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Native Instruments Session Horns
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Test du Native Instruments Session Horns

Ensemble d'instruments à vent virtuel de la marque Native Instruments appartenant à la série Session Horns

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Prix public : 99 € TTC
Test écrit
12 réactions
Bien faire les cuivres...

Nouvel ajout de Native à sa gamme pléthorique de produits, Session Horns, offrant à la fois les sons échantillonnés d’une section de cuivres et des phrases correspondant à divers styles musicaux. Pour quel résultat ?

Parmi les instru­ments réels propo­sés sous forme d’échan­tillons pour sampleurs (autre­fois hard­ware, main­te­nant majo­ri­tai­re­ment virtuels, même si l’on peut remettre en cause l’ap­pel­la­tion pour cause de non-échan­tillon­nage réel, fin de l’in­cise et de la paren­thèse, ouf) ou d’ins­tru­ments à base de modé­li­sa­tion, les cuivres ont eu droit à de nombreuses propo­si­tions, peut-être pas autant que d’autres instru­ments ou pupitres/sections, mais en nombre suffi­sam­ment élevé pour offrir le choix aux musi­ciens et compo­si­teurs en recherche de ce type de sono­ri­tés. L’orien­ta­tion « section de cuivres » moderne (c’est-à-dire hors du domaine de l’or­chestre clas­sique) resserre un peu le champ des solu­tions, même si l’on se souvient (atten­tion, précau­tion : « fut un temps », « sous réserve d’ou­blis », « liste non exhaus­tive »…) des Memphis Horns d’Ilio, Killer Horns de Best Service, Killer Brass de Sound­Scan, Horns Pro Complete de Chris Hein, Broad­way Big Band ou Lites de Fable Sound, First Call Horns, Funk Soul Horns ou Mojo de Big Fish Audio, Phan­tom Horns de Zero-G, Brit Horns par AMG, de l’éphé­mère Brass d’Ar­tu­ria, etc. Certaines des biblio­thèques citées ci-dessus sont encore utili­sées par des compo­si­teurs, prin­ci­pa­le­ment les phrases toutes faites (mouli­nées ou non au pitch-shift et au time-stretch), toujours plus réalistes que les phrases conçues à partir d’échan­tillons note à note. On mettra volon­tai­re­ment à part (pour le moment) ce qui consti­tue à mon avis actuel­le­ment la meilleure des solu­tions virtuelles, les diffé­rents instru­ments de Sample Mode­ling (The Trum­pet, The Sax Brothers, The Trom­bone).

Machine de test

MacPro Xeon 3,2 GHz
OS 10.6.8
Session Horns 1.0
Kontakt 5.0.3.5812
Logic 9.1.8

La colla­bo­ra­tion entre Native Instru­ments et e-instru­ments a déjà porté ses fruits, avec Session Strings puis Session Strings Pro (peut-on déjà imagi­ner un Session Horns Pro ? Si c’est le cas, c’est un peu bas, comme procé­dé…). Voici donc leur nouvel effort, Session Horns, propo­sant une section consti­tuée d’un trom­bone, d’un sax ténor et de deux trom­pettes, avec à la fois un système de recon­nais­sance d’ac­cords avec phrases pré-program­mées et un programme avec échan­tillons et diverses arti­cu­la­tions permet­tant de complé­ter les phrases d’usine, voire de créer les siennes propres.

Intro­du­cing Native Instru­ments Session Horns

Native Instruments Session Horns

Dispo­nible unique­ment au télé­char­ge­ment, la biblio­thèque est vendue 99 euros (TTC) compa­tible Kontakt et Kontakt Player à partir de la version 5, donc pour Mac et PC, pèse 3,8 Go (à l’ori­gine 4,9 Go passés à la compres­sion native de Nati­ve…). La routine de char­ge­ment, instal­la­tion et auto­ri­sa­tion reste celle habi­tuelle, cette dernière s’ef­fec­tuant par l’in­ter­mé­diaire du Service Center. Les carac­té­ris­tiques et compa­ti­bi­li­tés sont donc celles de Kontakt 5 que l’on ne rappel­lera pas, sauf à dire que l’on peut du coup utili­ser Session Horns sous forme d’ap­pli­ca­tion auto­nome et plug-in. On trou­vera deux programmes .nki, Session Horns – Perfor­mance, regrou­pant les phrases et système de recon­nais­sance d’ac­cords, et Session Horns – Single Arti­cu­la­tion, qui fait ce que son nom indique. La docu­men­ta­tion four­nie est assez complète, mais unique­ment en anglais, ce qui (re)devient une habi­tude que l’on peut dénon­cer (je ne sais plus trop où l’on en est d’un point de vue obli­ga­tion légale, vu l’achat déma­té­ria­lisé dans un pays étran­ger), tout le monde ne pratiquant pas (plus ou moins) couram­ment cette langue.

