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Chauvet COLORdash Batten
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Test des Colordash Par et Batten de Chauvet

Changeur de couleurs de la marque Chauvet appartenant à la série Colordash

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Lampes de Chauvet

On en voit partout ces derniers temps, ils fleurissent sous toutes les formes et promettent de nous en faire voir de toutes les couleurs... Je veux bien sur parler des projecteurs à LED. Que ce soit en changeur de couleur, en écrans vidéo ou en effets divers et pour le moins variés, la source LED est de plus en plus présente sur le marché de l'éclairage professionnel. Pour ce premier test, nous allons nous intéresser à deux produits: Les ColorDash Par et ColorDash Batten du constructeur Chauvet.

 

Premier contact

Photo 7

 

Je commence par sortir le Color­Dash Par de son carton coloré. Construit dans un corps en ABS assez fin, c’est un projec­teur léger (2,6 kg) et plutôt compact (compa­rable à un Multi­Par). Il est équipé d’une double lyre pour l’ac­croche ou la pose au sol. Deux poignées de serrage permettent de bien verrouiller celle-ci, en revanche la seconde lyre, fixée sur la première, ne dispose d’au­cune molette. Il faudra donc parfois user du tour­ne­vis et d’une clef plate ou à pipe pour la serrer. On remarque un pas de vis M8 à l’ar­rière du corps du Color­Dash Par. Ne voyant pas l’in­té­rêt de mettre le crochet à cet endroit la, je cherche alors une expli­ca­tion dans la notice, malheu­reu­se­ment sans succès.

Juste à côté se trouve l’af­fi­cheur digi­tal accom­pa­gné de ses quatre boutons de réglage (Menu, Enter, Up et Down). De l’autre côté, on retrouve le panneau de connec­tiques avec XLR 3 broches pour le data et CEE22 pour l’ali­men­ta­tion. On note égale­ment la présence d’une reco­pie permet­tant de partir vers d’autres Color­Dash grâce à la rallonge de 2m four­nie.

Malgré l’uti­li­sa­tion des LEDS, le projec­teur dispose d’une venti­la­tion forcée. Je m’in­té­resse main­te­nant aux volets coupe-flux. Entiè­re­ment en métal, le module est bien fixé au projec­teur via 4 vis à main, par contre sa rota­tion est forte­ment limi­tée. Les volets tournent bien, cepen­dant après plusieurs mani­pu­la­tions ils ont parfois tendance à se déré­gler. C’est un problème récur­rent sur les modèles d’en­trée de gamme, un petit coup de tour­ne­vis et de clef plate de temps en temps et il n’y paraî­tra plus. Quoi qu’il en soit à l’usage l’in­té­rêt des volets devrait se révé­ler être assez anec­do­tique sur ce type de projec­teur.

 

 

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Passons main­te­nant à son frère, le Color­Dash Batten. J’ouvre le carton (coloré lui aussi), et déballe le projec­teur… Premier constat, il est plus lourd ! Avec son corps en métal, il atteint les 3,6 kg et inspire confiance.

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L’ap­par­te­nance à la famille Color­Dash se remarque de suite: même connec­tique, même panneau de réglage (juste un écran plus grand), même venti­la­tion. La double lyre est égale­ment au rendez-vous (à noter cepen­dant que la seconde lyre est sur le même axe que la prin­ci­pale, permet­tant ainsi aux poignées de les verrouiller toutes les deux). Un pas de vis M8 est occupé par un anneau pour l’ac­croche de l’élingue de sécu­rité. On aurait aimé en avoir égale­ment un sur le Color­Dash Par, vu que le pas de vis a été prévu.

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En feuille­tant la notice, on découvre les diffé­rentes options d’ac­cro­chage du Batten (par la lyre, à la verti­cale, en matrice ou en ligne via un kit d’ac­croche spécial). Les possi­bi­li­tés sont nombreuses et devraient répondre aux besoins de la plupart des utili­sa­teurs. Les lyres des projec­teurs étant assez courtes, les connec­tiques XLR gênent dans le cas d’une instal­la­tion au sol. L’es­pace dispo­nible est très juste et ne faci­lite pas le réglage.

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Power On

Voyons main­te­nant ce que ces projec­teurs ont dans le ventre. Le Color­Dash Par utilise 18 Leds 1 watt (6 de chaque couleur) avec un angle de 12° chacune (lentille de sortie: 15°).

 

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Le Color­Dash Batten dispose lui de 24 Leds 1 watt (8 de chaque couleur) avec un angle de 35° chacune (lentille de sortie: 30°).

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Je branche d’abord le Color­Dash Par, dont le venti­la­teur émet un siffle­ment percep­tible.
Trois modes DMX sont dispo­nibles:

  • ARC 1 (3 canaux: R, G et B)
  • ARC 1 + D (4 canaux: Dimmer, R, G et B)
  • Stage 1 (9 canaux: Dimmer, R, G, B, Macro, Stro­bo­scope, Programmes internes, Ajus­te­ment auto­ma­tique de la vitesse et ID Address).

Person­nel­le­ment j’au­rai aimé avoir un mode 5 canaux (R, G, B, Dimmer et stro­bo­scope). Après avoir choisi le mode Stage 1 et réglé l’adresse DMX, j’al­lume la console et patche quelques voies de grada­teurs.

