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Apple Logic Pro X
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Test de Logic Pro X 10.4 d’Apple

Séquenceur généraliste de la marque Apple appartenant à la série Logic

Prix public : 199 € TTC
Test écrit
263 réactions
Logic implacable
9/10
Award Valeur sûre 2018
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Proposant avec Logic l’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché, Apple pourrait se contenter de gérer ce positionnement que personne ne semble en mesure de lui disputer. Ce n’est pourtant pas le cas, comme le prouve cette mise à jour en version 10.4 qui, en dépit de sa gratuité, comprend tant de choses qu’elle aurait pu s’appeler Logic XI.

Test de Logic Pro X 10.4 d’Apple : Logic implacable

Si la plupart des STAN géné­ra­listes sont vendues entre 400 et 600 euros dans leur version pro, deux éditeurs ont complè­te­ment cassé les prix au cours de ces dernières années, de sorte que le marché se retrouve désor­mais coincé entre le marteau d’un Reaper à 60 euros (ou plutôt de la faucille, sans prosé­ly­tisme aucun) et l’en­clume d’un Logic à 230 euros… Il ne manque­rait plus qu’un Sonar devienne free­ware pour compliquer un peu plus la donne pour les autres. ;-)

Et ce n’est certai­ne­ment pas avec cette version 10.4 de Logic Pro, propo­sée gratui­te­ment à tous les posses­seurs du logi­ciel, que les choses vont s’ar­ran­ger. Alors qu’on n’était pas forcé­ment sûr du réel inté­rêt d’Apple pour l’au­dio pro il y a encore quelques années, qu’on se deman­dait si le véné­rable séquen­ceur n’al­lait pas être délaissé au profit d’un Gara­ge­band autre­ment plus grand public, force est de recon­naître que l’édi­teur fait son taf depuis le rachat et le fait même très bien. Les nouveau­tés de cette nouvelle mouture sont en effet nombreuses et pour certaines, elles sont de tailles, comme nous allons le voir.

Le clic pour les nuls

smarttempo

La première grande nouveauté de cette 10.4 tient dans la capa­cité de Logic à enre­gis­trer les fluc­tua­tions de tempo d’un enre­gis­tre­ment sous forme d’au­to­ma­tions sur la piste tempo, de manière à pouvoir les utili­ser sur la globa­lité du projet : chaque microac­cé­lé­ra­tion ou micro­ra­len­tis­se­ment se réper­cute ainsi sur le reste des pistes, de sorte qu’une batte­rie virtuelle ou une boucle se calera à la perfec­tion avec une partie de gratte qui prend des liber­tés avec le clic. Vous me direz que c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres et que c’est bien plutôt la partie de guitare qu’il faudrait éditer ou réen­re­gis­trer. Oui, mais non.

smarttempo2

D’abord, parce que certaines fluc­tua­tions du tempo parti­cipent du groove d’un morceau (le cas typique de l’ac­cé­lé­ra­tion au moment du refrain pour donner plus d’en­train à celui-ci), ensuite parce qu’il n’est parfois pas possible de refaire les prises au clic (le cas d’un enre­gis­tre­ment live sur lequel on voudrait ajou­ter des program­ma­tions par exemple), enfin parce que certains musi­ciens vont complè­te­ment perdre leurs repères et jouer mal si on les confronte à un clic auquel ils ne sont pas habi­tués. Bref, c’est une possi­bi­lité inté­res­sante qu’on retrou­vait jusqu’ici dans Melo­dyne et qu’on est heureux de voir débarquer dans Logic car elle permet­tra dans bien des cas de simpli­fier l’édi­tion comme la program­ma­tion au sein du logi­ciel. Et ce n’est pas la seule.

Si tu reviens, j’an­nule tout

Apple Logic Pro X : annulation

Comme beau­coup de STAN désor­mais, Logic permet d’an­nu­ler/réta­blir toutes les opéra­tions effec­tuées sur la console de mixage ou dans les plug-ins, ce qui, mine de rien, apporte beau­coup de confort au quoti­dien. On dispose même d’un histo­rique d’an­nu­la­tion listant toutes les opéra­tions et qui permet en un clic de reve­nir à x étapes en arriè­re… puis x étapes en avant. Et cerise sur le gâteau : cet histo­rique est sauve­gardé avec le projet, contrai­re­ment à ce qu’on voit sous Cubase ou Studio One par exemple.

L’unique bémol tient à la déno­mi­na­tion des opéra­tions dans le menu édition comme dans l’his­to­rique. Dans le le menu Editer, seul le nom de la commande est rappelé (Annu­ler Drive par exemple, sans savoir de quel plug-in il s’agit ni sur quelle tranche on le trouve) alors que l’his­to­rique d’an­nu­la­tion est plus complet : on trouve ainsi le nom de la piste, suivi du nom du plug-in, suivi du réglage concerné. C’est déjà nette­ment mieux même si Apple pour­rait encore amélio­rer tout cela en repre­nant les codes couleurs des pistes, en indiquant la valeur du réglage, voire en usant de pictos pour repé­rer au premier coup d’oeil ce qui concerne un contrôle de plug-in, un contrôle de console ou encore de l’édi­tion.

