabu­la­tor. On trouve tout d’abord l’en­trée dans laquelle la sortie HP de la tête d’am­pli va être connec­tée, Spea­ker In. Celle-ci est char­gée en 8 ohms, pour une puis­sance de 100W maxi­mum. Ensuite, une première sortie, Power Soak Output délivre le signal HP avec réduc­tion de puis­sance, à desti­na­tion de notre baffle préféré, dont l’im­pé­dance peut varier entre 4 et 16 ohms; autant dire 99,9 % du marché des baffles… Enfin, on retrouve la sortie D.I. Output à desti­na­tion de n’im­porte quelle entrée au niveau ligne (préam­pli ligne, entrée ligne de console, boîtier de scène, etc.) et, tout à gauche, l’en­trée du trans­for­ma­teur à relier sur le secteur.

À propos de trans­for­ma­teur, le Cabu­la­tor est livré avec un boîtier 9V qui ressemble en tous points à ceux que l’on retrouve pour les pédales de guitare par exemple. Si je comprends aisé­ment le format adopté par SPL pour faci­li­ter l’in­té­gra­tion du bran­che­ment du Cabu­la­tor (avec notre pedal­board par exem­ple…), j’ai été assez surpris de ne pas retrou­ver une bonne vieille prise Shuko, comme c’est le cas sur les amplis guitare et basse. À noter égale­ment que le Cabu­la­tor ne possède pas de switch de mise sous tension : une fois bran­ché sur le secteur, celui-ci est direc­te­ment allumé, comme en témoigne la jolie petite LED bleue qui se trouve en face avant…

 

Reve­nons à la face arrière. SPL a vrai­ment bien fait les choses car, comme pour la face avant, chaque entrée/sortie possède son propre label, avec un bref descrip­tif de ce que l’on peut/doit bran­cher. Très pratique si on doit utili­ser la bête sans pouvoir lire le manuel (ce qui est dommage tant celui-ci est simple, concis et complet).

 

Mais le « petit plus » vrai­ment utile du point de vue de la séri­gra­phie -et qui passe­rait presque inaperçu!- c’est le fait que tous les labels de connexion (« Spea­ker In », « Soak Output » etc.) soient écrits à l’en­droit et à l’en­vers!! Cela peut paraître anodin, mais c’est telle­ment pratique quand on se penche au-dessus de notre tête d’am­pli pour effec­tuer les bran­che­ments…!

 

Bien vu SPL! (…C’est le cas de le dire…)

 

Power rage

Une fois les bran­che­ments réali­sés, on peut donc se permettre un peu de plai­sir guita­ris­tique… sans se mettre les voisins à dos! En effet, l’At­té­nua­teur de Puis­sance inté­gré au Cabu­la­tor est une fonc­tion bien pratique.

 

Géné­ra­le­ment, on trouve cette fonc­tion dans des unités qui, bran­chées entre la sortie HP de votre ampli et l’en­trée HP de votre baffle, agissent comme un « Master Volume » supplé­men­taire, permet­tant ainsi d’uti­li­ser des niveaux de gain très forts à l’am­pli et conser­ver un volume d’écoute régulé. La puis­sance ainsi géné­rée est dissi­pée par le réduc­teur de puis­sance et trans­for­mée en chaleur. Le baffle ne reçoit, au final, qu’une partie de la puis­sance de l’am­pli.

 

C’est ainsi que fonc­tionne l’étage de réduc­tion de puis­sance du Cabu­la­tor. Quand on règle le poten­tio­mètre Power Soak tout à droite, le signal qui attaque le baffle est au maxi­mum. Cepen­dant, même à ce réglage d’at­té­nua­tion mini­mum, le Cabu­la­tor exerce déjà une réduc­tion de 8 dB. Certains pour­raient trou­ver cela ennuyeux, car une atté­nua­tion mini­mum devrait signi­fier « 0 dB d’at­té­nua­tion »… D’un autre côté, si on décide de bran­cher le Cabu­la­tor, c’est pour l’uti­li­ser, non?

Quand on tourne le poten­tio­mètre un peu plus vers la gauche, le volume sonore décroît très douce­ment dans un premier temps. Puis, après avoir passé la posi­tion « 12h », la courbe d’at­té­nua­tion tend à augmen­ter de façon plus propor­tion­nelle, voire expo­nen­tielle, jusqu’à la coupure du son (posi­tion d’at­té­nua­tion maxi­male).

 

Cette courbe d’évo­lu­tion de l’at­té­nua­tion est plutôt bien conçue, car on peut vrai­ment doser avec subti­lité le niveau d’at­té­nua­tion désiré en fonc­tion du gain d’en­trée et du volume de sortie de notre ampli. Ce qui veut dire que l’on peut vrai­ment appliquer une légère atté­nua­tion et jouer ainsi à un volume légè­re­ment moins fort, comme on peut égale­ment exer­cer une atté­nua­tion dras­tique et jouer à un volume très bas.

