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Cakewalk Sonar 2
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Test et Didacticiel

Séquenceur généraliste de la marque Cakewalk appartenant à la série Sonar 2

Test écrit
Test Cakewalk Sonar 2 XL

Depuis ses premières versions purement midi, Cakewalk n'a cessé d'évoluer vers le séquenceur audio et midi que l'on connaît maintenant sous le nom de Sonar. Nous vous proposons à la fois un test poussé du logiciel et un tutoriel.



Ce séquen­ceur logi­ciel est long­temps resté dans l’ombre, exis­tant surtout dans le monde PC (aupa­ra­vant ignoré de nombreux musi­ciens) et distri­bué prin­ci­pa­le­ment aux Etats Unis.

Sa dernière version propose tout l’at­ti­rail des grands séquen­ceurs du marché : instru­ments virtuels, plug-ins temps réel, auto­ma­tion, sans comp­ter la multi­tude de ressources télé­char­geables qui vous permet­tront de le faire dialo­guer avec tous vos péri­phé­riques.

La suite Sonar 2 est compo­sée des éléments suivants :

  • Alien Connec­tions’ ReVal­ver SE DXi (simu­la­teur d’am­plis),
  • Audio Simu­la­tions’ Dream­Sta­tion 2.0 DXi (synthé­ti­seur virtuel),
  • Edirol’s Virtual Sound Canvas 1.5 DXi (synthé­ti­seur GM),
  • Musi­cLab & NTONYX MIDI (effets),
  • 400 boucles Smart Loops et X-MiX (au format wav),
  • Librai­rie Sound­Font Sonic Implants.

La suite Sonar 2 XL propose en plus :

Après avoir passé en revue la confi­gu­ra­tion requise, l’ins­tal­la­tion ainsi que les premiers para­mé­trages, nous exami­ne­rons les fonc­tion­na­li­tés de Sonar à travers son ergo­no­mie, ses outils nova­teurs en matière d’édi­tion, sa gestion des séquences audio faci­li­tant le travail sur les boucles, ses capa­ci­tés d’au­to­ma­tion ainsi que les outils four­nis avec le logi­ciel.

Confi­gu­ra­tion et instal­la­tion

Confi­gu­ra­tion requise

La confi­gu­ra­tion maté­rielle mini­male doit compor­ter un proces­seur à 500 Mhz avec 64 Mo de mémoire sous Windows 98 SE/Me/2000/XP. Cepen­dant, l’édi­teur conseille un proces­seur à 1.2 Ghz avec 256 Mo de mémoire muni d’un disque UltraDMA à 7200 tr/min ainsi qu’une carte son possé­dant des pilotes WDM.

Cake­walk four­nit égale­ment une liste de cartes recom­man­dées. Ceci-dit, pour les autres cartes audio, des para­mé­trages sont à prévoir. Ils sont décrits dans le fichier « readme » du CD d’ins­tal­la­tion. Enfin, pour utili­ser les plug-ins et instru­ment virtuels four­nis, vous aurez besoin du pilote DirectX8.1 (livré avec le logi­ciel).

Instal­la­tion

L’ins­tal­la­tion se déroule de la manière suivante. Il est tout d’abord demandé d’ins­tal­ler DirectX 8.1, version four­nie sur le CD et néces­saire pour faire tour­ner Sonar 2. Après la sélec­tion des compo­sants dési­rés et leur instal­la­tion, Sonar 2 se lance auto­ma­tique­ment et demande quelques «  forma­li­tés  » pour se para­mé­trer plus préci­sé­ment en fonc­tion de l’en­vi­ron­ne­ment maté­riel et logi­ciel. Après un petit test auto­ma­tique, votre carte son est profi­lée, ainsi que l’en­semble de ses entrées/sorties.

J’ai effec­tué mon instal­la­tion sur une confi­gu­ra­tion infor­ma­tique peu puis­sante : un PII à 350 Mhz, 128 Mo de mémoire avec une Sek’d Prodif Plus (qui ne figure pas dans la liste des cartes préco­ni­sées), le tout sous Windows 98 SE. Bonne surprise, tout fonc­tionne très bien ! Cepen­dant, je ne peux pas utili­ser beau­coup d’ef­fets ni d’ins­tru­ments virtuels en même temps, ce qui se comprend…

Psycom quant à lui a installé Sonar 2 sous Windows 2000 avec une carte DIGI9652. Pour la petite histoire, cette carte semblait avoir un petit problème lors du profi­lage (les E/S S/PDIF n’étaient pas synchro­ni­sées comme voulu). En moins de 15 minutes, la hotline – sympa­thique et profes­sion­nelle – a donné tous les para­mètres à confi­gu­rer sur Sonar. Plus de problème d’en­trées avec la carte, et une latence de 3 ms.

Féli­ci­tons au passage le distri­bu­teur de Sonar (Arbi­ter France) pour sa traduc­tion du gros manuel de plus de 600 pages. Un travail colos­sal qui ne manquera pas de combler les franco-français. L’aide est égale­ment traduite dans le logi­ciel à condi­tion de passer par les rubriques d’aide et non par l’aide contex­tuel.

Para­mé­trage

Entrées / Sorties audio de Sonar 2 Une fois la carte son recon­nue, il faudra défi­nir les entrées/sorties audio et midi que l’on utili­sera. Ces E/S sont déjà défi­nies par la phase de recon­nais­sance mais il arrive qu’on souhaite en enle­ver.

Entrées / sorties MIDI de Sonar 2 On peut défi­nir de la même manière les entrées/sorties midi utili­sées car certaines ne sont peut-être pas néces­saires.

En ce qui concerne les péri­phé­riques midi, on pourra asso­cier à chaque canal de chaque port midi une défi­ni­tion d’ins­tru­ment. Sonar four­nit les défi­ni­tions d’ins­tru­ments habi­tuels (Yamaha XG, Roland GM, …). Si votre appa­reil n’est pas dans la liste, il suffit d’al­ler cher­cher son fichier de défi­ni­tion sur le site Cake­walk de l’im­por­ter dans la liste des instru­ments défi­nis. On l’as­so­cie alors sur les canaux du port auquel il est relié. Cette asso­cia­tion entre port/canal midi et défi­ni­tion d’ins­tru­ment permet­tra de choi­sir tel patch de telle banque sur une piste midi de votre projet. Il est égale­ment possible de défi­nir soi-même ses propres instru­ments.

