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Pédago
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Utiliser plusieurs bus auxiliaires pour les réverbes

Le guide du mixage — 78e partie

Cela fait bien longtemps que nous étudions la réverbération de façon plus ou moins théorique. Je sais que la chose est un poil frustrante, mais je vous assure que c’était nécessaire. Maintenant que cette étape est enfin terminée, il est grand temps de passer à l’aspect pratique des choses. Hallelujah mes ami(e)s, le côté « fun » du travail avec les réverbes va commencer !

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Premiers pas…

Pour abor­der l’as­pect pratique des choses, je vous propose de partir d’une confi­gu­ra­tion de travail que je maîtrise tout parti­cu­liè­re­ment puisqu’il s’agit du modèle me servant de base lorsque j’at­taque cette étape du mixage. Loin de moi l’idée de vous impo­ser cette méthode ou de clamer sa supé­rio­rité face à tout autre possi­bi­lité. Cepen­dant, je pense sincè­re­ment que ce « template » consti­tue un socle solide à partir duquel vous pour­rez conce­voir votre propre modèle de travail.

Bien, rentrons main­te­nant dans le vif du sujet. Ma confi­gu­ra­tion se résume à 9 bus auxi­liaires :

  • Le premier est entiè­re­ment dédié à la voix ;
  • Le deuxième se consacre à la caisse claire ;
  • Le troi­sième aux instru­ments solistes ;
  • Le quatrième s’oc­cupe de la colo­ra­tion de certaines pistes ;
  • Le cinquième itou, mais avec une autre colo­ra­tion ;
  • Le sixième gère l’ef­fet « glue » ;
  • Les trois derniers, quant à eux, déter­minent le place­ment dans l’es­pace.
Informatique musicale

Une petite remarque à ce stade. Sachez que ce n’est pas parce que ce modèle dispose de 9 bus qu’ils vont tous être usités. Seuls ceux vrai­ment néces­saires au titre sur lequel je travaille seront employés, les autres fini­ront aux oubliettes sans autre forme de procès. Dans le même ordre d’idée, si d’aven­ture je venais à ressen­tir le besoin d’une réver­bé­ra­tion supplé­men­taire, je ne me gêne­rais abso­lu­ment pas pour créer un bus supplé­men­taire. Alors pourquoi ces 9 bus ? Tout simple­ment parce qu’à la longue, je me suis aperçu qu’en partant de cette base je n’avais géné­ra­le­ment pas grand-chose à ajou­ter ou suppri­mer. Mais il se peut très bien que cela ne vous convienne pas, à vous d’adap­ter ce « template » à votre façon de travailler.

Comme vous devez vous en douter, chez moi, ce modèle est direc­te­ment fonc­tion­nel avec les bus nommés à mon goût et mes plug-ins de réver­bé­ra­tion préfé­rés déjà en place, suivis ou précé­dés d’éven­tuels compres­seurs, gates et égali­seurs, tous « bypas­sés », mais déjà prêts à bondir le cas échéant. Bien sûr, ce n’est pas encore le cas chez vous. Je vous conseille donc de vous atte­ler dès à présent à la tâche et de sauve­gar­der cela sous forme de « template » si votre STAN le permet, cela vous fera gagner un temps précieux lors de prochaines utili­sa­tions.

L’étape suivante consiste à sélec­tion­ner les présets adéquats. Pour ce faire, le travail que nous avons effec­tué ces derniers mois devrait enfin pouvoir porter ses fruits. Oui, mais qu’en est-il du dosage de l’en­voi des pistes vers ces bus ? Eh bien, pour l’ins­tant, nous n’en avons pas grand-chose à faire. Ajus­tez donc les envois gros­siè­re­ment dans un premier temps, de façon à entendre clai­re­ment l’ef­fet produit, sans toute­fois trop forcer le trait bien sûr. Le dosage en finesse des envois inter­vien­dra plus tard, mais pour l’ins­tant nous souhai­tons juste juger la perti­nence des présets. Et nous verrons cela en détail lors du prochain épiso­de…

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