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SPL DrumXchanger
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Test du SPL DrumXchanger

Drum replacer virtuel de la marque SPL

Prix public : 149 € TTC
Test écrit
7 réactions
La batterie sous gâchette

Exceptionnels il y a encore une décennie, les outils permettant de remplacer un son par un autre (les fameux «trigger» ou «sound replacement») sont devenus des instruments que l’on retrouve fréquemment dans la production musicale actuelle. Alors, quand l’inventeur du célèbre Transient Designer nous concocte son propre plug-in de sound replacement, il est naturel que la Brigade d’Inspection Sonore d’AudioFanzine intervienne !

SPL-ication

SPL DrumXchanger

Avec l’évo­lu­tion des méthodes de produc­tion musi­cale, les partis-pris artis­tiques et tech­niques ont eux aussi évolué, jouant la carte de la procras­ti­na­tion déci­sion­nelle dans chacune des étapes de réali­sa­tion. D’un autre côté, les tech­niques d’en­re­gis­tre­ment en home studio ne permettent pas toujours d’ob­te­nir un résul­tat 100% satis­fai­sant d’un point de vue acous­tique, et cela peut se ressen­tir sur le résul­tat final. Que ce soit donc pour corri­ger une prise de son inadé­quate ou tout simple­ment propo­ser une alter­na­tive timbrale et dyna­mique, les outils de sound repla­ce­ment se sont vite révé­lés néces­saires. Et c’est ce que nous propose SPL avec le DrumX­chan­ger, un plug-in mono/stéréo aux formats VST, AU et RTAS permet­tant de trig­ger (« déclen­cher ») un son par le biais d’un autre. Mais, nous allons le voir, ce plug-in ne se limite pas qu’à cela.

 

Néces­si­tant une iLok, le DrumX­chan­ger est livré avec un fichier addi­tion­nel compre­nant une petite banque de sons SPL permet­tant de rempla­cer nos sons enre­gis­trés par des sons propo­sés par la firme alle­mande. L’ins­tal­la­tion des deux fichiers (l’ap­pli­ca­tion et la banque de sons) se fait dans la simpli­cité et la rapi­dité, avec la possi­bi­lité d’ins­tal­ler la banque de sons dans le réper­toire de notre choix. Une fois lancé (dans mon cas, en insert sur une piste de Pro Tools), le DrumX­chan­ger nous dévoile une façade plutôt… grise ! Rien de triste à voir dans tout cela, car le DrumX­chan­ger reprend les carac­té­ris­tiques esthé­tiques de la suite de plug-ins Analog Code… Bon c’est vrai, ça n’est pas super fun, un peu de couleur aurait égayé ma session, mais, après tout, on est là pour travailler, non ? Alors feu !

5 Colonnes à la une

La première chose qui frappe au lance­ment du DrumX­chan­ger, c’est l’or­ga­ni­sa­tion intui­tive des diffé­rentes fonc­tion­na­li­tés. En effet, le plug-in est divisé en 5 sections claires et distinctes, avec pour chacune d’entre elles des possi­bi­li­tés de réglages et de confi­gu­ra­tion parti­cu­lières.

 

Editor-Settings-Input

 

SPL DrumXchanger

Cette première section permet d’abord d’avoir accès à l’édi­teur de samples. Comme je l’ai précisé plus haut, le DrumX­chan­ger est vendu avec une petite banque de sons compre­nant 4 kits de batte­rie (avec pour chacun 1 grosse caisse, 1 caisse claire et 4 toms) faci­le­ment acces­sibles et rapides à char­ger. Cette banque de sons de 1 Go (tout de même !) propose donc des échan­tillons enre­gis­trés à 24 bits/96 kHz suivant 5 varia­tions et 16 niveaux de vélo­cité. Toute­fois, et fort heureu­se­ment, on peut char­ger nos propres samples, via la fenêtre Editor (voir enca­dré).