Affectation des instruments dans Sonar

 

Sonar est capable de travailler en 24bits/96kHz mais s’adapte à la fréquence donnée par l’uti­li­sa­teur en fonc­tion des capa­ci­tés de la carte son. Sonar peut égale­ment s’oc­cu­per de la synchro­ni­sa­tion numé­rique ou lais­ser cette gestion à la carte si elle en est capable.


Inter­face utili­sa­teur

La fenêtre Pistes

Les utili­sa­teurs retrou­ve­ront l’er­go­no­mie propre aux logi­ciels Windows : barre des boutons confi­gu­rable, info-bulles ou message d’aide en bas de la fenêtre, Ctrl-Tab pour passer d’un docu­ment à un autre dans l’ap­pli­ca­tion, Ctrl-F4 pour fermer un docu­ment, etc.

La fenêtre Pistes de SonarLa fenêtre des pistes, où le terme de compo­si­tion musi­cale prend tout son sens, permet d’agen­cer les diffé­rentes séquences audio ou midi dans le temps.

Elle est compo­sée :
- d’une section de descrip­tion des pistes (partie gauche)
- d’une section de clips (partie droite)

Une piste (audio ou midi) peut être consti­tuée de plusieurs clips. La mani­pu­la­tion des clips se fait donc dans la partie droite et le para­mé­trage des pistes dans la partie gauche. Sur chaque piste se trouvent les boutons habi­tuels de réduc­tion, agran­dis­se­ment, réta­blis­se­ment qui permettent d’af­fi­cher une piste sur toute la fenêtre, de la réduire en une ligne ou de faire appa­raître seule­ment les para­mètres dési­rés pour cette piste. Cette faci­lité d’agen­ce­ment permet en un coup d’œil d’avoir une vue sur tous les para­mètres d’une piste ou bien d’agran­dir seule­ment les pistes que l’on mani­pule.

La section des bus est une troi­sième section qui peut être affi­chée ou masquée sous la section des pistes (en bas à gauche). Elle permet de visua­li­ser et d’édi­ter les bus prin­ci­paux ainsi que les bus auxi­liaires, ces derniers étant asso­ciés aux sorties de votre carte audio­nu­mé­rique.

Section des pistes

La confi­gu­ra­tion d’une piste varie en fonc­tion de sa nature. Dans tous les cas, on retrouve le réglage du volume et du pano­ra­mique. Les pistes audio disposent des réglages suivants : gain, port en entrée, port en sortie, effets audio temps-réel, envoi et pano­ra­mique auxi­liaires, pre/post, inver­sion de phase, sélec­tion mono/stéréo/auto­ma­tique (en fonc­tion du port en sortie). Enfin, chaque piste audio dispose de son vu-mètre, ce qui est très pratique pour contrô­ler le niveau d’en­re­gis­tre­ment et pour éviter une suite de undo (128 undos sont cumu­lables par défaut, cette valeur étant person­na­li­sable) avant d’at­teindre le résul­tat désiré. Ces vu-mètres consomment bien sûr des ressources et peuvent être désac­ti­vés.

Piste MIDI dans Sonar Les pistes midi ont les para­mètres suivants : vélo­cité, canal en entrée (ou Omni), canal et port en sortie, banque et patch (on aura seule­ment les numé­ros sans libellé si aucune défi­ni­tion d’ins­tru­ment n’a été asso­ciée au port/canal de sortie), déca­lage de tona­lité (trans­po­si­tion), déca­lage tempo­rel, effets midi temp-réel, chorus et reverb.

Citons un détail semblant déri­soire au premier abord, mais fina­le­ment impor­tant à l’uti­li­sa­tion : un double-clic dans une zone à valeurs (volume, pano­ra­miques, vélo­cité, gain, etc.) la ramène à sa valeur initiale. Ceci est très pratique lorsque l’on doit rame­ner un pano­ra­mique à 0 avec une main trem­blo­tante et des yeux fati­gués…

On retrouve, pour tous les types de pistes, le trio Mute (piste muette) / Solo (piste solo) / Record (piste en enre­gis­tre­ment). Un 4ème état permet d’ar­chi­ver la piste, c’est à dire qu’en plus d’être muette, elle ne sera pas synchro­ni­sée du tout au reste du morceau lors de la lecture et restera donc juste stockée sur disque.

Pour termi­ner avec l’af­fi­chage des para­mètres, des onglets en bas de la section des pistes permettent de n’af­fi­cher que les para­mètres de mixage, d’ef­fets ou d’en­trée / sortie.

Enfin, lorsque votre projet contient un nombre impres­sion­nant de pistes, il est possible de les trier en fonc­tion du nom, de la sortie, de leur type (midi ou audio), des pistes sélec­tion­nées ou de leur état (mute ou archive).

Section des clips dans SonarSection des clips

La section des clips contient toutes les séquences midi et audio de votre projet, agen­cées dans le temps. On peut faci­le­ment les diffé­ren­cier par leur couleur, que l’on peut para­mé­trer par piste.

    L’édi­tion de base

On retrouve les opéra­tions d’édi­tion clas­siques : sélec­tion­ner, copier, couper et coller. L’édi­tion dans Sonar est très évoluée et four­nit une multi­tude d’ap­proches en termes d’er­go­no­mie, comme nous allons le voir tout de suite.

Sonar propose d’une part des raccour­cis clavier qui, combi­nés à la souris, faci­litent la mani­pu­la­tion des clips et d’autre part un nouveau type d’édi­tion non destruc­tif : l’édi­tion « élas­tique » (cf. prochain para­graphe).

En ce qui concerne le dépla­ce­ment et la copie de clips, un dépla­ce­ment se fait à la souris mais combiné à la touche Ctrl, il devient une copie ; combiné à Shift, il devient un dépla­ce­ment seule­ment verti­cal, les touches Shift et Ctrl pouvant être combi­nées pour asso­cier copie et dépla­ce­ment verti­cal.

