Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
SONiVOX MI Broadway Lites
Photos
1/9

Test du Sonivox MI Broadway Lites

Ensemble d'instruments à vent virtuel de la marque SONiVOX MI

Écrire un avis ou Demander un avis
Test écrit
12 réactions
Broadway au rabais

Depuis les premières annonces en 2005, le big band virtuel de Fable-Sounds a fait du chemin, et c’est sa dernière version, plus abordable, qui est ici testée. Broadway Lites, let the show begin !

Le monde des sections

 

Broad­way Lites n’est pas le seul instru­ment virtuel consa­cré aux sections de cuivres/vents dans cette gamme de prix (aux alen­tours de 400/450 euros) et dans le contexte “banque d’échan­tillons inté­grée à un instru­ment virtuel dédié” (donc hors modé­li­sa­tion ou banque multi­for­mat).

Mojo Horns de Vir2 et Chris Hein Horns Vol. 2 Sections de Best Service remplissent ainsi le cahier des charges : tarif à peu près semblable, pupitres plus ou moins complets (notam­ment en termes de versions diffé­rentes d’un même instru­ment), nombreuses arti­cu­la­tions et inté­gra­tion dans Kontakt pour l’usage de scripts intel­li­gents. Diffi­cile de les dépar­ta­ger de prime abord, mais peut-être qu’un test compa­ra­tif permet­tra de se faire une idée. À suivre ?

En matière d’ins­tru­men­ta­tion virtuelle, qu’elle soit à base d’échan­tillons ou de modé­li­sa­tion, la palette orches­trale est actuel­le­ment suffi­sam­ment variée et réaliste pour offrir aux compo­si­teurs, arran­geurs ou orches­tra­teurs des outils permet­tant de simu­ler de façon très crédible la plupart des pupitres instru­men­taux. Dans d’autres domaines, les offres toujours plus nombreuses en prove­nance des éditeurs les plus variés répondent aussi à d’autres besoins, de la batte­rie aux guitares, des claviers aux basses, des percus­sions aux voix, etc.

Il a néan­moins fallu attendre l’ar­ri­vée du big band virtuel de Fable-sounds pour enfin dispo­ser d’un outil perfor­mant capable de repro­duire des orches­tra­tions convain­cantes de sections modernes de cuivres et bois, avec ce que cela comporte en termes d’ar­ti­cu­la­tions et d’ins­tru­ments. Car la majo­rité des tenta­tives précé­dentes signées par les grands éditeurs (et d’autres moins répu­tés) privi­lé­giaient surtout des forma­tions plus restreintes de type Tower Of Power ou Chicago, et il fallait couper, cisailler, étirer, trans­po­ser et jongler avec des phrases et des sons sépa­rés, ce qui prenait un temps fou sans que le résul­tat soit à la hauteur du temps passé.

Prenant en compte les possi­bi­li­tés de stockage, de mémoire et de perfor­mances des ordi­na­teurs les plus récents et du quasi incon­tour­nable échan­tillon­neur de Native Instru­ments, Kontakt (d’abord en version 3, puis 4, y compris dans sa version gratuite, Player), la banque, nommée Broad­way Big Band (tout est dit…), affiche un fier 100 Go de contenu et un plus doulou­reux tarif, puisqu’il faut débour­ser pas moins de 2495 $ (2090 €) pour profi­ter des nombreux instru­ments four­nis.

C’est donc avec un certain inté­rêt que l’on se penche sur son petit frère, Broad­way Lites, en se deman­dant ce qui a pu faire les frais des coupes opérées pour être proposé à 449 €.

 

Intro­du­cing Broad­way Lites

Sonivox MI Broadway Lites

La biblio­thèque est donc dispo­nible pour Kontakt 4, version gratuite y comprise, pour Mac (Intel seule­ment) et PC. Instal­la­tion habi­tuelle pour tous les produits utili­sant l’échan­tillon­neur de Native, avec une étape d’en­re­gis­tre­ment chez l’édi­teur Fable-Sounds, rien de parti­cu­lier à signa­ler.

