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Korg Pandora Stomp
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Korg Pandora Stomp

Multi-effet pour guitare électrique de la marque Korg appartenant à la série Pandora

Prix public US : $129 incl. VAT
ThibDesLabs ThibDesLabs

« Un canapé, une guitare et un casque »

Publié le 23/02/20 à 01:48
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Tout public
Contrairement à mon habitude je ne vais pas vous faire un descriptif complet de cette petite bestiole électronique sans grande prétention, mais simplement vous raconter ce que j’en fais.

Je l’ai achetée pour avoir un mini préamplificateur de guitare (je joue Les Paul et SG) au casque avec quelques effets et une entrée auxiliaire. Le choix ne manque pas en la matière, mais son côté lesté et son joli look de petite stomp box m’ont attiré dans la vitrine de chez Damico Store à Buc. Mon objectif ultime : travailler dans mon canapé en mode « non je n’irai pas jusqu’à l’ampli, j’ai une bière et je suis confortablement installé ici je ne bouge plus ».

Je n’utilise jamais les effets prédéfinis. Il y en a plein, les sons sont dégueulasses, pas compris à quoi ça servait sauf pour jouer à la devinette puisque les noms rappellent des titres de rock. Comme d’habitude ces presets sont exagérés, blindés d’effets, et pas trop exploitables si on n’a pas la guitare et le casque du gars qui les a paramétrés.

1- Choix du casque
C’est con mais ce satané Pandora est mauvais avec certains casques. J’utilise un (vieux) Sennheiser HD 515 et le rendu est parfait, mais d’autres casques donnent un son trop faible. Le secret selon moi : 32 ohms au minimum. Mon Sennheiser est à 50 ohms.

2- Alimentation USB
Qui dit salon et paresse dit éviter les alimentations externes ou les piles 9v qui se déchargent. Et là le Pandora offre un atout majeur : il s’alimente en USB. Bonne nouvelle, malgré une fiche en mini-USB (on est en 2013...). Une batterie externe publicitaire pour smartphone, même de faible capacité, vous rendra donc l’excellent service d’alimenter la bête pendant plusieurs heures. En fin de session, une fois de temps en temps, je branche la batterie à un chargeur. Le reste du temps elle est fixée sous la pédale avec 2 élastiques. Donc l’ensemble est autonome et prêt à l’emploi.

3- Choix des effets
C’est un multi-effets numérique à simulation, ça fait à peu près tous les sons dont on a besoin en mode travail au casque. Ma méthode est toujours la même : je pars de la chanson à bosser, je prends un preset vide, j’identifie grossièrement l’ampli à utiliser (type Fender, Vox, Marshall, Mesa...), je règle le gain et la reverb ; ensuite je vois s’il faut un chorus, un flanger, un trémolo, un delay, etc. Les effets n’ont d’intérêt que leur existence, c’est à dire qu’il ne faut rien en attendre mais qu’il ne faut pas les détester. Le vrai défaut de la pédale est ailleurs (voir 5). Quand j’ai trouvé le bon son, je mémorise dans un preset et je me mets à bosser.
Bon en vrai j’ai créé 10 ou 15 sons que je réutilise pour tout. Mais c’est bon de savoir qu’on peut en faire beaucoup plus.
4 des presets enregistrés en mémoire peuvent d’ailleurs être affectés aux 4 boutons sur le devant de l’appareil et accessibles en 1 appui. La paresse a du bon. J’ai stocké un clean (Fender), un crunch (Vox), un OD (Vox) et un DS (Marshall), pour facilement partir sur un son déjà prêt, quel que soit le morceau. Ajouter un chorus ou un delay ne prend ensuite que quelques secondes.
A l’inverse des autres commentaires, je n’ai pas branché le bidule sur un PC, puisqu’il est dédié à mon travail en mode salon paresseux. Si je mets un PC et des fils sur la table basse, c’est trop de boulot. Et puis où mettre la bière ?

3bis- Choix de l’instrument
Autre excellente surprise de l’appareil, en plus de la préamplification de la guitare, il comporte tout ce qu’il faut pour le travail de la basse. On trouve assez vite les amplis mythiques des bassistes, et le son est tout à fait convaincant, au moins pour un travail depuis le canapé.
L’accordeur intégré, aussi sensible qu’ergonomique, vous permettra en plus de travailler juste sans trop de fatigue.

4- Injection de la source auxiliaire avec pitch shift
Encore une bonne surprise, l’appareil offre un pitch shift sur l’entrée auxiliaire. Et c’est d’une utilité folle en mode paresse, puisqu’on ne touche plus à l’accordage réalisé. Donc les Slash et autre SRV se travaillent en accordage classique (en EADGBE et non D#G#C#F#A#D#), l’essentiel étant de l’apprendre, ce foutu solo, pas (encore) de le jouer avec les copains.
Comme dit plus haut, l’appareil étant lesté, il ne bouge pas trop et ne dévale pas au pied du canapé à cause du jack et du smartphone. Je n’ai pas essayé le mini Pandora, mais celui-ci semble construit comme le rock et stable comme une pierre tombale.

4bis- Métronome amélioré
Nouvelle bonne surprise, le métronome est en fait une petite boîte à rythmes, dans sa version minimale : 100 boucles de batterie (1 mesure chacune) prêtes à l’emploi. Donc pour bosser sans aucune source externe, on envoie un 8 beats à 130 bpm et c’est tout bon.

5- Qualité sonore et autres petits défauts
Ouais on ne va pas se mentir, le Pandora a un défaut, un seul, hormis une qualité d’échantillonnage un peu datée : le convertisseur Digital/Analogique est pourri. Donc vous aurez un petit souffle quand vous jouez. Il n’apparaît pas quand vous ne jouez pas, et il est peu présent sur le jeu à la basse, mais il est bien audible sur une 6 cordes. Ma solution : ajouter du noise reduction sur tous les presets, mettre le volume un peu plus fort et... oublier.
Autre point négatif : pas de pédales de boost, overdrive ou disto, c’est la simulation d’ampli qui fait le gain. Dommage, mais c’est ainsi.
Dernier petit truc énervant, du moins quand on cherche le son : le cab n’est pas sélectionné automatiquement quand on choisit l’amp. Donc il faut bouger en synchro l’un et l’autre (ex: amp TWD4X10 et cab 4X10TWD ou AC30 et 2X12VOX). Stupide, mais habituel chez Korg.

Pour conclure

Voilà, ce Korg Pandora Stomp est l’outil idéal de salon pour jouer depuis mon canapé avec mon smartphone en source auxiliaire.
Il se range sous la table basse entre 2 bouquins, on recharge la batterie externe (non fournie) une fois de temps en temps, et on peut tout faire avec. Sauf scène et studio, à moins de s’en servir en mode secours direct dans la console le jour de concert où la bière est tombée sur les lampes de l’ampli... A noter tout de même, je me suis branché avec une basse sur la table de mix, le son était relativement exploitable.

Bisous.