Lors d’une copie, on peut égale­ment lier le clip desti­na­tion au clip d’ori­gine : c’est la notion de clips couplés. Toute modi­fi­ca­tion dans un clip se réper­cu­tera auto­ma­tique­ment sur les clips couplés, ce qui s’avère bien pratique pour les séquences répé­ti­ti­ves…

    L’édi­tion élas­tique

La mani­pu­la­tion de clips audio ou midi s’ef­fec­tue parfois de manière hasar­deuse, dans un but créa­tif. Sonar permet alors toutes les folies grâce à l’édi­tion élas­tique (édition non destruc­tive). Ce type d’édi­tion concerne tous les types de clips (audio et midi) et permet de modi­fier la taille des clips sans modi­fier leur contenu.

On pourra par exemple agran­dir ou raccour­cir un clip en déplaçant son début ou sa fin. Si le clip est agrandi, du silence sera rajouté. S’il est raccourci, la partie tronquée ne sera pas perdue mais seule­ment masquée et son contenu ne sera pas joué lors de la lecture. Ces opéra­tions permettent d’ef­fec­tuer n’im­porte quelle mani­pu­la­tion sur les clips sans perdre aucune donnée.

Il est même possible de dépla­cer les données internes d’un clip sans chan­ger son début ou sa fin. Il suffit pour cela de combi­ner Alt+­Shift et de dépla­cer le contenu comme si l’on déplaçait le clip. Les données qui seront en dehors du clip après dépla­ce­ment seront masquées sans être perdues ! Elles ne seront pas jouées mais réap­pa­raî­tront si l’on tire l’un des bords du clip dans leur direc­tion.

Après avoir tenté toutes les expé­riences, on pourra alors «  nettoyer  » la ou les pistes concer­nées en appliquant le report de clips, opéra­tion qui fige toutes les modi­fi­ca­tions en un seul et unique clip. Le report de clip permet donc aussi de fusion­ner plusieurs clips et un seul, en appliquant toutes les modi­fi­ca­tions non destruc­tives effec­tuées sur les clips d’ori­gine. On pourra préa­la­ble­ment copier les clips d’ori­gine et les archi­ver si jamais on désire les conser­ver sans qu’ils soient lus.

Faci­li­tés d’édi­tion

L’af­fi­chage et le magné­tisme

Afin de se repé­rer visuel­le­ment dans la section des clips (Cf. chapitre précé­dent), il est possible d’af­fi­cher des repères verti­caux qui seront calés sur les mesures. Cette opéra­tion s’ef­fec­tue dans les options d’af­fi­chage (clic droit dans la section des clips). Les options d’af­fi­chage permettent égale­ment de montrer ou non le nom des clips, leur contenu, l’échelle audio (en dB ou en pour­cen­tage) ou bien encore de défi­nir la fenêtre à ouvrir en cas de double-clic sur un clip.

Options d'affichage dans Cakewalk Sonar

MagnétismeAfin de se caler sur certains points tempo­rels lors des opéra­tions d’édi­tion, il suffira d’ac­tion­ner le magné­tisme.Les opéra­tions concer­nées­sont bien sûr le dépla­ce­ment ou la copie mais aussi les modi­fi­ca­tions élas­tiques des clips. En un seul clic, la fenêtre de para­mé­trage du magné­tisme s’af­fiche. Elle propose les repères habi­tuels (de mesure à trio­let de triples en passant par toutes les durées inter­mé­diaires binaires et ternaires) ainsi que d’autres repères qui peuvent s’avé­rer bien utiles : évène­ments (notes on et off pour les pistes midi ou débuts et fins de clips pour les pistes audio), marqueurs (repères défi­nis par l’uti­li­sa­teur), bordures des clips ou temps absolu (en échan­tillons, images ou secondes).

Dans le cas d’un calage par rapport à une durée musi­cale (noire, croche, etc.) ou un temps absolu, le magné­tisme fonc­tionne selon 2 modes : calage sur un inter­valle (par rapport au début du projet) ou bien dépla­ce­ments de cet inter­valle (par rapport à la posi­tion initiale du clip sélec­tionné).

Les marqueurs

Les marqueurs sont des repères défi­nis par l’uti­li­sa­teur sur la règle tempo­relle. Ceux-ci permet­tront :

  • de se repé­rer dans les diffé­rentes parties d’un projet (couplets, refrains, etc.),
  • de se dépla­cer rapi­de­ment dans le projet (Ctrl+­Shift+Pg­Suiv pour aller au marqueur suivant, Ctrl+­Shift+Pg­Prec pour le précé­dent),
  • d’ef­fec­tuer des chan­ge­ments de hauteur des clips groove (voir plus loin).

Un marqueur peut être inséré à la volée en cours de lecture (F11) et peut être édité avec un simple clic droit sur le marqueur concerné. Vous n’avez pas de limite dans le nombre de marqueurs.

Marqueurs


Les marqueurs deviennent très utiles quand on sait que, dans n’im­porte quel champ de saisie conte­nant un temps (punch in ou punch out d’en­re­gis­tre­ment, posi­tion de lecture, etc.), il suffit d’ap­puyer sur F5 pour faire appa­raître une liste des marqueurs du projet. Il ne reste plus alors qu’à sélec­tion­ner un marqueur, vali­der, et la valeur du champ sera posi­tion­née sur le temps de ce marqueur. On évite ainsi des saisies très fasti­dieuses.

BouclageLe bouclage

Il arrive souvent de travailler unique­ment sur une partie du projet et de la répé­ter en boucle soit pour enre­gis­trer un nouveau clip, soit pour modi­fier des para­mètres tout en écou­tant le rendu.


Dans Sonar, la défi­ni­tion d’une boucle peut s’ef­fec­tuer de plusieurs manières diffé­rentes :

  • on défi­nit le temps de départ et de fin dans la barre d’ou­tils lecture en boucle (en utili­sant la fenêtre des marqueurs – voir plus haut),
  • on sélec­tionne une partie de la règle tempo­relle puis en un clic sur un bouton, cette sélec­tion devient zone de bouclage.
    Ainsi, pour défi­nir une boucle sur un clip ou plusieurs, il suffit de le(s) sélec­tion­ner ce qui a pour effet de sélec­tion­ner la partie corres­pon­dante dans la règle tempo­relle et enfin, d’ap­puyer sur le bouton de bouclage de cette zone sélec­tion­née.