Là où Broad­way Big Band (BBB) contient 100 Go d’échan­tillons (plus de 140000), Broad­way Lites (BL) n’en propose que 15 Go (plus de 20500). Pour arri­ver à cette réduc­tion, l’édi­teur n’offre qu’un seul type de prise de son (avec un M149 ou un U87 suivant l’ins­tru­ment, posi­tion­nés rela­ti­ve­ment proche), tandis que le BBB en dispose de quatre à six suivant les instru­ments. La compa­ti­bi­lité est cepen­dant assu­rée avec l’aîné, grâce à la présence dans le nom de l’ins­tru­ment du type de micro (Mic 1, Mic 3). La section ryth­mique a elle aussi disparu, ce qui ne devrait pas en soi être un problème, de nombreux autres VI pouvant assu­mer ce rôle avec bien plus de souplesse et de véra­cité. Concer­nant les cuivres et bois, ne sont propo­sées que les premières décli­nai­sons des instru­ments (Trum­pet 1, Alto Sax 1, etc.) et quelques arti­cu­la­tions ou effets ont été lais­sés de côté.

Machine de test

 

MacPro Xeon Quad 3,2 GHz

10.6.6

Logic 9.1.3

Kontakt 4.2.2

Broad­way Lites 1.1.0

Le dossier Instru­ments contient plusieurs sous-dossiers, Brass (Trom­bone, Trumet 1, Trum­pet 1 Harmon Mute), Reeds (Alto Sax 1, Bari Sax, Clari­net, Soprano Sax et Tenor Sax 1) et Multis (Legato Multis et Poly­pho­nic Multis). Les appel­la­tions dans ce dernier dossier résument l’ar­chi­tec­ture de la banque : les programmes sont en effet dispo­nibles selon deux versions, d’abord Legato, qui incluent des inter­valles  néces­saires aux diffé­rentes tran­si­tions enre­gis­trées (et non simu­lées ou modé­li­sées), les instru­ments étant alors mono­pho­niques, puis Poly, dont le nom est suffi­sam­ment expli­cite, les inter­valles n’étant alors pas inclus. Quelques excep­tions font que les instru­ments Poly peuvent offrir un mode legato, cette fois simulé. Notons que le mode Legato de la Trum­pet Harmon est lui aussi simulé.

 

Main gauche en folie

Comme beau­coup d’autres banques utili­sant Kontakt, BL utilise un système de Keys­witches, toute­fois un peu plus sophis­tiqué que celui mis en place par d’autres éditeurs, en cela qu’il auto­rise la pres­sion simul­ta­née de plusieurs touches, dans une équi­va­lence des Shift et autres Options sur un clavier d’or­di­na­teur. Et vu le nombre d’ar­ti­cu­la­tions propo­sées pour certains instru­ments, c’est bien pensé, puisque sans ce système il aurait fallu mono­po­li­ser plus de la moitié du clavier pour les répar­tir. Avec ces combi­nai­sons, jamais plus d’une octave et demie n’est utili­sée. Il faudra donc “apprendre” l’ins­tru­ment, la main gauche étant extrê­me­ment solli­ci­tée pour le jeu en temps réel. Heureu­se­ment, l’ac­cès à ces arti­cu­la­tions est aussi possible via le piano roll ou éditeur Midi de sa DAW préfé­rée.

Sonivox MI Broadway Lites

On distin­guera plusieurs types de keys­witches (KS), selon le type d’ar­ti­cu­la­tions et d’ac­tions atten­dues, dotées d’un code couleur parti­cu­lier, que l’on visua­lise sur le clavier virtuel de Kontakt (les chan­ge­ments sont aussi effec­tifs si l’on clique à la souris sur les touches de ce clavier, à l’ex­cep­tion bien sûr de ceux néces­si­tant des combi­nai­sons). L’in­ter­face (très, euh, cheap Broad­way ?) des instru­ments est divi­sée en plusieurs fenêtres acces­sibles via onglets. La première, Key Switch Moni­tor, permet de visua­li­ser les KS acti­vés, la réponse à la vélo­cité (via clavier plus contrô­leurs ou seule­ment contrô­leurs), trans­po­si­tion (par octaves) et l’ac­ti­va­tion de certaines nuances ou modes de jeu (vibrato, growl, flut­ter, etc.). Un mini-écran Tempo­rary Arti­cu­la­tions affiche le Keys­witch en cours au moment de son déclen­che­ment, ce qui est bien pratique vu le nombre de possi­bi­li­tés offertes. Notons tout de suite les diffé­rents types de KS, passif ou actif, qu’ils inter­viennent après ou avant avoir joué la note, pendant que la note est main­te­nue ou non.

