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Synapse Audio Orion Platinum 5.x
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Orion : l'alternative

Séquenceur électro de la marque Synapse Audio appartenant à la série Orion

Test écrit
Test Synapse Audio Orion Platinum 5.x

Dans la bataille qui fait rage dans le milieu des studios virtuels, Synapse audio propose sa vision du tout en un avec le fleuron de sa gamme, la version platinum : un logiciel ouvert et évolutif qui pourrait bien faire de l'ombre à Reason...

Dans la bataille qui fait rage dans le milieu des studios virtuels, Synapse audio propose sa vision du tout en un avec le fleu­ron de sa gamme, la version plati­num : un logi­ciel ouvert et évolu­tif qui pour­rait bien faire de l’ombre à Reason…

Synapse Audio Orion Platinium

Séquen­ceurs, sampleurs, boite à rythmes, synthé­ti­seurs et effets : le studio virtuel est le couteau suisse du compo­si­teur de musique élec­tro­nique. Orion ne déroge pas à la règle. Outsi­der dans la mesure où il béné­fi­cie d’une couver­ture média­tique moins impor­tante que ses concur­rents, « l’usine à gaz » de Synapse a pour­tant de sérieux atouts qui pour­rait rallier à sa cause de nombreux « élec­tro­mu­si­ciens ».

Durant l’ins­tal­la­tion, qui prend une poignée de minutes, la banque de 600 Mo de samples, presets et drum­kits four­nie, est copié sur le disque dur et après une dernière mise à jour (préa­la­ble­ment télé­chargé sur le site de l’édi­teur) il suffit de rentrer le numéro de série inscrit sur le boîtier du cd, de para­mé­trer votre carte son (driver ASIO recom­mandé pour un jeu en temps réel) et votre inter­face midi pour qu’Orion soit prêt à concré­ti­ser le tube élec­tro ou drum and bass qui sommeille en vous.

 

Tranche de console d'Orion Platinium

Envi­ron­ne­ment et séquence

Au premier contact, une inter­face presque vide : la barre de trans­port, un vumètre, l’in­di­ca­teur de tempo et de posi­tion dans le morceau. C’est lorsque l’on insère un des instru­ments four­nis (ou tout autre module compa­tible VSTi, DXi ou Rewi­re2) depuis le menu Insert que les tranches de la console appa­raissent. En effet l’in­ter­face d’Orion est centrée sur son puis­sant Mixeur équipé d’un équa­li­seur qui peut s’uti­li­ser en Pre/Post effet, de deux inserts (une limite contour­née par le module Mutli FX), quatre envois d’ef­fets par tranche et un système de routing vers des sous groupes. On trouve aussi un second mixeur, fixe celui-ci, qui est en fait la section Master équi­pée de quatre retours d’ef­fet et des sous-groupes cité plus haut.

On est loin de l’in­ter­face «  photo-réaliste  » de Reason : Synapse fait dans la sobriété et le fonc­tion­nel, sans chichi aucun… (Cette inter­face est d’ailleurs complè­te­ment modi­fiable grâce à un système de SKIN).

Le Piano Roll d'Orion Platinium

Au niveau compo­si­tion, chaque instru­ment est doté de son propre séquen­ceur de pattern (64 en tout par module). Les patterns sont ensuite assem­blés en morceau complet dans la play­list en quelques clicks. Tout les géné­ra­teurs disposent d’un mode d’édi­tion « piano roll  » clas­sique qui n’est pas sans rappe­ler le Matrix Editor de Logic Audio, et les modules ryth­miques peuvent en plus, être program­més à «  l’an­cienne  » en mode Step, comme sur les légen­daires TR808/909. L’en­trée des notes se fait aussi bien à la souris qu’avec un clavier midi en temps réel, Orion étant doté depuis la version 5, d’un métro­nome avec un décompte para­mé­trable. Un mode d’auto-quan­ti­za­tion à la volée fera d’ailleurs le bonheur des clavié­ristes les moins aguer­ris.

Malgré les limi­ta­tions de ce mode d’édi­tion, Orion n’est pas qu’un simple «  Tracker  » car chaque pattern peut avoir une longueur et une signa­ture ryth­mique diffé­rentes, auto­ri­sant les styles musi­caux les plus divers. Chaque para­mètre peut être auto­ma­tisé et piloté en midi ce qui en fait un séquen­ceur très complet répon­dant au besoin les plus exigeants, et de nombreux outils d’au­to­ma­tions (dessins de courbes avec LFO etc.) sont dispo­nibles aussi bien en mode pattern que song.

 

Géné­ra­teurs de sons et effets

Gestion des Slices dans Orion PLatinium

Avec une dizaine d’ins­tru­ments four­nis, Orion couvre la majo­rité des besoins en synthèse et échan­tillon­nage: l’ excellent sampleur compa­tible avec, entre autres, le Sound­font et l’Akai S5000/6000– est doté d’un éditeur pour créer vos propres patchs à base de multi-échan­tillons, ainsi que du génial Groo­ves­li­cer repre­nant la tech­nique de décou­page de boucle en «  slice  » popu­la­risé par le recycle de Propel­le­rheads ( leur format REX2 est supporté en import depuis le version5.2).Ce sampleur est dispo­nible en plusieurs versions avec de 4 à 16 sorties sépa­rées(idéal pour traité un slice indé­pen­dant).

