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Native Instruments Maschine Jam
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Test du contrôleur Native Instruments Maschine Jam

Contrôleur à pads MIDI de la marque Native Instruments appartenant à la série Maschine

Prix public : 399 € TTC
Test écrit
96 réactions
Pump up the Jam
9/10
Award Valeur sûre 2016
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Native Instruments ont surpris tout le monde lorsqu’ils ont annoncé, au début du mois de septembre de cette année, la sortie du Maschine Jam, produit que personne n’attendait.

Ressem­blant exté­rieu­re­ment au fils illé­gi­time qu’une Maschine aurait eu avec un Push, dépourvu d’écran, mais équipé de bandeaux tactiles, accom­pa­gné d’une mise à jour du logi­ciel Maschine l’au­to­ri­sant à travailler avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel sur une même instance du logi­ciel, et proposé au tarif plutôt agres­sif de 390 €, il n’en fallait pas plus pour forte­ment éveiller notre curio­sité et cher­cher à en savoir plus.

Toute­fois, avant de commen­cer, j’in­vite ceux qui ne maîtri­se­raient pas complè­te­ment l’en­vi­ron­ne­ment Maschine et ses codes à se repor­ter au début du test que j’avais effec­tué de la Maschine Studio.

C’est parti !

Jam bien ton physique

Comme d’ha­bi­tude, débu­tons par le débal­lage de la bête. Outre l’ap­pa­reil lui-même, la boîte contient un câble USB, un pied en plas­tique qui permet de suréle­ver la partie arrière de Maschine Jam, ainsi que les docu­ments permet­tant l’en­re­gis­tre­ment du produit et le télé­char­ge­ment du bundle Komplete 11 Select, toujours appré­ciable, ainsi que de béné­fi­cier d’une réduc­tion de 25 € sur l’achat de logi­ciels Komplete ou Maschine Expan­sions.

Le Maschine Jam mesure 320 mm de large pour 295 mm de profon­deur pour envi­ron 60 mm de haut potard compris, des valeurs assez proches de celles des autres appa­reils de la gamme Maschine. Au niveau des connec­tiques sur la tranche arrière, signa­lons juste la présence d’une prise USB, d’une autre pour bran­cher une pédale et d’une sécu­rité Kensing­ton.

Native Instruments Maschine Jam : NI MASCHINE JAM Rendering 01

On retrouve natu­rel­le­ment la parenté du Maschine Jam avec le reste de la gamme dans l’es­thé­tique de l’ap­pa­reil qui adopte la charte assez sobre et « classe » de la marque, toute en noir, anthra­cite et… surfaces brillantes et réflé­chis­santes, grandes pour­voyeuses de traces de doigts. Mais ne soyons pas injustes : ces surfaces justi­fient parfai­te­ment leur présence par leur nature trans­pa­rente permet­tant la lecture des LED sous-jacentes. Tout va bien !

La première série de LED en haut à droite est prévue pour permettre le vision­nage des niveaux de master, groupe, sortie secon­daire (CUE) et des deux canaux d’en­trée audio. Atten­tion, je repré­cise : à l’image des autres appa­reils de la gamme Maschine, le Maschine Jam est exclu­si­ve­ment un contrô­leur. Les canaux d’en­trée audio cités plus haut sont pure­ment virtuels et peuvent être affec­tés par exemple aux entrées physiques d’une carte sonore tierce.

La seconde série de LED se situe dans la partie basse de l’ap­pa­reil et sert à affi­cher la valeur des para­mètres comman­dés par une série de bandeaux tactiles nommés Smarts­trips, de même nature que ceux que l’on peut trou­ver sur les claviers Komplete Kontrol S et qui font ici leur première appa­ri­tion dans la gamme Maschine.

Mais l’autre très grosse nouveauté qui saute immé­dia­te­ment aux yeux, c’est la matrice de 8×8 pads RGB cliquables qui occupe la majeure partie de la surface supé­rieure. Ceux-ci ne sont toute­fois sensibles ni à la vélo­cité et encore moins à l’af­ter­touch, à la manière de ce l’on peut trou­ver sur la majo­rité des modèles de Launch­pad de Nova­tion.

