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Digidesign Velvet
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Test de Velvet de Digidesign

Test écrit
Des lamelles dans une gangue de velours

Instruments indémodables, les pianos électriques sont passés au virtuel avec plus ou moins de succès et c'est à présent au tour de Digidesign de sortir une émulation de ces claviers au son de velours...

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis son acqui­si­tion/créa­tion par Digi­de­sign, l’équipe de A.I.R n’a pas perdu son temps, en propo­sant Xpand!, Hybrid, Strike, Struc­ture et Velvet, qui nous occupe ici. Comme depuis quelques années, Rhodes ou Wurlit­zer sont reve­nus au devant de la scène et sont présents sur nombre de produc­tions, de la variété au hip hop, on n’est pas trop étonné de voir débarquer une nouvelle émula­tion dédiée aux utili­sa­teurs de Pro Tools, et se posant comme le concur­rent direct de Scar­bee, AAS et Native Instru­ments.

Inter­face à face connue

Machine de test

Mac PPC G5 2 × 2 GHz
OS 10.4.9
4 Go de Ram
ATI X800XT
MBox2 Mini et MBox Micro
2 DD internes SATA et 5 DD externes FW800
TC PoCo PCIm­kII et Fire­Wire
UAD-1

Un DVD, au moins 700 Mo d’es­pace disque, et une clé iLok (non four­nie), rien que de très habi­tuel pour un plug RTAS destiné à Pro Tools. Une appli­ca­tion permet d’in­diquer auto­ma­tique­ment le chemin des samples au plug-in, ce qui permet de les instal­ler à l’em­pla­ce­ment de son choix, sans avoir à créer alias, lien symbo­lique ou effec­tuer de mani­pu­la­tions complexes.

Abor­dons le prin­cipe de produc­tion du son. A.I.R. annonce un mélange de samples et de modé­li­sa­tion, appelé modé­li­sa­tion dyna­mique. L’édi­teur aurait pu simple­ment réuti­li­ser les banques enre­gis­trées à l’époque où il s’ap­pe­lait encore Wizoo (parues sous le nom de Magne­tica), mais non, tout a été samplé à nouveau, pour propo­ser trois Rhodes et un Wurlit­zer. Selon A.I.R., le son de base est produit par les samples, la modé­li­sa­tion inter­ve­nant sur tout ce qui concerne l’in­ter­ac­tion entre les notes, les bruits, arte­facts et autres Key Off.

Digidesign Velvet
Digidesign Velvet

Les quatre pianos ont bien été samplés dans leur inté­gra­lité ; donc, au vu des 605,9 Mo de la banque, on peut imagi­ner une compres­sion de données (comme celle utili­sée sur Hyper­So­nic, créé par… Wizoo), ensuite un système de cross­fade très sophis­tiqué pour lisser les étages de vélo­cité. On peut aussi penser à l’uti­li­sa­tion d’un prin­cipe simi­laire à celui de Kurz­weil : pour échan­tillon­ner une note dont la plus haute fréquence est 4000 Hz par exemple, pas la peine, pour respec­ter le prin­cipe de Shan­non-Nyquist, d’uti­li­ser du 96 kHz, un sampling à 11 kHz suffira, d’où gain de place. Mais impos­sible d’avoir quelque détail que ce soit, les secrets de fabri­ca­tion sont bien gardés…

Dans la partie infé­rieure prend place un clavier virtuel, et les réglages de Volume, Tremolo avec vitesse (Rate), présence de l’ef­fet (Depth), acti­va­tion et choix du mode (Stereo ou Mono). Seul l’ha­billage chan­gera selon que l’on choi­sisse un des trois Rhodes (MkI, MkII ou SC73) ou le Wurlit­zer (A200), dans l’em­pla­ce­ment dédié (Model). Sur la gauche du clavier, un switch permet d’étendre la tessi­ture, les programmes d’usine respec­tant celles des pianos émulés.