Blood, Sweat and Tips

Native Instruments Session Horns

Premier programme, Single Arti­cu­la­tion donne à l’uti­li­sa­teur la possi­bi­lité de program­mer des phrases note à note, et offre deux onglets, Main et Sound. Le premier donne accès à la façon de contrô­ler la dyna­mique, soit par le CC#11 (Expres­sion) soit par la vélo­cité (selon trois choix de courbe). Plus impor­tants, en haut de l’in­ter­face, deux menus jouent un rôle consi­dé­rable sur le son de la biblio­thèque : à gauche, on choi­sit la compo­si­tion de la section, de l’en­semble complet à une réduc­tion à deux ou trois instru­ments, selon sept varia­tions et avec indi­ca­tion visuelle des instru­ments inac­tifs. Un sous-menu offre les diverses arti­cu­la­tions, de Sustain à Doits, en passant par Rip, Grace Note, FoPiCre (Forte piano cres­cendo, dont une version s’adap­tant au tempo de l’hôte/appli­ca­tion grâce à Time­Ma­chine Pro), Grace Note, etc. (12 arti­cu­la­tions diffé­rentes en tout).

Inti­me­ment lié aux premiers menus, ceux placés à la droite de l’in­ter­face, d’abord Voicing Assis­tant puis Octave. Le premier est fonda­men­tal, puisqu’il permet de faire sonner la section via quatre choix : d’abord, le mode Poly­pho­nic (le moins réaliste, si l’on plaque un accord de quatre sons, cela donne douze cuivres, chaque note déclen­chant les quatre instru­ments). Ici cette suite d’ac­cords donne une impres­sion de fanfare :

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Alors qu’en utili­sant le mode Smart Voice Split (une répar­ti­tion auto­ma­tique sur les divers instru­ments des notes en fonc­tion de leur hauteur), on arrive tout de suite à appro­cher ce que l’on recherche au départ (arti­cu­la­tion Soft Sustain dans les deux exemples).

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Mapping, sampling et trucs

Le programme Single Arti­cu­la­tion contient 172 groupes, un par arti­cu­la­tion/instru­ment plus tous les échan­tillons legato (les inter­valles ont réel­le­ment été enre­gis­trés et ne sont pas simu­lés). On dispose de quatre échan­tillons de vélo­cité au maxi­mum, ce qui explique certains passages un peu abrupts via un contrô­leur continu et un seul pour certaines arti­cu­la­tions (Rip, etc.). Les Sustain sont bouclés, sans clics, mais le loop est parfois audible, même si c’est après un certain nombre de secondes. Corol­laire, on entend parfois plus clai­re­ment une triangle/dent-de-scie qu’un ensemble de cuivres. Mais c’est là l’une des diffi­cul­tés majeures de l’en­re­gis­tre­ment de cuivres.
En fouillant un peu, on s’aperçoit que des filtres LP ont aussi été placés ici et là sur le chemin de l’au­dio, leur ouver­ture agis­sant en fonc­tion de la vélo­cité (directe clavier ou via CC Midi). Cela s’en­tend parfois…

Deux modes supplé­men­taires sont dispo­nibles, mais unique­ment pour l’ar­ti­cu­la­tion Sustain, Legato (tous les instru­ments sont joués sur une note, avec legato mono­pho­nique, pratique pour des trilles par exemple) et Chord + Legato (on peut jouer un accord, et les notes rajou­tées seront inter­pré­tées legato). Autant dire que le Smart Voice Split, et le Legato seront les modes les plus utili­sés, car les plus réalistes. On regrette d’ailleurs de n’avoir pas accès dans le menu Section Setup aux instru­ments sépa­rés (mini­mum deux) de façon à pouvoir placer la voix supé­rieure par-dessus les trois autres instru­ments (voir cepen­dant enca­dré).