 

Dans l’un ou l’autre de ces deux cas, ce que l’on peut rete­nir, c’est que le signal du « système guitare-ampli » est tota­le­ment respecté : la dyna­mique, la réponse en fréquence de l’am­pli et, par consé­quent, les sensa­tions de jeu sont tota­le­ment conser­vées, indé­pen­dam­ment du niveau de sortie Soak Output. Et c’est bien là le point fort du Cabu­la­tor : il est possible de jouer avec notre ampli préféré abso­lu­ment partout, même dans les plus petites salles. On peut donc régler le gain de l’am­pli indé­pen­dam­ment de son volume de sortie et ainsi béné­fi­cier de la pleine plage de dyna­mique de l’am­pli sans pour autant assour­dir l’au­di­toire!

 

Effec­ti­ve­ment, il ne s’agit pas d’une nouveauté, d’autres produits iden­tiques ont existé ou existent encore, néan­moins il s’agit du premier atté­nua­teur de puis­sance de ce type à inté­grer une autre fonc­tion fort utile.

 

No cab for your lab

En effet, outre l’étage de Power Soak, l’autre carac­té­ris­tique prin­ci­pale du Cabu­la­tor est sa D.I. inté­grée/simu­la­teur de HP guitare. Il s’agit en réalité d’une seule et même fonc­tion, car il n’existe qu’un seul groupe de réglages et qu’une seule sortie pour ces « deux » fonc­tions.

 

Une fois l’am­pli raccordé au Cabu­la­tor, il suffit de bran­cher la sortie D.I. Output à votre inter­face audio au niveau ligne, le préam­pli ligne de votre console, une entrée externe au niveau ligne… ou encore une D.I. externe. Comme nous l’avons vu précé­dem­ment, cette sortie D.I. Output est au niveau ligne +4dBu symé­trique, donc on peut aisé­ment compa­rer le « compor­te­ment » de cette sortie à une sortie de synthé­ti­seur, clavier ou de n’im­porte quel instru­ment possé­dant une sortie ligne…­sy­mé­trique.

 

J’in­siste sur ce point, car le label de cette sortie D.I.Output et sa descrip­tion dans la docu­men­ta­tion pour­raient créer une certaine confu­sion quant à la réelle nature du signal de sortie. Il s’agit bel et bien d’une sortie au niveau ligne symé­trique!

À ce moment, le poten­tio­mètre Spea­ker Voicing devient essen­tiel. En effet, quand celui-ci est sur la posi­tion mini­mum, aucun signal n’est trans­mis sur la sortie D.I. Output. Plus on tourne le poten­tio­mètre vers la droite, plus le niveau de sortie augmente, comme la logique le voudrait, de façon propor­tion­nelle. Mais, plus on augmente le niveau, plus on augmente le « carac­tère » de la simu­la­tion ainsi que ses proprié­tés timbrales et dyna­miques.

 

Ici encore, il s’agit d’un subtil équi­libre entre le réglage de Spea­ker Voicing et le niveau d’en­trée de votre appa­reil auquel le Cabu­la­tor est raccordé. En clair, si vous raccor­dez la sortie D.I. Output au préam­pli ligne de votre console, vous avez deux « choix prin­ci­paux » de réglages. Soit vous réglez le Spea­ker Voicing à un niveau très bas et votre préam­pli ligne à un niveau « juste » pour atteindre un niveau nomi­nal, auquel cas le signal sera peu « coloré » et proche de ce que l’on pour­rait appe­ler une « D.I. de sortie d’am­pli », respec­tant ainsi les réglages de gain et d’EQ de l’am­pli sans pour autant y ajou­ter une « couleur sonore » non-dési­rée; soit vous réglez le Spea­ker Voicing à un niveau plus fort pour faire « travailler » la simu­la­tion et ajus­tez le niveau d’en­trée de votre préam­pli ligne en consé­quence. Ainsi, vous obtien­drez un son plus proche d’un « système ampli+­baffle », en fonc­tion évidem­ment des réglages Cabi­net et Charac­ter préa­la­ble­ment effec­tués.

 

Extrait 1 : Guitare PRS Stan­dard + Ampli The Valve 2:50 – Spea­ker Voicing à « 9h », preamp à « 12h »

Extrait 2 : Guitare PRS Stan­dard + Ampli The Valve 2:50 – Spea­ker Voicing à « 13h », preamp à « 9h »


À ce sujet, les réglages Cabi­net et Charac­ter agissent de manière raison­nable sur le signal, ni trop subti­le­ment, ni trop bruta­le­ment. La posi­tion Open va déli­vrer un son un peu plus « aéré », plus brillant et un peu plus direct que la posi­tion « Close » qui, comme on peut le prévoir, délivre un signal légè­re­ment moins « ouvert ».