Au-dessus, on trouve deux bandes de réglages, celle du haut dédiée aux para­mètres “physiques” de l’ins­tru­ment, celle du bas, aux effets. PickUp Level ajuste le niveau équi­valent au niveau ligne de l’ori­gi­nal, Mecha­nics (une première et une réus­site) simule le bruit physique de l’ins­tru­ment. Cette fonc­tion aide à renfor­cer l’im­pres­sion de véra­cité, du point de vue de l’ins­tru­men­tiste. L’ef­fet est assez bluf­fant, on a l’im­pres­sion que le clavier maître ne répond pas de la même manière, la psycho-acous­tique aidant.

Digidesign Velvet

Mais ce serait une erreur de l’ac­ti­ver pour l’en­re­gis­tre­ment, puisque ce type de bruit n’est jamais repris. À moins de mettre un micro d’am­biance, et enco­re… Un clic droit ouvre un menu qui permet d’évi­ter de passer par la section effet.

Ajus­te­ments maison

Digidesign Velvet

On conti­nue avec une fonc­tion indis­pen­sable, le Key Off, soit le bruit que font marteaux, étouf­foirs et lamelles quand la note est relâ­chée (trois options, Off, On et Stacc(ato), modé­li­sant le compor­te­ment lors de notes jouées… stac­cato). On peut y rajou­ter le bruit de la pédale de sustain (clic-droit sur Key Off). Ceux qui ont eu affaire à une pédale de Rhodes connaissent ce type de bruit, la levée des étouf­foirs et la retom­bée de la pédale (deux ou trois samples diffé­rents, appe­lés de façon aléa­toire). Il ne manque plus que le bruit de cette pédale se dévis­sant, tombant ou coui­nant inlas­sa­ble­ment malgré toutes les précau­tions possi­bles…

On trouve ensuite un potard Condi­tion, sensé vieillir l’état du piano. L’ac­tion est telle­ment faible sur notre version (1.0.0.2944), que l’on doute de son utili­té… Un sélec­teur permet de choi­sir la taille des échan­tillons char­gés dans la RAM, de Eco à XXL (pas de strea­ming, mais la banque n’est pas énorme). Un réglage d’ac­cord, Fine Tune, de 392 à 494 Hz, est proposé (soit ± un ton).

Viennent ensuite diverses solu­tions pour adap­ter la réponse de Velvet à son clavier, avec une courbe de vélo­cité sur quatre segments, une assi­gna­tion du niveau et une du timbre à cette même vélo­cité, ainsi qu’un choix de timbre global. Sur les deux claviers maîtres (K2500X et SY99), aux plus faibles vélo­ci­tés, le son paraît un peu fort et trop brillant. Et même en tritu­rant tous ces réglages, je n’ai pu obte­nir le son que l’on obtient sur un Rhodes à très faible vélo­cité, par exemple. Ou plus exac­te­ment, on y parvient, mais en accep­tant la perte de satu­ra­tion, la dyna­mique réduite, le manque de brillance sur les triple forte ou leur appa­ri­tion trop précoce à vélo­cité moyen­ne…

À noter qu’une petite Led placée sous ou à côté de chaque potard ou curseur de Velvet permet un retour à la valeur de base par Alt+­clic (toutes s’al­lument lors du char­ge­ment d’un piano). De même un clic droit ouvre un menu, qui permet, outre les fonc­tions déjà abor­dées, l’as­si­gna­tion à un contrô­leur Midi (par menu, ou avec un Midi Learn/Forget). Et un pop-up affiche la valeur d’un para­mètre quand on promène la souris sur son réglage.

Saluons le fait que rien ne craque, aucun potard ou switch, les rota­tifs étant parfai­te­ment lissés, ne présen­tant aucun saut au long de leur course.

