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Sujet Commentaires sur le tutoriel "éditez la fiche technique de votre groupe."

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1 Commentaires sur le tutoriel "éditez la fiche technique de votre groupe."

Ce thread est destiné à discuter du tutoriel "éditez la fiche technique de votre groupe."

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51
Citation de Nick :
Citation :
A la limite, si on n'y connait vraiment rien en micro, on peut se contenter de donner la liste des instruments. N'importe quel sondier un peu sérieux saura se démerder avec ça.

Bonjour

Pour ma part je souscrit complètement à ce post de Nick Zefish et à la plus grande part des posts de ce sujet.

Je voudrais juste ajouter que 3 choses essentielles me sautent à l'oreille depuis plus de 25 ans que je pratique le son live :

1. Les fiches des groupes ne mentionnent que très rarement l'emploi d'effets directs sur les voix (lead en général), ce qui induit de fait des distorsions imprévisibles (égalisation encore plus particulière que par simple rapport au timbre ou à l'attaque) ainsi qu'un signal très amplifié et permettrait d’emblée, en espace clôt restreint notamment (50 à 200 pers.), de choisir des micros adaptés à cet effet (type super/ultra-cardioïde p.ex.).

2. Le type d'ampli (combo ou multi-corps, evtl puissance) manque également de manière quasi-systématique. Pourtant ça permettrait d'envisager une meilleure répartition sur scène et aussi une estimation du volume sonore direct, surtout évidemment pour les endroits restreints susnommés.

3. Très (bcp trop) peu de groupes pensent à assimiler le fait qu'un micro pour la voix EST une partie de l'instrument qui leur sert à chanter/parler/hurler. De fait, les B58 ou (pire) SM58 omniprésents à fournir sur les listes sont une torture pour un type comme moi qui ne jure que par des micros plus modernes et + précis (et + faciles à régler), tout en restant aussi (ou à peine plus) chers ; en cas de nécessité de clarté de voix, avec moniteurs à donf et sous un volume ambiant tonitruant, entre 1 petit budget Audix type OM3 et 1 petit budget Shure type SM58 y-a mm pas photo.
Après tout, les autres musiciens investissent dans du temps de recherche et/ou d'essai (ainsi que bcp d'argent) pour leur matos, alors pourquoi pas les chanteur(se)s ? Je pense notamment ici aux "leads" divers(es) et aux rappeur(se)s qui devraient se pencher sérieusement sur ce sujet, y.c. en termes de modules "radio" si nécessaire. En plus y-aurait personne d'autre pour cracher dedans...

Voilà
A+

[ Dernière édition du message le 08/05/2018 à 18:43:21 ]

52
Citation de lechauve :
Les fiches des groupes ne mentionnent que très rarement l'emploi d'effets directs sur les voix


Dans les cas que j'ai rencontré, c'était toujours précisé. Et on prévoit toujours un petit câble XLR en Y (voire un vrai splitter), pour prendre la voix sans effet en cas de souci avec le bidule : panne ou surdosage.

Récemment, on a eu une chanteuse qui avait un VoiceLive Play configuré de manière intelligente : la sortie gauche est la voix dry, et la sortie droite envoie le doublage ou la réverb en 100% wet. Facile à gérer à la console.

Citation de lechauve :
Le type d'ampli (combo ou multi-corps, evtl puissance)


Effectivement, ca me semble indispensable comme info. On prévoira une caisse pour réhausser un combo, souvent on mutualisera le cab sur plusieurs groupes ... et la puissance donnera une idée du volume auquel on peut s'attendre sur le plateau (et donc prévoir si on travaillera en sono pure ou en renforcement du son direct).