Deux autres nouveau­tés dans la concep­tion hard­ware de l’ap­pa­reil sont moins détec­tables à l’oeil nu, mais tout autant porteuses d’évo­lu­tions de work­flow. Le bouton rota­tif cranté clas­sique des derniers modèles de Maschine devient sensible au toucher sur la Jam. Et une série de boutons numé­ro­tés de 1 à 8 fait aussi son appa­ri­tion, permet­tant l’ac­cès direct aux scènes dans votre projet Maschine. En dehors de ces quatre éléments, Maschine Jam propose bien d’autres parti­cu­la­ri­tés et nous détaille­rons tout cela plus avant dans ce banc d’es­sai. Toute­fois l’uti­li­sa­teur habi­tuel de la série Maschine se trou­vera en terrain connu et n’aura aucun mal à trou­ver ses marques.

Pour clore le chapitre de l’as­pect exté­rieur et du design, je dirais que comme toujours chez Native Instru­ments, nous sommes en présence d’un produit qui inspire confiance. Construc­tion solide, pous­soirs qui répondent bien à la pres­sion, enco­deur rota­tif sensible au toucher et franc du cran­tage, il n’y a déci­dé­ment pas grand-chose à repro­cher à l’as­pect externe et au ressenti tactile du Maschine Jam.

Main­te­nant que nous avons exploré un peu la carcasse de la bête, voyons comment celle-ci commu­nique visuel­le­ment avec nous et pallie l’ab­sence d’écran inté­gré.

C’est dans les vieux pots…

De manière géné­rale, l’er­go­no­mie du Maschine Jam et notam­ment de la gestion de la struc­ture du morceau repose essen­tiel­le­ment sur un prin­cipe : la diffé­ren­cia­tion visuelle de chaque domaine de fonc­tion­na­li­tés. Là où sur les autres modèles de contrô­leurs Maschine on a toujours la même matrice physique de 16 pads et donc au final toujours la même repré­sen­ta­tion visuelle pour des fonc­tion­na­li­tés somme toute très diffé­rentes – ce qui peut s’avé­rer parfois un peu trou­blant – les choses sont orga­ni­sées comme suit dans le cas du Jam.

Native Instruments Maschine Jam : strip

Les boutons numé­ro­tés au-dessus de la matrice sélec­tionnent les scènes et les boutons alpha­bé­tiques au-dessous de la matrice les groupes. La liste des patterns, le step-séquen­ceur, le piano-roll, la liste des sounds d’un groupe, les snap­shots (nouveauté tout à fait inté­res­sante sur laquelle nous revien­drons plus bas), tout ceci quant à soi s’af­fiche sur la matrice de pads avec à chaque fois une iden­tité visuelle bien défi­nie.

Et je ne parle même pas de l’écran en surim­pres­sion qui vient recou­vrir l’in­ter­face du logi­ciel dans certains cas parti­cu­liers pour pallier l’ab­sence d’écran inté­gré et propo­ser un assor­ti­ment de para­mètres contex­tua­li­sés, ou encore de l’af­fi­chage des para­mètres de plug-ins ou de groupe via les LED des Smarts­trips comme je le disais plus haut. Globa­le­ment, on se repère donc visuel­le­ment très bien sur le Maschine Jam.

C’est en cela d’ailleurs que l’uti­li­sa­tion de Maschine Jam est perti­nente notam­ment en rela­tion avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel. Rappe­lons ici que le Maschine Jam est le premier appa­reil à pouvoir travailler conjoin­te­ment sur une seule et même instance du logi­ciel Maschine avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel. Une fonc­tion « instance » permet d’ailleurs à l’uti­li­sa­teur du Jam de bascu­ler instan­ta­né­ment d’une instance à l’autre. Deux contrô­leurs Maschine tradi­tion­nels ne peuvent en revanche toujours pas coopé­rer au sein d’une même session du logi­ciel.

…qu’on fait les meilleures Jam !

Native Instruments Maschine Jam : song

L’évo­lu­tion de l’er­go­no­mie telle que décrite ci-dessus entraîne pas mal de chan­ge­ments. Tout d’abord, l’uti­li­sa­teur de Maschine béné­fi­cie enfin d’une véri­table visi­bi­lité sur l’en­semble de son projet et de la possi­bi­lité de mieux appré­hen­der celui-ci dans sa globa­lité. En effet, les patterns ne se contentent plus d’adop­ter la même couleur que le groupe auquel ils sont ratta­chés, mais doré­na­vant ils sont de plus dispo­sés en colonne au-dessus du bouton dudit groupe.

