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Kush Audio UBK Pusher
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Test du processeur dynamique logiciel Kush Audio Pusher

Autre traitement dynamique logiciel de la marque Kush Audio

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Test écrit
5 réactions
Silence, ça Pushe
8/10
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Il y a un peu plus d’un an maintenant, le jeune développeur américain Kush Audio présentait un nouveau plug-in indépendamment de ses créations matérielles. Pusher — c’est son nom — a depuis fait un peu de chemin, mais de manière assez discrète… Nous avons décidé de lever le voile sur ce plug-in fort singulier.

Si Kush Audio ne vous disait rien il y a 5 ans, c’est tout à fait normal. Mais si aujour­d’hui la marque ne vous dit toujours rien, c’est que vous êtes certai­ne­ment passé à côté de quelque chose ! En effet, celle-ci s’était fait remarquer après avoir réalisé à « grande échelle » une version modi­fiée du fameux Fatso d’Em­pi­ri­cal Labs — l’UBK Fatso. Ce produit n’est hélas plus dispo­nible, la société Wave Distro aux États-Unis ayant repris sa commer­cia­li­sa­tion, mais ceci est une autre histoi­re…

Nous avions déjà abordé le cas du Clari­pho­nic, égali­seur paral­lèle aux fonc­tions très inté­res­santes. Depuis, ce dernier a été décliné en plug-in, puis plus récem­ment dans une nouvelle mouture, appe­lée MKII. À ce propos, l’idée était de faire un brin de test sur cette seconde version du plug-in Clari­pho­nic, mais, après réflexion, nous avons préféré nous pencher sur un autre plug-in du déve­lop­peur, sorti il y a un peu plus long­temps : Pusher. Pourquoi tester ce plug-in plutôt qu’une version logi­cielle actua­li­sée du Clari­pho­nic ? Parce qu’il nous semble que Pusher présente des fonc­tions et des sono­ri­tés qui, sur le papier, semblent quelque peu origi­nales, du moins dans la démarche.

Néan­moins, nous avons voulu faire un petit aparté (en fin de test) concer­nant le Clari­pho­nic MKII, histoire de rester dans l’ac­tua­lité de la marque et montrer les possi­bi­li­tés du plug-in, en repre­nant des éléments de tests utili­sés alors pour le Clari­pho­nic hard­ware.

Peu chère… Pusher !

Reve­nons un peu à nos moutons. Le Pusher, kézako ? Et bien, diffi­cile à dire de prime abord ! Sur le site de la marque, Gregory Scott, la tête pensante de Kush Audio offre un descrip­tif assez flou, et en même temps assez juste. Il souhai­tait propo­ser un plug-in ne répon­dant à aucune fonc­tion spéci­fique, mais ayant la possi­bi­lité de créer de nouvelles « textures » via la géné­ra­tion d’har­mo­niques… Le Pusher, un proces­seur de distor­sion ? En effet. Mais pas seule­ment.

Kush Audio UBK Pusher : Pusher Nude

Dispo­nible aux formats AU, VST et AAX Natif, compa­tible avec les plate­formes 32 et 64 bits, le Pusher a besoin d’une iLok 1 ou 2 pour acti­ver sa licence et être utilisé sur votre DAW favo­rite. Si jamais vous voulez vous faire une idée par vous-même, Kush Audio propose — comme pratique­ment tous les déve­lop­peurs de plug-ins aujour­d’hui — une version de démo. L’ins­tal­la­tion est très simple, rapide et se fait sans encombre. Tout va bien.

