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Fxpansion Geist
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Test du FXpansion Geist

Drum sampler virtuel de la marque Fxpansion

Prix public : 229 € TTC
Test écrit
16 réactions
Un phénomène au logis
9/10
Award Valeur sûre 2011
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Successeur amélioré de Guru, Geist vient d’être mis à jour en version compatible avec les systèmes 64 bits. L’occasion de faire le tour de l’outil de production de grooves signé FXpansion.

Qu’il semble loin le temps de Amulet Audio Soft­ware et de ses plug-ins comme la Series One (pour Direct-X, Mac, BeOS, Pulsar…). Depuis rebap­tisé FXpan­sion, l’édi­teur a imposé ce nom dans le domaine des bridges, logi­ciels permet­tant d’uti­li­ser un format de plug-in dans une appli­ca­tion ne le gérant pas à l’ori­gine (comme VST-DX devenu le Cake­walk VST Adap­ter, VST-to-AudioU­nit Adap­ter, etc.) et surtout dans le domaine de la boîte à rythmes (appel­la­tion un rien réduc­trice), avec les DR-005, DR-008, puis la petite révo­lu­tion BFD en 2003.

Machine de test

MacPro Xeon 3,2 GHz

OS 10.6.6

Geist 1.0.3.7

D’une révo­lu­tion l’autre, en 2005 débarque Guru, drum sampler co-déve­loppé par Devine Machine et FXpan­sion, dont les quali­tés et l’in­ven­tion avaient conduit à lui accor­der l’Award de l’In­no­va­tion AF, voir le test Ici.

Les années passent, le roi est mort, vive le roi : voici Geist, qui reprend les concepts de Guru avec de nombreuses amélio­ra­tions, et le passage à la compa­ti­bi­lité 64 bits appor­tée par la dernière mise à jour. D’où test.

Intro­du­cing Geist

FXpansion Geist

Geist est dispo­nible en télé­char­ge­ment sur le site de l’édi­teur (ainsi qu’en version boîte), au tarif de 222 €, et offre une appli­ca­tion stan­da­lone et des plugs AU, VST et RTAS livrés avec plus de 2 Go de contenu, compa­tible PC et Mac (à partir de Mac OS 10.5.8, et sur Mac Intel seule­ment). L’ins­tal­la­tion fait appel au Mana­ger  habi­tuel de FXpan­sion, avec numéro de série et vali­da­tion via inter­net. Geist reprend bien entendu nombre de fonc­tions et carac­té­ris­tiques de son prédé­ces­seur, tout en appor­tant nombre de fonc­tion­na­li­tés nouvelles, même si l’édi­teur tient à préci­ser (forte­ment…) que Geist n’est pas une nouvelle version de Guru. On peut télé­char­ger le mode d’em­ploi de Geist à cette adresse.

Ainsi, on retrouve l’ar­chi­tec­ture globale consis­tant en huit moteurs audio indé­pen­dants, offrant chacun 16 pads et 24 patterns. Chaque pattern peut conte­nir jusqu’à 16 pistes, chacune corres­pon­dant à un pad. Chaque pad dispose de huit layers. La dispo­si­tion reste à peu près la même, même si bien sûr les fonc­tions ont été chan­gées et/ou amélio­rées.

FXpansion Geist

La gauche du logi­ciel présente toujours le brow­ser maison, dont le fonc­tion­ne­ment intègre main­te­nant un moteur de recherche, qui offre via un champ à rensei­gner la recherche par mot-clé à l’in­té­rieur de plusieurs sections pré-iden­ti­fiées par Geist : d’abord la banque d’usine, ensuite l’ar­bo­res­cence menant au dossier Geist dans les Docu­ments, puis les diffé­rents disques connec­tés à l’unité centrale, qu’ils soient externes ou internes. Quelques listes permettent de garder en mémoire les favo­ris, le résul­tat des recherches et quelques raccour­cis. On dispose de tous les outils de navi­ga­tion habi­tuels, dont un utile rappel du chemin vers le fichier, dossier ou preset affi­ché. Grâce aux diverses possi­bi­li­tés de lecture auto­ma­tique, de survol des fichiers, de slicing auto­ma­tique, on peut quasi­ment pré-écou­ter tout élément ou fichier son dans le navi­ga­teur. L’im­port ou l’ou­ver­ture sont très simpli­fiés, puisqu’un simple glissé-déposé vers un pad, une touche Pattern assigne auto­ma­tique­ment tous les para­mètres ou sons, ou y applique une détec­tion et une assi­gna­tion auto­ma­tiques (on y revien­dra). On appré­cie aussi l’aide contex­tuelle qui affiche la fonc­tion et l’uti­lité de chaque para­mètre dès que la souris s’at­tarde un peu sur l’in­ter­face.

