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Diantre, que cette série d’articles sur le mixage est longue… Eh oui mon bon monsieur, mais Rome ne s’est pas faite en un jour ! L’apprentissage sérieux d’une discipline, quelle qu’elle soit, demande toujours un investissement considérable en temps. C’est comme ça, je n’y peux rien. Si vous avez la moindre réclamation à ce sujet, merci d’en référer au grand barbu responsable de toute chose, à l’exception peut-être de sa propre création.
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En gros, si l’on schématisait la progression par une courbe dans un repère orthonormé avec le temps passé en abscisse et le gain "qualitatif" en ordonnée, nous obtiendrions une représentation logarithmique, comprenne qui pourra ! Oui oui moi j'ai compris ! ![]() |
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Ceci sous entend que la gestion des compressions soit bonne. Je met en effet la "compression" avant toute chose car si je devait ne travailler qu'avec 1 seul effet pour mixer chaque piste, ce serai un compresseur. Bien entendu, si l'on utilise en plus un EQ c'est mieux. Alors on vérifie la répartition spectrale en "MONO" . En se posant à nouveau la question "est-ce que tout est audible et à sa place. Une dernière vérification avec l'EQ. La fonction : Hight Pass Low Pass, on vérifie de ne pas encombrer le spectre inutilement en dessous de 120Hz et Idem pour le haut du spectre. Selon le style de musique on applique (si nécessaire) une compression de sortie adaptée afin de resserrer un peu la dynamique général et augmenter l'efficacité sonore. Pour la compression de sortie, je recommande de vérifier à différents volumes et sur différentes écoutes. Personellement, que ce soit la compression des pistes ou la compression de sortie, il m'est plus facile de l'entendre sur "petite écoute" style Auratone C5. (je garde ma grosse écoute - ADAM S3XH - pour le contrôle et l'égalisation des timbres) Une fois ces différentes étapes vérifiées, je rentre dans la phase du directeur musical (chef d'orchestre) et j'automatise le pistes qui doivent être ou non prépondérantes à différents endroits du morceau. Le but étant d'avoir toujours au premier plan du mix une ligne intéressante. Une fois le mix terminé seule la musique sera jugée. Et la encore, il faut garder son sens critique. Mixer une musique mal orchestrée ou mal composée sera un vrai casse tête. En revanche, quand la musique est bonne et bien jouée, tout sonne très vite très bien. Le premier morceau que l'on m'a demandé de mixer était très mauvais, pas bien joué et mal chanté. Je n'ai jamais réussi à le faire sonner convenablement et le groupe a remis ma compétence en question (pas la leur !) Bon Mix à tous ![]() |
Quand on mix de la merde on ne sait pas la transformer en diamant, mais on peut mettre des paillettes dessus ;-)
c'est pas ca que l'on dit ? |
les questions que le mixeurs doit se poser avant d'entreprendre quelconque automation, c'est: est-ce que tout est audible et à sa place. Si c'est le cas, ça veux dire qu'il n'y a pas besoin d'automation, non ? Je dirais plutôt qu'il faut avant tout compter sur l'automation (du volume essentiellement) pour mettre en place le mix, le reste étant des effets artistiques ou du rattrapage de mauvais enregistrement. Perso, même si j'égalise ou compresse avant d'avoir fait l'automation, je sais déjà le suivi des volumes que je veux faire quasiment dès la mise à plat. Et plutôt que de tenter d'arriver tout de suite au résultat attendu par la compression ou l’égalisation (ce qui parfois mène à une impasse) je laisse le travail à l'automation. |
Citation de cyrorcel :les questions que le mixeurs doit se poser avant d'entreprendre quelconque automation, c'est: est-ce que tout est audible et à sa place. Tout à fait. Le fader est l'outil le plus important dans un mix et est celui qui aura le plus d'impact sur le résultat final. Je pense par contre qu'attendre la toute fin pour enclencher l'automation peut justement fausser le besoin de traitement. Il n'y a aucune raison d'attendre si un élément à besoin d'être poussé à un moment donné autant le faire direct. On s'économise du temps et de l'énergie. Sans compter qu'il se peut que l'on pense à une chose sur le moment et qu'on l'oublie par la suite (ou encore que l'on se coupe l'herbe sous le pied avec de fausses bonnes idées de traitement pour tenter de compenser). Peace Glob |
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J'ai arrêté à un peu moins de l'article 80, parce que je ne savais pas où ça se finirait. C'est un peu comme certain éditeur qui vous fournissent une maquette à construire et dans l'article 1 vous avez la première pièce. Dans le magazine 90 bah vous ne savez toujours pas quand se sera terminé. J'ai donc fait un pause. pour reprendre le copié / collé pour me faire la bible du mixage au moment où j'en saurais un peu plus. En vacances bientôt, je pourrais rattraper le temps. ![]() Peut-être en mettant 100/150, 101/150.... une idée comme çà. En tout cas, grand merci à l'auteur. Je trouve les articles très intéressant. |
Si vous avez la moindre réclamation à ce sujet, merci d’en référer au grand barbu responsable de toute chose, à l’exception peut-être de sa propre création. Los Teignos ? ![]() Tiens, au passage une idée que j'ai vu sur Recording Revolution et qui semble rétrospectivement évidente : faire l'automation de volume en amont du compresseur (du coup on parlera plus de gain que de volume). Ca revient à faire le travail "macroscopique" à la main, pour les choses évidentes (comme une syllabe qui dépasse ou une variation de volume à l'échelle de l'arrangement) qui auraient nécessité un réglage extrême du compresseur, et le laisser s'occuper ensuite automatiquement des détails plus fins. La structure des consoles et des STAN force un peu la main là-dessus, c'est pas toujours facile de penser à sortir du cadre. |