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Arturia V Collection 8
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Test de l’Arturia V-Collection 8

Bundle d'instruments virtuels de la marque Arturia appartenant à la série V Collection

Test écrit
59 réactions
Une V8 dans le moteur
9/10
Award Qualité / Prix 2020
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Le plus gros bundle de claviers et synthés modélisés nous arrive dans sa huitième version. Et cette année, Arturia entend bien qu’il donne de la voix.

Toujours plus impres­sion­nante, la V-Collec­tion se dote pour sa huitième édition de trois mises à jour majeures d’an­ciens produits, et de quatre nouveaux venus dont un sorti plus tôt dans l’an­née (l’OB-Xa V). Mais l’édi­teur français profite surtout de cette nouvelle collec­tion pour faire évoluer l’er­go­no­mie globale de ses instru­ments.

On découvre ça ensemble en vidéo, comme en texte par la suite :

macrosEn cliquant sur une icône en forme de rouage à la droite de chaque inter­face, on découvre en effet une fenêtre dotée de quatre onglets : Settings, MIDI, Macro et Tuto­rials. Le premier est dédié au réglage de poly­pho­nie et l’as­si­gna­tion du canal MIDI, le second au mapping des contrô­leurs MIDI sur l’ins­tru­ment, tandis que le troi­sième permet comme son nom l’in­dique permet de défi­nir l’ac­tion des quatre potards se trou­vant en bas à droite de la fenêtre : grâce à ces derniers, on peut ainsi pilo­ter autant de para­mètres que l’on veut d’un seul bouton, en défi­nis­sant pour chacun les valeurs mini­mum et maxi­mum et la progres­sion de la course via une courbe multi­points : une bonne idée pour le live comme pour simpli­fier la program­ma­tion.

tutosComme son nom l’in­dique, le dernier onglet Tuto­rials permet de suivre des pas-à-pas sous forme de texte sachant que les réglages concer­nés s’af­fichent sur l’in­ter­face du synthé. On n’est certes pas au niveau didac­tique d’un Syntho­rial mais ça n’en demeure pas moins une fantas­tique idée pour aider les débuts en synthèse comme pour simpli­fier la prise en main d’ins­tru­ments parfois pas évidents à comprendre de prime abord.

browserEn vis-à-vis de ces nouveau­tés, Artu­ria a aussi mis un gros coup de plumeau sur son gestion­naire de presets, lequel se présente désor­mais de manière plus graphique et permet de jouer sur la recherche multi­cri­tère pour trou­ver le son qu’il vous faut. Bref, on est content de voir qu’Ar­tu­ria ne s’en­dort pas sur ses lauriers au rayon ergo­no­mie, même si, on s’en doute, ce n’est pas là le premier argu­ment de cette mise à jour.

Jupi­ter on the Rhodes

rhodeseffectsPremier argu­ment : on dispose d’une toute nouvelle version du Jupi­ter et du Rhodes Artu­rien, les déve­lop­peurs greno­blois ayant autant travaillé sur le modèle physique des instru­ments qu’on nous promet plus réalistes, que sur les fonc­tion­na­li­tés ou l’er­go­no­mie de ces derniers, mais aussi sur les presets propo­sés. Et s’il y a tout lieu de se féli­ci­ter de ces progrès, avouons qu’ils sont bien durs à mettre en évidence clai­re­ment, dans la mesure où certains contrôles ont complè­te­ment changé d’une version à l’autre, tandis qu’au­cun preset des anciens instru­ments n’a été gardé. À se deman­der si Artu­ria ne voulait pas qu’on puisse faire de A/B entre les précé­dentes et les nouvelles versions.

rhodessettingsQuoi qu’il en soit, le Stage-73 V qui ne propo­sait autre­fois qu’un ampli et quatre effets fixes se voit désor­mais doté d’une vraie section d’ef­fets pouvant accueillir quatre pédales parmi treize, d’une nouvelle réverb Room en master et de la possi­bi­lité d’en­voyer le son du clavier dans une Leslie. Sept modèles sonores sont égale­ment propo­sés, de sorte que l’ins­tru­ment est beau­coup plus poly­va­lent que par le passé. Quant à savoir ce que nous apporte concrè­te­ment cette mise à jour sur le réalisme du modèle physique, disons que nouveau Stage-73 V est autre­ment plus précis dans le registre des aigus : cela se sent sur le bruit des lamelles et il en ressort un instru­ment moins sourd que par le passé, plus crédible indu­bi­ta­ble­ment.

