Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Waves H-Reverb
Photos
1/10

Test de la Waves H-Reverb

Test écrit
22 réactions
Waves lâche l'hybride
5/10
Partager cet article

En janvier dernier, à l’occasion du Winter NAMM 2015, Waves présentait le denier né dans sa gamme de plug-ins Hybrid Line, j’ai nommé la H-Reverb. Cinq mois plus tard, nous avons pu chevaucher la bête le temps de quelques tours de pistes. Voici donc le compte-rendu de ce singulier rodéo…

Il était une fois… le Bronx

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le début de notre épopée hippique n’a pas été de tout repos. Pour commen­cer, l’ins­tal­la­tion fut un véri­table calvaire. Il se trouve que le logi­ciel « Waves License Center » censé simpli­fier la tâche ne fonc­tionne pas correc­te­ment avec Mac OS X (Mave­rick et Yose­mite). Étant équi­pés d’un Mac Pro tour­nant sous la dernière version de l’OS d’Apple, nous avons donc été obli­gés de télé­char­ger l’in­té­gra­lité du cata­logue de plug-ins signés Waves (1,2 Go tout de même) afin de pouvoir instal­ler un seul et unique plug-in… De plus, la procé­dure à suivre n’étant pas très clai­re­ment décrite sur le site de l’édi­teur, il nous a fallu nous y reprendre à deux fois pour enfin pouvoir instal­ler et acti­ver notre H-Reverb…

Bref, une fois la manœuvre effec­tuée, nous lançons notre séquen­ceur, à savoir la dernière version de Reaper en date, et nous ouvrons une instance du plug-in au format VST. Et là, c’est le drame ! La plupart des contrôles de répondent pas et nous nous retrou­vons même face à un horrible bug graphique, comme le montre la capture d’écran suivante :

Ne perdant pas courage, nous essayons dans la foulée d’uti­li­ser une version au format Audio Units. Cette fois-ci, les diffé­rents para­mètres semblent obéir correc­te­ment à la souris, mais un clic sur le bouton Expand provoque toujours un bug graphique que l’on peut heureu­se­ment éradiquer via une ferme­ture et réou­ver­ture de la fenêtre du plug-in.

Face à cet enchaî­ne­ment phéno­mé­nal de fias­cos, nous avons bien entendu contacté le support utili­sa­teur de Waves. Saluons d’ailleurs au passage leur réac­ti­vité, car moins d’une heure plus tard nous avions une expli­ca­tion sur le pourquoi du comment de nos mésa­ven­tures. Contrai­re­ment à ce que nous pouvions croire, les plug-ins de la marque ne sont pas compa­tibles avec les formats VST, AU ou autres au sens strict du terme. En effet, lorsque l’on y fait réel­le­ment atten­tion, l’édi­teur précise bien sur son site inter­net que leurs produits sont compa­tibles avec certains logi­ciels hôtes plutôt qu’avec un format de plug-in en parti­cu­lier. Reaper ne faisant pas partie de cette liste, le support utili­sa­teur ne s’est pas alarmé outre mesure de nos déboires et nous a conseillé d’ef­fec­tuer nos tests via un séquen­ceur offi­ciel­le­ment supporté. La chose nous a tout de même semblé curieuse étant donné que nous avions pu tester le plug-in J37 Tape sous Reaper sans aucun problème fin 2013, mais soit. N’ayant pas d’autre choix, nous avons dû nous résoudre à tester l’en­gin sous Gara­ge­Band, seul hôte compa­tible que nous avions sous la main. Et effec­ti­ve­ment, la version AU fonc­tion­nait alors parfai­te­ment.

Ces débuts cala­mi­teux nous ayant légè­re­ment échau­dés, nous avons alors décidé d’in­ter­rompre momen­ta­né­ment le test afin de pouvoir le reprendre dès le lende­main à tête repo­sée.