On trou­vera, pour infor­ma­tion, la liste complète des arti­cu­la­tions et la compa­rai­son entre les deux versions à cette adresse.

Voici pour le ténor ce que donne chaque arti­cu­la­tion dans l’ordre, à l’ex­cep­tion du Legato (prog vib).

 

 

00:0000:00

 

 

Sonivox MI Broadway Lites

Si tout fonc­tionne sans souci, on peut quand même noter trois défauts sur ce saxo : premiè­re­ment le sample de relâ­che­ment qui se déclenche sans que soit prise en compte la durée de la note (phéno­mène retrouvé sur les autres instru­ments). Si l’on main­tient la note même après son extinc­tion (pas de bouclage), l’échan­tillon sera déclen­ché lors du lâché de la note. Un coup à prendre, pas forcé­ment évident au départ, sous peine d’en­tendre un “écho” de clés dans les pupi­tres…

 

 

 

00:0000:00

 

 

Deuxiè­me­ment, sur certains programmes avec KS actifs, par exemple le fade progres­sif dans un vibrato, le passage de l’un à l’autre échan­tillon n’est pas toujours “discret”.

 

 

00:0000:00

 

 

Enfin, suivant les notes, certaines fréquences remontent, néces­si­tant éven­tuel­le­ment une auto­ma­tion d’EQ, pour éviter le phéno­mène “d’onde trian­gu­laire”.

Pour finir (provi­soi­re­ment…) avec le Tenor, voici un exemple de Legato en action.

 

 

00:0000:00

 

 

Ce Legato est bien conçu, puisque qu’il permet sur des trilles par exemple, de varier réel­le­ment la vélo­cité desdites trilles en temps réel, au lieu de simple­ment déclen­cher un échan­tillon corres­pon­dant à la vélo­cité de départ de la première note, comme on peut l’en­tendre sur cette trom­pette (la première note jouée est main­te­nue tout du long).

 

 

00:0000:00

 

 

On trou­vera aussi parfois des sustains un peu capri­cieux, faisant inter­ve­nir sur certaines notes des vibra­tos, ou des attaques par en-dessous/dessus de la note, mais rien de fran­che­ment rédhi­bi­toire.

 

Onglets à point ?

Sonivox MI Broadway Lites

On conti­nue avec l’on­glet Alter­nates. D’abord, il faut savoir que l’édi­teur a implé­menté un mode maison de sélec­tion aléa­toire d’échan­tillons, ce que la plupart du temps on appelle le Round Robin. Ici, pas de cycle dérou­lant de façon conti­nue un certain nombre d’échan­tillons jusqu’à reve­nir au premier, mais un véri­table hasard. Les vingt cases d’Al­ter­nates permettent de sauve­gar­der autant de presets corres­pon­dants à l’état du cycle en cours, ce qui permet de les redé­clen­cher à loisir via la combi­nai­son d’une note Midi et d’une vélo­cité (case 5, via note et vélo­cité 5, par exemple). Ce qui peut être pratique pour figer les choses, afin de pouvoir jouer en unis­son avec deux instru­ments diffé­rents, puisque BL n’offre qu’un seul instru­ment par type.

Ça, c’est sur le papier. Dans la réalité, il y a très peu de samples en alter­nance, sur quelques notes seule­ment, et à certaines vélo­ci­tés. Le manuel n’est pas très clair là-dessus, visi­ble­ment repris à quelques mots près de celui du grand frère (on y parle de l’uti­lité d’Al­ter­nates quand on utilise plusieurs sets de micros…).