Tout petit, tout mini

Si la majeure partie de ce test s’est dérou­lée avec la MBox2 Mini, une part a pu béné­fi­cier de la Micro, nouvelle inter­face Digi. Tout métal, lourde et assez longue, ce qui explique la rallonge USB four­nie, la Micro offre une solu­tion nomade assez atten­due, tout du moins concer­nant la produc­tion stric­te­ment virtuelle (pas d’en­trées) et tout à fait correcte en termes de qualité audio. Même s’il est évident que l’on ne mixera pas du défi­ni­tif à partir de sa sortie stéréo…

Seul petit hic : prévue pour être le centre d’une confi­gu­ra­tion nomade, elle occupe un port USB. Ne prenant pas le MIDI en charge, il faut donc mobi­li­ser un deuxième port USB si l’on veut un clavier maître. Ensuite, il en faut un troi­sième pour la clé iLok (auto­ri­sa­tions de PT et plugs). Si les portables PC sont plutôt géné­reux en la matière, seul le MacBook Pro 17’’ en propose trois. À moins de prendre un hub USB autoa­li­menté. Auquel cas, et en termes de place, autant prendre une MBox Mini…

Digidesign Velvet

 

Effets à gogo

Selon l’édi­teur, la section effets a pris à elle seule la moitié du travail de codage, afin de repro­duire le plus fidè­le­ment possible le parcours du son, en propo­sant les effets et amplis les plus couram­ment utili­sés à l’époque. Des ques­tions de droits empêchent de les nommer, mais on peut les iden­ti­fier sans trop de diffi­cul­tés, la modé­li­sa­tion étant de qualité.

Digidesign Velvet

De gauche à droite, on dispose d’un Compres­sor, avec action sur l’at­taque ou le sustain, d’un Tube Drive, satu­ra­tion douce au sustain modéré. Suit un EQ trois bandes, dont un médium para­mé­trique, doté d’un bypass et d’un utile volume pour compen­ser des réglages extrêmes.

On passe ensuite à la section FX : 5 sous-sections pouvant être utili­sées simul­ta­né­ment, et un bypass global. On commence par Dist, offrant Fuzz, typique sono­rité tran­sis­tor, avec un long sustain (réglages Drive, Tone, Mix), Crush, un effi­cace bitcru­sher (Freq, Depth, Mix) et, afin de se prendre pour Corea avec Miles (“Willie Nelson”) ou Jan Hammer avec le Maha­vi­shnu (“Vital Trans­for­ma­tion”), un Ring Modu­la­tor avec enve­loppe sur le fréquence du modu­la­teur. Ça sonne, et c’est plutôt convain­cant si l’on évite de jouer en accord avec des réglages pous­sés.

Digidesign Velvet

On passe à la section Wah, propo­sant trois compor­te­ments, Auto­wah, wah avec suivi d’en­ve­loppe et filtre passe-bas avec suivi d’en­ve­loppe (possi­bi­lité d’as­si­gna­tion pré- ou post-fuzz), avec sélec­tion de modèle British ou US (il n’est pas diffi­cile de voir de quelles pédales il s’agit…). Les trois potards sont communs : Pedal (posi­tion de la pédale), Rate (vitesse ou taux du suivi d’en­ve­loppe), Depth (profon­deur de l’ef­fet). Comme le réglage Pedal est assi­gné au CC11 (pédale d’ex­pres­sion), on retrouve rapi­de­ment ses sensa­tions de jeu, en l’uti­li­sant de manière statique pour accen­tuer une plage médium, à la Zawi­nul (“Free­zing Fire” sur Live & Unre­lea­sed), ou en ryth­mique à la Patrick Muller (“King B.”, “Bending New Corners” sur Face à Face).