Et puisqu’on parle de plug-in, l’heure est venue de faire un tour des nouveau­tés qu’on trouve du côté du bund­le… et elles sont nombreuses. La visite commen­cera du côté des réver­bes…

J’ai encore réverbe d’elle

Avant de détailler les nouveaux effets de cette version 10.4, notons que Space Desi­gner, l’ex­cel­lente réverbe à convo­lu­tion de Logic, a fait l’objet d’une refonte d’in­ter­face en flat design qui, si elle améliore gran­de­ment la lisi­bi­lité et l’or­ga­ni­sa­tion des diffé­rentes commandes tout en propo­sant des contrôles plus maniables sur écran tactile, n’est sans doute pas la plus grande réus­site esthé­tique d’Apple. On se conso­lera vite en décou­vrant que Space Desi­gner a désor­mais une petite soeur du nom de Chro­ma­verb, une réverbe algo­rith­mique venue épau­ler les EnVerb et Silver­Verb, voire les rempla­cer si l’on consi­dère qu’elle est beau­coup plus poly­va­lente sans être beau­coup plus complexe à utili­ser et qu’elle sonne surtout beau­coup mieux.

Apple Logic Pro X : chromaverb

Repre­nant le même look que Space Desi­gner, mais en l’agré­men­tant d’un visua­li­seur digne d’un écono­mi­seur d’écran, Chro­ma­verb propose pas moins de 14 algo­rithmes de réver­bé­ra­tion et des contrôles extrê­me­ment simples à prendre en main. Taille, densité, prédé­lai et déclin (réglables à la milli­se­conde ou en synchro), distance, Dry/Wet : tous les contrôles clas­siques d’une réverbe vous attendent sur l’écran prin­ci­pal aux côtés d’un Damping EQ permet­tant de régler graphique­ment l’amor­tis­se­ment des ondes réver­bé­rées. D’autres para­mètres plus avan­cés sont réunis dans l’on­glet Details, notam­ment un EQ en sortie et tout ce qui concerne les modu­la­tions et l’image stéréo de l’ef­fet. Chro­ma­verb est livrée avec un vaste ensemble de presets permet­tant de se faire une idée de son champ d’ap­pli­ca­tions… qui est vaste et parfai­te­ment complé­men­taire des ambiances réalistes que l’on peut obte­nir avec Space Desi­gner. Voici d’ailleurs quelques exemples pour vous faire une idée :

Chro­ma­verb Flute dry
00:0000:09
  • Chro­ma­verb Flute dry 00:09
  • Chro­ma­verb Flute Dense­Room 00:08
  • Chro­ma­verb Flute LargeAm­bience 00:08
  • Chro­ma­verb Flute Orches­tra­Cham­ber 00:08
  • Chro­ma­verb Flute Orches­tra­Hall 00:10
  • Chro­ma­verb Drums Dry 00:16
  • Chro­ma­verb Drums Drum­Cham­ber 00:16
  • Chro­ma­verb Drums Drum­sAm­bience 00:16
  • Chro­ma­verb Drums LargeS­tu­dio­Drum­sRoom 00:16
  • Chro­ma­verb Drums Reflec­ti­ve­Hall 00:16
  • Chro­ma­verb Vocals dry 00:11
  • Chro­ma­verb Vocals Voca­lAm­bience 00:12
  • Chro­ma­verb Vocals Vocal­Cham­ber 00:12
  • Chro­ma­verb Vocals Vocal­Plate 00:12
  • Chro­ma­verb Vocals Vocal­Room 00:12
  • Chro­ma­verb Vocals 80sGol­den­Gate 00:12

Petit détail inté­res­sant : Chro­ma­verb dispose d’une fonc­tion Freeze permet­tant de suspendre la réverbe, ce qui s’avère idéal pour créer faci­le­ment des nappes atmo­sphé­riques. Bien vu !