FXpansion Geist

Autre fonc­tion de cette partie de l’in­ter­face, l’as­si­gna­tion des contrô­leurs Midi ou de l’au­to­ma­tion de l’hôte. Dès la sélec­tion de la fonc­tion, tout para­mètre pouvant être piloté via un contrô­leur (CC) ou l’au­to­ma­tion se voit iden­ti­fié via un marquage vert ; il suffit alors de cliquer sur le para­mètre, de bouger le potard, fader ou bouton du clavier ou de la surface de contrôle ou de cliquer sur l’un des 32 Host Para­me­ters pour conso­li­der la rela­tion entre le contrô­leur physique ou logi­ciel et la fonc­tion de Geist. On peut ensuite effa­cer, réas­si­gner, verrouiller le lien, un affi­chage en colonnes donnant préci­sé­ment tous les rensei­gne­ments possibles sur cette auto­ma­tion (nom du para­mètre, ampli­tudes min et max, type, etc.). Un exemple d’ef­fi­ca­cité qui ne sacri­fie pas la profon­deur et l’in­for­ma­tion à la sacro-sainte simpli­cité.

 

De l’au­to­ma­tisme et de la recon­nais­sance

FXpansion Geist

Une des grandes forces de Guru, puis de Geist, est la fonc­tion de détec­tion auto­ma­tique des tran­si­toires dès qu’un fichier audio est ouvert (ouvert par le navi­ga­teur, ou via un glissé-déposé sur un des Pads depuis un dossier, le bureau, etc.). Car, non seule­ment Geist place les marqueurs façon Rex sur le fichier (rappe­lons que le logi­ciel importe les fichiers rex2 direc­te­ment), mais encore permet-il via les divers boutons d’ex­trac­tion de les assi­gner, clas­si­fier et sauve­gar­der auto­ma­tique­ment. De plus, Geist tente d’as­si­gner chaque tranche (Slice) à l’une des “lignes” de quatre pads : ainsi en bleu sont assi­gnées les parties analy­sées comme étant des Kicks, en rose, les Snares, en jaune les HiHats et en vert les Percus­sions. Bien évidem­ment, via un simple clic droit, toutes ces Slices peuvent être ré-assi­gnées à l’une ou l’autre des clas­si­fi­ca­tions.

Prenons ce pattern :

 

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FXpansion Geist

L’im­port est immé­diat, et la recon­nais­sance des tran­si­toires quasi complète. À noter que FXpan­sion a inté­gré de tout nouveaux algo­rithmes. La plupart du temps, après la première détec­tion, il faudra procé­der à des ajus­te­ments de la Sensi­ti­vity, aux ajouts et effa­ce­ments de quelques marqueurs. Les utili­sa­teurs de Recycle! ne seront pas perdus, puisqu’on retrouve ici quasi toutes les fonc­tions du logi­ciel de Propel­le­rhead, tout du moins dans la gestion des marqueurs.

Une fois vali­dée cette recon­nais­sance et les diffé­rentes sauve­gardes effec­tuées, le pattern est utili­sable tel quel, c’est-à-dire repre­nant le groove d’ori­gine, adap­table à tous les tempos dési­rés, y compris en en modi­fiant le place­ment via le réglage Swing, mais aussi en tant que kit, ce qui permet de program­mer de nouveaux patterns à partir des sons isolés corres­pon­dants à chaque tran­si­toire recon­nue. Comme sur l’exemple suivant (qui reste très simple pour le moment, sans trafics sonores).

 

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Chaque élément peut être sauve­gardé de façon indé­pen­dante, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien dispo­ser du Preset englo­bant toutes les carac­té­ris­tiques et consti­tuants, que du Kit, du Pattern, d’un Pad, etc.