OLDrho­des­FUNK
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  • OLDrho­des­FUNK00:12
  • NEWrho­des­FUNK00:12
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  • NEWrho­des­BAL­LAD00:24

jup8Pour le Jupi­ter, c’est un peu le même tableau : aucun preset n’est semblable de sorte que la compa­rai­son avant/après est ardue. Et c’est d’au­tant plus agaçant qu’on pouvait s’être atta­ché aux vieux presets, ou les avoir utili­sés dans des compos, mais surtout qu’on ne retrouve aucun des presets origi­nels de la machine. L’in­ter­face elle-même a été complè­te­ment repen­sée : si la V3 du plug-in était à peu de chose près un fac-similé de l’ori­gi­nal hard­ware, on est main­te­nant face à une réin­ter­pré­ta­tion où les habi­tués du Jupi­ter cher­che­ront leurs petits (l’ar­pé­gia­teur est désor­mais à la place des boutons de banques et de presets par exemple), et pour ne rien arran­ger, certains réglages communs aux deux versions ont changé d’unité de mesure : ici, on a des valeurs de 0 à 1, là des pour­cen­ta­ges…

Disons-le : ce parti-pris est assez regret­table car s’il atteste d’une effec­tive refonte, il n’ap­porte rien du point de vue de l’uti­li­sa­tion et éloigne l’ému­la­tion du modèle origi­nal en termes d’er­go­no­mie. On pardon­nera toute­fois la chose à Artu­ria en consi­dé­rant les ajouts de cette V4 : la possi­bi­lité d’écar­ter les voix géné­rées par l’uni­son dans le champ stéréo pour épais­sir ce dernier, et la modé­li­sa­tion  « Voice disper­sion » repro­dui­sant les micro­va­ria­tions de voltage propre au clavier origi­nal. Et viennent encore des amélio­ra­tions des ajouts Artu­rien au synthé Roland avec plus d’ef­fets et de souplesse de routing dans la section d’ef­fets, plus de contrôle sur les modu­la­tions ou la gestion des contrôles physiques. Bref, plus de plus !

  • modjup
  • keyboardjup
  • effectsjup

Et côté son ? Dur, vous l’au­rez compris, de repro­duire un réglage de la V3 à la V4, mais il ne fait aucun doute que ce nouveau Jupi­ter sonne plus fat, plus vivant, et donc plus analo que l’an­cien en compa­rai­son. La techno Voice Disper­sion comme le nouvel Unison y sont sans doute pour beau­coup…

OLDjup
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  • OLDjup00:08
  • NEWjup00:08
  • OLDjup­Bass00:03
  • NEWjup­Bass00:03

Au-delà de cela, voici quelques presets pour vous donner une idée de ce que vous pouvez attendre du monstre :

juplead4
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  • juplead400:09
  • juplead300:09
  • juplead200:09
  • juplead00:09
  • jupkeys200:09
  • jupkeys00:09
  • jups­trings200:09
  • jups­trings00:09
  • jupbrass400:09
  • jupbrass300:09
  • jupbrass200:09
  • jupbrass00:09
  • jupbass400:09
  • jupbass300:09
  • jupbass200:09
  • jupbass00:09

Ceci étant dit, il est temps de s’at­taquer aux nouveau­tés neuves, sachant que comme à chaque nouvelle V-Collec­tion, Artu­ria nous a gâtés…

De Jupi­ter à sa femme (…ou sa soeur : oui, on fait ça chez les dieux…)

Dans la mytho­lo­gie romaine, Junon est à la fois la soeur et l’épouse de Jupi­ter, et c’est fort logique­ment qu’on retrouve une parenté entre le synthé Jupi­ter dont nous venons de parler et le Juno-6 qui est la première vraie nouveauté du bundle, après l’OB-Xa V proposé quelques mois aupa­ra­vant.

junoSorti à l’époque pour contrer le Korg Poly­six sur le segment des poly­pho­niques d’en­trée de gamme, le Juno-6 (et ses petits frères, le Juno-60 propo­sant des presets et le Juno-106 ajou­tant le MIDI) misait sur un design simple à un DCO mais Roland eut l’ex­cel­lente idée de le doter d’un chorus qui, parce qu’il épais­sis­sait singu­liè­re­ment le son du synthé, devint très vite une réfé­rence. C’est ce petit morceau de grande légende qu’il s’agit de retrou­ver ici, sachant qu’on l’avait vu venir vu que les Greno­blois s’étaient penchés récem­ment sur la modé­li­sa­tion du Chorus Dimen­sion D de Roland.