Les EQ de naguère

Apple Logic Pro X : vintageeq

En marge de cette réverbe, Apple nous propose aussi trois modé­li­sa­tions d’éga­li­seurs Vintage (un Neve, un Pultec et un API), histoire de complé­ter la gamme d’ému­la­tions amor­cée avec les diffé­rents modèles de compres­seurs inté­grés à Compres­sor en version 10.1. Contrai­re­ment aux égali­seurs présents dans Logic (et notam­ment au Chan­nel EQ et au Linear Phase EQ) dont le but est d’of­frir le trai­te­ment le plus anonyme et précis possible à des fins correc­tives, les trois bougres ont pour ambi­tion d’ap­por­ter une patine propre au carac­tère de chacun. Un carac­tère qui repose tout autant sur les courbes des filtres utili­sés que sur la géné­ra­tion de distor­sion, sachant qu’Apple nous laisse la main sur le dosage de cette dernière comme sur son profil à choi­sir parmi 3 : Smooth, Punchy et Silky qui corres­pondent en fait aux modé­li­sa­tion des étages de sorties des 3 EQ mais que vous pouvez utili­ser dans l’un ou l’autre à votre conve­nance. Bref, on est là pour colo­rer et ça colore, à plus forte raison si l’on pousse le réglage en ques­tion.

Voyez cette boucle de batte­rie, d’abord Dry puis égali­sée via l’EQ Neve (coupe-bas à 50 Hz, atté­nua­tion de 3dB à 60 Hz sur le low shelf, boost de 3 dB en cloche sur les médiums à 1,6 Khz et boost de 3dB sur le high shelf) en débrayant la distor­sion, en montant la distor­sion à 4, puis en mettant la distor­sion à fond :

EQ Drums Dry
00:0000:15
  • EQ Drums Dry 00:15
  • EQ Drums LC50 L603 M163 H3 NoDist 00:15
  • EQ Drums LC50 L603 M163 H3 Dist4 00:15
  • EQ Drums LC50 L603 M163 H3 Dist11 00:15
 

Comme on pouvait l’ima­gi­ner, la pâte s’épais­sit sérieu­se­ment avec la distor­sion qui, malgré les grosses atté­nua­tions dans les graves, permet de récu­pé­rer de la matière dans cette partie du spec­tre… tandis que le volume monte aussi. Voici donc une compa­rai­son en ajus­tant les niveaux de sortie avec distor­sion débrayée et distor­sion acti­vée à 4 :

EQ Drums Neve­Dist0 Vol
00:0000:15
  • EQ Drums Neve­Dist0 Vol 00:15
  • EQ Drums Neve­Dist4 Vol 00:15
 

Notons-le : Apple propose pour chacun des trois EQ un mode à phase linéaire, de sorte que vous pour­rez les utili­ser pour le mix comme le maste­ring. C’est bien d’y avoir pensé.

N’ayant jamais été l’heu­reux proprié­taire d’un des trois égali­seurs en ques­tion, je ne me pronon­ce­rai pas sur le réalisme des modé­li­sa­tions. A titre indi­ca­tif, voici toute­fois la même égali­sa­tion réali­sée sur l’EQ Neve Apple et sur l’EQ Neve d’IK Multi­me­dia :

EQ Drums NeveApple
00:0000:15
  • EQ Drums NeveApple 00:15
  • EQ Drums NeveIK 00:15

Je vous laisse seul juge en la matière, sachant que si ces plug-ins sont basés sur le même modèle d’EQ, ils ne modé­lisent pas pour autant le même exem­plaire de ce dernier, ce qui peut être source de bien des diffé­rences.

Conve­nons cepen­dant que ces EQ se montrent très complé­men­taires de ceux qu’on trou­vait dans Logic, et qu’ils comblent un manque au sein d’une collec­tion de plug-ins qu’il est désor­mais dur de prendre en défaut si ce n’est sur le terrain des multief­fets créa­tifs. Et ça tombe bien car c’est préci­sé­ment sur ce terrain qu’Apple va nous gâter en ressus­ci­tant deux vieilles connais­sances dont on était sans nouvelle depuis trop long­temps.

Chameau bas

Flanqués d’une toute nouvelle inter­face graphique et rebap­ti­sés Step FX et Phat FX, les multief­fets CamelS­pace et Camel­Phat de Camel Audio (entre­prise rache­tée en 2015 par Apple et à laquelle on doit Alchemy) débarquent ainsi dans Logic pour donner un peu de folie à un bundle très complet, mais manquant un tanti­net d’ou­tils origi­naux.

Apple Logic Pro X : phatfx

Phat FX vise, comme son nom l’in­dique, à sonner plus gros. Vu que cette notion est très rela­tive, préci­sons que le plug-in comprend un filtre passe-bande et un filtre multi­mode réson­nant, une distor­sion dotée de plusieurs algo­rithmes, un module d’ef­fets à modu­la­tion, un exci­ter dédié aux basses, un compres­seur et une section de modu­la­tion compre­nant un suiveur d’en­ve­loppe et deux LFO. On a ainsi tout ce qu’il faut pour gonfler un son un peu trop malingre ou le salir de façon plus ou moins dras­tique, sachant que le chaî­nage des modules peut être modi­fié.

