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Sujet Conseils pour le mixage du backing track électro d'un groupe d'Indus ?

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1 Conseils pour le mixage du backing track électro d'un groupe d'Indus ?
Bien le bonjour,

La question est dans le titre mais je précise tout de même un peu.

Je compose en ce moment des tracks majoritairement Electro sur Ableton Live 10 à destination de futur live pour un groupe Metal Indus.
C'est tracks seront en backing, lancées via un Mac sur scène. La batterie synthétique actuelle du DAW sera éliminée et joué par vôtre serviteur, une guitare s' ajoutera ainsi qu'un chanteur. La basse sera celle composée sur Ableton. De plus, un click sortira forcément à destination de moi même et que de moi même.
Sous peu, nous allons pouvoir envisager d'aller travailler et répéter les morceaux dans un local afin de préparer au mieux les concerts (Quand ce sera possible bien sûr).

Seulement voilà. En l'état actuel, les morceaux ne sont pas mixés (ou à peine). J'ai bien sûr procédé au Gain Staging de rigueur, je vais tacher de faire un panning correct, EQ , effet etc... Mais suis-je contraint de faire un mixage aussi poussé que pour l'édition d'un EP ou autre album.

Quels conseils pourriez-vous me donner afin d'avoir un Backing Track correct pour le live ?

D'avance, merci pour vos conseil avisés :boire:
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Je ne joue que dans des projets qui sont dans le même cas que ce que tu décris, donc je peux te donner un avis.
Pour les séquences qui concernent des morceaux n'ayant pas encore été produits, le plus simple est de s'assurer du minimum : gérer la dynamique de sorte à avoir quelque chose qui s'exploite bien pour le live, et maquiller un peu plus certaines parties qui ne sont pas encore abouties au niveau des machines / synthétiseurs avec par exemple un peu plus de reverb, ou mixées moins fort, etc...
Il faut bien sûr vérifier que ces séquences sont raccords avec celles qui proviennent d'autres morceaux déjà produits.
Si besoin ajuster les niveaux / dynamiques. Ne pas hésiter à mettre un eq sur toute une partie de la séquence qui sonnerait un peu différemment du reste. L'enjeu ici reste de travailler vite, car tes séquences vont évoluer à mesure que les titres sont produits et mixés pour leur sortie commerciale. Donc il faut que ce soit rapide à faire à chaque fois que tu veux remplacer les séquences d'une partie du set live, ce qui arrive quand la prod a évolué, et que les séquences sont plus abouties. Les petites différences ou imperfections seront masquées par les conditions du live, et les problèmes qui peuvent s'entendre sont normalement identifiés en répétition puis corrigés.

Si l'ensemble du set est en cours de construction, encore mieux. aligne correctement mais rapidement les niveaux, compresse un peu plus que de raison de sorte à bien gommer les écarts, et basta. panoramiques vite fait, sans pinailler, tu corrigeras par la suite.
4
Merci purplefox. :clin:

Effectivement le set est en construction.

Donc apparemment faut pas se prendre la tête. Et ça fonctionne bien en live ?? La dynamique, les niveaux et un panoramique vite fait sans se prendre la tête et ça fait le café.
J'aurai imaginé plus contraignant que ça :?!:
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Bah si c'est plus compliqué. :bravo:
En situation réelle, le problème n'est pas dans les séquences en elles mêmes, à partir du moment où elles ont été traitées correctement.
Ca vient de la façade. Si ya bien un truc qui est toujours trop fort ou pas assez, ce sont les séquences. Là il n'y a pas de méthode miracle pour obtenir des résultats 100% constants. La meilleure solution reste d'avoir un ingé son qui est suffisamment habitué au set et aux attentes du groupe, et qui va essayer de gérer correctement le truc....et qui est assez bon pour faire ressortir correctement le son malgré les variations cruelles liées au conditions. Acoustique de la salle, équipement d'accueil...
Même en arrivant avec ta console numérique, ton propre patch, tu n'a pas garantie d'avoir un check satisfaisant.
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Ok j comprends.
Une piste en mono ou stéréo, ça le fait pas vraiment donc.

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J'ai dû mal m'exprimer.
Il est préférable que les séquences soient sur une seule piste stéréo, pour ne rien avoir à gérer dans les séquences au moment de faire le soundcheck. On évite d'être en mono bien sûr.

[ Dernière édition du message le 12/10/2020 à 18:13:29 ]

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+1 avec purplefox sur le fait d'avoir son propre ingé son.
Et j'ajouterai, pour l'avoir vécu avec mon groupe de Néo-Metal : ne pas hésiter à skipper le backing track si les conditions acoustiques de la salle sont vraiment trop mauvaises.
Si le backing n'apporte aucune plus-value car le son de la salle est crade, autant s'en passer et miser sur l'énergie des musiciens présents, plutôt que de galérer à le rentrer à tout prix.
Comme ça, on élimine le risque de perturber à la fois les zicos au niveau des retours, et l'ingénieur façade qui ne sait plus quel son il doit monter ou baisser si quelque chose le dérange pendant le set.

Si c'est vraiment impossible car le backing est essentiel à la tenue des morceaux (c'était notre cas avec la drum en backing track avant de recruter un batteur), dans ce cas aller vraiment à l'essentiel. Les petits détails et fioritures, hormis sur un interlude, souvent ça ne s'entend pas et ça ne changera pas la qualité de la performance.

Enfin côté mixage, je recommanderais toujours d'avoir le backing track le mieux mixé possible, que ça soit un orchestre, des choeurs, une boîte à rythme 808 ou des synthés. Plus le backtrack donnera l'impression d'être directement extrait d'une musique finie mixée, mieux il sonnera sur la façade. D'ailleurs, il suffit souvent d'écouter une musique du commerce sur la façade pour se rendre compte que dans la majorité des cas, ça ne passe pas si mal.
- Si ce critère là est OK, laisser le backtrack sur une seule piste (mono ou stéréo) simplifiera les manoeuvres au régisseur
- Si ce critère n'est pas OK (=les pistes du backtrack ne sont pas mixées entre elles par une personne confirmée), utiliser un appareil avec des sorties séparées (type le Cymatic Audio LP16) en faisant le point très précisément avec le régisseur, et éventuellement en lui laissant une feuille de route (même si on va pas se mentir, y'a 70% de chances qu'elle ne soit pas lue :mrg:).

J'espère que ça aide, en 15 ans de backtrack j'ai laissé pas mal de cheveux :lol:
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Merci pour vos réponse ..

Je suis dans le 2 ème cas qu'évoque Val Cortoni. Impossible de se passer du Backing. Il représente l'essentiel de la tenue des morceaux (N'en déplaise aux puriste qui diront que ce n'est pas du vrai live dans ce cas).

Donc j'ai bien compris. Piste le mieux mixé possible en stéréo.
Je pensais éventuellement séparer la piste de basse afin qu'elle puisse être mixée indépendamment du reste du backing. Nous n'avons pas l'intention d'engager un bassiste, du moins dans un premier temps.

Dans le DAW ça ferai donc 3 pistes.
- Click -
- Basse -
- Séquence -

Ca fait un moment que repéré ce Cymatic Audio LP16 pas ça semble être une vrai purge à programmer
10
De nombreux groupes utilisent de manière détournée en Roland SPDSX pour le clic et les séquences.
Je n'ai pas regardé récemment si il y a de nouvelles solutions dédiées à ça et surtout moins chères.