Ensuite, il est possible d’af­fi­ner la zone de bouclage en déplaçant ses bornes à l’aide de la souris sur la règle tempo­relle. Enfin, un bouton permet d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver la zone de bouclage. Ces opéra­tions, combi­nées au magné­tisme, s’ef­fec­tuent donc très rapi­de­ment et faci­le­ment, ce qui permet de ne pas oublier la moti­va­tion de ces mani­pu­la­tions, à savoir la créa­tion.

Durant l’en­re­gis­tre­ment d’une piste audio ou midi, si la zone de bouclage est acti­vée, on peut choi­sir de stocker les enre­gis­tre­ments sur la même piste (ils seront donc empi­lés dans la zone de bouclage sur la piste d’en­re­gis­tre­ment) ou bien de les stocker dans des pistes sépa­rées (chaque passage de la boucle donnera lieu à la créa­tion d’une nouvelle piste conte­nant l’en­re­gis­tre­ment en cours). Dans ce dernier mode, on dispose à la fin de plusieurs pistes enre­gis­trées dans la zone de bouclage que l’on pourra écou­ter une à une pour choi­sir la meilleure prise.

Le zoom

Pour termi­ner avec les faci­li­tés d’édi­tion, des raccour­cis permettent de zoomer hori­zon­ta­le­ment (Ctrl+­flèche gauche/droite) et verti­ca­le­ment (Ctrl+­flèche haut/bas), ou bien en fonc­tion d’une région (Z) que l’on défi­nira à la souris (qui suivra le magné­tisme s’il est actif). On peut égale­ment annu­ler le zoom (U) et le réta­blir (Shift+U), sur plusieurs niveaux. Toutes ces commandes disposent d’icônes dans le coin infé­rieur droit de la fenêtre pistes mais il est toujours préfé­rable d’uti­li­ser les raccour­cis clavier pour des ques­tions de rapi­dité. Apprendre ces raccour­cis paraît fasti­dieux a priori mais quelle rapi­dité d’édi­tion une fois passée la période d’ap­pren­tis­sage !

Les agen­ce­ments et les raccour­cis clavier

Agencements Sonar 2 permet de sauve­gar­der l’agen­ce­ment des fenêtres indé­pen­dam­ment du projet. Ainsi, vous pour­rez très bien défi­nir une orga­ni­sa­tion person­nelle de l’écran et la rappe­ler quelque soit le projet sur lequel vous travaillez. Vous pour­rez égale­ment créer autant d’agen­ce­ments diffé­rents que vous aurez besoin.

Raccourcis clavierPar ailleurs, il est égale­ment possible d’as­so­cier un raccourci clavier person­nel à un agen­ce­ment d’écran person­nel préa­la­ble­ment créé. Imagi­nez-vous donc ayant terminé l’en­re­gis­tre­ment des pistes de votre projet et dési­rant passer à l’au­to­ma­tion pour mixer le tout…. Un petit Ctrl-2 ou Shift-M que vous avez asso­cié à l’agen­ce­ment d’écran propre au mixage et hop ! Pas besoin de fermer ou d’ou­vrir des fenêtres, d’en retailler d’autres, de les dépla­cer… Vous chan­gez d’en­vi­ron­ne­ment en un simple raccourci clavier en restant dans le même projet !

Les raccour­cis clavier peuvent être égale­ment défi­nis sur la tota­lité des commandes de menu, ainsi que pour certaines autres commandes. Un raccourci clavier peut être une combi­nai­son de touches (via le clavier de l’or­di­na­teur) ou bien un événe­ment midi, si vous voulez lancer certaines commandes à l’aide d’une surface de contrôle midi.


Les fichiers dans Sonar

Les projets

En matière de gestion des fichiers, Sonar est capable de sauve­gar­der ou de char­ger :

  • Le projet sans les fichiers audio liés (fichiers projet .CWP). Dans ce cas, le fichier ne contient que les réfé­rences aux fichiers audio utili­sés.
  • Le projet avec ses fichiers audio (fichiers bundle .CWB). Les fichiers Bundle sont plutôt utiles à l’ar­chi­vage car ils sont très volu­mi­neux.

Les fichiers audio liés à un fichier projet sont en géné­ral situés dans un réper­toire spéci­fique, le dossier audio, dont l’uti­li­sa­teur peut bien sûr modi­fier le chemin. Cepen­dant, il est possible d’af­fec­ter un dossier audio par projet.

Il faut savoir que dans les versions précé­dentes (Sonar et Cake­walk Pro Audio), il n’y avait qu’un seul dossier accueillant tous les clips audio. La récu­pé­ra­tion de ces anciens projets (.WRK) se fait d’ailleurs sans aucun problème (testé à partir de projets Cake­walk Pro Audio 9). Après avoir récu­péré vos anciennes versions, il est tout à fait possible de réunir vos fichiers audio par projet.


Les fichiers audio

Dans la fenêtre piste, les proprié­tés d’un clip audio affichent le nom et le chemin du fichier corres­pon­dant au clip. La gestion des fichiers audio d’un projet est main­te­nant tota­le­ment trans­pa­rente.

Vous pouvez égale­ment impor­ter des fichiers audio au format wav, aiff, au, etc. Par défaut, Sonar fait une copie des fichiers audio impor­tés et la place dans le dossier des données audio. Vous pouvez l’em­pê­cher de faire cette copie – pratique si vous comp­tez faire le remix d’un morceau très long, par exemple la flûte enchan­tée de Mozart. Cepen­dant, la moindre modi­fi­ca­tion du clip importé provoquera bien sûr sa copie.

Les modèles

Il est possible de sauve­gar­der et char­ger des modèles person­na­li­sés (.CWT). Ces modèles contiennent en fait toutes les infor­ma­tions d’un projet.
Au lance­ment, Sonar ouvre auto­ma­tique­ment le modèle Normal qui, s’il a été modi­fié par vos soins, compor­tera les pistes vierges que vous aurez préa­la­ble­ment confi­gu­rées selon vos besoins, les banques SysEx d’ini­tia­li­sa­tion de vos péri­phé­riques, etc.


