Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Forums thématiques
Écoles et formation professionnelle
1 Commentaires sur le dossier : Podcast avec Jean-Philippe Boisson - Abbey Road Institute (LPDLP de ma
podcast-avec-jean-philippe-boisson-abbey-road-institute-lpdlp-de-mars-2020-3011.jpg
Directeur général d'Abbey Road Institute en France, ancien DG de la SAE France, Jean-Philippe Boisson revient sur son parcours et sur les différents aspects de la formation professionnelle que son établissement dispense.


Lire l'article




Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

Afficher le premier post
21
Il suffit de s’arranger pour ne pas avoir de bière le jour du podcast vu que seul ce podcast semble te donner envie de torcher tu pourrais aussi ne plus en acheter pour éviter de tomber dans ce piège ? :facepalm::mrg:

Time2Groove

[ Dernière édition du message le 08/03/2020 à 23:54:17 ]

22
Pour compléter mon premier post, je dirais que de suivre une telle formation, implique d'avoir de la chance. Soit des parents fortunés, soit être doté d'un tempérament de fonçeur, ça pas l'air évident d'obtenir les finances aupres des organismes donneurs. Le point de la discution qui me paraît crucial, est que cette formation permet d'être en contact avec le monde professionnel, donc "éventuellement" outre le fait d'apprendre plus rapidement qu'en autodidacte, de créer des liens avec ce monde là. Ce qui est une opportunité a mon sens, pas si courante, surtout si l'on est provincial comme je le suis. Ce qui ne veut pas dire bien entendu réussite a tout les coups. Mais bien opportunité. Je ne fais que qu'écrire ce que je concède, en rapport avec les propos tenus. On peut, pourrait trouver mon, mes posts bien complaisants, peut être le sont ils un peu. Mais c'est aussi mon ressenti, et j'ai le ressenti d'une personne qui aura revé toute sa vie, sans y parvenir de vivre pécunierement grâce a la musique. Je précise que je suis actuellement retraité de la fonction publique hopitaliére, où j'ai oeuvré dans le technique. J'ai eu ma première guitare a onze ans, possèdé mon premier home studio a 20 ans, actuellement possède un home studio équipé pros, et continue à faire de la musique...avant tout pour le plaisir... J'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro.

[ Dernière édition du message le 09/03/2020 à 08:47:05 ]

23
Je pense que pour vivre de la musique, et particulièrement dans l'industrie de la musique, il faut soit:

Chercher à y travailler, faire des études qui y mènent, comme des études de marketing ou de relation publique, qui permettent de travailler pour une agence de Booking, pour une grosse salle de concert, pour une maison de disque, je ne sais pas comment elles ont évolué depuis, beaucoup ont été achetés ou dissoute, aujourd’hui on est dans le publishing sur les plateformes de streaming et tout ce qui permet de donner un coup d'accélérateur à un artiste est bon a prendre: comme une app musicale, une start-up qui permet aux utilisateurs d'instagram de mettre de la musique dans leurs stories, un site comme audiofanzine, une plateforme de streaming ou les musiciens peuvent trouver des boucles pour leur projet musical, un catalogue pour les journalistes qui leurs permet de mettre de la musique dans leurs media vidéo pour les réseaux sociaux...

Sinon, il y'a la possibilité de créer sa propre boite de Booking, ouvrir une salle de concert en assoc ou autre, faire de l'événementiel, trouver des artistes et bosser sur leurs images et leurs storytelling et faire leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Ou alors, c'est la partie créatrice qui intéresse, on veut être compositeur, arrangeur, directeur artistique, ou remixeur, dans tous les cas il faut avoir son talent et savoir s'entourer, et dès le début, faire savoir au monde qu'on compose, et je dis bien au monde, pas aux autres musiciens.
Je regardais un cours en ligne (informel) pour entrepreneur, un des points aborder du formateur en ligne, c'est de dire qu'il ne faut pas aller dans des meetup ou autres conventions pour se retrouver avec des gens qui font le même métier que nous, il faut réseauter et proposer ses services dans des meetup où les gens n'ont pas nos compétences, c'est la ou ils ont besoin de nous. Ou alors se poser la question: "qu'est ce qu'on apporte aux autres musiciens?", notre type de musique est-il recherché pour sa rareté, notre habilité avec certains instruments?..
On peut devenir ghostproducer, ou être le gars qui embauche des ghost producer, trouver de jolies minois ou des visages atypiques et faire de l'image et du clip.