Autre réglage inté­res­sant, le menu Drop qui permet de passer à l’oc­tave infé­rieure les première, deuxième ou troi­sième notes (et première et deuxième simul­ta­né­ment) d’un accord joué norma­le­ment, un prin­cipe bien connu des arran­geurs et guita­ristes, par exemple. Dans l’exemple suivant, la suite origi­nale, puis divers renver­se­ments (rappel, c’est le logi­ciel qui trans­pose auto­ma­tique­ment, l’ac­cord joué ne change pas).

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Ça fonc­tionne plutôt bien, et on pourra créer des phrases rela­ti­ve­ment convain­cantes en utili­sant les diffé­rentes arti­cu­la­tions, même si l’on est loin de l’er­go­no­mie et le réalisme des instru­ments virtuels de Sample Mode­ling.

Native Instruments Session Horns

Derniers réglages (que l’on retrou­vera aussi dans Perfor­mance), avec Sound, deux menus, l’un toujours actif et offrant des présets pour la section (Section Mix), agis­sant prin­ci­pa­le­ment sur les rapports des instru­ments entre eux et leur son, l’autre un effet Master FX (avec Bypass), influant sur le son global, avec des recherches plus esthé­tiques, de la satu­ra­tion vintage à des effets d’écho, par exemple. Les résul­tats sont assez fidèles à leur inti­tulé, atten­tion cepen­dant, car EQ, compres­sion (utili­sant les deux émula­tions SSL), satu­ra­tion (modé­li­sa­tion du Fender) seront peut-être à faire en dehors de Kontakt, les présets ici n’étant pas modi­fiables via l’in­ter­face (on peut cepen­dant rentrer en mode édition) et les diffé­rentes approches pouvant être mieux resti­tuées avec d’autres outils. Sans comp­ter le son prédé­fini qui risque de pertur­ber au moment du mixage. Autres para­mètres, Huma­nize, offrant un désac­cord des instru­ments (plutôt utile), Stereo (que j’évite systé­ma­tique­ment, sauf pour rendre mono un son stéréo) et la réverbe à convo­lu­tion habi­tuelle de Kontakt offrant habi­tuelles et (il me semble) nouvelles IR.

Voici quelques exemples, à partir des deux précé­dents :

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Native Instruments Session Horns

Même si ce préset d’ar­ti­cu­la­tions semble avant tout avoir été conçu comme un complé­ment de la partie offrant les phrases, on ne peut pas ne pas mention­ner l’énorme défaut de ce programme : il est impos­sible d’ap­pe­ler les arti­cu­la­tions via KeyS­witches ! Pour un travail plus complet il faudra donc ouvrir dans un Kontakt autant de programmes sur diffé­rents canaux Midi que l’on aura besoin d’ar­ti­cu­la­tions, façon de faire nous rame­nant quelques années en arriè­re…

Cover of Power

Native Instruments Session Horns

Deuxième programme, Perfor­mance va permettre d’uti­li­ser des phrases préen­re­gis­trées, à la façon d’Action Strings, par exemple, sauf que la biblio­thèque utilise ici un script d’har­mo­ni­sa­tion temps réel, comme un arran­geur avec recon­nais­sance d’ac­cords. Trois onglets cette fois-ci, certains repre­nant des réglages et para­mètres déjà abor­dés. Ainsi Sound propose logique­ment les mêmes possi­bi­li­tés, afin d’as­su­rer la cohé­rence sonore entre phrases de la biblio­thèque et celles créées par l’uti­li­sa­teur. Control offre quant à lui le choix concer­nant la vélo­cité, et y ajoute l’ac­tion du Pitch Bend de façon normale, ou sur les Doits/falls en jouant la note ou au relâ­che­ment de celle-ci. Enfin la pédale de sustain peut ici acti­ver l’Ani­ma­tor (les phrases, avec une astuce pour pouvoir jouer des notes par-dessus, voir le manuel) ou Same Note Legato, qui déclenche un échan­tillon diffé­rent afin d’évi­ter l’ef­fet mitraillette lors de répé­ti­tion de notes, en repro­dui­sant plus ou moins le coup de langue joué dans la réalité. D’où la ques­tion : pourquoi diable ne pas l’avoir inclus dans l’autre programme ?