Fenêtre editor


S’il est très facile d’uti­li­ser les sons prove­nant des kits four­nis avec le DrumX­chan­ger, il est néan­moins possible de char­ger ses propres samples et de créer soi-même ses propres « kits ». En effet, le DrumX­chan­ger permet de char­ger, pour un même son, trois varia­tions de ce son qui vont être jouées alter­na­ti­ve­ment sur huit niveaux de vélo­cité. Évidem­ment, chaque vélo­cité est calcu­lée auto­ma­tique­ment, mais il est possible aussi, si vous avez enre­gis­tré vous-même un son sur diffé­rents niveaux de vélo­cité, de les char­ger dans la fenêtre Editor. Une fois votre kit consti­tué, il ne vous reste plus qu’à l’ex­por­ter pour pouvoir le rappe­ler à chaque nouvelle utili­sa­tion!

 

Le bouton Help, quant à lui, permet d’avoir accès à un guide de prise en main concis et bref. Même si la lecture du manuel est plus qu’in­dis­pen­sable pour tirer profit du DrumX­chan­ger, il est toujours pratique d’avoir à portée de main un résumé des fonc­tions prin­ci­pales du plug-in. En dessous, quatre petits boutons A, B, C, et D permettent de sauve­gar­der 4 para­mètres de réglages complets du DrumX­chan­ger. Le procédé est simple : il suffit de cliquer sur la lettre corres­pon­dant à l’em­pla­ce­ment dans lequel on veut travailler pour que les réglages soient conser­vés. Une fois les réglages effec­tués, on peut les copier puis sélec­tion­ner un autre empla­ce­ment (pour faire origi­nal, prenons B par exemple !) et les coller dans ce nouvel empla­ce­ment. On peut alors effec­tuer des modi­fi­ca­tions sur ces réglages, passer d’un jeu de réglages à un autre rapi­de­ment et ainsi compa­rer les résul­tats obte­nus. Bien vu. Enfin, un poten­tio­mètre Input permet de régler le volume du signal entrant, afin de mieux gérer la marge restante pour travailler avec le plug-in. Indis­pen­sable quand le signal d’ori­gine possède un niveau trop fort… ou trop faible !

 

Origi­nal

 

SPL DrumXchanger

Cette section gère le trai­te­ment du signal d’ori­gine que l’on souhaite rempla­cer. Vous me direz, si on souhaite rempla­cer un son par un autre, pourquoi le trai­ter ?… C’est assez juste, mais, comme nous le verrons plus tard, le DrumX­chan­ger permet bien des possi­bi­li­tés… En premier lieu, on trouve deux poten­tio­mètres gérant les fréquences d’un filtre coupe-bas (20Hz-11kHz) et d’un coupe-haut (20Hz-22kHz). Le switch Solo, comme son nom l’in­dique, permet d’écou­ter en solo le signal qui va être remplacé. Pratique, quand on a la possi­bi­lité de trai­ter ce même signal…

 

Ensuite, on retrouve ni plus ni moins qu’un Tran­sient Desi­gner inté­gré dans le trai­te­ment du signal d’ori­gine ! On a donc la possi­bi­lité d’agir sur l’at­taque du son origi­nal (Attack – réglable sur une plage de +/-15 dB) et son sustain ( Sustain – sur une plage de +/- 24 dB). Très utile quand le signal manque de « pêche » (et inver­se­ment) ou que la réso­nance est trop/pas assez longue… Cette fonc­tion est vrai­ment des plus effi­caces !

 

Enfin, le poten­tio­mètre Ducking permet d’at­té­nuer le volume du signal d’ori­gine sur un temps très court, suivant une plage de volume donnée (0 à –40 dB) et selon des réglages d’at­taque et de release défi­nis (1ms pour l’at­taque et 10 ms pour le release). En clair, plus on atté­nue, plus la tran­si­toire du sample joué va prendre le pas sur la tran­si­toire du signal d’ori­gine, en gardant cepen­dant les proprié­tés « natu­relles » du signal d’ori­gine (réso­nan­ce…). Un switch on/off permet de désac­ti­ver cette fonc­tion.

 

Tous ces réglages affectent unique­ment le trai­te­ment du signal d’ori­gine et ne sont pas censés entrer dans le proces­sus de détec­tion. Toute­fois, il est possible d’af­fec­ter les réglages de la section Origi­nal à la détec­tion du sample par le biais du switch Trigg. De ce fait la détec­tion peut être préci­sée, puisqu’elle prend en compte tous les réglages (filtres, tran­sient desi­gner, ducking…).