Il était une fois… la vie

Waves H-Reverb

La nuit portant conseil, c’est avec un esprit clair et une objec­ti­vité rela­ti­ve­ment retrou­vée que nous avons repris les choses en main dès le lende­main matin. Et il faut bien avouer que lorsque tout fonc­tionne comme prévu, H-Reverb est un modèle d’er­go­no­mie à quelques détails près. Lorsque nous ouvrons l’in­ter­face de cette réver­bé­ra­tion pour la première fois, son inter­face se présente sous une forme réduite qui donne accès aux prin­ci­paux réglages et offre une repré­sen­ta­tion graphique de la réver­bé­ra­tion du plus bel effet, d’au­tant que cette dernière est on ne peut plus fonc­tion­nelle puisqu’elle permet de mani­pu­ler direc­te­ment certains para­mètres rela­tifs à la queue de réverbe. N’ayant pas la place de vous décrire par le menu chacun des para­mètres, et le manuel utili­sa­teur étant par ailleurs très bien fait (PDF en anglais seule­ment…), nous allons nous concen­trer sur les quelques points qui démarquent la H-Reverb de la concur­rence. 

Le premier détail ayant attiré notre atten­tion, c’est le bouton « Test » placé juste en dessous du crête­mètre affi­chant le niveau d’en­trée. Au passage, sachez que les affi­cheurs de niveaux d’en­trée et de sortie sont pour le moins anec­do­tiques et ne servi­ront qu’à indiquer une éven­tuelle surcharge, car ces derniers n’offrent aucune indi­ca­tion chif­frée. Bref, le bouton « Test » sert à déclen­cher un signal audio très bref qui excite alors la réver­bé­ra­tion et donne ainsi une bonne indi­ca­tion quant à sa nature. C’est non seule­ment une très bonne idée sur le papier, mais égale­ment dans les faits tant la chose nous a semblé pratique à l’usage.

Le deuxième détail digne d’in­té­rêt est le switch « Sync » situé sous le potard de pré-delay. Celui-ci permet tout simple­ment de forcer la synchro­ni­sa­tion du temps de pré-delay au tempo. C’est encore une fois bien vu et l’ef­fet obtenu est assez convain­cant même si nous préfé­rons à titre person­nel faire jouer le pré-delay autour de la pulse plutôt qu’en parfaite synchro­ni­sa­tion avec le tempo pour un rendu plus « humain » à défaut d’autre mot. 

Waves H-Reverb

Autre singu­la­rité de la H-Reverb, le sélec­teur de motif pour les réflexions primaires (ER Select). Placé juste au-dessous de l’énorme comp­teur du temps de réver­bé­ra­tion, ce dernier offre le choix entre pas moins de dix sché­mas. La chose est pour le moins inha­bi­tuelle et reflète au final la parti­cu­la­rité de l’ar­chi­tec­ture interne de cette réver­bé­ra­tion. En effet, la H-Reverb utilise une tech­no­lo­gie bapti­sée FIR (Finite Impulse Response) qui est censée combi­ner le meilleur des deux mondes — réverbes algo­rith­miques et à convo­lu­tion. Atten­tion cepen­dant, il n’est ici nulle­ment ques­tion de pouvoir char­ger vos propres réponses impul­sion­nelles au sein du plug-in dont le fonc­tion­ne­ment se rapproche plus d’une réver­bé­ra­tion algo­rith­mique. En fait, la H-Reverb propose simple­ment de combi­ner le schéma de réflexions primaires de votre choix avec un seul et unique type de queue de réverbe dont vous pouvez mode­ler le déclin à l’en­vie, comme nous le verrons plus tard. À l’usage, les dix sché­mas dispo­nibles sont tous très inté­res­sants et ont le bon goût de ne jamais sonner « métal­lique ».  

Enfin, dernières origi­na­li­tés visibles depuis la version conden­sée de l’in­ter­face graphique, le bouton Reverse qui, comme son nom l’in­dique, permet de lire la queue de réverbe à l’en­vers — pas utile tous les jours, mais parfois, cela fait son petit effet, et les quatre boutons du bas qui servent à acti­ver les modules Input et Output Echoes, Dyna­mics, et Modu­la­tion. À ce stade, impos­sible de savoir exac­te­ment à quoi ces modules corres­pondent et il faut donc cliquer sur le bouton « Expand » pour accé­der aux réglages avan­cés et savoir de quoi il retourne. Une fois cela fait, nous nous retrou­vons devant une inter­face ayant doublé de surface et présen­tant bon nombre de para­mètres très inté­res­sants.

Commençons par le centre avec la section EQ qui offre la possi­bi­lité de filtrer les premières réflexions dans le haut du spectre, mais propose égale­ment un égali­seur 4 bandes (2 filtres en cloche et 2 en plateau) pour la queue de réver­bé­ra­tion. Rien à dire ici, c’est complet et effi­cace. Joli travail !