La créa­tion de scènes s’en trouve égale­ment ample­ment faci­li­tée, qui plus est par l’ap­pa­ri­tion des boutons numé­ro­tés mention­nés plus haut auto­ri­sant l’ac­cès direct auxdites scènes. Quoi de plus simple alors que de sélec­tion­ner la scène que l’on souhaite, puis d’ac­ti­ver un par un tous les patterns de son choix, ou encore de sélec­tion­ner l’en­semble de scènes que l’on souhaite faire jouer au logi­ciel, le tout sans chan­ger d’in­ter­face ?

De la confi­ture pour les boutons

Toujours selon ce prin­cipe de diffé­ren­tia­tion visuelle cité plus haut, les sounds compo­sant un groupe sont affi­chés dans le carré 4×4 pads infé­rieur droit de la matrice. On accède à cet affi­chage en pres­sant sur l’un des boutons de sélec­tion de groupe, puis sur l’un des boutons comman­dant une fonc­tion parti­cu­lière comme « Mute » ou « Solo ». Par défaut, cet affi­chage est momen­tané, mais on appré­ciera de pouvoir le rendre perma­nent à tout moment, afin d’af­fec­ter plus faci­le­ment un état à tel ou tel sound par exemple.

Native Instruments Maschine Jam : perform FX

Les para­mètres des sounds sont acces­sibles via une pres­sion sur le bouton « control » et sont immé­dia­te­ment mappés aux Smarts­trips tactiles, qu’il s’agisse de para­mètres « géné­riques » comme le gain ou le pano­ra­mique, ou de para­mètres spéci­fiques par exemple au plug-in employé dans tel empla­ce­ment de sound.

Les bandeaux tactiles s’avèrent un vrai bonheur à utili­ser. Non seule­ment ils sont très réac­tifs, mais qui plus est ils offrent une palette de jeu plus éten­due que celle propo­sée par des potards rota­tifs : pouvoir atteindre direc­te­ment une valeur donnée sans tran­si­tion aucune est toujours un plai­sir. D’ailleurs, il convient de citer ici une nouveauté dans le soft Maschine appa­rue pour coller à la sortie du Maschine Jam et de ses bandeaux tactiles : les perform FX !

Il s’agit en fait d’un module permet­tant de choi­sir entre plusieurs types d’ef­fets, dont tous les para­mètres sont natu­rel­le­ment modi­fiables comme sur les effets tradi­tion­nels, mais dont un para­mètre en parti­cu­lier est affecté à un mode « Perform », lui-même affecté au Smarts­trip d’un groupe. On peut ainsi char­ger un Perform FX par groupe et donc par strip et les modu­ler indé­pen­dam­ment en temps réel. On peut bien sûr égale­ment les auto­ma­ti­ser, comme tout autre para­mètre modu­lable de Maschine.

Et l’en­semble desdits para­mètres modu­lables de Maschine peut être sauve­gardé à tout moment dans un « snap­shot » grâce à la nouvelle fonc­tion « Lock ». Chacun des snap­shots sera symbo­lisé par l’un des 64 pads de la matrice dans un nouvel affi­chage, et pourra donc être rappelé à tout moment, soit instan­ta­né­ment, soit via un morphing progres­sif libre­ment défi­nis­sable.

C’est un peu ce qui manquait à Maschine, la possi­bi­lité d’al­ter­ner entre des confi­gu­ra­tions complètes de plug-ins pour l’en­semble d’un projet. Cette lacune est main­te­nant comblée, et large­ment !

Lady Marme­lade

Native Instruments Maschine Jam : step

Le séquençage se fait via des confi­gu­ra­tions d’af­fi­chage qui rappellent furieu­se­ment ceux de la gamme Push d’Able­ton. On a d’abord le séquençage ryth­mique, avec dans le coin infé­rieur droit toujours les 16 sounds d’un groupe, et les lignes supé­rieures de la matrice employées pour les pas de séquence. On peut soit séquen­cer un son à la fois, soit 4, soit 8. Dans ce dernier cas, le carré des 16 sounds dispa­raît et l’en­semble de la matrice est affec­tée aux pas de séquence. Cela s’avère très pratique pour créer très rapi­de­ment des patterns complexes.