Apple Logic Pro X : stepfx

De son côté, StepFX est plus orienté vers les effets ryth­miques : au centre de ce dernier, on trouve en effet un séquen­ceur à pas suscep­tible de pilo­ter diffé­rents para­mètres des modules du logi­ciel : delay, réverbe, filtre multi­mode réso­nant, effets à modu­la­tion et distor­sion. Comme son ancêtre CamelS­pace, c’est assu­ré­ment un plug-in taillé pour animer les sons trop statiques tels que les nappes ou les cordes avec des effets de décou­page et de répé­ti­tion, mais il pourra aussi faire des merveilles sur les sons courts.

Même si les inter­faces conçues par Apple pour ces plug-ins ne sont pas renver­santes sur le plan esthé­tique et tendent à se ressem­bler un peu trop, souli­gnons qu’elles ont le mérite d’être claires et pensées pour le tactile, d’au­tant que StepFX comme PhatFX proposent un pad XY libre­ment assi­gnable. En songeant à ce qu’on trouve aujour­d’hui chez des éditeurs comme Sugar­bytes ou Cable­guys, on aurait certes adoré que l’édi­teur emmène encore un peu plus loin ces deux ressus­ci­tés, que ce soit au niveau du contrôle ou des effets embarqués, mais recon­nais­sons qu’en l’état, ces deux plug-ins amènent un vrai plus créa­tif à la section d’ef­fets de Logic.

Voyez d’ailleurs ce que vous pouvez en attendre, sachant que, passées les huit premières mesures sans trai­te­ment, StepFX anime les nappes que vous enten­dez à gauche tandis que PhatFX s’oc­cupe des arpèges à droite, et que l’un comme l’autre sont utili­sés sur la toute fin du morceau. Ultime préci­sion : en dehors de la boîte à rythmes qui est un Drum­mer et de la basse qui est un Retro Synth, tous les sons de cette démo sont issus des nouveaux presets d’Al­chemy qui déboulent dans cette version 10.4 au milieu de nombreux autres instru­ments.

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Coup de balais dans les Drum­mers

Apple Logic Pro X : brushkit

Les instru­ments virtuels ne sont pas en reste avec l’ap­pa­ri­tion d’une nouvelle banque Vision pour Alchemy, a priori orien­tée vers les ambiances ciné­ma­tiques, mais utili­sable dans quan­tité d’autres contextes, 18 nouveaux filtres dans Retro Synth et deux nouveaux Drum­mers dédiés au jeu aux balais.

Qu’il s’agisse de balais frap­pés dans le style Coun­try/Blue Grass/Indé ou frot­tés pour faire du jazz ou du blues, les deux nouveaux venus tiennent plutôt bien leurs promesses et comblent un manque évident, sachant qu’ils sont l’oc­ca­sion pour Apple d’in­clure deux nouveaux kits de batte­rie à la banque de Logic : Blue­ridge et Spea­keasy.

Voici un petit aperçu de ce qu’on à nous offrir les deux nouveaux :

austin drums
00:0001:07
  • austin drums 01:07
  • tyrell drums 01:07
 

En matière d’ins­tru­ments, le plat de résis­tance tient toute­fois dans l’ajout d’une banque de Mello­tron et de deux banques de cuivres et de cordes, ce qui fait plai­sir à l’heure où nombre de STAN se contentent souvent de nous propo­ser une collec­tion de sons de base pour couvrir les besoins de la norme GM.

Mello­Man

Le Vintage Mello­tron permet sans trop de surprise de retrou­ver les sons les plus emblé­ma­tiques de l’an­cêtre du sampler, à savoir 10 instru­ments (3 violins, String Section, Cello, Flute, 8 Choir, Male Choir, Female Choir, Boys Choir, Brass et GC-3 Brass) que vous pour­rez combi­ner deux à deux dans une inter­face évoquant le M400.

Apple Logic Pro X : vintagemello

Outre le mixage et la trans­po­si­tion indé­pen­dant des deux instru­ments, les réglages se résument à un potard de tona­lité et un autre nommé Tape Speed qui, contrai­re­ment à ce qu’on pour­rait croire et à ce qu’on trouve sur l’ori­gi­nal, ne joue pas sur la vitesse des magné­to­phones, mais sur la qualité des enre­gis­tre­ments : pas ques­tion de l’uti­li­ser pour faire des effets de pitch, mais plutôt pour aller cher­cher des arte­facts typiques de l’en­re­gis­tre­ment sur bande. J’avoue avoir du mal à comprendre exac­te­ment comment fonc­tionne le réglage puisqu’en ralen­tis­sant ou augmen­tant la ´vites­se’, on semble favo­ri­ser ou non les aigus, ce qui est redon­dant avec le bouton Tone. Disons qu’à défaut d’un vrai ´Tape Speed’ qui fait ce qu’il dit comme sur l’ori­gi­nal, un simple Wow & Flut­ter aurait été plus perti­nent.