Au premier coup d’œil, soyons francs : il est très diffi­cile d’y comprendre quelque chose. Même si les petits picto­grammes nous « guident » quant à la struc­ture de l’in­ter­face utili­sa­teur, on est loin d’une approche conven­tion­nelle. Tout d’abord, sous sa robe « tribale » aux accents camou­flage type « tempête du désert », Pusher tente de reprendre en quelque sorte la charte graphique de Kush Audio. Quelques poten­tio­mètres, un VU-mètre, des picto­grammes aussi expli­cites que mysté­rieux (aimants, éclairs, ondes sinu­soï­dales, double flèches…), pas facile de s’y retrou­ver… et de comprendre ce que l’on va pouvoir faire avec. En même temps, cette intrigue lais­sera la place à l’in­tui­tion… Heureu­se­ment, pour ceux qui sont réfrac­taires à une approche tâton­nante, un « Cheat Mode » permet d’af­fi­cher les diffé­rentes fonc­tions à côté des diffé­rents poten­tio­mètres et faders. Ouf ! On va pouvoir s’y mettre !

Kush Audio UBK Pusher : Pusher Cheat Mode

Et là, le plug-in nous dévoile toutes ses capa­ci­tés. Pusher est en réalité un plug-in divisé en deux étages de trai­te­ment. À gauche d’abord, la partie « géné­ra­teur » d’har­mo­niques. Au vu de la termi­no­lo­gie et des picto­grammes utili­sés (les petits aimants…), on a bien affaire à une simu­la­tion de distor­sion inspi­rée par l’uti­li­sa­tion de trans­for­ma­teurs.

L’un des deux gros poten­tio­mètres du plug-in, Flux Drive, est en réalité l’élé­ment de contrôle prin­ci­pal de la distor­sion harmo­nique. Faisant réfé­rence à l’uti­li­sa­tion de trans­for­ma­teurs (d’où les aimants…), il agit un peu comme une sorte de niveau d’en­trée pour l’étage de géné­ra­tion d’har­mo­nique, et cet étage-là unique­ment. En revanche, seule, son utili­sa­tion ne vaut pas grand-chose. En effet, le poten­tio­mètre de « Flux Drive » n’a d’ef­fet que lorsqu’il est utilisé conjoin­te­ment aux autres poten­tio­mètres présents à sa droite. Et c’est là que les choses se compliquent un peu…

La distor­sion harmo­nique est déter­mi­née par quatre « types » d’ai­mant : Nickel, Iron, Cobalt, et Steel. Chaque « aimant » est censé donner une « couleur » parti­cu­lière à la distor­sion. Plus on tourne le poten­tio­mètre vers la droite, plus la distor­sion prend la direc­tion du type d’ai­mant concerné. Évidem­ment, on peut mélan­ger plusieurs « couleurs » de distor­sion et créer ainsi quelque chose d’as­sez origi­nal.

L’autre réglage impor­tant de cette distor­sion harmo­nique est le Bias. Faisant réfé­rence au courant de pola­ri­sa­tion de l’ai­mant, ce poten­tio­mètre permet d’agir sur le compor­te­ment de la distor­sion en accen­tuant celle-ci, en fonc­tion bien sûr du niveau d’en­trée et du type d’ai­mant choisi. Enfin, un petit slider permet de doser la quan­tité de signal traité avec le signal d’ori­gine.

Le deuxième étage de trai­te­ment du Pusher est un compres­seur/limi­teur qui, d’après le fabri­cant, serait inspiré du Neve 2254. Et là, c’est tout de suite un peu plus clair. Si l’étage de distor­sion est un peu déli­cat à appré­hen­der de prime abord, la simu­la­tion de limi­teur à diode est légè­re­ment plus « commune ». On retrouve les réglages habi­tuels : Thre­shold, Attack (Fast, Medium et Slow, on ne s’em­bête pas avec les détails !) et Release (de 50 à 1200 ms). On a même droit à un petit filtre de Side­chain, allant de 20 à 300 Hz. Le tout — comme pour l’étage de distor­sion — peut être dosé avec le signal en sortie de celui-ci (traité ou non suivant les réglages). En théo­rie, on peut tout à fait utili­ser le Pusher comme un limi­teur « clas­sique » si on le souhaite.

Un joli VU-mètre aux allures vintage est censé affi­cher le niveau de réduc­tion de gain. Enfin, un réglage de niveau de sortie déter­mi­ne… le niveau géné­ral en sortie du plug-in.

