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Sujet [Bien débuter] Comment apprendre à mixer ? (1re partie)

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1 [Bien débuter] Comment apprendre à mixer ? (1re partie)
Comment apprendre à mixer ? (1re partie)
Dans l’épisode précédent, nous avons vu comment apprendre à connaitre sur le bout des doigts les outils nécessaires à tout bon mixage. Mais savoir comment fonctionne des traitements audio ne veut absolument pas dire que l’on sait mixer ! Certes, cela fera bientôt trois ans que nous explorons l’ensemble des techniques de base semaine après semaine. Cependant, il me semble ne jamais avoir clairement exposé une méthode d’apprentissage simple de cet art ô combien complexe… Vieux motard que j’aimais !

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Je dirais même plus! N'essaies même pas de commencer à mixer avant d'avoir des BONNES BASES en prises de son

quand je dis bonnes bases en prise de son, ca veut dire, sans eq, comp, reverb,... la résultante des X prises est écoutable via une simple balance de fader

et ca, ca implique déjà pas mal de savoir faire...

- placement de micro
- réglage instrument
- accordage peau de drums
- accordage et intonation de guitares
- réglage ampli (ou simu)
- choix des micros, des directivités
- choix des préamplis
- niveau d'enregistrement
- doublage, pas doublage
- phase, polarité
- édition, suivi de prise
- arrangement
- Justesse
- performance et controle instrumental

L'expérience me montre que plus ces choses, pourtant basique, sont pensées, réfléchies et soignées à l'enregistrement, plus le mixage est simple et évident
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Mais... mais, mais... tu recommences du début !! :-D
Cette série d'articles est vraiment exceptionnelle !

C'est la mode des Revival, 7 titres (ré) enregistrés avec mon ancien groupe d'il y a 15 ans Cosmic Trip Avengers

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Hors sujet :
Citation :
Tentez d’abord de travailler cela uniquement au moyen du volume, de la panoramique, de l’égalisation et de la compression.


:???: On ne dit pas plutôt du panoramique? 1895067.gif


Tu as raison ReNo. Pour résumer "Caca in = caca out". :bravo:

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

5
Citation :
Je dirais même plus! N'essaies même pas de commencer à mixer avant d'avoir des BONNES BASES en prises de son



Yep ouais mais on peut aller plus loin, y'a un poste à prendre dont on ne parle jamais ou qui est totalement ignoré.
La notion de programmateur.
Un radio les programmateurs musicaux peuvent avoir a leur charge de sélectionner des morceaux, en faire une playlist.
En musique électronique on évoque la programmation pour la production de musique.
Pour la composition à l'image il y a aussi des programmateurs son.
Cette notion de programmateur est la sélection des sons et de la musique en fonction d'un thème, des tendance, d'un style, goûts, attentes.
Hors technique la sélection fait aussi partie des décisions du preneur de son et des différents choix qu'il peut soumettre ou imposer, également du travail du réalisateur artistique en sélectionnant preset, sample et divers sources.
On a beaucoup a apprendre par la prise de son qui permet de faire le lien entre la situation dans laquelle le son a été produit et la diffusion par des haut parleurs mais aussi énormément a apprendre par la recherche d'un ensemble sonore compatible, quelques soit la source en passant par la prise ou pas.

[ Dernière édition du message le 20/07/2017 à 16:05:56 ]

6
Citation de Beatless :
x
Hors sujet :
Citation :
Tentez d’abord de travailler cela uniquement au moyen du volume, de la panoramique, de l’égalisation et de la compression.


:???: On ne dit pas plutôt du panoramique? 1895067.gif


x
Hors sujet :
Tu as raison on dit un panoramique en cinéma (technique de prise de vue et format d'image en 35mm). Mais en musique je crois qu'on dit très souvent la panoramique pour désigner la spatialisation (gauche-droite) du son. Par analogie à la "balance" stéréo, terme utilisé pour les amplis hifi. Bien qu'effectivement cet usage ne soit pas correct si on en croit le Larousse.


@Silos : je ne comprends pas bien ce que tu veux dire en parlant de "programmation". Est-ce bien en rapport avec la phase de mixage ? J'ai l'impression que c'est une étape antérieure ?

Sinon très bon article même si beaucoup trop théorique à mon goût. Malheureusement ça ne m'explique pas concrètement comment on fait. Des exemples (sonores, vidéos) où même des illustrations textuelles (moins parlantes cependant) seraient vraiment les bienvenues pour ce type d'article (mais je sais cela serait extrêmement contraignant pour le rédacteur et AF plus largement).

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 20/07/2017 à 18:01:44 ]

7
Citation :
@Silos : je ne comprends pas bien ce que tu veux dire en parlant de "programmation". Est-ce bien en rapport avec la phase de mixage ? J'ai l'impression que c'est une étape antérieure ?


Le programmateur est un métier, c'est celui qui sélectionne les sons ou/et des morceaux, il n'existe pas de formation pour faire programmateur mais ça existe bien dans le milieu audio visuel.
J'en parle comme une introduction sur l’importance de sélectionner les sonorités en apportant cette notion de programmateur, c'est un service qu'on peut s'offrir ou s'improviser quand on a le temps et qui n'est pas présent dans la production sauf quand le budget est conséquent pour faire de la recherche et qu'on évite de photocopier ou puiser dans un model existant, aussi généralement la sélection des sonorités se font en concertation entre réalisateur, le preneur de son, et la personne en charge du mixage, ou encore c'est le taf de la pre prod sans qu'il y ai à proprement parler un programmateur, c'est pourquoi on en parle très peu.
Attention ça n'a rien à voir avec l’arrangement et l'orchestration, là on touche directement les composantes des sons dans un environnement.
En fait il s’agit d'établir une sélection à partir de différentes sources et de différentes prises de sorte à obtenir en ensemble cohérents, en se plaçant du côté du mixage ça correspond à faire un choix entre les différentes pistes à disposition qui sont les plus appropriés à fonctionner entre elles, on jette ce qui n'est pas bon, on garde ou/et on refait autrement...
Dans ce sens, une bonne sélection des sources facilite le mixage, c'est à dire qu'on va faire différents essais en testant différentes prises, source, matériel, traitement afin d'arriver à quelques chose de consistant simplement en ajustant les niveaux, sans chercher de midi à quatorze heure ça veut dire qu'avec des bonnes pistes il n'y presque plus rien à faire au mix, bonne pistes = selection = bonne programmation, pour répondre à ta question oui c'est une étape qui demande une oreille attentive capable de détecter ce qui passera ou pas au mix .

[ Dernière édition du message le 20/07/2017 à 19:17:35 ]

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Ah Bah ça confirme bien ma façon de travailler.
Compo, écriture, enregistrement sans se prendre la tête des diffèrentes parties harware ou soft ware pour avoir une idée de comment ça sonne, repet avec des vrais musicos, rodage et.... si ça vaut le coup on file enregistrer propre dans un studio pro quand on a la chance d'y avoir des potes compétents qui ne vous assassinent pas!
Mais j'éxagère car à force de vous lire sur audiofanzine j'ai appris beaucoup de choses,changé ma façon de voir les choses et je me suis piqué au jeu d'essayer d'être de plus en plus propre sur mes modestes prises personnelles.
Merci à tous.
9
Citation de ReNo :
Je dirais même plus! N'essaies même pas de commencer à mixer avant d'avoir des BONNES BASES en prises de son

quand je dis bonnes bases en prise de son, ca veut dire, sans eq, comp, reverb,... la résultante des X prises est écoutable via une simple balance de fader

et ca, ca implique déjà pas mal de savoir faire...

- placement de micro
- réglage instrument
- accordage peau de drums
- accordage et intonation de guitares
- réglage ampli (ou simu)
- choix des micros, des directivités
- choix des préamplis
- niveau d'enregistrement
- doublage, pas doublage
- phase, polarité
- édition, suivi de prise
- arrangement
- Justesse
- performance et controle instrumental

L'expérience me montre que plus ces choses, pourtant basique, sont pensées, réfléchies et soignées à l'enregistrement, plus le mixage est simple et évident


Très juste. Il en va de même pour les sons virtuels. Mal choisis, ils auront du mal à se superposer pour être bien mixés.

MAIS une chose encore plus importante, c'est la qualité de l'arrangement ou de l'orchestration. Si un morceau est bien arrangé avec une distribution réussies des tessitures et des timbres, le mix sera très facile (même avec des prises de qualité moyenne). Il m'est souvent arrivé de demander à un guitariste de refaire une piste avec des accords à l'octave ou renversés, pour s'éloigner d'une partie de clavier ou sortir de la tessiture vocale. De même pour la distribution rythmique. Il est souvent préférable d'alléger un rythme du guitare (ou autres) pour laisser un espace naturel (favoriser le dialogue entre instruments) plutôt que de sous-mixer la piste. A ce titre, j'ai toujours trouvé remarquable les morceaux du groupe The Police, qui était parfaitement distribué sur le plan sonore et rythmique (contre-point).

[ Dernière édition du message le 21/07/2017 à 04:59:30 ]

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Hors sujet :
Et voilà que Red Led se transforme en Nantho. Je ne sais pas comment t'as fait, tu es entré dans son esprit. Parce que le style d'écriture est exactement le même que celui de Nantho. On retrouve "la tisane" (présente dans un article sur 2), on retrouve le respect des subtilités linguistiques (la panoramique, les différents tempi). Si tu as fait le pari avec Nantho que tu réussirais à l'imiter, t'as gagné!