Côté modu­la­tions, on trouve un Chorus (celui d’une pédale et d’un ampli guitare bien connus), un Flan­ger, et deux Phasers (là aussi de marques incon­tour­nables). Indis­pen­sables pour les ballades ou mid-tempos, de “You Are The Sunshine” de Stevie Wonder à “Glamour Profes­sion” de Steely Dan, de Tori Amos à Radio­head (“Subter­ra­nean Home­sick Alien”), ces effets béné­fi­cient ici de réglages supplé­men­taires, tels un switch mono/stéréo, des Rate, Depth ou Feed­back. Les émula­tions sont assez réus­sies (repro­dui­sant même certains états parti­cu­liers, tel le réglage zéro du chorus), et si elles ne n’égalent pas les plugs spécia­li­sés, remplissent parfai­te­ment leur fonc­tion.

Trafic enco­re…

Autre élément impor­tant du son Rhodes ou Wurlit­zer, le système de diffu­sion. Cab permet de choi­sir entre Small (les haut-parleurs inté­grés du A200), Large (ceux d’un Suit­case) et Amp (ampli open back non spéci­fié, un Twin ?). Quatre réglages communs à chaque modèle : Bass, Middle, Treble et Amb, qui recrée une petite pièce. Rien de parti­cu­lier à signa­ler, les simu­la­tions apportent une réso­nance agréable, offrant à la fois un apport de bas médium et une coupure dans le bas, effet parti­cu­liè­re­ment flagrant sur l’A200. L’Amp coupe lui sérieu­se­ment les graves (annu­la­tion par oppo­si­tion de phase des systèmes open back) et aigus, en renforçant le médium.

Dernier effet, Del offre un délai mono, un Stereo (ping-pong) et Tape, une émula­tion de machine à bande. Réglages communs là encore, avec Time, Feed­back, Tone et Mix. Un clic sur le voyant Time le trans­forme en Grid, ce qui permet de caler les répé­ti­tions en divi­sions ryth­miques du tempo de la session. En mode Tape, le fait de tour­ner le bouton Time repro­duit les clas­siques effets de pitch de la bande, tout en main­te­nant inchangé le son d’ori­gine, une des possi­bi­li­tés de la chambre émulée, puisqu’elle offrait deux sorties, une trai­tée, l’autre non. Le Feed­back poussé à fond provoque l’au­toos­cil­la­tion. En y asso­ciant des mouve­ments rapides de Time, on recrée faci­le­ment des effets Sci-Fi. Planète Inter­dite, nous voilà !

Digidesign Velvet

Concer­nant le Tremolo, rappe­lons que celui du Wurlit­zer est mono, que sa vitesse fixe d’ori­gine corres­pond à peu près à 5,5 Hz (onde trian­gu­laire), que c’est sa propor­tion qui est variable. Main­te­nant, rien n’em­pêche d’adap­ter la vitesse au tempo de la session, ce sera, à défaut d’être fidèle, au moins musi­cal. Quant aux Rhodes, on utili­sera avec bonheur le Pan Tremolo typique des Suit­case (onde carrée), donc en mode Stereo. À la diffé­rence du Wurlit­zer, vitesse et profon­deur étaient réglables sur l’ori­gi­nal. A.I.R. propose donc un trémolo trian­gu­laire en mono et un carré en stéréo. En chipo­tant, on aurait pu deman­der un mono carré, de façon à repro­duire le trémolo des premiers Rhodes…

À noter que Fender et Wurlit­zer ont persisté à nommer vibrato (varia­tion de la hauteur) leur effet de trémolo (varia­tion de l’am­pli­tude)…

Quelques exemples audio

A.I.R. indiquant certaines réfé­rences de “tubes”, quelques évoca­tions plus ou moins libres de ces titres semblaient appro­priées.

Voici donc le [MKI], avec beau­coup de mordant, dans une ambiance studio, le [MKII] dans un exemple plus “enrobé”, avec légers Phaser et EQ, le [SC73], et son clas­sique trémolo stéréo et pour finir le [A200], dans une sono­rité très habi­tuelle. Tous les effets et EQ sont ceux de Velvet, seules les réverbes sont rajou­tées, soit l’Al­ti­verb d’Au­dioease, soit les VSS3 ou Clas­sic­Verb de t.c. elec­tro­nic.