 

Charac­ter accen­tue encore plus les compo­santes spec­trales du signal. Vintage donne au signal des bas médiums et médiums bien présents et plutôt « punchy » et un bas plutôt contrôlé, tandis que Modern délivre un signal riche en aiguës et en basses fréquences.

 

Encore une fois, c’est la combi­nai­son des diffé­rents réglages de Spea­ker Voicing, Charac­ter et Cabi­net  qui va déter­mi­ner les carac­té­ris­tiques dyna­miques et timbrales du signal de sortie

 

Extrait 3 : même setup – Spea­ker Voicing à  « 13h » – Open + Vintage

Extrait 4 : Open + Modern

Extrait 5 : Close + Vintage

Extrait 6 : Close + Modern

Extraits 7, 8, 9, 10 : même chose en son légè­re­ment « crunch »

 

Évidem­ment, le son sera très diffé­rent selon la guitare et l’am­pli utilisé (et le guita­riste, of course!), mais il s’agit simple­ment de quelques extraits permet­tant de mieux appré­cier l’ef­fet des diffé­rents réglages propo­sés par le Cabu­la­tor. Par ailleurs, bien que celui-ci reste effi­cace quel que soit le style de musique pratiqué et le type de son recher­ché, à titre person­nel, c’est dans des registres rock et soul/bluesy que je me suis vrai­ment amusé avec le Cabu­la­tor, profi­tant des pleines ressources de mon ampli sans gêner mon entou­rage.

 

Ce que l’on retient, c’est que le signal en sortie D.I. Output reste, malgré les possi­bi­li­tés de réglages et leurs combi­nai­sons, très proche de ce que le « système guita­re+am­pli » peut four­nir en termes de son. Il ne faut pas s’at­tendre à une colo­ra­tion « radi­cale » comme cela peut être le cas avec certains baffles qui, parfois, modi­fient réel­le­ment la couleur sonore et la « profon­deur » de votre système guita­re+am­pli.

 

Je précise égale­ment que les deux fonc­tions Power Soak et Spea­ker Voicing sont utili­sables simul­ta­né­ment, mais tota­le­ment indé­pen­dantes : cela signi­fie que les réglages faits sur le circuit de Power Soak n’af­fectent pas le signal D.I. Output et inver­se­ment. On peut donc utili­ser le Cabu­la­tor en réduc­tion de puis­sance et conser­ver les proprié­tés inté­grales de notre ampli avant réduc­tion sur la sortie D.I. Output.

 

Le Cabu­la­tor respecte tota­le­ment l’in­té­grité du signal, sans aucune latence (l’étage de « simu­la­tion » est tota­le­ment analo­gique, aucune conver­sion n’est impliquée dans le proces­sus de trai­te­ment du signal) et c’est pour cela que SPL a juste­ment nommé la sortie D.I. Output (qu’elle aurait pu appe­ler « Spea­ker Simu­la­tion Output »…) : le son de la sortie D.I. Output est à mi-chemin entre le son d’une D.I. « amélio­rée », avec des réglages que l’on ne trouve pas habi­tuel­le­ment sur les boîtes de direct, et la simu­la­tion « pure » d’un haut-parleur guitare, avec ses proprié­tés intrin­sèques.

 

En consé­quence, le signal restera tota­le­ment fidèle au son de votre instru­ment et de votre ampli, avec d’in­té­res­santes possi­bi­li­tés d’ac­tions quant au son, de manière à s’af­fran­chir sobre­ment d’un système baffle+­mi­cro et ainsi pouvoir insé­rer votre son de guitare (ou de basse!) plus faci­le­ment dans un mix, que ce soit sur scène ou en studio.

 

Conclu­sion

Dans un marché où les outils pour ingé­nieurs du son et musi­ciens sont légion, SPL a une fois de plus réussi  à se posi­tion­ner en propo­sant un produit plutôt singu­lier, repre­nant des fonc­tions certes pas vrai­ment nouvelles, mais qui n’ont jusqu’à présent jamais été combi­nées de cette façon dans un seul et même produit. Le Cabu­la­tor est par consé­quent une « boîte à outils » fort utile pour le guita­riste/bassiste dési­reux de conser­ver les proprié­tés sonores de son instru­ment et de son ampli et permet­tant à bon nombre d’entre eux de pouvoir jouer dans de petites salles sans sacri­fier la qualité sonore de leur signal. Et quand on sait que le Cabu­la­tor  est annoncé à 550 € TTC, on se dit vrai­ment que SPL a encore bien joué à ce niveau-là!

 

  • Une « boîte à outils » du guita­riste bien pratique dans un format assez compact
  • La qualité de fabri­ca­tion et le son SPL
  • La séri­gra­phie intel­li­gente
  • Le prix
  • Le trans­for­ma­teur…
  • Pas d’in­ter­rup­teur On/Off

 

 


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