Surtout qu’ici inter­vient une autre nouveauté appor­tée par le Jam : la fonc­tion « Varia­tion » ! Grâce à elle, il est possible de défi­nir des para­mètres d’« huma­ni­sa­tion » ou de « rando­mi­sa­tion » des séquences, tant au niveau ryth­mique que de vélo­cité, palliant ainsi partiel­le­ment la non-gestion de ladite vélo­cité direc­te­ment au niveau des pads.

Mais l’on peut aussi béné­fi­cier d’un séquençage mélo­dique, c’est-à-dire béné­fi­cier de l’af­fi­chage du piano roll des patterns direc­te­ment sur la matrice. Chaque pad corres­pond alors à une note dont la durée peut être préa­la­ble­ment défi­nie. Selon la gamme de jeu qui aura été prédé­fi­nie, seules certaines notes pour­ront être inté­grées au piano roll. Il en va de même pour le mode suivant d’en­trée de notes, le mode « Keyboard », permet­tant de jouer direc­te­ment les parties sur la matrice de pads, le layout des pads se modi­fiant selon la gamme choi­sie.

En ce qui concerne la géné­ra­tion de notes, on peut même para­mé­trer les bandeaux tactiles pour qu’ils génèrent des suites de notes ou même des accords, auto­ri­sant ainsi de toutes nouvelles sensa­tions de jeu. Enfin, on appré­ciera le fait que le mode d’en­re­gis­tre­ment est entiè­re­ment para­mé­trable à partir du Jam.

Pas besoin d’en faire des tartines

Vous l’au­rez constaté, depuis le début de ce banc d’es­sai, je me suis montré plutôt enthou­siaste quant au dernier-né de chez Native Instru­ments. Il me faut main­te­nant souli­gner les petits points qui m’ont chagriné.

Tout d’abord, l’on sent clai­re­ment que l’ap­pa­reil a été fait pour complé­ter une gamme déjà exis­tante. Bien entendu, vous me direz que cela n’est pas forcé­ment grave, que cela peut même s’avé­rer très perti­nent, notam­ment pour ceux qui ne souhai­te­raient pas inves­tir des fortunes dans un appa­reil dont les fonc­tions feraient en partie doublon avec celles des appa­reils qu’ils possèdent éven­tuel­le­ment déjà. Soit.

Mais on est tout de même parfois en droit de se poser des ques­tions quant à la perti­nence de l’aban­don de certaines fonc­tions basiques. Dans le cas du Jam, on perd entiè­re­ment la possi­bi­lité de suppri­mer un plug-in ou de le bypas­ser. Pour un appa­reil destiné à l’im­pro live, le fait de ne pas pouvoir bypas­ser à la volée est tout de même très dommage. Cela, on peut natu­rel­le­ment le faire sur un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, qui devient alors quasi­ment le parte­naire obligé du Jam en live, alors qu’à part ça celui-ci aurait pu se suffire à lui-même dans ce contexte-là. Contexte qui d’ailleurs implique que Native ait aban­donné égale­ment les fonc­tions d’édi­tion de samples sur son dernier produit, soit dit en passant.

D’un autre côté, il faut égale­ment savoir que la gestion des snap­shots dont je parlais plus haut ne peut se faire qu’avec le Maschine Jam, les snap­shots en ques­tion n’étant, pour l’ins­tant en tous cas, ni gérables via un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, ni même via le logi­ciel.

Dernier exemple d’in­ter­dé­pen­dance du Maschine Jam avec un autre appa­reil de la gamme : lorsque l’on veut char­ger un nouveau projet, on obtient tradi­tion­nel­le­ment un message dans le logi­ciel ou bien sur les écrans des contrô­leurs Maschine si l’on souhaite sauver ou non notre projet actuel, ou bien aban­don­ner le char­ge­ment d’un nouveau projet. Ceci peut se gérer via un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, mais pas via le Maschine Jam. Si celui-ci est « tout seul », il faudra repas­ser par le clavier et la souris. Là aussi, c’est un peu dommage. Bref. Mais sortons de la théma­tique de l’in­ter­dé­pen­dance des produits d’une même gamme.