 

Trig­ger

 

SPL DrumXchanger

La section Trig­ger va gérer tout ce qui concerne la détec­tion du signal d’ori­gine. Un filtre passe-bande permet tout d’abord de concen­trer la détec­tion sur la plage fréquen­tielle « utile » du signal, via un poten­tio­mètre de choix de fréquence (20H-22kHz) et un réglage de facteur de qualité Q (0,5 à 50). Un switch Solo permet d’au­di­tion­ner le signal détecté et, par la même occa­sion, d’af­fi­ner les réglages (très précis !) du filtre. Un switch Ext. SC (« Exter­nal Side­chain ») nous offre la possi­bi­lité « d’ai­der » la détec­tion en fonc­tion d’un autre signal; par exemple, le signal prove­nant d’un micro placé devant une grosse caisse en fonc­tion du micro placé dans la grosse cais­se…

 

Le DrumX­chan­ger béné­fi­cie, en plus de tous ces réglages, d’un procédé de Double Détec­tion. En effet, on retrouve deux indi­ca­teurs visuels nous permet­tant de défi­nir le point de seuil pour la détec­tion, avec pour chacun un réglage de Gain. Tout d’abord, comme c’est le cas pour la plupart des unités de trai­te­ment de Sound Repla­ce­ment, on retrouve l’in­di­ca­teur Level qui permet de défi­nir – de manière abso­lue – le seuil de déclen­che­ment du sample. Pour se faire, on déplace au niveau voulu une petite flèche verte qui s’al­lume quand le seuil est atteint. Il est d’ailleurs conseillé de placer cette flèche juste en dessous du niveau mini­mum que l’on souhaite rempla­cer. Une seconde flèche rouge (Rim) défi­nit le seuil de déclen­che­ment du sample Rimshot  défini dans la fenêtre Editor.

 

Néan­moins, afin de renfor­cer la préci­sion de la détec­tion, SPL a ajouté un second indi­ca­teur – Trans – qui indique le niveau des tran­si­toires. Imagi­nons que pour les niveaux les plus faibles, le niveau de leakage (signal enre­gis­tré par un micro dirigé vers une source, mais qui n’est pas cette source – ex : la cymbale char­les­ton dans un micro caisse clai­re…) soit plus fort que le plus faible des niveaux tran­si­toires. Il en résulte un déclen­che­ment – non voulu – par le trig­ger, pour un son qui n’est pas forcé­ment la source que l’on désire rempla­cer. La fonc­tion Trans permet donc de palier ce problème en concen­trant la détec­tion sur les tran­si­toires. Le sample ne sera joué que si la détec­tion se fait sur les deux indi­ca­teurs Trans et Level en même temps. Très très bien vu ! Enfin, les deux poten­tio­mètres Gain permettent d’ajus­ter la marge de niveau néces­saire pour que la détec­tion se fasse sur une plage dyna­mique cohé­rente.

 

Sample

 

SPL DrumXchanger

Cette section consé­quente est divi­sée en 2 sous-colonnes. Premiè­re­ment, la partie « sample » à propre­ment parler laisse appa­raître un joli petit kit de batte­rie avec en dessous 4 petits switches. En cliquant sur chacun des fûts, on peut entendre le sample qui va être joué ; en cliquant sur chacun des switches, on passe d’un kit de samples SPL à un autre. Tout simple­ment. Le nom du sample chargé appa­raît dans une petite fenêtre en dessous. Il est égale­ment possible de char­ger un autre échan­tillon grâce à l’en­ca­dré Load et de le jouer avec le bouton Play. Jusqu’ici tout va bien. Quand le seuil est atteint et que le sample est joué, une petite LED bleue s’al­lume à côté de l’en­ca­dré Play, ce qui nous permet de contrô­ler le bon fonc­tion­ne­ment du déclen­che­ment. Prev et Next, quant à eux, font défi­ler les échan­tillons au sein d’un même kit.