Le gros problème des musiciens, comme de beaucoup d'acteur ou d'artistes c'est d'aller la ou les gens font la même chose, comme un vernissage dans une galerie d'art ou il n'ya que des artistes qui font la même chose et pas d'acheteur d'art. Du coup on se plaint entre musiciens ou artistes, y'a plein de raisons de se plaindre, mais ca mène rarement a grand chose.

Si c'est l'industrie qui nous intéresse, on devient ingénieur du son, c'est-à-dire qu'on est le chaînon manquant entre l'artiste et le cd, le vinyle, une niche comme la cassette, le streaming, YouTube, iTunes, la radio... ou le cinéma, la télé en dolby surround 7.1 ou l'installation son en concert, le cinéma du futur, l'asmr...
pour ça je pense qu'avoir un parcours de matheux peut aider, ensuite une formation comme celle présentée dans la vidéo va aider a être immergé dans le métier qu'on veut faire.

Mais dans le "meilleur des mondes" et ça demande de réagir vite et froidement on ne fait pas des études qu'on aime, mais des études qui mènent a un secteur qui engage la ou on veut vivre et évoluer.
Si on est provincial, et qu'il y'a qu'une seule salle de concert municipale dans son "patelin" et aucune trace de bureaux/secteur tertiaire de l'industrie musicale, du streaming ou du web, c'est mal barre, faut accepter de déménager ou faire des études dans le "social", dans la com, les relations publiques ou même la politique qui permettront de travailler a la municipalité et de s'occuper des manifestations musicales de sa ville.

Ensuite il y'a l'option de créer son propre studio, et encore dans le meilleur des mondes, je dirais la qu'il faut faire de la compta et être bon là-dedans, et dans ce cas, que les parents soient fortunés ou pas, c'est pas un critère de réussite.

  • Combien coûtent la location d'un local sur 3 ans
  • Avoir le droit d'y faire des travaux d'insonorisation et d'acoustique, un petit salon
  • Avoir le budget pour acheter du matos
  • Avoir un gros budget plus élevé encore pour la communication et la pub
  • Avoir des sous de coté pour engager quelqu'un ou prendre un stagiaire
  • Calculer les pertes sur les premières années ou on ne sera pas en rendement de notre situation idéal type.
  • Les pertes, c'est les investissements que l'on ne connaît pas d'avance, plus le loyer, plus son salaire brut!, les impayés...
  • Et faut de plus calculer le prix d'une formation privé ou de plusieurs formations.


Ensuite, est-ce que dans notre petite ville, il y'a assez d'artistes, de chaîne de télé, d'agence de pub... qui feront appel à nos services,
ou faut-il déménager dans une plus grande ville, mais avec un loyer plus cher et plus de concurrence.
Je peux me tromper, mais plus on arrive à répondre à ce genre de question le plus jeune possible, mieux on évolue dans sa passion.

Aussi, aujourd’hui dans un monde économique ou la disruption bat son plein, beaucoup d'ingé son travaillent de chez eux et font tout in the box, leur seule contrainte c'est de trouver un appart ou les voisins acceptent d'entendre de la musique. En ce qui concerne l'enregistrement de voix ou d'instruments, dans la musique électronique cette problématique se pose peu, beaucoup d'artistes enregistrent chez eux directement, et si on fait du rock, on peut profiter de plateforme mise en place par le tissu associatif d’où l'on vit pour trouver des salles de répet, des studios ou enregistrer...

Tout ça c'est la théorie, peut être qu'aujourd’hui, il est plus rentable de faire une formation pour faire de la musique de jeux vidéos ou de plateforme interactive, du sound design, alors de la même façon, il faut se renseigner de comment marche l'industrie dans laquelle on veut travailler et comment elle évolue.