Edition audio

L’édi­tion audio se fait en géné­ral dans la fenêtre prin­ci­pale des pistes. Grâce au bouton d’agran­dis­se­ment de la piste, l’édi­tion d’un clip audio reste confor­table. Après avoir vu les trai­te­ments appli­cables à un clip audio, nous verrons un nouveau type de clips dans Sonar 2, les clips groove.

Trai­te­ments

Traitements audioOn retrouve les mêmes trai­te­ments de base que dans les versions précé­dentes de Sonar/Cake­walk, mis à part que leur accès se fait seule­ment par le menu Trai­te­ments Audio. On aurait peut-être aimé conser­ver le clic droit sur le clip audio pour lui appliquer ces trai­te­ments de base. On pourra cepen­dant leur asso­cier des raccour­cis clavier.

Les trai­te­ments de base four­nis sont les suivants :

  • Augmen­ta­tion/réduc­tion du volume de 3 dB
  • Norma­li­sa­tion
  • Inver­sion
  • Egali­sa­tion graphique (une série d’as­cen­seurs à 32, 64, 130, 260, 500 Hz et 1, 2, 4, 8.3 et 16.5 kHz)
  • Fondu entrant ou sortant
  • Fondu croisé (entre deux clips se chevau­chant dans le temps)

Sonar propose égale­ment des trai­te­ments avan­cés, que nous allons détailler.

La suppres­sion des silences (gate) détecte les sections du signal infé­rieures à un certain seuil et les remplace par un silence absolu. Ce trai­te­ment s’avère très utile lorsqu’il faut nettoyer une piste en sépa­rant les moments d’ex­pres­sion, le para­mé­trage permet­tant de s’adap­ter à diffé­rents types de signaux (niveau d’ou­ver­ture et de ferme­ture, attaque, etc.). Une option permet de divi­ser les clips tout en suppri­mant les sections audio silen­cieuses.

L’ex­trac­tion de timing détecte les pics ryth­miques du clip audio et génère des notes midi sur ces pics ainsi que des chan­ge­ments de tempo (de manière option­nelle). Le chan­ge­ment de tempo permet­tra donc de suivre un enre­gis­tre­ment pas tout à fait carré tandis que les notes géné­rées seront conser­vées dans le presse-papier. On peut alors les utili­ser :

  • en collant le contenu du presse-papier dans une nouvelle piste midi (pour conser­ver l’ex­trac­tion ou bien pour jouer ces notes tout simple­ment),
  • en utili­sant le contenu du presse-papier dans l’opé­ra­tion de groove quan­tize qui calera les notes d’un clip midi selon les pics ryth­mique extraits. Cette opéra­tion permet­tra à un clip midi de suivre le feeling d’un clip audio. Ces mani­pu­la­tions sont assez déli­cates et deman­de­ront un certain appren­tis­sage.

Enfin, l’éga­li­sa­tion para­mé­trique est en fait un filtre passe-haut, passe-bas, passe-bande ou bien coupe-bande, ce choix étant cepen­dant exclu­sif.

Ces trai­te­ments, une fois appliqués, modi­fie­ront de manière destruc­tive le contenu du clip audio. En ce qui concerne les trai­te­ments non destruc­tifs autres que les fondus, repor­tez-vous à la partie « Auto­ma­tion ».

Les fondus non destruc­tifs

Sonar permet de défi­nir des fondus entrants, sortant ou croi­sés non destruc­tifs et direc­te­ment à la souris sur le(s) clip(s) concerné(s).

Pour défi­nir un fondu entrant, il suffit de posi­tion­ner la souris sur le coin supé­rieur gauche du clip, cliquer et faire glis­ser la souris vers la droite. La courbe du fondu entrant se dessine en temps réel durant le dépla­ce­ment de la souris. Lorsque l’as­pect du fondu vous convient, relâ­chez la souris. Pour le fondu sortant, l’opé­ra­tion est la même mais du côté droit du clip en tirant vers la gauche.
Pour créer des fondus croi­sés auto­ma­tiques, il suffira de glis­ser le début d’un clip audio sur la fin d’un autre. Dans la fenêtre pistes, un bouton permet d’ac­ti­ver ou de désac­ti­ver cette fonc­tion­na­lité en propo­sant diffé­rentes courbes de fondus croi­sés, entrant ou sortant.

Fondu croisé

Après avoir défini ces courbes, les modi­fier conti­nue à être un jeu d’en­fant.

Pour modi­fier le point de fin d’un fondu entrant, il suffit de posi­tion­ner la souris sur la fin du fondu pour le dépla­cer (même chose pour le début d’un fondu sortant). Pour un fondu croisé, il suffira de dépla­cer l’un des deux clips.

Pour modi­fier le point de départ d’un fondu entrant, il faudra posi­tion­ner la souris en début de clip pour cliquer et glis­ser vers la droite. Selon la posi­tion de la souris sur le bord du clip, l’opé­ra­tion sera diffé­rente :

  • Si la souris se trouve en bas du clip, le point de fin du fondu sera conservé.
  • Si la souris se trouve au milieu (verti­ca­le­ment) du clip, c’est la longueur du fondu qui sera conser­vée (ce cas sera utile si le clip contient une phrase répé­tée).
  • La règle reste la même pour un fondu sortant mais à la fin du clip et en glis­sant vers la gauche.

Enfin, toujours à la souris, il est possible de modi­fier la courbe d’un fondu. Dans le cas d’un fondu entrant, il faut cliquer droit au point de fin du fondu ; pour un fondu sortant, ce sera sur le point de début et pour un fondu croisé, ce sera dans la zone de croi­se­ment.

L’édi­tion des fondus non destruc­tifs est vrai­ment très effi­cace sans avoir besoin d’ou­vrir de multiples fenêtres car elle s’ef­fec­tue entiè­re­ment à la souris et direc­te­ment dans la fenêtre prin­ci­pale.

Les clips groove

Sonar permet de travailler sur des clips audio parti­cu­liers, les clips groove. Ces clips groove sont des clips audio qui contiennent des infor­ma­tions de tempo et de hauteur et qui sont capables de s’adap­ter aux chan­ge­ments de tona­lité ou de tempo durant le projet, à la manière des boucles du logi­ciel Acid. Il est d’ailleurs possible d’ex­por­ter un clip groove vers un fichier Riff Wave (format Acid).