 

En dessous, le poten­tio­mètre Rim reprend la même fonc­tion que la flèche rouge aux côtés de l’in­di­ca­teur Level. À sa droite, on trouve un switch Phase permet­tant d’in­ver­ser la pola­rité du sample, au cas où le signal origi­nal et l’échan­tillon soient en oppo­si­tion de phase. Un second poten­tio­mètre Delay (réglable de –3,5 ms à + 3,5 ms…) nous offre la possi­bi­lité d’agir sur le temps de latence du déclen­che­ment de l’échan­tillon. Pour finir, un poten­tio­mètre Dyna­mics permet de réduire ou d’ac­cen­tuer la dyna­mique de l’échan­tillon joué. En somme, c’est un compres­seur/expan­deur qui peut être réglé après la détec­tion sur le signal d’ori­gine, nous permet­tant de suivre avec plus ou moins de fidé­lité la dyna­mique d’ori­gine.

 

Concer­nant la partie « trai­te­ment » de l’échan­tillon, on retrouve la section Filter et Tran­sient Desi­gner semblable à la section Origi­nal. Cepen­dant, une fonc­tion très utile vient s’ajou­ter à cette unité de trai­te­ment de l’échan­tillon. En effet, le poten­tio­mètre Tune nous permet, comme son nom l’in­dique, d’ac­cor­der le pitch de l’échan­tillon en fonc­tion de la hauteur du signal d’ori­gine ! Ce tuner fonc­tionne à merveille et permet toutes sortes de régla­ges… avec un seul et même sample !

 

Output

SPL DrumXchanger

 

 

 

 

Dernière section (et pas des moindres !), Output offre une fois encore un double filtre (passe-haut et passe-bas) semblable à ceux rencon­trés dans les sections Origi­nal et Sample. Un poten­tio­mètre Dry/Wet ajuste le niveau de l’échan­tillon par rapport au signal d’ori­gine, ce qui signi­fie que l’on peut réel­le­ment mixer les 2 signaux ensemble – après trai­te­ment et rempla­ce­ment – afin d’op­ti­mi­ser le niveau et le timbre du son tout en conser­vant une « dyna­mique » au compor­te­ment natu­rel. Puis­sant. Enfin, le poten­tio­mètre Output gère le niveau de sortie du plug-in. Aussi basique soit-elle, cette fonc­tion devient très vite utile dès lors qu’on utilise un sample à fort niveau sur un signal… à fort niveau aussi!

 

 

A l’uti­li­sa­tion

Bien que son utili­sa­tion se fasse de manière intui­tive et rapide, je ne cache pas que la notice soit très utile si on souhaite exploi­ter le maxi­mum des possi­bi­li­tés qu’offre le DrumX­chan­ger. S’il est vrai que le petit encart Help  de la section input est le bien­venu, une lecture atten­tive du manuel est forte­ment recom­man­dée, car le DrumX­chan­ger est un plug-in de trig­ger très complet.

 

J’ai inséré le DrumX­chan­ger sur les pistes de grosse caisse et caisse claire d’une session d’en­re­gis­tre­ment de batte­rie réali­sée quelques mois aupa­ra­vant, en n’uti­li­sant que les kits four­nis par SPL dans un premier temps. On retrouve donc un mix batte­rie « dry », sans utili­sa­tion du DrumX­chan­ger :

 

 

00:0000:00

 


S’en­suit une série d’ex­traits où les pistes de grosse caisse et caisse claire ont été rempla­cées par les échan­tillons SPL, d’abord mixés avec le signal d’ori­gine (légè­re­ment trai­tés) puis tota­le­ment « Wet ».

 

Drums -KickS­nare SPL 1–
00:0000:49
  • Drums -KickS­nare SPL 1–00:49
  • Drums -KickS­nare SPL 1 Full­Wet-00:49
  • Drums -KickS­nare SPL 2–00:49
  • Drums -KickS­nare SPL 2 Full­Wet-00:49
  • Drums -KickS­nare SPL 3–00:49
  • Drums -KickS­nare SPL 3 Full­Wet-00:49

 

Ensuite, j’ai géré manuel­le­ment le char­ge­ment de mes samples, ce qui n’a pas grand inté­rêt dans la démons­tra­tion car, à ce niveau-là, le DrumX­chan­ger remplit sa fonc­tion hono­ra­ble­ment tout comme bon nombre de ses confrères. Là où le DrumX­chan­ger se démarque, c’est dans ses nombreuses possi­bi­li­tés de trai­te­ment du signal triggé. En effet, on peut rempla­cer un son de manière dras­tique, en mini­mi­sant sa dyna­mique, pour que le rendu final soit le même quelle que soit la dyna­mique du signal d’en­trée. Mais on peut aussi et surtout suivre la dyna­mique et l’as­pect timbral du signal d’ori­gine tout en lui donnant une autre « couleur » sonore et une préci­sion accrue. La double détec­tion y est pour beau­coup dans ce rendu natu­rel et fidèle.