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videoCliquez sur l’image pour voir la vidéo de démons­tra­tion !

Les couleurs satu­rées sont belles et bien vives. Le réglage d’in­ten­sité permet d’ob­te­nir des teintes claires et pâles inté­res­santes. Le mélange des LEDS de couleurs diffé­rentes offre un résul­tat plus ou moins satis­fai­sant suivant les LEDS utili­sées. Le test vidéo permet­tra à chacun de se faire son propre avis. À noter l’ab­sence de certaines teintes telles que l’ambre ou le congo, comme souvent sur ce type de projec­teurs. L’ad­di­tion de l’en­semble des LED donne une couleur blan­châtre très bleu­tée. Avec du brouillard, le mélange des LEDS devient visible en sortie de lentille sur envi­ron 30cm. L’ef­fet pizza est égale­ment présent. Le fais­ceau ressemble à celui d’une lyre wash (et non à celui d’un Par), mais à tendance à vite deve­nir imper­cep­tible. Là encore, la vidéo permet­tra de voir le rendu. Le dimmer est linéaire, on notera juste un allu­mage brut des LEDS dans les premiers pour­cen­tages. Le stro­bo­scope quant à lui affiche une vitesse maxi­mum de 20Hz. Son rendu est tout à fait satis­fai­sant.

Passons main­te­nant au Color­Dash Batten. Contrai­re­ment à son frère, celui-ci ne fait aucun bruit lors du premier allu­mage. Je regarde du côté du venti­la­teur et constate qu’il ne tourne pas. En effet, celui-ci est géré élec­tro­nique­ment. Quatre modes DMX sont dispo­nibles:

  • ARC 1 (3 canaux)
  • ARC 1 + D (4 canaux)
  • Stage 1 (10 canaux)
  • Block (12 canaux: R, G, B + R, G, B + R, G, B + R, G, B)

Les trois premiers modes sont iden­tiques à ceux du Color­Dash Par (on note juste un canal Block sélec­tion supplé­men­taire en mode Stage 1), en revanche le dernier mode permet une gestion des LEDS en 4 groupes de 6 LEDS. La encore, un mode 5 canaux (R, G, B, Dimmer et strob) voir même un mode 20 canaux (R, G, B, Dimmer et strob par groupe) aurait été appré­ciable. Et pourquoi pas 8 groupes au lieu de 4, afin de gérer chaque LED indé­pen­dam­ment des autres. J’uti­lise le mode Stage 1 pour les tests. Les rendus des couleurs sont sans surprise iden­tique au Color­Dash Par. Si son fais­ceau est inté­res­sant à travailler, ce projec­teur devrait égale­ment donner un bon effet sur un cyclo ou en matrice, grâce à son mode Block. Le stro­bo­scope atteint aussi les 20Hz, mais le canal n’a pas la même linéa­rité que son petit frère.


Le menu des Color­Dash propose les réglages stan­dards:

 

  • Contrôle manuel (R, G, B et strob)
  • Mode DMX/Auto
  • Mode DMX et adresse
  • Options (ID Address, réglage usine, copie des para­mètres vers d’autres Color­Dash)
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La fonc­tion ID Address permet de contrô­ler indé­pen­dam­ment plusieurs Color­Dash ayant la même adresse DMX. Chaque projec­teur peut conte­nir jusqu’à 10 programmes de 30 scènes pour le Color­Dash Par et de 100 scènes pour le Color­Dash Batten. Il est égale­ment possible de proté­ger le menu par un mot de passe. Enfin, le Color­Dash Batten propose diffé­rents réglages de son venti­la­teur:
  • Faible
  • Normal
  • Fort
  • Auto­ma­tique
  • Éteint
On aurait aimé en avoir autant sur le Color­Dash Par. Chau­vet propose en option une lentille 30° pour le Color­Dash Par ainsi qu’une lentille 15° pour le Color­Dash Batten. Malheu­reu­se­ment, l’ac­cès à la lentille est long et diffi­cile, il faut en effet dévis­ser pas moins de 12 vis pour accé­der à celle du Color­Dash Par. Et c’est pire sur le Color­Dash Batten avec 14 vis plus la double lyre.

Conclu­sion


Photo 45Malgré quelques défauts, les Color­Dash sont des projec­teurs tout à fait poly­va­lents et qui pour­ront être utili­sés dans de nombreux cas. Le Colo­Dash Par pourra par exemple très bien éclai­rer un élément de décor, une piste de danse ou un totem (ses dimen­sions lui permettent de rentrer dans une struc­ture carrée de 290mm), en revanche son fais­ceau est peu exploi­table tel quel. Il est annoncé à un tarif public de 370€ TTC. Le Color­Dash Batten quant à lui est tout à fait apte à colo­rer murs, cyclo ou décors et pourra être utilisé en nombre pour des effets de matrice. Son prix public est de 530€ TTC.

 

  • Poids et consom­ma­tions élec­triques
  • Couleurs
  • Silence de fonc­tion­ne­ment
  • Construc­tion robuste du Color­Dash Batten

 

  • Gestion DMX
  • Fais­ceau rapi­de­ment imper­cep­tible
  • Effet pizza
  • Utilité contes­table des volets sur le Color­Dash Par

 


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