Waves H-Reverb

En haut à droite de cette nouvelle inter­face se trouve une section servant à sculp­ter l’en­ve­loppe du déclin de la réver­bé­ra­tion. Cette section est clai­re­ment l’une des plus inté­res­santes tant elle permet de tordre la réverbe de façon assez folle. Nous pouvons en effet mode­ler l’en­ve­loppe à loisir pour un rendu allant du déclin clas­sique à la queue de réverbe « gatée », en passant par des choses encore plus extra­va­gantes. Et ce n’est pas un mal, car sans cela, il faut bien avouer que malgré la qualité indé­niable du son produit par cette H-Reverb, si l’on se limite aux usages de réver­bé­ra­tions « clas­siques », la palette sonore offerte n’est pas fran­che­ment fara­mi­neu­se… De fait, l’unique algo­rithme pour la queue de réverbe a tendance à donner des résul­tats très souvent simi­laires si l’on ne s’aven­ture pas dans la recherche sonore façon Sound Design.

Il est souvent d’usage de placer un plug-in de delay en amont d’une réver­bé­ra­tion. Et c’est juste­ment ce que propose le module suivant, judi­cieu­se­ment baptisé Input Echoes. Ce dernier n’offre pas la flexi­bi­lité d’un delay dédié, mais il a au moins le mérite d’être là et de faire le job propre­ment.

Vient ensuite le module Output Echoes qui se propose d’ajou­ter 4 répliques retar­dées du signal réver­béré dans son ensemble. À l’usage, cette section est d’une effi­ca­cité redou­table pour ajou­ter un supplé­ment de profon­deur au rendu global. Simple et effi­cace, nous nous sommes surpris à l’ac­ti­ver quasi­ment systé­ma­tique­ment lors de nos tests tant le résul­tat est plai­sant. 

Autre petite pépite de cette version éten­due de l’in­ter­face, le module Dyna­mics. Ce dernier dispose de trois modes de fonc­tion­ne­ment : Duck pour bais­ser le volume de la réverbe lorsque le signal source est présent, puis le remon­ter ensuite — idéal sur les voix ; Comp qui, comme son nom l’in­dique, compresse le son réver­béré ; et enfin DeEss pour filtrer les sifflantes trop inva­sives. Ce module est une véri­table réus­site et contri­bue gran­de­ment au velouté de cette réverbe.

La section suivante est un peu parti­cu­lière puisqu’elle se décom­pose en trois onglets. Le premier n’est autre que le clas­sique « Damping » version luxe puisqu’il offre des réglages indé­pen­dants pour le haut et le bas du spectre. Rien à signa­ler ici, ça fonc­tionne très bien et c’est simple à mettre en œuvre.

Waves H-Reverb

Les deux onglets suivants, en revanche, n’ont rien d’ha­bi­tuel. Bapti­sés Enve­lope et LFO, ces derniers appliquent à la queue de réverbe un filtre réso­nant (au choix Hi-Pass ou Lo-Pass) qui sera modulé par… une enve­loppe ou un LFO bien évidem­ment. Le rendu est fort sympa­thique et ouvre des pers­pec­tives de design sonore assez jubi­la­toires, le tout en seule­ment quelques clics. Beau boulot.

L’avant-dernière section est un module nommé Modu­la­tion. Le but ici est d’ap­pliquer à la réver­bé­ra­tion une modu­la­tion AM et/ou FM afin d’élar­gir la stéréo ou d’ob­te­nir un effet type Flan­ger plus ou moins subtil. Pas de quoi fouet­ter un chat, mais ça fonc­tionne plutôt bien.

Enfin, la section Global offre un potard « Drive » pour satu­rer plus ou moins subti­le­ment le signal réver­béré, un réglage de tempo pour éven­tuel­le­ment travailler avec un tempo diffé­rent de celui du morceau, un switch Analog ajou­tant une légère dose de distor­sion harmo­nique, et surtout un switch Digi­tal pour réduire la profon­deur de bit (12 ou 8 bit) afin de repro­duire un semblant de grain carac­té­ris­tique des premières réver­bé­ra­tions numé­riques. Encore une fois, rien à redire, c’est pratique et ça fait bien ce que c’est censé faire.