On peut ainsi impor­ter un pattern et le faire jouer par un tout autre kit et inver­se­ment. Par exemple, on importe ce loop :

 

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Et l’on remplace le kit par celui créé lors de l’exemple précé­dent :

 

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Tout comme on peut simple­ment faire l’in­verse.

 

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Multi Graph View

Ce mode d’édi­tion, version survi­ta­mi­née du précé­dent mode Graph, permet d’af­fi­cher quatre rangs de ce qui corres­pond à l’au­to­ma­tion interne. Ici, on réglera d’abord la vélo­cité, mais l’on pourra aussi accé­der à la program­ma­tion des mouve­ments de Pan, aux répé­ti­tions, à l’ac­cord, aux balayages de fréquence et réso­nance des filtres, aux réglages d’ef­fets par Pad, etc. Bonne nouvelle, on peut program­mer autant de courbes d’au­to­ma­tion qu’il y a de para­mètres, les seules limites se repor­tant à l’af­fi­chage puisque l’in­ter­face ne permet de voir que quatre courbes simul­ta­né­ment.

Afin de simpli­fier les choses, l’édi­teur a inclus 15 courbes prépro­gram­mées, avec possi­bi­li­tés d’ Offset (bipo­laire), Compres­sion (modi­fi­ca­tion propor­tion­nelle) et rendu aléa­toire (Rand), ainsi que de divi­sion ou multi­pli­ca­tion par facteur 2 (y compris succes­sives).

On peut aussi accé­der à cet affi­chage dans la vue Multi Track, mais limité à un seul rang à la fois. Bien entendu, tous ces réglages sont dispo­nibles par Pad…

Dans les deux cas, un mini­mum d’ajus­te­ment a été effec­tué, en parti­cu­lier en ce qui concerne les vélo­ci­tés et le forçage des layers. On peut en effet program­mer le déclen­che­ment d’un layer plutôt qu’un autre, notam­ment via la visua­li­sa­tion Multi­Graph View (voir enca­dré).

Le résul­tat peut sembler de peu d’in­té­rêt musi­cal (pour le moment…), mais il illustre le nombre de possi­bi­li­tés quasi infini, alors que l’on n’uti­lise aucune des fonc­tions de mix, d’ef­fets, et autres mani­pu­la­tions possibles, que l’on abor­dera plus loin. D’où l’im­por­tance d’une bonne détec­tion, et surtout de l’uti­li­sa­tion du mode Clas­sify plutôt que Use Layers si l’on veut travailler dans cette optique d’échanges kits-patterns, afin que chaque “coup” ryth­mique soit iden­ti­fié pour ce qu’il est (kick, snare, hat ou percus­sion). Ce Clas­sify est d’ailleurs telle­ment effi­cace que l’on regrette de ne pas dispo­ser de plus d’iden­ti­fiants (Cymbal, Toms, etc.), ce qui permet­trait encore plus de préci­sion et de faci­lité de permu­ta­tion.

Édition

De l’échan­tillon­nage

Se voulant l’ou­til de créa­tion ryth­mique en temps réel le plus complet possible, Geist se devait d’in­clure un échan­tillon­neur réel et non pas un lecteur d’échan­tillons, ce que sont en réalité la plupart des échan­tillon­neurs logi­ciels, indé­pen­dam­ment de leur puis­sance d’édi­tion. Aussi­tôt dit aussi­tôt fait.

On dispose donc d’un sampler complet, avec choix d’en­trée (externe, ou en resam­pling d’une des 16 sorties dispo­nibles de Geist), choix du mode de déclen­che­ment qui peut être immé­diat, via commande Midi, en prove­nance de l’hôte, ou via un seuil réglable (avec seuil de départ et seuil d’ar­rêt de l’en­re­gis­tre­ment). On peut enre­gis­trer sur une durée libre (atten­tion à la RAM, quand même), selon un temps défini et/ou en mode Loop. On peut orga­ni­ser plusieurs prises, puis grâce à l’écran doté de zoom (hori­zon­tal seule­ment) éditer l’échan­tillon avec les fonc­tions de base : Crop et Norma­lize, ainsi que les points d’en­trée et de sortie de la boucle. Une fois l’édi­tion termi­née, on peut expor­ter le résul­tat suivant diffé­rents modes, et si besoin, le décou­per, afin de le réuti­li­ser immé­dia­te­ment avec l’un des moteurs de Geist, la boucle est bouclée. Simple, effi­cace, perfor­mant, ça manquait, c’est main­te­nant présent, bravo FXpan­sion.