Citation de lechauve :
des micros plus modernes et + précis (et + faciles à régler)


Est-ce que tu aurais des recommandations, des retours d'expériences ? C'est vrai qu'on a tendance à rester sur les standards, justement parce que ce sont des standards ...
53
Bonjour Jimbass

Pour présenter le " chez nous " (asso 1901, salle 200 pers., 1 à 3 concerts/semaine avec env. 80% de groupes non-locaux) l'utilisation d'effets directs sur voix n'est indiquée qu'env. 1 fois sur 2 sur la fiche tech (soucis récurrent de màj je suppose), mais il est vrai aussi que ça ne représente que très rarement (tjr pour nous) un pb technique particulier, sauf p.ex. en cas de trés (très) gros doom sur le plateau ou de voix parlée depuis le public, avec façade en mode " gros bruit très dynamique " (fait 2 ou 3 fois, avec au max 1/4h de balance en plus pour régler le sujet).

L'inconvénient est que je dispose d'un parc de micros qui n'est pas tjr suffisant en termes d'homogénéité pour p.ex. 3 groupes totalisant 6 à 10 voix et en tenant à l'individualisation systématique de chaque mic (après le repas, on a pas forcément envie de poser les lèvres sur une bonnette utilisée par le groupe précédent).

En plus les installations (zicos, micros, câblage) + balances sont généralement limitées à 3h au total - pour 2 groupes a minima - et ce sont des groupes que je n'ai systématiquement jamais sonorisés auparavant (gros turnover), mis à part les qlq groupes locaux récurrents qui reviennent de loin en loin au fil des ans.
Je dois préciser : en tant que bénévole je ne suis dispo qu'après avoir quitté mon boulot, d'où des délais de prépa assez courts en semaine (90% des concerts).

Comme on ne loue pas de matos, j'essaie au départ de choisir quel est le micro particulier et dispo qui va aller avec chaque style (pour le coup merci les concerts sur youtube : mm qd la prise de son est pourrie on peut prévoir énormément de choses rien qu'en regardant jouer des zicos).

Nos micros voix, en gros : parc général et prioritaire en Audix scard OM3 (lead et chœurs tous styles et positions) + qlq spécifiques Senn card E840 (notamment pour certains rappeurs ou certains choristes avec instru), Audix OM6/7/11 et Shure B58 (voire AKG D330BT) + encore d'autres moins communs du genre statique Shure B87 ou Senn E865 (utilisation rarissime).

Selon mon expérience, pour les rares voix avec effets directs de très grande ampleur (genre reverb interminable ou truc exotique avec des colorations très chaotiques), et donc avec un signal pré-amplifié à la source doublé d'une compression quasi-récurrente de ladite source, l'Audix OM7 fait merveille en lieu exigu (ne serait-ce que pour son faible signal de sortie associé à une grande cohérence initiale et pour sa résistance assez incroyable contre la repisse). Pour ce cas, et qlq soit le mic dispo, j'utilise systématiquement un ultra-cardioïde (tant pis si le chanteur sait pas chanter dedans).

Pour les autres effets directs + ou - communs (delai, disto, octaveur, vocodeur/autotune, chorus/flangeur/phaseur etc.), si bien réglés et d'ampleur " normale ", si la personne gère bien le mic - donc reste sur le plateau et ne s'endort pas sur 1 wedge - et même avec un gros son instru sur le plateau (petit, pour rappel) ça le fait bien avec 1 OM3, ça laisse un poil moins de marge avec 1 B58 ou 1 bête E840 et encore moins de marge avec 1 SM58 qui nécessite selon moi et a minima 5mn de + pour travailler spécifiquement ledit mic et son (ou ses) moniteurs les plus dédiés.

Micros dyn instru (quasi-exclusivement super ou ultra card):
On a en gros des Audix D2 / D4 / D6 / i5 (card) + des Beyer MN201 ou MN88 + des Senn E606 ou E609 + des EV N/D468 + Shure B52 (rarement utilisé) + AKG D112 (encore plus rarement).
Utilisation rarissime de nos petits/moyens statiques (Oktava ou Rode) because petit plateau et groupes à gros, voire très gros, son.

DI : plusieurs BSS AR133 (mono) et plusieurs Klark DN200 (dual/stéréo).

Tjr selon mon expérience, et pour modérer un peu mes propos récents sur un autre fil AF, je n'ai jamais eu de réelle difficulté pour refiler des OM3 aux zicos à la place des sempiternels SM58.
Par ailleurs, aucun sondier invité ne m'a jamais fait de scandale pour ce type de micro. Mieux : il m'est très rarement arrivé que ledit sondier mette ses propres SM58 à la place.

De plus, je trouve qu'il est chez nous de moins en moins difficile d'arriver à convaincre les zicos " bruyants " et sans régisseur embarqué de :

1. Poser leurs amplis inclinés (combos) ou surélevés et en side (ou a minima en grosse diagonale et fond de scène).

2. Equiper leurs cymbales les plus longues et sonores d'amortisseurs fournis par le sondier (cf. Cympad ou éq.).

3. Mutualiser si possible les amplis et la batterie, mm qd les groupes se connaissent pas perso.

4. Se disposer de manière inhabituelle (pour eux) sur le plateau, quand c'est nécessaire.

5. Utiliser les moniteurs de manière relativement globale (ambiance) et pas seulement ultra-individuelle : pas assez d'espace plateau, donc on peaufine les niveaux/couleurs d'amplis et on essaye de mutualiser intelligemment les 4 caissons (RCF NX 15 700W) de la config std.

6. Passer du temps à régler le son du plateau avec les incidences dues à la façade envoyée " au gain final " dans la salle vide (1 petite 1/2h en moyenne pour 1 config std batterie/basse/guitares/claviers/voix), avec le meilleur équilibrage et la meilleure coloration possible en façade, mais sans se soucier outre mesure du rendu final dudit son façade (un vieux mais pas si mauvais 6kW EV/Zeck/QSC + Midas M32 + boîtiers scène S16) sur lequel je ne finasse de toute manière qu'une fois le public présent et à.p. du 1er morceau du 1er groupe (en plus j'ai tjr 2h entre la dernière balance et le 1er concert pour approfondir dans mon coin les finitions préliminaires laissées en attente, genre choix et préréglages des délais et des réverb, affinage des dynamiques...).

Très important àma (j'ai failli oublier) :

Même pour une (très) petite structure amateure il faut

1. Rationaliser très sérieusement les alimentations élec, notamment
- bonnes puissances dispo (globale en tenant compte des lights et de la friteuse, individuelles en éclatant au max la distribution),
- bonnes protections différentielles des personnes, les plus individualisées possibles.
Chez nous c'est provisoirement comme suit (avec 1 petit Linky tétra 15kVA) :
1x départ gén scène 3P+N+T vers coffret fond de plateau.
2x départs div 30mA depuis coffret susdit vers le rack amplis façade (subs phase 1, fullrange phase 2).
1x départ div 30mA depuis coffret vers régie son/light (phase 1).
1x départ div 30mA depuis coffret vers boîtiers scène (phase 1).
4x départs div 30mA depuis coffret vers plateau zicos + moniteurs (2 départs sur chaque phase 2 et 3).
2x départs div 30mA depuis coffret vers Lights sur la phase 3.

2. Investir au moins dans ce qui se loue pas, ou difficilement :
Du bon câblage élec ou son (Neutrik) et en bonne quantité. Et aussi en prendre soin (rangement, entretien).
Suffisamment de bons supports, notamment de micros (pareil que le câblage pour le rangement et l'entretien).

Les câbles pourris et la distrib élec approximative c'est l'assurance de bousiller au moins en partie plusieurs concerts dans l'année, avec le risque en prime de passer pour un blaireau auprès de certains groupes (là je parle en connaissance de cause...) mais surtout de créer un accident grave en cas de sérieux pb élec.

Voilà pour chez nous (euh, je crois que j'ai largt débordé HS, dsl...)
A+

[ Dernière édition du message le 09/05/2018 à 21:52:44 ]

54
Je déterre le sujet avec cette ressource qui peut être très utile :
http://www.jardinmoderne.org/boite-a-outil-fiche-technique-modifiable/
C'est un gabarit de fiche tech avec toutes les infos essentielles, à utiliser avec le logiciel libre et gratuit Scribus.

(Info dégottée grâce à Librazik)
55
Merci beaucoup ! :bravo:

Je regarde ça ce soir pour mon groupe, on a du temps de libre pour quelques semaines...