Impor­ta­tion

Il existe plusieurs façons d’im­por­ter des clips groove dans un projet :

  • Soit à l’aide de la commande Fichier-Impor­ter Audio…
  • Soit à l’aide de l’ex­plo­ra­teur de boucles, utili­taire permet­tant de parcou­rir les réper­toires en écou­tant à la volée les diffé­rents fichiers groove. Cet utili­taire est simi­laire à celui d’Acid de Sonic Foun­dry pour ceux qui connaissent.

Une fois le clip groove inséré, il suffira de l’éti­rer vers la droite (cliquer sur le bord droit du clip puis le faire glis­ser vers la droite) pour qu’il se répète.

Piste Groove

Le clip groove suivra alors tous les chan­ge­ments de tempo en conser­vant sa hauteur, comme un time-stretch en temps réel asservi par le tempo. Lorsque l’on voudra qu’il change de tona­lité en conser­vant sa durée (pitch-shift), il suffira de créer un marqueur à l’en­droit désiré. Les marqueurs dans Sonar possèdent une propriété de chan­ge­ment de hauteur qui condi­tion­nera la hauteur de tous les clips groove du projet. Il est bien sûr possible d’ôter cette propriété à certains clips groove, ceux-ci ne chan­geant donc pas de hauteur (utile pour les sections ryth­miques par exemple).

Créa­tion

Une autre façon d’ajou­ter un clip groove au projet est de le construire à partir d’un clip audio. Pour cela, un double-clic sur un clip audio ouvrira la fenêtre de construc­tion de boucles qui permet d’édi­ter un clip groove.

Clip Groove dans Sonar

Avant de le mettre en boucle, le clip audio doit obli­ga­toi­re­ment être bien taillé, c’est à dire que le début du clip doit toujours tomber sur le premier temps de la phrase lorsqu’on l’écoute en boucle. Dans le cas contraire, il faudra le retailler grâce à l’édi­tion élas­tique ou bien l’adap­ter au tempo dans la fenêtre de construc­tion de boucles rensei­gnant son tempo d’ori­gine.

Il ne reste plus qu’à effec­tuer le bouclage dans la fenêtre de construc­tion de boucles. D’un simple clic (bouton bouclage), Sonar va :

  • suppri­mer, après confir­ma­tion, les portion cachées du clip (s’il y a eu édition élas­tique),
  • retailler le clip dans le temps (en préser­vant sa hauteur) pour qu’il tienne dans un nombre pair de mesures
  • posi­tion­ner des marqueurs (marqueurs spéci­fiques aux clips groove) selon la subdi­vi­sion que vous lui aurez fourni (noire, croche, etc.) mais aussi sur les tran­si­toires (pics audio).

Vous pour­rez para­mé­trer la finesse de détec­tion de ces pics. Il est possible de créer, suppri­mer ou dépla­cer certains marqueurs groove pour affi­ner la détec­tion des tran­si­toires. Le bon place­ment des marqueurs groove condi­tionne en fait la bonne repro­duc­tion du clip à des hauteurs ou des vitesses diffé­rentes.

En ce qui concerne la hauteur, il faut savoir que :

  • à un projet est asso­cié une hauteur globale (tona­lité),
  • à chaque clip groove d’un projet est asso­cié une hauteur initiale.

Par exemple, si votre projet est en La, vous rensei­gne­rez la tona­lité du projet en La. Quand vous enre­gis­tre­rez un instru­ment qui joue en Do pour le trans­for­mer en clip groove, vous posi­tion­ne­rez la tona­lité du clip en La. Le chan­ge­ment de tona­lité se fera alors auto­ma­tique­ment.

Par la suite, si vous souhai­tez que cet instru­ment effec­tue la même phrase en Ré à partir de la mesure 17, vous insé­re­rez alors un marqueur à cette mesure en lui affec­tant un chan­ge­ment de hauteur en Ré. Le clip sera alors joué auto­ma­tique­ment en Ré à partir de la mesure 17, si l’op­tion suivre la hauteur du projet a été enclen­chée pour ce clip. Cette option sera désac­ti­vée pour les sections ryth­miques par exemple.

La fenêtre de construc­tion de boucles permet égale­ment régler la hauteur du clip de manière gros­sière (par demi-tons) ou fine (par centième de ton).

La trans­po­si­tion d’un clip groove ne reste correcte qu’au­tour de la note d’ori­gine. Si vous trans­po­sez le clip d’un inter­valle un peu trop élevé, vous enten­drez quelques effets de bord – cela peut être gênant ou inté­res­sant, selon l’ef­fet que vous recher­chez.

Les clips groove sont très inté­res­sants pour ceux qui ont l’ha­bi­tude de travailler sur des boucles (avec Acid par exemple) mais qui voudraient profi­ter des fonc­tion­na­li­tés d’un séquen­ceur complet audio et midi.


Edition MIDI

Le piano RollLa fenêtre Piano Roll

Une fenêtre spéci­fique, nommée Piano Roll, permet d’édi­ter de façon détaillée toute piste midi. Il est possible d’édi­ter plusieurs clips midi en même temps en les sélec­tion­nant avant d’ap­pe­ler la fenêtre Piano Roll. Les notes des diffé­rents clips seront diffé­ren­ciées par leur couleur respec­tive (modi­fiable dans la fenêtre pistes).

Mis à part la barre de boutons, on distingue cinq parties dans cette fenêtre :