Petit truc

Même si a priori la biblio­thèque n’offre pas de possi­bi­lité d’uti­li­ser les instru­ments en solo, il y a cepen­dant une petite astuce le permet­tant : il suffit de rentrer en mode édition (clic sur la clé de l’in­ter­face), d’ou­vrir la partie Instru­ment Buses ; comme chaque instru­ment béné­fi­cie de son propre Bus (il y en a donc quatre, parfai­te­ment iden­ti­fiés), il suffit alors d’uti­li­ser la fonc­tion Bus Solo, et hop, instant solist…

La page Main regroupe tout ce qui permet d’ex­ploi­ter la biblio­thèque selon une optique temps réel, jeu live. On retrouve les menus dans la partie supé­rieure, quoique diffé­rents : Section Setup offre bien les diffé­rentes confi­gu­ra­tions, mais le sous-menu est cette fois dédié à la sélec­tion d’une arti­cu­la­tion déclen­chée par la vélo­cité (sept choix possibles). Voicing Assis­tant reprend les modes de jeu, du Smart Voice Split au Poly­pho­nic, en y ajou­tant le mode Anima­tor (on y revient tout de suite). Dans l’exemple suivant, on entend d’abord l’ar­ti­cu­la­tion par défaut (Sustain), puis chaque note réat­taquée pour faire entendre l’ar­ti­cu­la­tion via vélo­cité (ici, les Rip) pour finir par les Doits sur le release via le Pitch Bend.

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Native Instruments Session Horns

La partie infé­rieure présente les réglages de gestion des phrases d’abord selon un style géné­rique, RNB/Soul, Pop, Nu-Jazz/Funk, Latin et Reggae. Ensuite via un menu Songs, offrant respec­ti­ve­ment six, neuf, quatre, six et trois ensembles de phrases. On dispose de six phrases par Song, à déclen­cher via KeyS­witch, un menu affi­chant la touche sélec­tion­née, ainsi que la progres­sion de la phrase.

Ces 168 phrases peuvent être lues en boucle, ou en One Shot grâce au premier des boutons Mode, l’autre limi­tant la lecture au rythme, sans les mélo­dies. Le pourquoi de cette dernière fonc­tion est évident dès que l’on aborde des accords plus riches que les simples mineur, majeur, 7M, domi­nante, mineur 7, etc. Par exemple un domi­nante/9+ ne sera pas reconnu, il convien­dra alors de le faire jouer de façon ryth­mique. Ici un Bb7 pour commen­cer avec le phrasé, puis le F7/9+ attendu, mais pas reconnu. Et le même en mode Rhythm Only :

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Ces boutons peuvent être auto­ma­ti­sés via Midi, bien vu. À noter, l’in­ter­pré­ta­tion doit être extrê­me­ment précise, l’Ani­ma­tor se déclen­chant dès la première note. Si l’on ne veut pas de départ dans une tona­lité autre, on pren­dra soin de se caler pile-poil, quitte en cas de program­ma­tion à quan­ti­ser, ce qui n’af­fec­tera que la recon­nais­sance d’ac­cord, le timing des cuivres pouvant être ajusté via les para­mètres four­nis.

Native Instruments Session Horns

Derniers réglages, Swing, qui fait ce que son nom indique, Dyna­mic, balance entre la dyna­mique intrin­sèque de la phrase et celle du jeu au clavier, Timing, pour déca­ler les instru­ments entre eux, et Tempo, dédou­blant ou doublant le tempo par rapport à celui de l’hôte.

Voici quelques extraits des diffé­rentes phrases, prin­ci­pa­le­ment en Full Section, avec quelques varia­tions sur deux ou trois instru­ments, avec la fonc­tion Link Sound Preset acti­vée (char­geant auto­ma­tique­ment les présets Section Mix et Master FX) :

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Il est impor­tant de préci­ser que ces phrases ne sont pas des phrases jouées par la section et trans­po­sées/mises au tempo en temps réel, mais des phrases utili­sant un prin­cipe de séquences appa­rem­ment Midi (pas moyen d’ac­cé­der à quelque détail ou program­ma­tion), d’où un suivi de clavier aussi inté­res­sant, puisque trans­po­sant aux octaves supé­rieures (même si l’on évitera l’oc­tave supé­rieure, sonnant régu­liè­re­ment de façon assez peu natu­relle).