Avant de passer aux exemples sonores, il nous reste encore quelques points à abor­der. Tout d’abord, la ques­tion des présets. H-Reverb est livrée comme il se doit avec un nombre impres­sion­nant de présets clas­sés par genre ou par auteurs desdits présets. La navi­ga­tion au sein de ces présets est un poil fasti­dieuse, mais la qualité est suffi­sam­ment au rendez-vous pour que l’on s’en donne la peine. Toute­fois, il est regret­table que le passage d’un préset à l’autre engendre fréquem­ment une satu­ra­tion assez désa­gréable. De plus, certains présets ont de base un volume en sortie beau­coup trop agres­sif.

Ensuite, sachez que ce plug-in est décliné au sein de votre système en pas moins de 18 versions diffé­rentes : mono, mono vers stéréo, stéréo, plusieurs versions Surround, le tout en double, car il y a une version « courte » jusqu’à 6 secondes de réver­bé­ra­tion et une version longue jusqu’à 12 secondes. Pourquoi ces distinc­tions ? Eh bien tout simple­ment parce que la bête est extrê­me­ment gour­mande en ressources proces­seur. En effet, sur notre machine de test, à savoir un Mac Pro dernière géné­ra­tion rela­ti­ve­ment musclé (Xeon E5 6 cœurs cadencé à 3.5 GHz), une seule instance du plug-in stéréo « 6 secondes » consomme en moyenne 12 % de notre CPU. Or, le même plug-in en version « 12 secondes » brûle envi­ron 30 % de ressources en plus, soit presque 17 % du CPU… Cette glou­ton­ne­rie empêche de fait l’uti­li­sa­tion de la H-Reverb par palette de douze, et ce, même sur les confi­gu­ra­tions les plus robustes.

Voilà, il est temps main­te­nant de passer à une petite séance d’écoute.

Il était une fois… l’es­pace

Commençons par une utili­sa­tion somme toute basique, mais primor­diale de la réver­bé­ra­tion : la créa­tion d’es­paces.

01 Drums Strings Dry
00:0000:10
  • 01 Drums Strings Dry 00:10
  • 02 Drums Strings Wet 1 00:10
  • 03 Drums Strings Wet 2 00:10

À la base, nous avons une simple boucle de batte­rie accom­pa­gnée d’une petite ligne de cordes, le tout sans aucune réverbe bien sûr. L’exemple « Wet 1 » utilise une instance du plug-in avec le préset « Acous­tic Room » sur la batte­rie afin de la faire évoluer au sein d’un espace plus réaliste. L’ex­trait « Wet 2 » emploie en sus une réver­bé­ra­tion sensi­ble­ment iden­tique sur les cordes, mais en utili­sant les options d’éga­li­sa­tion, de Damping et d’Out­put Echoes pour placer la ligne mélo­dique en fond de mix. Le rendu est volon­tai­re­ment outran­cier pour que l’ef­fet soit mis en évidence, mais le tout est plus que convain­cant. 

Passons ensuite à un piano élec­trique. 

04 ePiano Dry
00:0000:25
  • 04 ePiano Dry 00:25
  • 05 ePiano Wet 1 00:25
  • 06 ePiano Wet 2 00:25
  • 07 ePiano Wet 3 00:25
  • 08 ePiano Wet 4 00:25

Le premier extrait se résume au signal source. Le deuxième utilise une réverbe courte afin de simu­ler une petite pièce. Pour le troi­sième, l’ajout d’une légère modu­la­tion recentre l’at­ten­tion sur le signal source. Le quatrième illustre l’ac­ti­va­tion du module Input Echoes dont l’in­té­rêt est un poil limité en l’ab­sence de gestion du pano­ra­mique des répé­ti­tions. En revanche, l’exemple « Wet 4 » avec le module Output Echoes révèle une sensa­tion de profon­deur accrue.

Nous avons ensuite utilisé une réver­bé­ra­tion plus longue afin d’illus­trer la fonc­tion de réduc­tion de bit.

09 ePiano Long
00:0000:25
  • 09 ePiano Long 00:25
  • 10 ePiano Long 12 00:25
  • 11 ePiano Long 8 00:25

Si la réduc­tion à 8-bit est un peu trop violente, l’exemple 12-bit n’est en revanche pas dénué d’un certain charme. 

Waves H-Reverb

Pour en finir avec ce piano élec­trique, nous nous sommes amusés avec les para­mètres d’en­ve­loppe du déclin et le module Dyna­mics en mode Duck. 

00:0000:00

Comme vous pouvez le consta­ter, le résul­tat est assez inté­res­sant, d’au­tant que la manœuvre a été effec­tuée en un rien de temps. 

