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decrep_fanfan : Dust and rocks

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Compo de Les compos inspirées dans le style Inclassable, issue de l'album Saison 40 (Death Valley)

Avis techniques :
Avis artistiques :
< Toutes les compos de Les compos inspirées

Présentation / Description

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Jean-FabienJean-Fabien

"Beau et réussi !"

Publié le 11/05/20 à 04:48
Technique :

À mon sens, la première minute (et donc le copier-coller de la fin) genre cliché western spaghetti du ne sert pas à grand-chose, voire dessert le morceau. Si peu intéressant que j’ai failli laisser tomber. En plus, avec des sons (volontairement ?) cheap qui ne donnent pas du tout l’image de ce qui va suivre. Ou alors dix secondes pour la blague, et encore, le morceau étant franchement premier degré.

Mais, à 0:55, waouh ! L’intro qui manquait, de belles guitares (jeu et son), la voix qui vous rentre dedans. La reverb sur la voix est magnifique, qui donne de l’espace sans sacrifier l’intelligibilité. Le son de basse, dense, ample, avec juste ce qu’il faut d’agressivité.

La reprise en guitare acoustique (2:13), avant de relancer la machine est très belle, les sons sont superbes.

Je ne suis pas convaincu par le synthé/séquenceur à 3:09 qui fait plus intrus qui tape l’incrust’ et fait tache qu’invité-surprise qui relance la soirée. Ou alors, avec un son plus caractéristique et en back.
D’autant que cette partie n’en a pas besoin pour tourner. Mais on aurait aimé voir monter la sauce, par exemple avec l’entrée successive de backing vocals bien réverbérés en réponse à la voix lead, de cordes et/ou cuivres pour faire monter la chantilly. Cette partie est faite pour être répétée, mais pas à plat.

La (vraie) fin à 4:12, façon « Rain » des Beatles, est super bien vue (et bien réalisée), finissant sur un espace indéfini. Le retour-gag de Sergio Leone (ou plutôt d’un Ennio Morricone Discount) gâche franchement le truc.

Malgré ces réserves, si on coupe les deux bouts de l’omelette (le début et la fin), on a une compo qui tient toute seule, vachement bien écrite et arrangée, avec une densité, une profondeur, du relief dans le développement, avec un mix irréprochable (et même franchement réussi). Mon niveau d’anglais ne me permet pas d’appréhender le texte, mais je fais confiance. En tout cas, il sonne, et c’est l’essentiel.

Une des meilleures compos inspirées que j’aie écoutées !

Artistique :

À mon sens, la première minute (et donc le copier-coller de la fin) genre cliché western spaghetti du ne sert pas à grand-chose, voire dessert le morceau. Si peu intéressant que j’ai failli laisser tomber. En plus, avec des sons (volontairement ?) cheap qui ne donnent pas du tout l’image de ce qui va suivre. Ou alors dix secondes pour la blague, et encore, le morceau étant franchement premier degré.

Mais, à 0:55, waouh ! L’intro qui manquait, de belles guitares (jeu et son), la voix qui vous rentre dedans. La reverb sur la voix est magnifique, qui donne de l’espace sans sacrifier l’intelligibilité. Le son de basse, dense, ample, avec juste ce qu’il faut d’agressivité.

La reprise en guitare acoustique (2:13), avant de relancer la machine est très belle, les sons sont superbes.

Je ne suis pas convaincu par le synthé/séquenceur à 3:09 qui fait plus intrus qui tape l’incrust’ et fait tache qu’invité-surprise qui relance la soirée. Ou alors, avec un son plus caractéristique et en back.
D’autant que cette partie n’en a pas besoin pour tourner. Mais on aurait aimé voir monter la sauce, par exemple avec l’entrée successive de backing vocals bien réverbérés en réponse à la voix lead, de cordes et/ou cuivres pour faire monter la chantilly. Cette partie est faite pour être répétée, mais pas à plat.

La (vraie) fin à 4:12, façon « Rain » des Beatles, est super bien vue (et bien réalisée), finissant sur un espace indéfini. Le retour-gag de Sergio Leone (ou plutôt d’un Ennio Morricone Discount) gâche franchement le truc.

Malgré ces réserves, si on coupe les deux bouts de l’omelette (le début et la fin), on a une compo qui tient toute seule, vachement bien écrite et arrangée, avec une densité, une profondeur, du relief dans le développement, avec un mix irréprochable (et même franchement réussi). Mon niveau d’anglais ne me permet pas d’appréhender le texte, mais je fais confiance. En tout cas, il sonne, et c’est l’essentiel.

Une des meilleures compos inspirées que j’aie écoutées !