Le Juno-6 V ne déçoit pas à l’usage, car comme le nouveau Jupi­ter, il sait sonner gros et vivant, avec des basses bien en place et beau­coup de brillance, tandis que son design simple le rend très agréable à l’usage : on n’est pas face à une usine à gaz qu’il faudra appri­voi­ser de longues heures durant, mais face à un petit nerveux au carac­tère bien trempé, et qui permet d’au­tant plus de choses qu’il a été « pimpé » lui aussi avec tous les modules addi­tion­nels propo­sés par Artu­ria.

Voyez ces quelques exemples pour vous en convaincre :

juno­lead6
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  • juno­lead600:09
  • juno­lead5(2)00:09
  • juno­lead500:09
  • juno­lead400:09
  • juno­lead300:09
  • juno­lead200:09
  • juno­lead00:09
  • juno­cat00:09
  • juno­man­drin00:09
  • junose00:09
  • juno­fil­ter00:09
  • juno­key00:09
  • junos­trings200:09
  • junos­trings00:09
  • juno­brass300:09
  • juno­brass200:09
  • juno­brass00:09
  • juno­bass400:09
  • juno­bass300:09
  • juno­bass200:09
  • juno­bass00:09

Ceci étant entendu, je vous propose de faire un petit break numé­rique avant de finir avec la surprise analo de cette mise à jour.

Quand le sampler émeut

emulatorSi Artu­ria doit sa répu­ta­tion à la modé­li­sa­tion de quan­tité de synthés analo, on se féli­cite de voir l’édi­teur s’in­té­res­ser depuis quelques années aux synthés numé­riques comme aux échan­tillon­neurs vintage. On s’était régalé avec leur version du Fair­light CMI, le premier sampleur de l’his­toire commer­cia­lisé à un prix indé­cent, et on est ravi de les voir fort logique­ment nous propo­ser le premier sampler « démo­cra­tique » de l’his­toire : l’E-MU Emula­tor II, un sampler 8 bit vendu au tiers du prix d’un CMI à l’époque.

Bref, c’est une autre légende qui nous est propo­sée ici, sachant qu’on retrouve avec bonheur des sons enten­dus sur des centaines d’al­bums, comme le grain de la machine grâce à la modé­li­sa­tion de ses conver­tos entre autres choses. La nostal­gie est du coup au rendez-vous, sachant qu’au-delà des sons de base, vous pouvez évidem­ment impor­ter vos propres samples pour les EMUla­to­ri­ser, et que les fonc­tion­na­li­tés addi­tion­nelles propo­sées par Artu­ria agran­dissent singu­liè­re­ment le terrain de jeu origi­nel de la machine.

EMUlead4
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  • EMUlead400:09
  • EMUlead300:09
  • EMUlead200:09
  • EMUlead00:09
  • EMUcla­ri­net200:09
  • EMUcla­ri­net00:09
  • EMUgui­tar00:09
  • EMUs­trings00:09
  • EMUkeys200:09
  • EMUkeys00:09
  • EMUvoice00:09
  • EMUbass400:09
  • EMUbass300:09
  • EMUbass200:09
  • EMUbass00:09

Reste enfin à parler de la plus grosse surprise de cette V8…

V comme Voco­der

vocoderSorti à la fin des années 70, le Moog 16 Chan­nel Voco­der ne fut sans doute pas le premier voco­deur de l’his­toire vu qu’il s’agis­sait à l’ori­gine d’un outil inventé par Bell pour amélio­rer les télé­com­mu­ni­ca­tions, mais il fut l’un des premiers modèles à s’adres­ser aux musi­ciens qui s’en sont immé­dia­te­ment empa­rés. S’il fallait à l’époque relier le voco­deur à un synthé pour pouvoir l’uti­li­ser, Artu­ria nous propose aujour­d’hui un tout-en-un puisque l’ef­fet de Moog est complété par un synthé simple à deux VCO permet­tant de jouer immé­dia­te­ment.

studioonepascompatibleL’idée est excel­lente même si l’on regrette que l’ins­tru­ment n’ait pas fait l’objet d’un plug-in d’ef­fet égale­ment : d’abord parce que certaines fonc­tions, comme l’usage de l’ins­tru­ment avec une entrée audio, dépend de la capa­cité de votre STAN à gérer le side chain sur les instru­ments (ce qui n’est pas le cas de Studio One utilisé pour ce test), ensuite par ce qu’on se retrouve à devoir utili­ser le synthé d’Ar­tu­ria, quand on voudrait pouvoir combi­ner le Voco­der de Moog avec d’autres synthés, d’autres sons…

Ce bémol mis à part, force est de consta­ter que le fun est au rendez-vous, non seule­ment parce qu’Ar­tu­ria propose de nombreux presets, mais parce qu’on trouve aussi dans les fonc­tions ajou­tées à l’ori­gi­nal un gestion­naire de samples très bien foutu. Vous pouvez ainsi char­ger jusqu’à 12 samples assi­gnables à une octave du clavier, avec suffi­sam­ment de possi­bi­li­tés d’édi­tion pour obte­nir bien résul­tats variés, tandis que la Patch­bay du voco­der offre elle aussi un vaste terrain d’ex­pé­ri­men­ta­tion en termes de routing.

