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Bien déconner : les groupes de Blues

Tu sais que tu joues dans un groupe de blues quand…

Tu n’es pas un bleu du Blues, du sang bleu coule dans tes veines et pourtant tu n’es le roi que de la gamme pentatonique. Tu sais que tu joues dans un groupe de Blues quand…

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— ton guita­riste refuse d’ap­prendre un quatrième accord

— tu ne peux jouer que quand tu es triste

— tu penses que la musique, elle vient de là

— tu trouves ça cool de faire durer une note plus de 15 secondes

— tous les membres du groupe sont recru­tés chez « SOS Détresse-Amitié »

— ton chien s’est mis à boire depuis que ta femme l’a quitté 

— tu penses qu’être noir dans les années 50 aux États-Unis, ça devait être cool

— tu envi­sages de te faire tatouer la carte du Missis­sippi dans le dos

— tu t’es entaillé plusieurs fois la main en jouant avec ton bottle­neck en verre fait-maison

— tu ne bois que de l’al­cool frela­té… et depuis t’as un ulcère !

— pour toi le blues « ça ne s’ap­prend pas, ça se vit »

— un solo ne doit pas compor­ter plus d’une note

— tu arrives à faire un bend et un slide 

— tu découvres que ton ampli à un canal clean et qu’il ne sert pas qu’à s’ac­cor­der

— tous tes concerts ne commencent qu’à 2h du matin, car avant « t’as pas le feeling »

— tu as toujours rêvé d’être cireur de chaus­sures ou boxeur

— tu es contre l’es­cla­va­gisme, mais tu as un drapeau sudiste dans ton local de répète

— tu n’hé­sites pas à camper à chaque carre­four que tu trouves en rase campagne, des fois que…

— pour toi les poly­pho­nies corses sont une forme de blues

— les pentas « y a que ça de vrai »

— Tierce, Quarte et Quinte te font plus penser au PMU du coin

— tu penses qu’un métro­nome t’em­pêche de déve­lop­per ta pulse interne

— tu n’es pas en rythme, tu dis que tu joues « laid back »

— tu as arrêté de jouer avec des onglets depuis que tu t’es griffé le visage en voulant te grat­ter

— tout est prétexte à mettre des solos de guitare de 32 mesures mini­mum dans chaque morceau

Blues band

— tu entends quinte bémol tu prends un air cour­roucé en affir­mant que « tu fais pas du jazz »

— on te parle de théo­rie du blues tu demandes « C’est qui Théo Rie ? Il joue dans quelle équipe ? »

— tu ne joues qu’en 12/8, à 60 BPM et en open de Ré

— tu t’es acheté un Dobro, mais tu n’ar­rives pas à le faire sonner (le manche est trop gros, les cordes sont trop hautes…), mais quand tu le sors, ça le fait

— tous les membres du groupe jouent sur du matos « vintage » 

— tout le monde est accordé « à l’oreille » pour garder l’es­prit roots

— toutes tes chan­sons commencent par « Oooh Yeeeaaah !!! » 

— tous tes titres finissent par blues

— les twelves-bars t’évoquent plutôt la rue de la soif

— en concert tu fais une expli­ca­tion de texte à chaque morceau du set

— tu cherches déses­pé­ré­ment un joueur d’orgue Hammond

— tu cherches déses­pé­ré­ment un joueur de wash­board car c’est pas connu et c’est exotique

— l’har­mo­ni­ciste ne joue que sur trois titres du set qui en comporte vingt

— tu as peur de virer « jazz » car le batteur joue ternaire et le bassiste fait des walking

— tu fais les premières parties d’un groupe de jazz

— le bassiste ne joue que sur une corde

— tu as acheté une pédale de disto « mais c’est que pour les solos »

— tu affirmes que le I-IV-V « c’est pas toujours pareil et qu’il y a des subti­li­tés »

— tu penses que faire un solo en majeur risque de donner le sourire

— tu ne possèdes que des enre­gis­tre­ments de parfaits incon­nus, si possible entre 1926 et 1938

— tu prends une profonde inspi­ra­tion avant de jouer chaque note, et qu’après tu fais des grimaces comme BB King dans son DVD

— tu cherches un appart’ à Clarks­dale

— tu cherches comme Clap­ton, LA note. Celle qui fera pleu­rer toute l’as­sis­tance

— tu réflé­chis à une version blues du Mono­poly ou le but c’est de finir pauvre, en taule et incom­pris

— quand tu casses une corde « c’est le destin qui s’acharne », mais c’est pas grave il en reste cinq…

—… le problème c’est que tu joues dans une demi-heure et qu’il ne t’en reste que deux !

— t’as essayé de partir sur les routes avec ton sac et ta guitare, mais t’es rentré chez toi deux heures après car il pleu­vait et que tu t’es fait braquer ta guitare dans le métro…

—… du coup t’as écrit une chan­son sur le problème des trans­ports en commun dans les grandes villes !

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