Les trois plus grandes nouveau­tés de Geist sont l’in­té­gra­tion d’un mode Song (son absence dans Guru lui ayant valu le seul point néga­tif de son bilan), une amélio­ra­tion plus que consé­quente des possi­bi­li­tés de trai­te­ment et de mixage et un échan­tillon­neur en temps réel (voir enca­dré).

Song, tout d’abord, permet de séquen­cer tout simple­ment des patterns, sur autant de rangs que d’En­gines, soit huit au maxi­mum. Les fonc­tions sont réduites au strict néces­saire, puisque tout le travail créa­tif ou d’au­to­ma­tion s’ef­fec­tue en amont, au niveau des patterns et des diffé­rents étages de mixage.

Voici quelques exemples de Song. On remarque que des mélo­dies peuvent être incluses, puisqu’un ou plusieurs Engines peuvent être dédiés à ce type de son, que ce soit par l’in­ter­mé­diaire d’échan­tillons d’ac­cords ou de séquences d’ac­cords complets, ou par une répar­ti­tion de notes chro­ma­tiques sur les Pads, via le mode Chro­ma­tic Play­back.

 

 

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FXpansion Geist

Ques­tion fonc­tions d’édi­tion, mixage et effets, on ne sait plus où donner de la tête, puisqu’on peut insé­rer des effets de façon indé­pen­dante au niveau des Layers, des Pads, des Engines, du Master et sur quatre Bus ! On y revien­dra.

Quand on sélec­tionne un Pad, puis la fenêtre Pad/Layers, la colonne de gauche présente un onglet pour le Pad, puis huit onglets pour chacun des Layers. La sélec­tion de l’on­glet Pad permet de régler le mode de déclen­che­ment des Layers, par la vélo­cité, en mode Round Robin, ou de façon aléa­toire. Les zones de vélo­cité sont libre­ment réglables à la souris, c’est rapide, effi­cace, rien à redire. On dispose aussi d’un volume global, d’un Pan, d’un choix de sortie, de la réponse de l’am­pli­tude à la vélo­cité et de quatre départs vers les effets.

Quand on sélec­tionne un des onglets Layer, on accède à un moteur audio indé­pen­dant, chaque Layer dispo­sant du même. On peut forcer les réglages à être réper­cu­tés sur tous les Layers, les Pads ou par rang, tout comme on peut choi­sir d’édi­ter chaque Layer de façon tota­le­ment indé­pen­dante. À cet effet, on trouve Pan, Gain, envoi vers les quatre Send, inver­sion de phase et mode Reverse. Puis un module pour régler l’ac­cord, avec réponse à la vélo­cité (indis­pen­sable pour certains effets de caisse claire ou de cymbale), un module de Times­tretch très perfor­mant (Dirac3 à l’œuvre, soit l’un des meilleurs algo­rithmes dispo­nibles, signés S. Bern­see, créa­teur de la Time Factory pour Proso­niq) et un module Filter, offrant cinq modes (Low, High et Band Pass, Notch et Peak), chacun en confi­gu­ra­tion deux ou quatre pôles, avec Drive et réac­tion à la vélo­cité. On connaît l’ex­pé­rience de FXpan­sion en matière de filtres, ceux-là n’échappent pas à la règle : ils sont très effi­caces.

Enfin, on peut choi­sir les assi­gna­tions de deux enve­loppes que l’on éditera de façon graphique sur la forme d’onde, l’une dédiée d’abord à l’am­pli­tude plus deux autres para­mètres (le choix est un peu limité, hélas), l’autre ne dispo­sant pas de desti­na­tion fixe.