Si j’ajoute que la tessi­ture des patches couvre 88 notes, que les samples sont bouclés et que les bruits méca­niques sont aux abon­nés absents, vous aurez compris qu’on est plus face à un ersatz Mello­tro­nesque qu’à une émula­tion, d’au­tant que beau­coup de sons légen­daires manquent à l’ap­pel, de l’orgue à la mando­line en passant par les bois (autres que la flûte) pour n’en citer que quelques-uns. Bref, on aurait tort de râler sur ce qui nous est gracieu­se­ment offert et qui trou­vera très proba­ble­ment son utilité dans plus d’une compo, mais on convien­dra qu’on est très loin de ce que propose le M-Tron Pro de G-Force.

Saveur orchestre

De leur côté, les banques de cordes et cuivres sont nette­ment plus ambi­tieuses puisqu’elles se déclinent en ensembles comme en instru­ments solo, avec un nombre respec­table d’ar­ti­cu­la­tions four­nies dans les deux cas.

Mais je sens bien qu’à vous parler de tous ces nouveaux instru­ments sans vous les faire entendre, je cours le risque de vous faire perdre patience. Voici donc deux exemples utili­sant autant les nouveaux Drum­mers que les Studio Horns, Studio Brass et Vintage Mello­tron, avec le recours de la sympa­thique Chro­ma­verb et de basses elles-aussi issues de la banque de Logic :

SlowJazz
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  • SlowJazz 00:34
  • Groo­vy­Mello 01:07
 
Apple Logic Pro X : studiohorns

Comme vous l’en­ten­dez, les cordes et cuivres sont plutôt corrects, le round robin comme les diffé­rents niveaux de vélo­cité gérés permet­tant a priori d’ob­te­nir des choses réalistes. Pourquoi « a priori » ? Parce que même si les samples sont loin d’être mauvais, le moteur du vieil EXS24 limite sensi­ble­ment les possi­bi­li­tés. En l’ab­sence de scripts avan­cés comme on en trouve dans Kontakt ou Falcon, toutes les arti­cu­la­tions repo­sant sur une progres­sion tonale ou dyna­mique sont figées. Les swells et cres­cen­dos seront ainsi toujours joués à la même vitesse quel que soit le tempo, tandis que les trilles se limi­te­ront au ton ou demi-ton, sans possi­bi­lité de jouer sur d’autres écarts. Inutile de dire que, dans ces condi­tions, les glis­san­dos ne sont pas loin d’être inuti­li­sables, vu qu’on ne peut ni choi­sir la vitesse du glissé, ni l’écart tonal sépa­rant les deux notes.

Apple Logic Pro X : studiostrings

À moins d’écrire dans un certain tempo en ayant en tête les contraintes chro­ma­tiques de ces banques, on aban­don­nera donc l’idée de les solli­ci­ter pour des choses trop ambi­tieuses, sachant qu’elles trou­ve­ront plus proba­ble­ment leur utilité pour brico­ler un petit riff ou une nappe dans une chan­son pop ou hip-hop. Du coup, Spit­fire et VSL peuvent dormir tranquilles : ce n’est pas aujour­d’hui qu’Apple va les concur­ren­cer.

Et il va même les aider car l’ap­pa­ri­tion de ces deux banques tient presque à la volonté de présen­ter une nouveauté bien plus inté­res­sante et qui concerne la gestion des arti­cu­la­tions dans Logic.

Ar-ti-cu-lez !

Apple Logic Pro X : articulations

Le système en ques­tion est extrê­me­ment simple sur le plan ergo­no­mique : on sélec­tionne une note ou un groupe de notes dans le piano roll et on leur affecte via un menu dérou­lant l’ar­ti­cu­la­tion dési­rée, soit quelque chose de bien plus intui­tif pour la program­ma­tion que de jouer avec une octave dédiée aux keys­witches ou de devoir étaler un instru­ment sur plusieurs pistes. Je vous rassure : le système n’est pas limité aux instru­ments Apple, vu que Logic intègre désor­mais un utili­taire pour créer vos propres jeux d’ar­ti­cu­la­tions (on en trouve même sur le web, que ce soit en gratuit, ou en payant pour quelques instru­ments virtuels popu­laires).

Apple Logic Pro X : articulationedit

L’idée est donc excel­lente même si sa réali­sa­tion est perfec­tible. En effet, le seul indi­ca­teur visuel qui nous est proposé pour voir quelle note a été affec­tée à quelle arti­cu­la­tion repose sur la couleur, ce qui implique d’une part de ne pas pouvoir utili­ser la couleur pour autre chose (vélo­cité, couleur de partie utile lors de l’édi­tion simul­ta­née de plusieurs pistes MIDI), et d’autre part de mémo­ri­ser quelle couleur corres­pond à quelle arti­cu­la­tion (ce qui variera d’un instru­ment à l’autre). C’est si peu pratique qu’on passe son temps à cliquer sur chaque note pour véri­fier l’ar­ti­cu­la­tion choi­sie, quand il aurait été si pratique de faire figu­rer un nom abrégé de chaque arti­cu­la­tion ou un picto­gramme évoca­teur juste au-dessus ou au-dessous de la note. C’est d’au­tant plus bête qu’Apple a prévu la chose pour l’édi­teur de parti­tion.