Faut pas Pusher !

Au vu de ces fonc­tion­na­li­tés promet­teuses, voici quelques extraits sonores démon­trant la puis­sance (enfin, une partie du moins !) de ce plug-in. Tout d’abord, commençons avec des batte­ries et écou­tons un peu l’ef­fet sonore en fonc­tion des types d’ai­mants choi­sis (pour des réglages de Flux Drive et Bias simi­laires) :

1 1 DRUMS Dry
00:0000:31
  • 1 1 DRUMS Dry 00:31
  • 1 2 DRUMS Nickel 00:31
  • 1 3 DRUMS Iron 00:31
  • 1 4 DRUMS Cobalt 00:31
  • 1 5 DRUMS Steel 00:31

Ensuite, écou­tons l’ef­fet du compres­seur, avec un peu plus de distor­sion :

00:0000:00

Voici un extrait où l’on peut appré­cier (ou pas !) les joies de la distor­sion pous­sée dans ses derniers retran­che­ments :

00:0000:00

Voici d’autres extraits avec une basse :

2 1 BASS Dry
00:0000:31
  • 2 1 BASS Dry 00:31
  • 2 2 BASS Drive and Comp 00:31
  • 2 3 BASS Further 00:31

De même avec les claviers :

3 1 KEYS loop Dry
00:0000:31
  • 3 1 KEYS loop Dry 00:31
  • 3 2 KEYS loop Pusher 00:31

Et enfin avec la voix :

4 1 LEAD Dry
00:0000:31
  • 4 1 LEAD Dry 00:31
  • 4 2 LEAD Comp 00:31
  • 4 3 LEAD Comp and Drive 00:31
  • 4 4 LEAD Super Drive 00:31

En termes de réglages, les possi­bi­li­tés de Pusher sont assez vastes. La plage d’ac­tion de la distor­sion est très large ; en effet, couplée à un savant réglage de Blend Dry/Wet, elle peut aller d’un effet très subtil à une trans­for­ma­tion carré­ment extrême. Cepen­dant, on reste toujours dans un registre qui rappelle le domaine analo­gique ; ici, pas d’ef­fet numé­rique type bit crusher…

Pous­sée dans ses retran­che­ments, la « couleur » de chaque aimant devient assez pronon­cée. Steel et Nickel me semblent assez proches dans leur direc­tion, avec une sensa­tion plus chaleu­reuse et « géné­reuse » dans le bas du spectre pour Nickel. Ces types de distor­sion ne sont pas sans rappe­ler les distor­sions harmo­niques « à lampes ». De même, Cobalt et Iron semblent un peu proches égale­ment, avec une agres­si­vité un peu plus impor­tante pour Iron. Là encore, tout dépend des réglages effec­tués et il est vrai que pour des valeurs de Flux Drive et Bias assez basses, l’ef­fet peut être très, très subtil…

Ça n’est d’ailleurs que lorsque l’on augmente la valeur de Bias (qui en réalité multi­plie le nombre d’har­mo­niques) que l’on entend fran­che­ment la nature de la distor­sion. Évidem­ment, son action joue égale­ment sur le compor­te­ment des tran­si­toires et vient « déna­tu­rer » le signal d’ori­gine. C’est à ce moment que les contrôles de Blend Wet/Dry deviennent utiles : ils permettent d’équi­li­brer la texture appor­tée au signal d’ori­gine et ainsi effec­tuer un compro­mis inté­res­sant.

En ce qui concerne le compres­seur, on reste dans un registre un peu plus « clas­sique », tout du moins connu. Après s’être frotté à l’étage de distor­sion harmo­nique, l’ef­fet de surprise est quelque peu rela­tif. Cela ne veut cepen­dant pas dire qu’il est inin­té­res­sant, bien au contraire : on aurait presque envie de l’uti­li­ser tel quel, seul, sans la fonc­tion de distor­sion harmo­nique. Néan­moins, les deux vont très bien ensemble ! Là encore, les réglages sont très nombreux, et le Blend Wet/Dry y est là aussi pour quelque chose. Le filtre de Side­chain donne encore plus de possi­bi­li­tés sonores à la gestion de la dyna­mique ; la section de compres­sion aurait été opti­male si elle avait eu un Exter­nal Side­chain en plus.

