xbassman_K « Réjouissante ! »
Publié le 21/05/14 à 00:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
L'Ibanez ATK, qui à mon avis a été créée pour se poser comme une alternative à la Musicman Stingray, a été déclinée en plusieurs modèles avec différents degrés de finition depuis sa création vers le milieu des années 90, elle a été produite au Japon, en Corée et en Chine. Le modèle que je possède, une ATK500 KA, a été fabriquée au Japon en 1995 par l'usine Fujigen-Gakki. Elle est identique au modèle de base produite à la même époque, à savoir l'ATK300, sauf qu'elle a la particularité d'avoir une table en Koa. Pour le reste les caractéristique sont les suivantes : corps en frêne (avec table en Koa donc), manche 22 cases en érable d'une seule pièce (des versions touche palissandre ont aussi existé sur ce modèle mais sont assez rares) avec mécaniques Gotoh ouvertes (type Fender) disposées en 2+2, sillet en graphite et accès au truss rod sous une plaque à la tête, chevalet assez classique (mis à part qu'il a la particularité d'englober le micro) chromé à cordes traversantes et pontets en acier assez massifs (un peu comme sur une Musicman), 1 astucieux micro triple bobinage splitable par sélecteur, une électronique active avec eq 3 bandes (Vol. / Bass / Med. / Treb.), et un pickguard en plexi !
Le tout est donc très bien équipé et respire la qualité, et malgré ses presque vingt ans, elle est aussi belle qu'au premier jour !
UTILISATION
L'ergonomie n'appelle pas de critiques particulières, même si certains bassistes (moi pas) regrettent que les bords du micros ne soient pas plus confortables pour la repose du pouce lors du jeu aux doigts (d'ailleurs visiblement Ibanez a depuis remédié à ce problème car le capot a dorénavant une forme un peu différente). Le manche en revanche risque d'en dérouter plus d'un. Il est d'une largeur conséquente - comme une vieille Precision - mais il est aussi relativement peu épais et son radius est assez plat, donc un typique galbe moderne typiquement Ibanez mais une largeur assez "vintage". Au début j'ai été une peu surpris, mais je m'y suis vite habitué... Sans être excessif, le poids est tout de même assez sensible, mais comme cette basse est parfaitement équilibrée, elle n'engendre pas de gêne particulière. Aux doigts, au médiator ou en slap tout passe sans soucis !
SONORITÉS
Lorsqu'elle est sortie au milieu des années 90, beaucoup de gens disaient qu'elle était une sorte de clone de Musicman Stingray, voire une "Stingray Killer" au regard de son prix (près de 6 fois moins chère à l'époque qu'une Stingray). Mais pour avoir pratiqué les 2 de manière exhaustive, je peux affirmer qu'elles ont toutes les 2 des caractères bien distincts et il n'est pas question ici que je les compare.
L'ATK est une basse avant tout taillée pour le rock, mais elle sait aussi se montrer relativement polyvalente grâce à son électronique aux possibilités quasi infinies, donc là aussi, aux doigts, au médiator ou en slap, tout passe sans le moindre accroc. Cependant on notera qu'elle a une façon de chanter assez typée vintage, même si elle parvient à faire illusion et se donner un air de "fille bien élevée" en poussant certains réglages (les médiums par exemple), elle n'arrive jamais à être vraiment "moderne" (ce qui a mon sens est plutôt une qualité et un signe de caractère), et je suppose que c'est voulu de la part d'Ibanez. Son caractère est plutôt sauvage voire brutal et rustique, si bien qu'elle fait preuve d'autorité et sait se faire entendre, mais ne fait pas dans la finesse, et attention, elle demande pas mal de bricolage de l'Eq pour ça, ce qui peut parfois être pénible. Pas une basse "plug & forget" à la manière d'une Stingray ou d'une Precision. Mais c'est une authentique basse de rocker ! Et à ce titre elle ne plaira pas à tout le monde ! (à moi si !)
Attention toutefois, c'est une basse qui supporte mal d'être "à peu près" réglée. Elle ne vous montrera sa vraie nature qu'une fois parfaitement réglée !