A 17 ans j'ai eu un entretien dans un studio de son, j'étais trop jeune ou trop con pour me rendre compte que c'était l'un des plus gros studio de ma ville, j'ai été reçu par le boss qui est un gros musicien avec plusieurs tubes a son actif, mais je ne savais pas qui il était, je m'étais rendu seul, les potes de mon âge n'auraient pas pu m'aider a mieux "me vendre" et mes proches s'y connaissaient encore moins, je n’étais pas bon en math, je n’avais jamais vraiment touché du matos, j'étais timide et je pensais qu'être ingénieur du son c'était tourner des potards et se sentir porter par la musique (ce dernier point j'y crois encore :clin:).
Je me suis acheté du hardware et j'ai commencé a faire du son et a être demandé par des potes, vers 20 ans, j'ai commencé a négliger cette demande pour le meilleur et pour le pire, j'ai pris ableton et j'ai réellement découvert le monde la mao et tout ce qui l'entoure, j'ai téléchargé des milliers de freewares que je n'ai jamais utilisés, j'ai eu l'impression de tout recommencer a zéro. J’avais l'âge pour travailler, je voulais travailler dans un label, pas vraiment d'études qui y mènent a l'époque, à part peut être un master en com et surtout parler plusieurs langues, mais c'est l'époque ou tous les labels et maisons de disque se cassent la gueule, MySpace est arrivé, ça a fait marcher le commerce local, encore plus quand Facebook est arrivé, j'ai commencé a faire de l'événementiel, être DJ, YouTube ensuite est arrivé on est passé a des artistes qui faisait des succès avec 2, 3 millions de vues à des artistes qui font un milliard de vue, j'ai fait de la musique pour de la pub en prenant les opportunités qui se présentent, sans les chercher vraiment, du coup pas assez.
On pensait que Facebook allait être la plateforme qui resterait en vogue pendant des dizaines d'années, aujourd’hui de plus en plus de nouveaux réseaux sociaux voit le jour.
J'ai l'impression de n’avoir jamais travaillé dans la musique et pourtant depuis mes 16 ans, je suis dedans. Je n’ai pas gagné ma vie avec ça, mais c'est finalement un chemin de vie, on voit le verre a moitié vide ou à moitié plein. Toutes les industries changent, en tout cas enormement en ce moment, faut pouvoir réagir vite, avoir du bagou, un réseau et saisir toutes les opportunités possibles.

Je dirais que l'un des grands intérêts que l'on néglige souvent avec les formations privées type abbey road, c'est le réseautage, on se retrouve sur un temps défini avec des gens avec qui on est susceptible de travailler par la suite, peut être de collaborer et se partager des investissements ou du matos, on commence a faire petit à petit parti d'un circuit.
Et si on est doué ou qu'on s'en sort bien, à la question qu'est ce que tu fais dans la vie, on répond: "je travaille dans la musique" ou "je suis ingénieur du son" plutôt que "je bosse un peu dans le son, je suis musicien en fait, l'art, ça m'intéresse tout ça tout ça, tu vois quoi". Il ne faut pas négliger la confiance en soi qui résulte de ce genre de formation, qu'on soit satisfait du cursus ou non.
(je suis belge, et a peu prés certain, même certain, qu'ici on ne trouve aucune aide pour faire ce genre de formation, on paye le prix plein, si c'est possible en France d'avoir une aide pour des formations privés en complément d'un bts ou dans le cadre de son boulot, faut foncer)

[ Dernière édition du message le 09/03/2020 à 11:02:29 ]

24
En écho au premier insolite du mois dégoté par Esther, voici une autre vidéo présentant notamment un autre orgue aussi fou :

5 pièces dédiées pour arriver à gérer tous les sons de ce monstre
Moins de tuyaux que celui d'Esther (1366) mais par contre il est capable de jouer bien d'autres sonorités...
Démentiel (et celui présenté en insolite du mois l'est aussi évidemment)