 

SPL DrumXchanger

Il est vrai que les fonc­tions Tran­sient Desi­gner présentes aux étages Origi­nal et Sample sont plus qu’utiles ; elles permettent réel­le­ment de redes­si­ner l’en­ve­loppe des tran­si­toires, origi­naux et échan­tillon­nés. Les filtres sont égale­ment très pratiques, en entrée comme en sortie, car ils permettent un trai­te­ment fréquen­tiel précis pour un meilleur mixage des signaux. On peut donc aisé­ment garder le bas du spectre de notre signal d’ori­gine et n’uti­li­ser que les aigus d’un sample par exemple, afin de renfor­cer l’at­taque de notre signal d’ori­gi­ne… Quant à la fonc­tion Tune, c’est une fonc­tion que l’on aime­rait voir plus souvent sur ce genre d’uni­tés, tant l’ac­cor­dage tonal avec la source d’ori­gine est impor­tant. Cela peut paraître idiot, néan­moins c’est une fonc­tion trop rare et pour­tant hyper utile, que SPL a bien vu d’in­té­grer dans son DrumX­chan­ger.

 

En revanche, j’ai été un peu moins convaincu par le côté pratique du réglage Delay. Il m’a fallu un peu de temps pour régler le poten­tio­mètre de façon à ce que la phase des deux signaux (Origi­nal et Sample) soit cohé­rente et que le son final me convienne. Je trouve le réglage de ce poten­tio­mètre peu précis pour un aspect aussi impor­tant que celui de la phase. J’au­rais aimé un réglage qui soit à l’image du plug-in : un poten­tio­mètre un peu plus « dense », facile à régler, avec des indi­ca­tions claires et précises.

 

De manière géné­rale, je ne suis pas vrai­ment friand des plug-ins de trig en temps réel et j’ai plus l’ha­bi­tude d’en­re­gis­trer le signal traité, puis de mixer ce nouveau signal avec celui d’ori­gine dans ma session. L’in­con­vé­nient, c’est qu’avec cette méthode je perds les avan­tages de « mixage interne » au plug-in qu’offre le DrumX­chan­ger… Il faut savoir faire des choix ! Toute­fois, le nombre de para­mètres possibles, pilo­tés par une double détec­tion des plus effi­caces et agen­cés dans une inter­face vrai­ment claire et acces­sible, font du DrumX­chan­ger un outil vrai­ment redou­table !

Conclu­sion

Dans un marché où les déve­lop­peurs proposent de plus en plus de nouveaux plug-ins de trig­ger, SPL se démarque encore une fois avec un sound repla­cer aux possi­bi­li­tés vrai­ment effi­caces, aussi bien sur le plan de la détec­tion que sur le plan sonore. Embarquant un système de double détec­tion, deux Tran­sient Desi­gner, trois doubles filtres, un pitch shift et un compres­seur, le DrumX­chan­ger est bien plus qu’un simple plug-in de trig­ger, c’est un véri­table outil de trai­te­ment du son très complet, permet­tant des réglages variés pour un rendu toujours fidèle à vos besoins. Pour 149 € HT, le DrumX­chan­ger est un inves­tis­se­ment sûr !

 

 

Merci à John et l’équipe du Studio Contre­point.

Points forts
  • La structure générale, la présentation, l’ergonomie
  • Les possibilités sonores
  • Deux Transient Designer dans un seul plug-in !
  • Le système de double détection
Points faibles
  • Le potentiomètre Delay, que je trouve peu précis
  • Hey Monsieur SPL, on ne pourrait pas avoir plus de samples livrés avec le DrumXchanger, s’il te plaît ? Non, parce qu’ils sont bien tes samples...

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