Mixage

FXpansion Geist

On passe ensuite à l’un des quatre mixeurs (oui, quatre…) dispo­nibles. Même prin­cipe, dans le Layer Mixer, on dispose d’un Mix global, de volumes, Pan, et d’un ensemble de six effets indé­pen­dants et de quatre départs par Layer. Au menu des effets, Distor­tion, Dyna­mics, EQ, Filters, FX et Reverbs tout est là, les réverbes étant de plus signées Over­loud, éditeur de l’ex­cel­lente BReverb dont sont déri­vés quatre des modèles ici présen­tés. Rien ne manque, sauf peut-être quelques effets simples de spatia­li­sa­tion comme des Tremolo, des Auto­pan, etc. Niveau filtre, on est aussi gâté puisque ce n’est pas moins de neuf modèles diffé­rents qui sont à dispo­si­tion, dont un Hoover assez hallu­ci­nant, regrou­pant quasi tous les modes possibles. Un Audio Free­zer permet même de produire tous les effets de Stut­ter imagi­nables. On peut sauve­gar­der les réglages sous forme de presets par effet, ainsi que sous forme de banques d’ef­fets, gardant en mémoire chaî­nage et réglages.

FXpansion Geist

Le Pad Mixer reprend le même prin­cipe, six effets indé­pen­dants et quatre départs par Pad, avec volume, Pan, Mute et Solo indé­pen­dants et les mêmes possi­bi­li­tés de sauve­garde. On conti­nue avec l’En­gine Mixer, qui reprend (non ? si) exac­te­ment les mêmes avan­tages et possi­bi­li­tés que ses cama­rades, tout en offrant un onglet Setup supplé­men­taire : ce dernier regroupe un Mute, un Solo, un menu de choix d’un modèle pour forcer le swing du moteur audio sélec­tionné (chacun peut dispo­ser du sien propre), qui peut être importé depuis le pattern en cours, un Template Midi ou un réglage de Guru. Viennent ensuite les réglages de Pitch global, de Swing et de modi­fi­ca­tion du tempo (indé­pen­dant donc pour chaque moteur…). Est-il utile de rappe­ler que tout ce que l’on vient de décrire, Pad, Layer et Engine Mixers, sont dispo­nibles pour CHAQUE moteur audio.

Et l’on termine par le Global Mixer, offrant les quatre onglets des Auxi­liaires (chacun avec six slots d’ef­fets…), un Mute, un Solo, le choix de sortie et un Pre/Post et le Master (avec aussi, oui ? Six slots d’ef­fets, bravo).

Incroyable. Cet ensemble de sections est certai­ne­ment l’un des plus puis­sants à l’heure actuelle, qui ne peut être comparé qu’à celui de BFD2, auquel il doit beau­coup. Les possi­bi­li­tés sont gigan­tesques, mais comme toute chose elles ont leur corol­laire : plus on empile, plus l’or­di­na­teur hôte est solli­cité. Donc atten­tion aux doubles emplois et effets super­fé­ta­toires : il ne faudra pas hési­ter à tailler dans l’in­utile.

Pour être perti­nent en matière d’exemples sonores, tant les possi­bi­li­tés sont nombreuses, il faudrait réali­ser un nombre trop impor­tant de fichiers. Pour se faire une idée forcé­ment succincte, voici une boucle de la biblio­thèque d’ori­gine, utili­sant à divers degrés les effets inclus, à tous les étages possibles.

 

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Bilan

En toute honnê­teté, au regard de toutes les amélio­ra­tions appor­tées, notam­ment en ce qui concer­nait le seul véri­table manque de Guru, l’échan­tillon­nage, les hallu­ci­nantes possi­bi­li­tés de trafic sonore, la gestion de l’im­port, de l’ex­port de fichiers, le mode Clas­sify, les sauve­gardes de presets à chaque étage/niveau du logi­ciel, la souplesse d’édi­tion, les niveaux d’Undo, le Retro recor­ding (enre­gis­tre­ment de ce que vous avez joué, après l’avoir joué), l’ef­fi­ca­cité de la détec­tion, la superbe qualité des effets (les compres­sions, réverbes, filtres sont excel­lents), la gestion de l’au­to­ma­tion interne comme externe, et toutes les autres fonc­tions du logi­ciel, il m’est diffi­cile de trou­ver quelque chose à redire. Une très belle réus­site signée FXpan­sion.

9/10
Award Valeur sûre 2011
Points forts
  • Tout
Points faibles
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