AVIS GLOBAL
Elle m'a fait de l'œil dès sa sortie, j'étais à l'époque un joueur de Stingray (je le suis toujours d'ailleurs), et je nourrissais secrètement l'idée d'en posséder une comme suppléante à ma Musicman, car pour moi elles étaient apparentées (je n'avais pas totalement raison... voir plus haut). J'ai dû attendre jusqu'en 2010 pour en trouver une d'occasion et en excellent état. L'attente a été longue car je voulais spécifiquement un modèle "Made in Japan" et avec la table en Koa de surcroit ! Je ne regrette pas une seconde cet achat, car c'est bien souvent ma basse de choix pour des sessions rock / pop en studio, ou encore en live...
Le tout est donc très bien équipé et respire la qualité, et malgré ses presque vingt ans, elle est aussi belle qu'au premier jour !
UTILISATION
L'ergonomie n'appelle pas de critiques particulières, même si certains bassistes (moi pas) regrettent que les bords du micros ne soient pas plus confortables pour la repose du pouce lors du jeu aux doigts (d'ailleurs visiblement Ibanez a depuis remédié à ce problème car le capot a dorénavant une forme un peu différente). Le manche en revanche risque d'en dérouter plus d'un. Il est d'une largeur conséquente - comme une vieille Precision - mais il est aussi relativement peu épais et son radius est assez plat, donc un typique galbe moderne typiquement Ibanez mais une largeur assez "vintage". Au début j'ai été une peu surpris, mais je m'y suis vite habitué... Sans être excessif, le poids est tout de même assez sensible, mais comme cette basse est parfaitement équilibrée, elle n'engendre pas de gêne particulière. Aux doigts, au médiator ou en slap tout passe sans soucis !
SONORITÉS
Lorsqu'elle est sortie au milieu des années 90, beaucoup de gens disaient qu'elle était une sorte de clone de Musicman Stingray, voire une "Stingray Killer" au regard de son prix (près de 6 fois moins chère à l'époque qu'une Stingray). Mais pour avoir pratiqué les 2 de manière exhaustive, je peux affirmer qu'elles ont toutes les 2 des caractères bien distincts et il n'est pas question ici que je les compare.
L'ATK est une basse avant tout taillée pour le rock, mais elle sait aussi se montrer relativement polyvalente grâce à son électronique aux possibilités quasi infinies, donc là aussi, aux doigts, au médiator ou en slap, tout passe sans le moindre accroc. Cependant on notera qu'elle a une façon de chanter assez typée vintage, même si elle parvient à faire illusion et se donner un air de "fille bien élevée" en poussant certains réglages (les médiums par exemple), elle n'arrive jamais à être vraiment "moderne" (ce qui a mon sens est plutôt une qualité et un signe de caractère), et je suppose que c'est voulu de la part d'Ibanez. Son caractère est plutôt sauvage voire brutal et rustique, si bien qu'elle fait preuve d'autorité et sait se faire entendre, mais ne fait pas dans la finesse, et attention, elle demande pas mal de bricolage de l'Eq pour ça, ce qui peut parfois être pénible. Pas une basse "plug & forget" à la manière d'une Stingray ou d'une Precision. Mais c'est une authentique basse de rocker ! Et à ce titre elle ne plaira pas à tout le monde ! (à moi si !)
Attention toutefois, c'est une basse qui supporte mal d'être "à peu près" réglée. Elle ne vous montrera sa vraie nature qu'une fois parfaitement réglée !
AVIS GLOBAL
Elle m'a fait de l'œil dès sa sortie, j'étais à l'époque un joueur de Stingray (je le suis toujours d'ailleurs), et je nourrissais secrètement l'idée d'en posséder une comme suppléante à ma Musicman, car pour moi elles étaient apparentées (je n'avais pas totalement raison... voir plus haut). J'ai dû attendre jusqu'en 2010 pour en trouver une d'occasion et en excellent état. L'attente a été longue car je voulais spécifiquement un modèle "Made in Japan" et avec la table en Koa de surcroit ! Je ne regrette pas une seconde cet achat, car c'est bien souvent ma basse de choix pour des sessions rock / pop en studio, ou encore en live...