Il y a donc bien des choses à amélio­rer, même si la fonc­tion­na­lité est réel­le­ment promet­teuse et devrait amélio­rer le quoti­dien de plus d’un program­meur MIDI.

Et puis aussi

Il y aurait encore quan­tité de petites choses à décrire dans cette 10.4 qui, selon l’usage que l’on a de Logic, revê­ti­ront une plus ou moins grande impor­tance. On citera notam­ment la possi­bi­lité d’ajou­ter des réper­toires favo­ris dans le navi­ga­teur de boucles, comme le fait de pouvoir conver­tir et impor­ter parmi ces dernières n’im­porte quel fichier audio (avec conver­sion en Apple Loops évidem­ment).

Dans les petites atten­tions qui font plai­sir, sachez aussi qu’on dispose désor­mais d’une commande pour créer auto­ma­tique­ment un fondu en fin de morceau sur la piste Master : ça n’a rien de révo­lu­tion­naire sans doute, mais ça peut faire gagner du temps, tout comme ce nouveau mode qui permet, lorsqu’on lie par exemple l’af­fi­chage des trois ou quatre premiers plug-ins en insert d’une piste d’af­fi­cher auto­ma­tique­ment les trois ou quatre premiers plug-ins d’une autre piste lorsqu’on la sélec­tion, e dans la console : là encore, c’est très bien pensé vu qu’on passe son temps à ouvrir EQ et compres­seur sur chacune des pistes au moment du mixa­ge…

La liste de ces petites atten­tions est longue et fait réel­le­ment plai­sir, même si tous ces efforts n’em­pêche pas Logic de présen­ter encore suffi­sam­ment de lacunes et de défauts en regard de ses concur­rents.

On peut toujours mieux faire

Préci­sons en premier lieu que le logi­ciel n’offre toujours pas d’objets audio comme on les trouve dans Sampli­tude et chez plusieurs concur­rents. Et c’est bien dommage car c’est diable­ment pratique pour éviter de multi­plier inuti­le­ment les pistes ou les auto­ma­tions lorsqu’on a juste un effet ponc­tuel à appliquer. Gageons toute­fois que les choses pour­raient évoluer avec l’in­té­gra­tion d’ARA 2 qui fonc­tionne le plus souvent comme une surcouche au niveau du clip même : à véri­fier.

Dans le même ordre d’idée, on ne comprend toujours pas la raison pour laquelle Logic se refuse à gérer le clip gain comme tous les autres logi­ciels (y compris Final Cut) en propo­sant une poignée centrale sur chaque clip plutôt que de planquer ça dans une colonne.

Mais il y a plus éton­nant encore pour un logi­ciel aussi ancien : on y trouve aucune possi­bi­lité de macro-commande scrip­tée comme cela existe depuis des lustres dans Cubase et de manière plus abou­tie encore dans un Reaper. Quand on sait à quel point cette fonc­tion peut faire gagner du temps au quoti­dien (et notam­ment sur les tâches répé­ti­tives de l’edi­ting), son absence est diffi­ci­le­ment expli­cable, même si la person­na­li­sa­tion et le ‘twea­king’ n’ont jamais été dans la culture d’Apple, que ce soit sur ses ordi­na­teurs ou iDevices : l’idée a toujours été de créer une ergo­no­mie que tout le monde peut comprendre plutôt que des outils dont chacun peut façon­ner l’er­go­no­mie, ce qui s’op­pose diamé­tra­le­ment à la philo­so­phie d’un Reaper. Disons que cette absence permet à Slate de faire son beurre en propo­sant un outil pour compen­ser cela.

Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle on ne dispose toujours pas d’une console en Respon­sive Design (avec possi­bi­lité de redi­men­sion­ner les diffé­rents blocs) ni d’une vraie colo­ra­tion de tranches car oui, des tranches de toutes les couleurs, c’est moche et n’est sans doute pas « Applesque », mais c’est autre­ment plus pratique que les minus­cules rectangles qu’on nous propose actuel­le­ment et qui dispa­raissent dès qu’on se déplace vers le haut de la table. De fait, à moins d’af­fi­cher cette dernière en plein écran (ce qui n’est pas forcé­ment possible sur un Macbook de 15 pouces) ou d’en cacher les trois quarts des compo­sants, il est diffi­cile de voir sur quelle piste sont quels inserts sans faire d’in­ces­sant va-et-vient avec la molette de la souris.