Ainsi, le fichier suivant laisse entendre une trom­pette dont les notes répé­tées sont stric­te­ment les mêmes, tandis que le trom­bone suivant dispose, lui, d’échan­tillons “Round Robin”. Mais seule­ment à cette vélo­cité sur cette note, et pas à d’autres.  Dans le meilleur des cas, il semble que le nombre d’échan­tillons diffé­rents n’ex­cède pas deux… Diffi­cile de le certi­fier, d’au­tant qu’on n’a pas accès à l’édi­tion des programmes, donc aucun moyen de voir le mapping.

 

 

00:0000:00

 

 

Sonivox MI Broadway Lites

On comprend qu’il ait fallu faire des choix pour passer de 100 à 15 Go, mais peut-être est-ce un domaine dans lequel il n’au­rait pas fallu tailler.

Autre onglet, Dump/Reload, censé permettre de char­ger ou purger les arti­cu­la­tions inuti­li­sées. Ce qui pour­rait être pratique afin d’éco­no­mi­ser de la RAM quand on en manque. Le problème est qu’il n’ap­pa­raît qu’une seule arti­cu­la­tion, ce qui n’est pas fran­che­ment utile. Bon. Une fonc­tion certai­ne­ment plus complète sur le grand frère, qui semble ici avoir été négli­gée, peut-être parce que l’em­preinte en mémoire des instru­ments de cette version est bien plus légère que celle des instru­ments de l’aîné.

Enfin, dernier onglet, Options, qui permet d’as­si­gner deux contrô­leurs diffé­rents aux fonc­tions de Cres­cendo/Dimi­nuendo, avec Midi Learn direc­te­ment depuis l’in­ter­face. Une bonne idée, permet­tant d’uti­li­ser conjoin­te­ment plusieurs types de contrô­leurs, par exemple molette et breath control­ler. En ce qui concerne le réalisme des varia­tions dyna­miques ainsi obte­nues, cela varie suivant les instru­ments, les notes, et surtout suivant la vélo­cité d’ori­gine : une forte vélo­cité suivie d’une utili­sa­tion de la molette en cres­cendo pourra produire un effet de sfor­zando non désiré, et une vélo­cité moins forte que celle dispo­nible avant le niveau maxi­mum produira elle un effet d’ac­cen­tua­tion dans le dimi­nuendo. Il convien­dra de retou­cher après coup dans l’édi­teur, ou à être très atten­tif lors du jeu en direct. Il est quasi impos­sible de lisser le cres­cendo, le passage d’un layer à l’autre restant parfois très audible (quand il n’est pas étrange, ainsi de l’exemple du trom­bone), comme l’exemple suivant le démontre. Les courbes ont été dessi­nées avec l’ou­til ligne dans l’Hy­per Edit de Logic, afin d’avoir la plus stricte régu­la­rité de modu­la­tion, et les notes de départ (fa et ) sont jouées avec une vélo­cité de 1. On enten­dra dans l’ordre Trom­bone, Trum­pet, Trum­pet Harmon, Alto Sax, Bari Sax, Clari­net, Soprano Sax et Tenor Sax.

 

 

00:0000:00

 

 

Sonivox MI Broadway Lites

Plusieurs choses : le bary­ton ne dispo­sant pas d’échan­tillons longs aux très fortes vélo­ci­tés (logique…), son exemple est plus rapide, sous peine de se retrou­ver avec un son s’ar­rê­tant puis repre­nant quand on repasse à une vélo­cité qui corres­pond en théo­rie à un sustain plus long (c’est aussi valable pour le ténor, et son exemple montre ce qui se passe dans le cas d’une telle durée). D’autre part, il faut écou­ter cette série d’exemples en gardant l’idée en tête, que l’on connaît notam­ment depuis Schaef­fer, qu’un son sans attaque est parfois diffi­ci­le­ment iden­ti­fiable.

 

Bilan

Malgré ses quelques défauts, BL s’avère tout à fait exploi­table, sans dispo­ser bien sûr de la richesse sonore de son aîné, dont on pourra dissé­quer les démos audio sur le site de l’édi­teur. Quant à Broad­way Lites, l’édi­teur a mis en ligne la première démo l’uti­li­sant. On peut aussi jeter un œil sur cette vidéo réali­sée par le concep­teur et fonda­teur de Fable Sounds.