  • La barre d’ins­pec­tion (sous la barre de boutons) contient les infor­ma­tions de la note sélec­tion­née.
  • La section des notes est divi­sée entre une zone de touches de piano et la zone des notes. Les touches de piano permettent, en un clic, de sélec­tion­ner une ou plusieurs lignes de notes (pratique pour sélec­tion­ner un son dans un motif ryth­mique). La zone des notes repré­sente le plan de travail prin­ci­pal de l’édi­tion midi.
  • La section des contrô­leurs est elle aussi divi­sée en deux zones. La première permet de sélec­tion­ner le type de contrô­leur que l’on désire visua­li­ser dans la seconde zone où l’on édite les contrô­leurs eux-mêmes. L’en­semble des contrô­leurs que l’on pourra modi­fier comprend la vélo­cité, le pitch bend, l’af­ter­touch ainsi que tous les autres contrô­leurs y compris les RPN et NRPN en préci­sant le canal (1 à 16 ou bien tous) sauf pour la vélo­cité qui est spéci­fique à chaque note.
  • La liste des pistes recense les diffé­rentes pistes midi du projet présentes dans la fenêtre piano roll. En cliquant sur l’une des pistes de la liste, on la sélec­tionne. Pour chaque piste, on dispose d’un petit carré de couleur et d’un carré blanc juste à côté. Le premier carré permet d’af­fi­cher ou de masquer les évène­ments midi de la piste concer­née. Si l’on désire les visua­li­ser sans les modi­fier, l’autre carré permet de désac­ti­ver ou d’ac­ti­ver l’édi­tion de la piste concer­née. On retrouve aussi le trio Mute/Solo/Record qui nous dispen­sera de devoir chan­ger de fenêtre pour passer en enre­gis­tre­ment ou rendre muet une des pistes que l’on est en train d’édi­ter.
    On peut, en un clic dans la barre des boutons, cacher ou affi­cher la section des contrô­leurs ou la liste des pistes.
Barre d’édi­tion MIDI

Barre des boutons d'édition MIDI dans Sonar

En ce qui concerne l’édi­tion propre­ment dite, Sonar propose plusieurs types de curseurs (dans la partie gauche de la barre de boutons).

Le premier curseur permet d’ef­fec­tuer des sélec­tions multiples (avec Ctrl+­clic sur chaque note ou en dessi­nant une zone de sélec­tion) et de modi­fier un début, une hauteur ou une longueur de note (avec Shift).

Le curseur crayon permet d’ajou­ter une note (dont la longueur sera celle sélec­tion­née dans les boutons de durée de note de la barre de boutons), d’en effa­cer une ou bien de dessi­ner à la main une courbe dans la section des contrô­leurs. Combiné à la touche Alt, il permet­tra de modi­fier les débuts, longueurs et hauteurs des notes.

Le curseur ligne permet de tracer des segments dans la section des contrô­leurs lorsqu’on veut qu’un contrô­leur suive une évolu­tion linéaire.

Le curseur pinceau permet de placer une succes­sion de notes par glis­ser de souris. Cette succes­sion suivra un motif ryth­mique (pattern) prédé­fini. On pourra choi­sir des patterns parmi la multi­tude propo­sée. Il est possible de créer ses propres patterns en sauve­gar­dant un clip midi dans le réper­toire Sonar conte­nant les patterns.

Le curseur gomme permet d’ef­fa­cer des notes.

Le curseur Scrub permet d’écou­ter les notes en glis­sant le curseur dans la section des notes à la vitesse que l’on veut en avant ou en arrière.

Enfin, des raccour­cis clavier sont asso­ciés à chaque curseur. Une fois ceux-ci assi­mi­lés, on ne s’oc­cupe pratique­ment plus de la barre de boutons pour éditer ses pistes et on privi­lé­gie les raccour­cis clavier.

Quelque soit le curseur, un clic droit sur une note ouvre sa fenêtre de proprié­tés, que l’on peut modi­fier. Si l’on clique droit ailleurs et qu’il y a une sélec­tion, un menu propose les diffé­rents trai­te­ments que l’on peut lui appliquer.

Trai­te­ments

Traitements MIDI
Les trai­te­ments de base propo­sés sont destruc­tifs. On y trouve les opéra­tions de :

  • Trans­po­si­tion (modi­fi­ca­tion rela­tive de la hauteur),
  • Glis­ser (modi­fi­ca­tion rela­tive dans le temps),
  • Inter­po­ler (équi­valent du recherche-remplace des trai­te­ments de texte mais qui s’ap­plique ici à tout événe­ment midi),
  • Longueur (modi­fi­ca­tion des points de départ et/ou des durées des notes par pour­cen­tage),
  • Modu­ler vélo­cité (modi­fi­ca­tion de la vélo­cité de départ et de fin de la sélec­tion en valeur abso­lue ou par pour­cen­tage, l’évo­lu­tion entre les 2 valeurs étant linéaire),
  • Rétro­gra­der (inver­sion des notes de la sélec­tion dans le temps),
  • Deglitch (suppres­sion des notes qui dépassent une hauteur donnée et/ou dont la vélo­cité ou la durée est infé­rieure à une valeur donnée)
  • Quan­ti­sa­tion (ajus­te­ment des notes dans le temps selon une subdi­vi­sion ryth­mique)
  • Quan­ti­sa­tion groove (ajus­te­ment des notes dans le temps selon un motif ryth­mique)

La trans­po­si­tion et le glis­ser s’ap­pliquent aussi aux clips audio. Un bouton d’au­di­tion permet d’écou­ter le résul­tat avant d’ap­pliquer tout trai­te­ment.

La quan­ti­sa­tion peut s’ap­pliquer sur la posi­tion et/ou la durée des notes et propose d’autres para­mètres qui peuvent être utiles comme le réglage de l’in­ten­sité (une valeur de 50% dépla­cera les notes à mi-chemin de leur posi­tion quan­ti­sée) ou bien de swing (défor­ma­tion de la grille de synchro­ni­sa­tion permet­tant d’avoir un jeu plus « groovy »).

Groove QuantiseLa quan­ti­sa­tion groove peut s’ap­pliquer à la posi­tion, la durée et/ou la vélo­cité des notes, selon des pour­cen­tages. Elle s’ef­fec­tue en fonc­tion d’un motif prédé­fini ou d’un motif utili­sa­teur extrait d’un autre clip midi ou des pics d’un clip audio par la commande extract timing. Ces motifs peuvent être sauve­gar­dés dans un fichier grâce au bouton défi­nir. Ce trai­te­ment est très utile lorsqu’on veut corri­ger des pistes ratées à partir d’une piste réus­sie, ou pour repro­duire un phrasé effec­tué dans un clip audio par exemple.

L’opé­ra­tion Ajus­te­ment tempo­rel est simi­laire à l’opé­ra­tion Longueur mais étire ou compresse la sélec­tion en fonc­tion d’un point de fin. On pourra par exemple synchro­ni­ser la fin d’une musique midi avec la fin d’une phrase d’un commen­ta­teur.