Au rayon table de mixage, on pestera toujours égale­ment sur la propen­sion des presets d’ins­tru­ments à créer des bus auxi­liaires à foison. C’est ainsi que l’ajout de 6 instru­ments virtuels dans un projet m’a créé… 5 bus d’ef­fets pour 5 réverbes : une ambiance, une hall, une plate, une small room et une large room ! Il ne manque qu’une réverbe à ressort et on aura fait le tour, ce qui, avouons-le, est parfai­te­ment ridi­cule d’un point de vue métho­do­lo­gique. De deux choses l’une du coup, soit Apple devrait revoir tous ses presets pour qu’ils utilisent des réverbes en Insert, soit il supprime toute réverbe de ces derniers, soit, et c’est la solu­tion la plus quali­ta­tive, il revoit tous ses presets Instru­ments pour qu’ils utilisent toujours les 3 mêmes réverbes (une ambiance, une courte et une longue par exemple).Et tant qu’on est à parler de multi­pli­ca­tion de bus auxi­liaires, préci­sons que Logic ne gère toujours pas l’in­sert d’ef­fets post-fader, la seule solu­tion pour contour­ner cela étant de créer… un envoi vers un bus. Souli­gnons-le aussi : il n’est toujours pas possible de chan­ger l’ordre des tranches dans la conso­le…

Dans le sillage des problé­ma­tiques d’ins­tru­ments et de plug-ins, on regret­tera encore que Logic ne dispose pas d’un moyen simple pour faire du split de piste et ainsi bâtir des multief­fets ou multi-instru­ments complexes simple­ment, tel que Track­tion l’a inventé il y a 14 ans de cela et tels que quan­tité quan­tité de concur­rents se sont empres­sés de copier plus ou moins bien (Reason, Live, FL Studio, Studio One, Reaper). Certes, les Stacks répondent partiel­le­ment à ce problème en permet­tant de faire du Laye­ring d’ins­tru­ment, mais si bien pensé soit ce système pour des regrou­pe­ments simples de sections lors d’un mix, on sent qu’il n’est pas du tout pensé pour le design d’ins­tru­ments. Non seule­ment on ne peut pas imbriquer les stacks, mais on ne dispose d’au­cun outil pour faire du split audio : pour faire un split multi­bande, on est ainsi obligé de dupliquer autant de fois la piste que néces­saire et d’in­sé­rer sur chacun des doublons un EQ pour déter­mi­ner la zone de split, ce qui est pour le moins rustique. Bref, on est loin de la concur­rence sur ce point.

Enfin, alors que c’était une fonc­tion présente dans Logic Pro 9, on regret­tera que la Chord Track soit toujours aux abon­nés absents de cette version 10, la commande de trans­po­si­tion dispo­nible ne compen­sant abso­lu­ment pas cette perte (car elle ne permet pas de passer de majeur à mineur par exemple), tandis qu’un petit coup de plumeau graphique sur le fameux envi­ron­ne­ment MIDI ne serait pas du luxe non plus…

Bref, comme vous le voyez, Logic garde une bonne marge de progres­sion sur quan­tité de domaines. Et c’est tant mieux pour la concur­rence !

Produit d’Apple ?

En version 10.3, Logic pouvait déjà se targuer d’of­frir, avec Reaper, le meilleur rapport qualité/prix du marché, suivant qu’on privi­lé­giait d’ac­qué­rir une STAN four­nie avec un bundle ou non. Aussi n’at­ten­dait-on pas une version 10.4 gratuite aussi géné­reuse et majeure, sachant que chez bien des concur­rents, la moitié de ce qui nous est proposé ici aurait fait l’objet d’une mise à jour payante autour des 200 euros. Entre les 6 nouveaux plug-ins d’ef­fets (Chro­ma­Verb, Vintage EQ, StepFX et PhatFX), les nouveaux instru­ments et presets (Studio Horns, Studio Strings, Vintage Mello­tron, Vision pour Alchemy et les deux nouveaux kits/drum­mers) et les nouveau­tés de taille en termes de fonc­tion­na­li­tés (Smart Tempo, annu­la­tion dans la console et les plug-ins, gestion des arti­cu­la­tions au niveau du piano roll et inté­gra­tion d’ARA 2 qui, en attente de Cele­mony, n’est pas encore testable), cette version 10.4 est une excel­lente cuvée.