En ce qui concerne le VU-mètre, avouons que ceux qui recherchent une préci­sion dans l’af­fi­chage des valeurs seront un peu déçus : il s’agit là plus d’un bon témoin de l’ac­tion du compres­seur et de son compor­te­ment tempo­rel. Pour ceux qui ont besoin de repères, Pusher embarque une bonne liste de présets — clas­sés par type de source audio — qui permettent de tester diffé­rentes confi­gu­ra­tions du plug-in et se faire rapi­de­ment une idée de ses possi­bi­li­tés.

En termes de ressources, le Pusher est perfor­mant pour un plug-in de cette trempe, mais quand même un peu gour­mand. Char­ger une session avec 48 pistes stéréo conte­nant chacune un Pusher en Insert n’a pas plu à ma confi­gu­ra­tion ; il va donc falloir utili­ser ce plug-in avec parci­mo­nie !

Au final, Pusher est un outil un peu à part, offrant des possi­bi­li­tés sonores pas forcé­ment inédites, mais implan­tées dans un plug-in de manière vrai­ment origi­nale. Certes, sa maîtrise demande un certain temps d’adap­ta­tion, car la palette de « textures sonores » qu’il offre, dans le domaine de la distor­sion harmo­nique, est assez inté­res­sant. Néan­moins la subti­lité de son action fait qu’il peut deve­nir très utile dans bien des situa­tions. Couplée à un excellent compres­seur/limi­teur, la distor­sion harmo­nique de Pusher permet en outre un vrai travail sur la dyna­mique, appor­tant un réel second souffle à la source audio trai­tée.

Conclu­sion

Gregory Scott prouve une fois de plus qu’il ne sait pas faire comme tout le monde avec Kush Audio. Suivant la tradi­tion­nelle lignée de ses équi­pe­ments hard­ware, Pusher se démarque en propo­sant une inter­face utili­sa­teur plutôt origi­nale pour des résul­tats sonores à la hauteur de nos espé­rances. Le plug-in offre des possi­bi­li­tés de réglages bien larges dont la subti­lité dépen­dra de vos besoins. Proposé sur le site de Kush Audio pour un tarif de 149 $, il se pour­rait que ce petit plug-in jusqu’ici assez discret puisse deve­nir une botte secrète incon­tour­nable.

Télé­char­gez les extraits sonores du Pusher (format WAV)

Et le Clari­pho­nic DSP MKII ?

Comme je l’ai dit plus haut, à l’ori­gine le test devait porter sur le Clari­pho­nic DSP MKII. Souve­nez-vous, peu après sa sortie, nous avions testé le Clari­pho­nic hard­ware, test que vous pouvez retrou­ver ici. Après avoir sorti une première version plug-in de ce formi­dable égali­seur, Kush Audio a décidé d’ap­por­ter quelques amélio­ra­tions en propo­sant le Clari­pho­nic DSP MKII, qui reprend en tout point les contrôles de l’équi­pe­ment maté­riel, à 2 détails près.

Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Clariphonic Drums

Outre le fait que les prin­ci­paux para­mètres de l’EQ aient été repris, le plug-in Clari­pho­nic DSP initial ne possé­dait qu’une série de réglages, obli­geant ainsi l’uti­li­sa­teur à effec­tuer des réglages simi­laires sur les canaux gauche et droit pour une source stéréo. Le Clari­pho­nic MKII, lui, permet désor­mais de travailler en Dual Mono avec des réglages diffé­rents sur les canaux gauche et droit. De plus, Kush Audio a intro­duit la possi­bi­lité d’uti­li­ser l’EQ en Mid/Side, chose qui n’existe pas sur le hard­ware. Dernier petit « plus », et pas des moindres, le Clari­pho­nic MKII intègre une banque de plusieurs présets, permet­tant de trai­ter rapi­de­ment certaines sources et de sauve­gar­der vos réglages favo­ris.
J’ai volon­tai­re­ment repris les extraits audio utili­sés pour le test du Clari­pho­nic hard­ware avec des réglages simi­laires sur le plug-in, histoire de se faire une idée du trai­te­ment obtenu :