Chose impor­tante, et malgré l’in­tro­duc­tion de ladite démo, n’ou­blions pas qu’il ne s’agit pas ici de dispo­ser de plusieurs instru­ments solistes, mais d’élé­ments desti­nés à être inté­grés dans un ensemble. Et, dans cette optique, la biblio­thèque remplit plei­ne­ment son usage. Voici un court extrait effec­tué à partir d’un arran­ge­ment extrait du livre Arran­ging For Large Jazz Ensemble de Dick Lowell et Ken Pulling, seul puis en situa­tion.

 

 

00:0000:00

 

 

Notons le seul véri­table point aveugle de la banque de sons : s’il n’y a a priori aucun problème à créer des parties harmo­ni­sées, il sera plus diffi­cile d’écrire une partie à l’unis­son convain­cante, faute de dispo­ser de plusieurs varia­tions d’un même instru­ment. Sur l’exemple précé­dent, il a fallu chan­ger l’ar­ran­ge­ment origi­nal lorsque des notes semblables étaient jouées par deux altos ou deux ténors, afin de ne pas créer de son désa­gréable (problèmes de phase si l’on ne veut pas quan­ti­ser). Si l’on peut s’en sortir avec le grand frère, grâce aux décli­nai­sons 1 et 2, aux prises de son multiples et à l’usage des Alter­nates afin d’évi­ter, entre autres, tout problème de phase, ce n’est pas le cas avec Broad­way Lites. Il faudra donc prendre soin d’uti­li­ser d’autres biblio­thèques en supplé­ment, quitte à ne pas dispo­ser des mêmes arti­cu­la­tions, en compen­sant avec quelques trucs de mix pour pallier le manque (mise en avant, délais, etc.).

Les Multis sont bien pratiques (quatre instru­ments sur le même canal Midi), et la variété des arti­cu­la­tions permet un rendu réaliste, notam­ment sur les fall, doit et compa­gnie, la diffé­rence subtile de timing de ces dernières arti­cu­la­tions parti­ci­pant du réalisme. En revanche, la trop grande propreté de la mise en place lors du jeu sur l’ar­ti­cu­la­tion Legato de base fera préfé­rer, pour une réali­sa­tion défi­ni­tive, l’em­ploi des instru­ments sépa­rés. Disons que l’on peut prendre les Multis pour mettre en place rapi­de­ment une idée, puis l’on passera aux instru­ments solos pour la fina­li­sa­tion.

Bref, un outil bien conçu, qui sonne, et qui permet­tra d’ef­fec­tuer de très bonnes maquettes, voire plus si l’on prend le temps néces­saire à program­mer, et si l’on complète les manques avec d’autres banques si l’on veut un grand ensemble.  On peut très bien imagi­ner l’uti­li­sa­tion conjointe de Broad­way Lites et The Trum­pet, Mr Sax pour ajou­ter des voix supé­rieures crédibles, ou encore le WIVI Player pour étof­fer les sections. Dans un contexte moins étoffé, BL est tout à fait auto-suffi­sant. Rappe­lons quand même que la première réus­site d’un son d’or­chestre, tout virtuel soit-il, repose d’abord et avant tout sur… l’écri­ture.

Points forts
  • Son
  • Conception
  • Nombreuses articulations
  • Nombreux Keyswitches
  • Sélection par combinaison de Keyswitches
  • Multis bien conçus
  • Deux contrôleurs assignables
  • Intégration dans Kontakt
  • Bénéfices du 64 bits
Points faibles
  • Un seul instrument par “catégorie”
  • Certains sustains
  • Manque d’échantillons Round-Robin
  • Sample de relâchement intervenant même quand le son a disparu
  • Crossfades perfectibles sur les Cresc/Dim
  • Onglet Dump/Load
  • Onglet Alternates quasi inutile
  • Pas d’accès au mapping, à l’édition

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre