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Aria TA-40
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« Entrée de gamme très correcte pour les années '90s »

Publié le 24/04/19 à 10:56
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Tout public
Constituée de copies « économique » des ES 33X par Aria, la gamme TA figurait au catalogue Aria depuis la fin des années 80 jusqu’au début des années 2010. A quelques exceptions près les instruments de la série ont été fabriquées en Corée et ceci jusqu'au début des années 2000 époque ou la fabrication a été délocalisée en Chine. La série TA qui comporte un certain nombre de hollow bodies, dont quelques instruments assez remarquables tel la TA-65, fut arrêtée dans les années 2010. La TA-40 était le modèle d’entrée de gamme de la série.

Mon exemplaire datait des années 96/97 et a été fabriqué en Corée. Je l’avais acquis neuf, en promo pour un prix relativement honnête pour l’époque (2000FF). Certes aujourd’hui on trouve pas mal instruments d'entrée de gamme assez aboutis pour l’équivalent de cette somme en euros, mais à l’époque ce n’était pas si évident que ca.

Le « tour »

Les specs sont ultra classiques : corps en laminé d’érable sans poutre centrale, manche vissé en érable avec une touche en palissandre, relativement fin et plat, deux micros vendus pour « doubles », la double paire de potards vol/tone et un bridge tune-o-matic.

En terme de réalisation la lutherie était très correcte, tout le reste vraiment ultra cheap.

J’ai changé les mécaniques assez rapidement car la tenue d’accord était assez aléatoire et les micros quelque temps après lorsque j’ai commencé à l’utiliser de manière régulière en groupe.

Sonorités

En ce qui concerne les sonorités il y a eu un avant et un après changement de micros. D’origine le micro manche est correct, le bridge ultra strident, limite insupportable, la combinaison des deux donnant au mieux dans le passable.

En son clair ca pouvait passer mais toute saturation lui était simplement fatale. Toutefois je l’ai utilisé dans sa configuration d’origine, avec un certain plaisir, en tant que guitare rythmique dans un groupe de reprises RnB/Deep Funk, m’appuyant uniquement sur le micro manche voire en combinant les deux par ci par la.

Après changement de micros pour une parie de Seymour PAF ’59 on disposait d’une petite palette très sympa pour du blues/rock/RnB/funk. Le son clair s'épaississait avec plus de présence et les saturations étaient enfin accessibles avec une couleur vintage très appréciable. A mon grand regret je n’ai jamais réussi à en tirer des sons vraiment jazzy. Je pense que pour cela il aurait aussi fallu refaire l’électronique ce qui était hors de mes compétences à l’époque.

Les changements de micros et de mécaniques ont transformé cette petite guitare entrée de gamme en un outil franchement abouti du moins pour un guitariste rythmique dans un groupe amateur abordant les styles rock, blues, jazz-rock, et funk old school.

Conclusion

Ce fut ma 1ere « hollow body ». Je l’ai beaucoup joué et aussi beaucoup appris à bricoler dessus ;).

Cette guitare et moi on a eu une longe relation du type « je t’aime mon non plus ». En effet je l’ai pas mal utilisé les années suivant son achat, délaissée, mis en vente, récupéré in extremis, joué puis finalement vendue.

Au total je l’a gardé dix bonnes années et j’en garde un souvenir plutôt agréable. Ce n’est pas la guitare du siècle, ni même de la décennie. Toutefois grace à sa lutherie et aux upgrades elle m’a fidèlement servie en tant que 2ème guitare à tout faire lors des événements ou je craignais pour l’instrument ( petits bars enfumées et bien alcoolisés , jams, vacances … ).

De nos jours, pour le même prix, on trouve des modèles similaires avec un accastillage et des micros de bien meilleure qualité. Toutefois si vous en trouvez une d’occasion et que le prix d’achat est avantageux pour envisager des upgrades, je pense qu’elle mérite sa chance.