Ultran ou le morphing sonore de SounFonts dans Orion Platinium

La partie synthèse est assu­rée par le Wasp, le Scor­pion et la Mono­bass (qui émule la célèbre bass­line TB303) pour le registre «  analo­gique virtuel  ».Viennent en renfort le Wave­fu­sion (un modèle à table d’ondes dans l’es­prit du PPG Wave, capable de sono­ri­tés numé­riques surpre­nantes et de superbes nappe évolu­tives), l’Ul­tran (un hybride synthé/sampler qui pratique le morphing de samples à base de sound­fonts) et l’anec­do­tique Plucked strings.

Le DrumRack d'Orion Platinium
Tomcat, le synthé percussif d'Orion Platinium
Gestion du MIDI dans Orion Platinium



Côté ryth­mique, vous dispo­sez de la XR909 qui comme son nom l’in­dique, imite la clas­sique TR909 Roland, de l’ex­cellent Drum­Rack (il utilisent des sons .wav ou des kits au format LM4 comme matière sonore et gère quatre sorties sépa­rées), ainsi que du fabu­leux Tomcat, petit synthé percus­sif mono­tim­bral qui offi­cie dans le même registre que le Waldorf Attack,-excellent pour créer des kicks bien gras ou les «  bleeps  » les plus ésoté­riques.


Les deux derniers «  géné­ra­teurs  » sont en fait le midi out qui permet de pilo­ter tout appa­reil midi externe, et, grande nouveauté de la version 5, l’Au­dio­track qui permet désor­mais d’en­re­gis­trer (et d’édi­ter de façon basique) de l’au­dio en multi­piste depuis les entrées d’une carte ASIO : une fonc­tion que beau­coup d’uti­li­sa­teurs d’un logi­ciel concur­rent attendent déses­pé­ré­ment…

 

Synapse Audio fournit 35 effets avec Orion Platinium... auxquels s'ajoutent sans compter les plug-ins Direct-X et VST

Les 35 effets four­nis couvrent la plupart des besoin avec les incon­tour­nables reverb, compres­seur, delay etc. ou des trai­te­ments plus exotiques comme le Lofi/ noise. Synapse offre en bonus un excellent voco­der au format DX pouvant être utilisé en temps réel.

Malgré leur bonne qualité, ces effets seront avan­ta­geu­se­ment complé­tés par leur confrères DX et VST (Nouveauté de la version 5.2, le support des plugs VST géné­rant du MIDI comme le step sequen­cer Step­child par exemple). Le mode Rewi­re2 (maître et esclave)vous permet­tra les combi­nai­sons les plus ambi­tieuses avec pourquoi pas Reason ou Able­ton Live en synchro totale avec Orion, ou Orion utilisé en simple instru­ment dans Cubase, Sonar etc. -atten­tion confi­gu­ra­tion musclée requise!


Orion Platinium de Synapse Audio et Reaktor de Native Instruments

L’es­sen­tiel

Le grand avan­tage d’Orion sur la concur­rence (et parti­cu­liè­re­ment Reason) c’est son énorme ouver­ture sur le monde exté­rieur : VST, DXi, Rewire, il intègre tout les stan­dards du marché ce qui lui permet de combler faci­le­ment ses lacunes par simple ajout d’un des nombreux instru­ments ou plug-ins dispo­nibles dans ces formats. (On trouve d’ailleurs d’ex­cellent free­ware). Imagi­nez par exemple la puis­sance de synthèse d’un Reak­tor marié à la simpli­cité du séquen­ceur d’Orion…

Toute­fois, les modules four­nis permettent déjà d’al­ler assez loin dans la créa­tion sonore et le rapport possi­bi­li­tés/qualité/prix est idéal pour le musi­cien désar­genté, mais exigeant. Une fois la philo­so­phie « pattern » adop­tée, Orion s’avère un outil très puis­sant, intui­tif, facile à utili­ser et il se posi­tionne comme l’un des meilleurs de sa caté­go­rie.

Depuis la version 5 et l’ap­pa­ri­tion de l’en­re­gis­tre­ment audio, il prend encore de l’en­ver­gure et rejoint FL studio dans le pelo­ton de tête. Son évolu­tion étant assez rapide, on ne peut qu’at­tendre le meilleur pour les prochaines versions, d’au­tant que son déve­lop­peur Richard Hoff­mann est très à l’écoute de ses utili­sa­teurs…

 

[+]Le prix
[+]La faci­lité d’em­ploi
[+]La qualité et la quan­tité des instru­ments et effets four­nis
[+]La compa­ti­bi­lité VST/DXI/Rewire
[+]L’en­re­gis­tre­ment audio
[+]Les possi­bi­li­tés de mixage très puis­santes
[+]L’in­ter­face complè­te­ment skinable

[-]La play­list/mode Song perfec­tible
[-]Un manque de fonc­tions d’édi­tion pour les pistes audio
[-]Pas de scrol­ling dans la play­list
[-]Des lacunes dans l’au­to­ma­tion en mode song


Points forts
  • Le prix
  • La facilité d'emploi
  • La qualité et la quantité des instruments et effets fournis
  • La compatibilité VST/DXI/Rewire
  • L'enregistrement audio
  • Les possibilités de mixage très puissantes
  • L'interface complètement skinable
Points faibles
  • La playlist/mode Song perfectible
  • Un manque de fonctions d'édition pour les pistes audio
  • Pas de scrolling dans la playlist
  • Des lacunes dans l'automation en mode song
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