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Bilan

Du point de vue du concept, et de sa mise en œuvre, la biblio­thèque est plutôt réus­sie, en tout cas plus que ne le laissent croire les démos de l’édi­teur. On peut travailler en interne avec les phrases, sans avoir recours à des proces­sus de pitch-shift comme avec Action Strings, même si ça reste tout à fait possible, ce qui repous­sera les limites du prin­cipe de phrases. Le mode Smart Voice Split est convain­cant, à tel point que l’on se demande pourquoi utili­ser autre chose. L’Ani­ma­tor, malgré son prin­cipe pure­ment méca­nique (déclen­che­ment de notes via séquences et non phrases audio bidouillées), remplit très bien son office, et on peut parfai­te­ment imagi­ner que des updates de l’édi­teur enri­chi­ront son contenu mélo­dique et ryth­mique, afin d’al­ler encore plus loin. On peut, à charge, vouloir une recon­nais­sance éten­due des accords, pour l’ins­tant trop limi­tée aux basiques.

Concer­nant le son, on repro­chera les quelques bidouilles à base de filtres, et les présets d’ef­fets, certes réus­sis pour certains, mais la plupart du temps faisant briller ou ressor­tir les fréquences que l’on cherche plutôt à éviter dans ce genre de contexte (les trom­pettes qui vrillent les têtes, aux harmo­niques trop présents les faisant ressem­bler à une dent-de-scie, par exemple). Autre reproche de taille, l’ab­sence de KeyS­witches dans le programme Single Arti­cu­la­tion, qui simpli­fie­rait énor­mé­ment sa mise en œuvre.

Un produit bien conçu et réalisé, donc, qui pourra rendre de nombreux services aux musi­ciens et compo­si­teurs ne maîtri­sant pas forcé­ment l’écri­ture à quatre voix, ou l’ar­ran­ge­ment en géné­ral, avec une bonne qualité sonore d’en­semble, tout en offrant quelques possi­bi­li­tés de trai­te­ments et de modi­fi­ca­tions (on gagnera cepen­dant à utili­ser des trai­te­ments externes de meilleure qualité). Les plus avan­cés souhai­te­ront cepen­dant moins de restric­tions, et se tour­ne­ront vers des produits permet­tant une totale liberté d’écri­ture, d’in­ter­pré­ta­tion (Session Horns montre vite ses limites en termes de créa­tion de phrases avec Single Arti­cu­la­tion) et une qualité sonore plus élevée. De tels produits ne sont pas légion, les meilleurs d’entre eux (à mon avis) ayant été mention­nés par deux fois dans ce test.

Mais ne mino­rons pas l’in­té­rêt de ces Session Horns, la poli­tique tari­faire de Native étant d’ailleurs plutôt inci­ta­tive (99 euros). Que l’on se rappelle simple­ment le tarif des banques d’échan­tillons ou d’ins­tru­ments virtuels à des lieues des quali­tés et des possi­bi­li­tés offertes par Session Horns.

Télé­char­gez les fichiers sonores (format FLAC)

Points forts
  • Concept
  • Réalisation
  • Intérêt et qualité des phrases
  • Reconnaissance d’accords et KeySwitches
  • Mode Smart Voice Split, très efficace
  • Nombreuses articulations
  • Paramètres efficaces et bien pensés
  • Présets Section Mix
  • Timing et Detune
  • Différentes sections
  • Mode Rhythm Only
  • Qualité sonore globale
Points faibles
  • Pas de KeySwitch sur Single Articulations
  • Présets d’effets à utiliser avec précaution
  • Brillance un peu trop systématique
  • Limites dans la création de phrases
  • Octave supérieure
  • Pas assez d’accords reconnus et reproduits
  • Placement stéréo immuable
  • Risques de ce type de produits : tout le monde sonne pareil...

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