Native Instruments Maschine Jam : piano roll

Un autre point qui selon moi s’avère un peu problé­ma­tique est le suivant : la lisi­bi­lité et l’er­go­no­mie du mode piano roll. En effet, si l’af­fi­chage sur les pads de la matrice indique la posi­tion de la note tonique à chaque octave, il est malaisé de savoir exac­te­ment à quelle octave on est à un instant T, ce manque de lisi­bi­lité étant accen­tué par l’ab­sence dans l’af­fi­chage piano-roll du logi­ciel d’un cadre symbo­li­sant la hauteur de l’en­semble de notes actuel­le­ment affi­chées sur les pads.

Enfin, le layout des gammes dans le mode Keyboard n’est clai­re­ment pas aussi pratique que sur les Push d’Able­ton. En effet, sur ces derniers, le layout est agencé de telle sorte qu’il suffit de trois doigts pour jouer n’im­porte quelle gamme, ce qui n’est pas le cas ici où le jeu à une main ne permet pas de monter ou descendre correc­te­ment les gammes.

Enfin, termi­nons les doléances par deux petits détails. Le bouton rota­tif n’est pas à rota­tion expo­nen­tielle, donc méfiance lorsque vous navi­guez dans le brow­ser si vous n’avez pas correc­te­ment filtré les résul­tats. La touche Shift pour­rait béné­fi­cier d’une posi­tion plus centrale, et les fonc­tions qu’elle active être mieux répar­ties entre les pous­soirs, afin de permettre une mani­pu­la­tion à une seule main en toutes circons­tances, afin de lais­ser la main droite dispo­nible.

Conclu­sion

J’ai éprouvé un réel plai­sir, je dois le dire, à utili­ser le Maschine Jam. Tout y est très intui­tif, et quelqu’un d’un peu habi­tué à l’uni­vers Maschine saura très vite retrou­ver ses marques. La large matrice qui nous sort enfin des 16 pads habi­tuels de la gamme fait du bien et l’on appré­cie réel­le­ment la multi­pli­ca­tion des iden­ti­tés visuelles qu’elle offre selon les fonc­tion­na­li­tés pilo­tées, avec le concours des nouvelles rangées de boutons et des bandeaux tactiles équi­pés de leurs LED. Ces derniers sont un vrai bonheur à utili­ser, notam­ment avec les nouveaux Perform FX. On saluera égale­ment la richesse de fonc­tion­na­li­tés du template déve­loppé pour le pilo­tage d’Able­ton Live. Toute­fois, on regrette la volonté peut-être encore trop marquée de la part de Native Instru­ments de faire inter­dé­pendre le Maschine Jam avec le reste de la gamme, inci­tant l’uti­li­sa­teur à complé­ter sa collec­tion par des exclu­si­vi­tés ou au contraire des aban­dons fonc­tion­nels discu­tables. Mais au vu des nouvelles fonc­tion­na­li­tés propo­sées, du bundle logi­ciel inclus et du prix très allé­chant, nous aurions vrai­ment tort de bouder !

  • Native Instruments Maschine Jam : NI MASCHINE JAM Rendering 01
  • Native Instruments Maschine Jam : step
  • Native Instruments Maschine Jam : song
  • Native Instruments Maschine Jam : piano roll
  • Native Instruments Maschine Jam : strip
  • Native Instruments Maschine Jam : perform FX

 

9/10
Award Valeur sûre 2016
Points forts
  • Qualité de fabrication
  • Ergonomie générale
  • Différenciation visuelle des fonctionnalités
  • Smartstrips
  • Perform FX
  • Bundle Komplete 11 Select (pour ceux qui ne l’ont pas)
  • Le mode step séquenceur
  • L’utilisation intelligente de l’écran d’ordinateur, notamment avec l’écran en surimpression
  • La fonction Lock et les snapshots
  • Le step séquenceur mélodique qui tient compte la gamme choisie en mode « Scale »
  • Template pour Ableton Live
Points faibles
  • Manque de repères visuels dans le mode piano roll
  • Le layout des gammes qui n’équivaut pas celui des Push 1 et 2
  • Touche Shift très excentrée qui ne permet pas d’effectuer toutes les manips d’une seule main
  • Pas de bypass des plug-ins
  • Pas d’édition de samples
  • Les locks ne peuvent pas être appelés via le logiciel ni un autre contrôleur Maschine, uniquement via le Jam
  • La disposition de la touche Shift et la répartition des fonctions qu’elle active

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