1 1 ACC Clari­pho­nic Dry
00:0000:15
  • 1 1 ACC Clari­pho­nic Dry 00:15
  • 1 2 ACC Lift­Dif­fuse 00:15
  • 1 3 ACC Lift­Tight 00:15
  • 1 4 ACC Open­Dif­fuse 00:15
  • 1 5 ACC Open­Tight 00:15
  • 1 6 ACC Presence 00:15
  • 1 7 ACC Sheen 00:15
  • 1 8 ACC Shim­mer 00:15
  • 1 9 ACC Silk 00:15
  • 2 1 Drums Dry 00:19
  • 2 2 Drums 1 00:19
  • 2 3 Drums 2 00:19
  • 2 4 Drums MS 00:19
  • 3 1 Rough Mix Dry 00:27
  • 3 2 Rough Clari­pho­nic 00:27
Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Drums MS

J’étais très surpris d’ap­prendre que cette version était en théo­rie une version quelque plus « douce » dans la plage d’ac­tion que le Clari­pho­nic d’ori­gine. Il est évidem­ment très diffi­cile de rester objec­tif quant à la compa­rai­son d’ex­traits audio qui n’ont pas été réali­sés dans les mêmes condi­tions (maté­riel Vs. logi­ciel), cepen­dant je voulais m’as­su­rer que « l’es­prit «  du Kush Audio Clari­pho­nic soit bien conservé. Et c’est le cas. Mais le fabri­cant a raison : cette deuxième mouture logi­cielle de l’EQ me semble plus douce dans sa plage d’ac­tion et plus « droite » dans le bas. On retrouve bien la « couleur » qu’ap­porte le Clari­pho­nic, mais on doit rentrer un peu plus dans les réglages si on veut obte­nir une EQ qui agisse réel­le­ment — compa­ra­ti­ve­ment à la version maté­rielle.

Pour ma part, je vois le Clari­pho­nic MKII comme un outil supplé­men­taire, ayant un esprit très proche de la version maté­rielle, mais offrant une plage d’ac­tion plus large et une approche plus douce que le hard­ware. Un très bon outil qui permet pas mal de choses — dans son champ d’ac­tion bien sûr — et qui peut redon­ner un peu de brillant à vos sources audio.
En revanche, et c’est là son prin­ci­pal défaut à mon sens, son prix ne le rend pas vrai­ment attrac­tif. Annoncé à $199 — le plus cher de la marque — il se place dans une caté­go­rie de plug-ins s’adres­sant à des utili­sa­teurs dont les besoins bien défi­nis néces­sitent un trai­te­ment de ce type.

Télé­char­gez les extraits sonores du Clari­pho­nic DSP mkII (format FLAC)

  • Kush Audio UBK Pusher : Pusher Nude
  • Kush Audio UBK Pusher : Pusher Cheat Mode
  • Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Rough Clariphonic
  • Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Drums MS
  • Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Clariphonic MKII Clarity
  • Kush Audio Clariphonic DSP mkII : Clariphonic Drums

 

8/10
Points forts
  • Le son
  • Les possibilités de réglages
  • L’interface utilisateur originale
  • L’esprit Kush Audio
  • Le concept « 2 plug-ins en 1 »
  • Le rapport qualité/prix
Points faibles
  • Interface pouvant être déroutante pour certains
  • Pas de sidechain externe sur le compresseur
  • À ce prix-là et avec cette qualité-là, on aurait aimé avoir encore plus de types de distorsion !

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