Un dernier [exemple] en situa­tion montre un MKII, avec un réglage plus “contem­po­rain” (les effets sont un mélange de ceux de Velvet et de plugs externes).

On trou­vera aussi une quin­zaine d’exemples sonores chez l’édi­teur.

 

Pour finir

Digidesign Velvet

Même s’il est diffi­cile de comprendre comment l’édi­teur a pu faire tenir quatre pianos en 605 Mo, il faut recon­naître que le résul­tat est là. Ça sonne bien, c’est très dyna­mique, les 200 présets sont réus­sis, et on retrouve les sensa­tions du jeu avec les bruits de méca­niques, de relâ­che­ment. Les effets remplissent parfai­te­ment leur travail, l’au­to­ma­tion Midi est totale et libre­ment assi­gnable, et la possi­bi­lité de plus ou moins “plier” Velvet aux carac­té­ris­tiques d’un clavier maître est bien­ve­nue.

On peut cepen­dant repro­cher une petite exagé­ra­tion de la satu­ra­tion sur le MkI et un manque “d’aci­dité”, de “creux”, côté Wurlit­zer. Mais chaque piano, dans le monde réel, est diffé­rent de son voisin… Gênant aussi, le petit souci au niveau de la vélo­cité, qui ne permet pas d’avoir et le son le plus pianis­simo et la réac­tion aux attaques franches.

Parlons perti­nence de l’ac­qui­si­tion : Velvet est vendu 264 €. Si l’on ne possède pas de solu­tion dans Pro Tools, l’in­ves­tis­se­ment est recom­mandé et de meilleure qualité que l’Elek­trik Piano de Native. Le Lounge Lizard 3 d’AAS est aussi une alter­na­tive, qui ne peut pas tout à fait lutter en termes de fidé­lité, mais qui devance tous les autres en termes de sound design.

Si l’on a déjà Kontakt, on peut envi­sa­ger le VKC de Scar­bee, offrant pour le même prix Rhodes, Wurlit­zer, Pianet, Clavi­net et le VKFX, multief­fet d’ex­cel­lente qualité (supé­rieur aux effets embarqués dans Velvet). Là où Velvet montrera beau­coup de carac­tère, de mordant, VKC semblera plus doux. Mais la paire qu’il forme avec VKFX auto­rise tous les trai­te­ments et les résul­tats sont bluf­fants…

Dilemme : l’in­té­gra­tion de Velvet est parfaite dans Pro Tools (aucun problème de stabi­lité), mais il n’est utili­sable que dans ce dernier. Il y a un certain nombre de remon­tées concer­nant Kontakt et Pro Tools version PC et quelques-unes sur Mac, mais on peut l’uti­li­ser avec d’autres séquen­ceurs et en stan­da­lo­ne…

Bref. En tout cas, Velvet est un bel instru­ment, ne démé­ri­tant pas de ses modèles. Sono­ri­tés indé­mo­dables, immé­dia­te­ment inspi­ran­tes… Il faut un clavier maître à la hauteur, et c’est peut-être là que le virtuel ne peut rejoindre le réel : on n’a pas encore trouvé de clavier de commande offrant l’ex­tra­or­di­naire inter­ac­tion toucher-son du Rhodes. Mais ques­tion son, on y est, et Velvet se fait une belle place parmi les offres exis­tantes.


Points forts
  • Intégration dans Pro Tools
  • Qualité globale des pianos
  • Stabilité
  • Section FX réussie
  • Souplesse et puissance de réglage
  • Automation totale
  • Qualité des présets
  • Fonctions inédites
Points faibles
  • Pro Tools seulement, mais bon...
  • Paramétrage de la vélocité
  • MkI assez violent
  • Wurlitzer manquant de... “wurlitzerité”
  • Pas de volume global sur la section FX
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