Bien sûr, cela n’em­pêche pas le logi­ciel d’être encore amélio­rable sur bien des points que nous avons détaillés précé­dem­ment, qu’il s’agisse de fonc­tions manquantes ou de maladresses ergo­no­miques, mais il serait injuste de mention­ner les faiblesses de Logic par rapport à ses concur­rents sans souli­gner ses grandes forces : outre les parti­cu­la­ri­tés histo­riques du logi­ciel (hyper­draw, envi­ron­ne­ment, etc.), on mention­nera la qualité globale de l’in­ter­face en termes de contraste, lisi­bi­lité et ratio­na­lité, la stabi­lité du logi­ciel et un bundle qui peut se targuer d’être le meilleur du marché. A lui seul, le fabu­leux Alchemy vaudrait en effet les 230 euros récla­més pour ce Logic X, sachant qu’il n’est que la partie émer­gée d’un énorme iceberg d’ef­fets et instru­ments en tout genre. Et encore ne parlera-t-on pas de l’ex­cel­lente appli iPad/iPhone propo­sée pour contrô­ler le logi­ciel, ni de la possi­bi­lité d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver des pans entiers de fonc­tion­na­li­tés pour passer d’une sorte de super Gara­ge­band qui ne perdra pas le débu­tant à une STAN qui a de solides argu­ments pour satis­faire le profes­sion­nel.

Le rapport qualité/quan­tité/prix est tel que cela semble trop beau pour être vrai. Il convient donc de rappe­ler que cette géné­ro­sité est avant tout affaire de merca­tique et qu’elle s’ex­plique par le fait que le logi­ciel, autre­fois dispo­nible sur PC et Mac, ne tourne plus que sur plate­forme Apple depuis le rachat d’eMa­gic. De fait, nous sommes face à un produit d’ap­pel dont le prix extrê­me­ment agres­sif fait vendre des ordi­na­teurs, et que c’est sur ces derniers et les achats qu’il géné­re­ront ensuite (adap­ta­teurs, acces­soires, logi­ciels divers, voire tablettes et smart­phones) que le construc­teur fait réel­le­ment son beurre. Autant le savoir du coup : adop­ter Logic, c’est se marier avec Apple qui tourne le dos au PC comme au stan­dard VST et qui peut déci­der d’une version à l’autre de chan­ger la confi­gu­ra­tion mini­male pour boos­ter ses ventes. C’est d’ailleurs le cas avec cette version 10.4 qui réclame Mac OS 10.12 (Sierra, sorti il y a un an et demi) au mini­mum pour s’ins­tal­ler, contrai­gnant les utili­sa­teurs de Macs anté­rieurs à fin 2009 à chan­ger de machine sans que l’on comprenne bien quelle nouveauté de cette 10.4 justi­fie cela sur le plan tech­nique. C’est de bonne guerre, dira-t-on en regard du prix de Logic et de ses incroyables mises à jour gratuites, mais il vaut mieux avoir conscience de la chose qui peut faire grin­cer quelques dents.

Au-delà de cet aspect qu’il revien­dra à chacun d’ap­pré­cier, il faut l’ad­mettre : Logic Pro est plus que jamais un formi­dable logi­ciel pour faire de la musique et il nous tarde que Cele­mony sorte enfin son Melo­dyne Ara 2 pour voir ce que la chose appor­tera sur le plan des fonc­tion­na­li­tés. Rendez-vous est donc pris pour cette sortie, ou pour Logic 10.5.

9/10
Award Valeur sûre 2018
Points forts
  • Une mise à jour gratuite plus généreuse que bien des mises à jours payantes de certains concurrents
  • Smart Tempo utile et efficient
  • Annulation dans la console et les plug-ins, avec sauvegarde
  • La compatibilité ARA 2 (à vérifier prochainement)
  • Chromaverb complétant parfaitement Space Designer
  • Vintage EQ
  • Les outils créatifs que sont Step FX et Phat FX
  • Studio Horns & Strings et Vintage Mellotron qui en dépanneront plus d’un
  • Les balais sont enfin là grâce aux nouveaux drummers
  • La gestion des articulations depuis le Piano Roll
  • Les ressources supplémentaires : presets pour Alchemy, boucles
  • 1001 petites choses qui améliorent le logiciel sur quantité de points
  • Tout ce qu’on aime dans Logic : Hyperdraw, l’environnement, les Stacks, Smart Controls, Logic Remote, l’ergonomie et la finition du logiciel, le bundle pharaonique comprenant Alchemy, etc.
  • Le rapport qualité/quantité/prix ultra agressif…
Points faibles
  • …qui s’explique en trois mots : Mac ou crève !
  • Ne pas supporter le VST pour une STAN est aussi dénué de sens que de ne pas lire le format Doc quand on est un traitement de texte
  • On aurait voulu plus de sons dans le Mellotron et un Tape Speed plus fidèle à l’original
  • Studio Horns & Strings handicapés par les limites d’EXS-24
  • Visualisation des articulations perfectible dans le Piano Roll
  • Les défauts de la 10.3 toujours pas corrigés : Clip Gain rustique, coloration insuffisante des tranches, console non responsive, presets multipliant les Aux
  • On attend toujours le retour de la Chord Track de Logic Pro 9, et pas mal d’autres choses (objets audio, splits de piste, macros, inserts post fader, etc.)
Auteur de l'article Los Teignos

Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.


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