Passons main­te­nant à un riff de guitare élec­trique.

13 Gtr Dry
00:0000:13
  • 13 Gtr Dry 00:13
  • 14 Gtr Wet 00:13

La réver­bé­ra­tion prin­ci­pale utilise un préset inspiré par une plate de la fameuse 480L de Lexi­con. Quant à l’ef­fet final, il s’agit encore une fois d’un bidouillage de l’en­ve­loppe du déclin. 

Le prochain exemple illustre l’uti­li­sa­tion de la fonc­tion Duck sur une voix chan­tée. 

15 Singing Dry
00:0000:13
  • 15 Singing Dry 00:13
  • 16 Singing Wet 00:13
  • 17 Singing Duck 00:13

Comme toujours, le premier extrait est le signal source. Le deuxième se résume au chant baigné dans un océan de réverbe. Enfin, le troi­sième emploie la fonc­tion Duck pour sauver le chan­teur de la noyade. Effi­cace, non ?

Pour conclure, nous nous sommes amusés à tripo­ter les réglages de la H-Reverb simple­ment nour­rie par une frappe de caisse claire.

00:0000:00

Avouez que cela donne des pers­pec­tives de créa­tions assez sympa­thiques.

Il était une fois… la révo­lu­tion ?

Étant donné la note globale tout juste moyenne, la réponse à cette ques­tion est à mon sens clai­re­ment non. Oui, vous avez bien lu, j’ai aban­donné le « nous » jour­na­lis­tique pour écrire cette conclu­sion à la première personne. Pourquoi cela ? Tout simple­ment parce que j’ai bien conscience que mes tribu­la­tions en début de test ont certai­ne­ment fait légè­re­ment pencher la balance du mauvais côté. Alors bon, j’ai beau essayer le plus possible de conser­ver une certaine objec­ti­vité, je n’en reste pas moins un homme, origi­naire du sud de la France qui plus est, donc avec une petite tendance à partir au quart de tour.

Ceci étant, même en conser­vant un sang-froid ophi­dien, la note finale n’au­rait été guère plus haute. Certes, la H-Reverb est une très bonne réver­bé­ra­tion aux quali­tés sonores indé­niables et à l’er­go­no­mie exem­plaire. Cepen­dant, il n’en reste pas moins que la palette sonore propo­sée en termes de réverbe pure et dure n’est pas des plus vastes, malgré les quelques options inno­vantes présentes. D’autre part, les possi­bi­li­tés de Sound Design ont beau être sympa­thiques, il n’y a pas non plus de quoi casser trois pattes à un canard. D’au­tant que pour ce type d’uti­li­sa­tion, certaines fonc­tions rela­ti­ve­ment répan­dues sont absentes, par exemple le « freeze » ou bien encore le morphing entre présets. Si vous rajou­tez à cela la consom­ma­tion en ressources outran­cière, le tarif situé dans la tranche haute pour cette caté­go­rie de plug-in (199 $ au lance­ment, 349 $ par la suite), et bien entendu les soucis d’ins­tal­la­tion et de compa­ti­bi­lité, vous avoue­rez que la pilule est un peu diffi­cile à avaler. Person­nel­le­ment, je m’at­ten­dais vrai­ment à quelque chose de mieux ficelé de la part d’un éditeur de l’en­ver­gure de Waves…

Bref, je conclu­rai ce banc d’es­sai en invi­tant toutes les personnes inté­res­sées par ce plug-in à télé­char­ger la version d’éva­lua­tion afin de juger la bête sur pièce. C’est un conseil qui tient du bon sens et que je donne quasi systé­ma­tique­ment, mais ici c’est tout simple­ment primor­dial.

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Waves H-Reverb
  • Waves H-Reverb
  • Waves H-Reverb
  • Waves H-Reverb
  • Waves H-Reverb
  • Waves H-Reverb

 

5/10
Points forts
  • Rendu sonore global de qualité
  • Ergonomie exemplaire
  • Bouton Test
  • Pré-delay synchronisable au tempo
  • Section Decay Envelope
  • Section EQ
  • Qualités des différents modules
  • Quelques possibilités de design sonore
Points faibles
  • Installation problématique dans certains cas
  • Vérification de la compatibilité avec le logiciel hôte obligatoire
  • Palette sonore restreinte en termes de réverbération pure
  • Module Input Echoes en dessous des autres
  • Consommation CPU démesurée
  • Prix élevé

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre