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Sujet [Bien débuter] Conseils pour de meilleurs solos

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1 [Bien débuter] Conseils pour de meilleurs solos
Conseils pour de meilleurs solos
Que vous jouiez de la guitare, du clavier, du saxophone ou n’importe quel autre instrument soliste, une bonne technique et un plein catalogue de riffs ne suffisent pas à faire de vous un bon soliste. Jouer vite, c’est bien, mais la vitesse en elle-même ne fait pas de vous un soliste. Écoutez attentivement un bon solo : quel que soit le genre musical, et même s’il s’agit d’un solo rapide et frénétique, vous constaterez que bien souvent, un solo de fou repose sur de la méthode.

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31

Oui mais là, tu triche. Déjà rien que la photo de la pochette est dégoulinante d'émotions ;)...

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

32

Dans le m^m esprit, mais qui me plait plus, le solo de la reprise I Love Rock And Roll parJoan Jett & The Blackhearts (dont l'original de The Arrows semble bien pâlichon à côté...) est vraiment simple et efficace avec tout ce que tu dis ou en partie.

Le genre de chorus accessible au débutant, mais dont ils se rendent vite compte qu'il faut quand m^m y mettre un peu les tripes pour qu'il sonne bien.

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

[ Dernière édition du message le 10/07/2014 à 23:05:50 ]

33
Citation :
Dans le m^m genre, mettre la radio (Internet de préférence vue les merdes qui passent sur la bande FM) ou votre MP3thèque en lecture aléatoire et vous forcer à jouer sur tout ce qui se présente en essayant par exemple dans un premier temps de retrouver à l'oreille la ou les mélodies du morceaux et en essayant ensuite de s'en inspirer pour improviser. Sachant qu'un morceau ne dure qu'entre 3 et 5 min en moyenne, ça vous laisse peu de temps pour parvenir à un résultat satisfaisant, et c'est justement ce qui fait tout l'intérêt de cet exercice qui vous oblige de fait à être efficace rapidement.


Je plussoye avec ferveur, même pour "les merdes qui passent sur la bande FM" ou ailleurs, pour les raisons que tu as évoquées, mais aussi pour éviter de trop travailler "hors contexte" et ne pas oublier l'interaction avec les autres instruments. On est certes pas obligé de jouer intégralement son solo à l'unisson avec son bassiste comme dans Cupid's Dead (à partir de 3'45), mais on peut tout de même bien s'amuser (et le public avec) en cherchant du côté rythmique des choses et nombreux sont ceux qui ont tendance à l'oublier.

Personnelement dans le genre solo "qui transforme la vision des choses à tout jamais", outre ceux que vous avez cités, la transition pop->opéra de Bohemian rhapsody (à 2'40) reste à mes oreilles une sacrée leçon à tous les niveaux. Brian May respecte d'ailleurs ici tous les critères de Barry Centre ;-)





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Citation de Spawn-X :
Oui mais là, tu triche. Déjà rien que la photo de la pochette est dégoulinante d'émotions ;)...


D'émotions, t'es sûr ? ;)
Bon, ok, je sors. :oops2:
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Je rajouterais un point à mes précédents, assez lié à eux, et c'est le suivant : une ligne directrice (avant je parlais d'une émotion directrice, d'une "force" en toile de fond, ici c'est un peu différent), à savoir que le solo doit donner l'impression "d'aller quelque part" ou de "raconter quelque chose".

Pour illustrer le propos, je vais donner le parfait contre-exemple de ça : le solo de Lay Down Sally de Clapton. Et Dieu sait que j'aime bien cette chanson, mais le solo est un truc informe, qui part un peu dans toutes les directions et ne ressemble à rien (bon, à sa décharge, le morceau ne semble pas trop s'y prêter). icon_facepalm.gif

La purge à partir de 1:47...
36

Citation de : Barry Centre

Pour illustrer le propos, je vais donner le parfait contre-exemple de ça : le solo de Lay Down Sally de Clapton. Et Dieu sait que j'aime bien cette chanson, mais le solo est un truc informe, qui part un peu dans toutes les directions et ne ressemble à rien (bon, à sa décharge, le morceau ne semble pas trop s'y prêter).

La purge à partir de 1:47...
(...)

Si tu reviens sur mes réponses précédentes, je parle de la difficulté de diversifier le propos dans un contexte modale. Ce morceau que tu cite, Lay Down Sally, est justement dans ce contexte. Tout au long du "solo", pas le moindre changement d'accord. On reste encore et toujours sur le m^m riff monotone. Réussir à rendre le solo intéressant sur ce genre de passage relève du tour de force.