  • editsample
  • samplevocoder

Si l’on ajoute à cela les habi­tuelles fonc­tions addi­tion­nelles d’Ar­tu­ria (section de modu­la­tion, effets), on se retrouve avec un joujou extrê­me­ment poly­va­lent capable de produire toutes sortes de voix traf­fiquées. Un vrai bonheur à l’usage !

VOCclass
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  • VOCclass00:32
  • VOCdrums00:08
  • VOClead(3)00:09
  • VOClead(2)00:09
  • VOCchords200:09
  • VOCchords100:09

Et c’est tout ?

analoglabNon, ce n’est pas tout que le fidèle Analog Lab, désor­mais nommé Analog Lab V, dispose lui aussi de sa mise à jour, incor­po­rant d’une part les nouvelles modé­li­sa­tions d’ins­tru­ments, mais aussi les évolu­tions ergo­no­miques dont nous parlions plus haut : un vrai bonheur pour accé­der depuis un seul et unique instru­ment à toutes les richesses de la V-Collec­tion que vous soyez en studio ou sur scène. Accom­pa­gnant le tout, Artu­ria propose avec Patch­works 700 nouveaux presets tous bonne­ment excel­lents, même si l’on regret­tera parfois, comme toujours chez la plupart des éditeurs, que les sons soient un peu trop char­gés en réverb pour donner un côté « wow » à l’écoute, ce qui n’est pas forcé­ment pratique après au mixage où l’on aime­rait dispo­ser de sons plus secs dont on gérera l’en­voi soi-même dans la réverbe.

Profi­tons aussi de cette vue d’en­semble pour souli­gner que le prix de la V-Collec­tion a grimpé de 20%, ce qui n’est pas rien, de sorte qu’il faudra débour­ser 600 euros pour se payer le bundle. Pour 28 instru­ments et plus de 10 000 presets, avouons toute­fois que la chose n’a rien d’un scan­dale, cepen­dant que les offres de mise à jour et les promos sont nombreuses chez l’édi­teur. On regret­tera toute­fois que ce dernier n’en ai pas profité pour offrir une véri­table inté­grale de ses instru­ments, en inté­grant Pigments et Spark 2 par exemple. Affaire à suivre donc…

Conclu­sion

Même si son prix augmente sensi­ble­ment, cette V-Collec­tion 8 ne déçoit pas : entre la nette amélio­ra­tion des Rhodes et du Jupi­ter, les évolu­tions ergo­no­miques et fonc­tion­nelles communes à l’en­semble des instru­ments et la qualité comme le choix des petits nouveaux, il y a évidem­ment de quoi se lais­ser tenter. Certes, on aurait préféré que le Jupi­ter n’aban­donne pas l’idée du fac-similé comme les presets de la version précé­dente, tandis qu’on aurait gagné en souplesse avec une version effet du Voco­der, mais avouons que le fun est là parce que le son y est aussi. Artu­ria remplit donc son contrat et il nous tarde déjà de voir dans quelle direc­tion partira le bundle pour sa version 9, sachant que si la plupart des légendes sont là, Korg demeure le grand absent de ce musée de la synthè­se…

On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine Voir tous les épisodes de "On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine"
9/10
Award Qualité / Prix 2020
Points forts
  • Rapport qualité/quantité/prix
  • Le fun et la polyvalence sonore du vocodeur
  • L’Emulator : tous les sons d’une époque
  • Et encore une légende avec le Juno
  • Et encore une légende avec l’OB-Xa
  • Amélioration très sensible des Rhodes et du Jupiter
  • Le système de tutos : brillant
  • Les macros qui simplifient la vie
  • Le nouveau gestionnaire de presets
  • Analog Lab V : encore plus puissant, pratique et bourré de sons
Points faibles
  • Pas de version effet du vocoder, qui est virtuellement soudé à son clavier et incompatible avec certains séquenceur sur l’entrée audio
  • Où sont passés les presets des versions précédentes du Jupiter et du Rhodes ?
  • Interface du Jupiter s’éloignant de l’original et du plug-in précédent sans qu’on comprenne bien pourquoi
  • Pigments et Spark 2 auraient leur place ici…
  • Surtout que le prix est passé à 600 euros…
Auteur de l'article Los Teignos

Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.


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