 

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

[ Dernière édition du message le 11/07/2014 à 00:51:04 ]

37
Salut à tous. Juste pour rebondir sur ce que disait Spawn-X à propos de l'apprentissage. Transmettre aux autres est un excellent moyen d'analyser et rendre compréhensible un propos musical. J'ai aussi beaucoup appris en enseignant pendant quelques temps.
Après, tous les conseils sont bons à prendre, mais il y a autant de cas que de guitaristes. Certains ont développé leur propre idiome sans être (ou très peu) influencé par les autres. C'est souvent ceux-là, qui, précurseurs, sont devenus les idoles qu'on imite. D'autres sont d'excellents copistes, capables d'imiter le style et le touché des précédents, cela dit sans dénigrement: la plupart des imitateurs vocaux sont par ailleurs d'excellent chanteurs.
Enfin, le son, je parle de celui qu'on a dans les doigts, quand il est la représentation sonore d'une empreinte émotionnelle et traduit ce qu'on a dans la tête, y est pour beaucoup. Il faut avoir envie de dire quelque chose, et avoir quelque chose d'intéressant à dire.
Quand au son "physique", il a également une importance capitale, surtout dans la guitare rock. Ce qui fait la beauté du solo de Gilmour dans "Another brick", outre son touché langoureux (c'est pas un shredder, le père Dave), c'est la pureté du son, et au passage, sur ce titre il a délaissé sa Black Strat pour une Gibson Les Paul branchée dans un préamp de basse Alembic, comme quoi. Et c'est là aussi qu'il faut se détacher du matos: Certains sons électriques ne sont pas à proprement parler associés à un solo, mais sont devenus des références: Santana, Mark Knopfler, Jeff Beck, ect...Cependant, si on ne s'approche pas du touché et du phrasé de ces légendes du Rock, on aura beau avoir le même matos, la ressemblance n'y sera pas.
Le plus important sans doute, c'est l'ingrédient mystère: l'inspiration. Et ça, malgré les années passées, je ne sait toujours pas comment cela fonctionne, et je serais bien en peine de le transmettre. Par moment, ça tient de la magie, et dans mon cas, c'est quand je suis au point ou je ne "pense" plus ce que je joue, comme si mes doigts étaient en prise directe sur mon âme, sans passer par la case cerveau. C'est pas tous les jours ;-) Mais un des signes précurseurs, c'est quand je commence à être moi-même surpris de ce que je joue. Du coup, j'ai essayé de développer quelques petits trucs pour sortir de l'ornière, pour retrouver la sensation pure dès que je m'aperçois que je récite des plans: je m'interdit certaines phrases trop évidentes, je vire à droite sans mettre mon cligno, je prends les chemins de campagne. Je crois qu'il ne faut pas avoir peur de sortir dans les graviers. Si on a quelques notions d'harmonie, qu'on connait son manche, pour peu qu'on ait une souplesse de chat pour se récupérer, on peut tenter des trucs, du moins en répèt, si ce n'est en live. ça permet parfois de choper le bout de la pelote d'inspiration, après reste plus qu'à tirer sur les fils (on dit comme ça en Calédonie, pour les bends:)

...non, rien....

38
les solos des Beatles en général illustrent parfaitement la teneur du sujet. je dis pas seulement ceux de Georges Harrisson, vu que ce n'est pas seulement lui qui les a "pondus" ni exécutés. Ils ne sont pas d'un point de vue complexité, rapidité ce qui c'est fait de plus démonstratif, par contre d'un point de vue "musicalité" c'est une autre affaire.
Trouver une chouette mélodie qui cole aux accords....

[ Dernière édition du message le 11/07/2014 à 05:37:47 ]

39
Citation de Spawn-X :

Si tu reviens sur mes réponses précédentes, je parle de la difficulté de diversifier le propos dans un contexte modale. Ce morceau que tu cite, Lay Down Sally, est justement dans ce contexte. Tout au long du "solo", pas le moindre changement d'accord. On reste encore et toujours sur le m^m riff monotone. Réussir à rendre le solo intéressant sur ce genre de passage relève du tour de force.
 


J'en conviens...d'ailleurs en recherchant cette vidéo sur le tube, je suis tombé sur une version live avec Clapton et...Knopfler, qui joue le "solo". Bon ben il ne s'en tire pas beaucoup mieux que Clapton sur la version studio...le morceau, comme je le disais précédemment, ne s'y prêtant guère...
40
C'est marrant comme tout les exemples cités datent des années 70 ou 80.
Preuve que ça ne se fait plus trop de nos jours.
Franchement les solos de Knopfler ou Clapton que j'aimais tant, aujourd'hui ça m'ennuie grave.
Après les trucs très mélodiques (Beatles ou Eagles comme déjà cités) ça reste indémodable.
Donc au final, vaut mieux "travailler" une bonne mélodie ou un bon riff, c'est bien plus utile.
Laissez tomber les solos... Ah bon ? C'était le sujet de l'article... Ooops j'suis HS alors?