« Impro­vi­ser tempo » ajuste la grille de tempo à un clip de réfé­rence, ce qui permet à un tempo de suivre une exécu­tion pas tout à fait rigou­reuse. On obtient effec­ti­ve­ment des modi­fi­ca­tions de tempo mais la maîtrise de cet outil n’est pas évidente.

Enfin, des outils avan­cés permettent de sélec­tion­ner ou trou­ver toute donnée midi : Sélec­tion­ner par filtre et Recher­cher… On retrouve ici les diffé­rents types de données midi utili­sés dans l’in­ter­po­la­tion (note, after­touch, control, RPN, NRPN, Patch, etc).

En ce qui concerne les trai­te­ments non destruc­tifs, repor­tez-vous à la partie Auto­ma­tion.


Les pistes Batte­rie

Gestionnaire de batterieOn peut affec­ter à une piste midi un canal parti­cu­lier, le Drum­Map (dans le logi­ciel) appelé grille de batte­rie dans le manuel. Une grille de batte­rie est un port midi virtuel qui permet­tra d’uti­li­ser plusieurs ports réels en fonc­tion des notes dans la même piste.

Les grilles prédé­fi­nies permet­tront par exemple de conver­tir une piste de batte­rie GS en batte­rie XG ou bien l’in­verse. On peut asso­cier n’im­porte quelle note en entrée à n’im­porte quelle note en sortie. On pourra donc se consti­tuer une piste où la clavier de commande midi sera splité autant de fois que vous le voudrez !

Construire une grille est une tâche un peu longue mais très simple à effec­tuer. On crée une nouvelle grille puis on renseigne note après note les réglages ou alors en partant des réglages prédé­fi­nis. Lorsqu’on crée une batte­rie, il aurait été utile de pouvoir impor­ter une défi­ni­tion d’ins­tru­ment midi afin d’avoir la liste des sons auto­ma­tique­ment dans sa grille de batte­rie.

Grille BatterieUne autre utili­sa­tion peut être d’es­sayer diffé­rents sons pour chaque note utili­sée dans une section ryth­mique par exemple. Une piste midi peut alors utili­ser la grosse caisse de tel expan­deur avec les toms de tel instru­ment virtuel avec la caisse claire de tel synthé… En effet, dans la fenêtre d’édi­tion (la même que Piano Roll), une section spéci­fique aux grilles de batte­rie permet de modi­fier la sortie de chacune des notes utili­sées.

Dans cette grille, on retrouve le trio Mute/Solo/Record. Vous voulez couper seule­ment les hihats de votre batte­rie ? Pas de problème, il suffit de les rendre ces notes muettes en seul clic. De plus, on retrouve ici tous les instru­ments d’édi­tion d’une piste midi (crayon, pinceau à pattern, etc).

Nota­tion musi­cale

A partir de pistes MIDI, il est possible de géné­rer une parti­tion, avec une portée de tabla­tures que l’on pourra expor­ter au format texte.

Partition et manche de guitareLes guita­ristes seront d’au­tant plus heureux qu’il est possible d’af­fi­cher un manche de guitare sous la portée. Sur ce manche, les posi­tions des doigts seront indiquées en fonc­tion de la posi­tion courante de la tête de lecture. L’ou­til Scrub permet­tra d’en­tendre la portée tout en visua­li­sant les diffé­rentes posi­tions sur la guitare au fil du dépla­ce­ment de la souris. On sélec­tion­nera au préa­lable la portée à laquelle est asso­ciée le manche de guitare.

Comme dans la fenêtre Piano Roll, on retrouve les mêmes opéra­tions midi qu’on verra s’ap­pliquer sur une parti­tion. Cette vue est très inté­res­sante à titre péda­go­gique, mais aussi pour adap­ter telle ou telle partie à la guitare, en appre­nant visuel­le­ment les chan­ge­ments de posi­tion sur le manche ou en expor­tant les tabla­tures. Dans certains cas, il faudra tout de même s’at­tendre à des posi­tions impos­sibles à réali­ser sur le manche, et il faudra prévoir de faire soi-même certains renver­se­ments.

Accordeur de guitare de SonarToujours pour satis­faire les guita­ristes, Sonar dispose d’un accor­deur chro­ma­tique graphique qui analyse le signal entrant et affiche sa hauteur en centièmes. L’ac­cor­deur déter­mine auto­ma­tique­ment quelle corde ou note vous essayez d’ac­cor­der : vous pour­rez donc garder vos deux mains sur l’ins­tru­ment en vous accor­dant. Les VU-mètres indiquent le niveau du signal (un signal fort sera néces­saire pour un bon accord). La seule contrainte est que votre carte son doit pouvoir suppor­ter plusieurs instances d’ap­pli­ca­tions audio.


Auto­ma­tion

L’au­to­ma­tion est l’en­re­gis­tre­ment des varia­tions d’une commande ou d’un para­mètre sonore. Il y a deux façons de défi­nir ces varia­tions : soit en enre­gis­trant les dépla­ce­ment de faders ou poten­tio­mètres des plug-ins ou des instru­ments Dxi, soit en dessi­nant les enve­loppes asso­ciées à ces para­mètres direc­te­ment sur les pistes.

L’en­re­gis­tre­ment

Afin d’en­re­gis­trer les mouve­ments des diffé­rents poten­tio­mètres ou faders, il est néces­saire d’ar­mer les para­mètres que l’on veut enre­gis­trer. Cette opéra­tion est propo­sée en géné­ral sur un clic droit à l’en­droit où se trouve le para­mètre. On peut ainsi armer les mute, les effets ou les instru­ments virtuels. Il suffira ensuite d’ap­puyer sur le bouton enre­gis­trer auto­ma­tion et faire varier les para­mètres que l’on désire. Le résul­tat de l’en­re­gis­tre­ment sera repré­senté par une enve­loppe.

Pour enre­gis­trer toutes les valeurs des para­mètres armés, il suffira de prendre une photo (bouton photo). Lors de la lecture, dès que le projet attein­dra l’ins­tant en ques­tion, tous les para­mètres se cale­ront sur ces valeurs «  photo­gra­phiées  ».

Les enve­loppes

Il faut diffé­ren­cier les enve­loppes de clip (qui sont conte­nues dans un seul clip) et les enve­loppes de piste (que l’on défi­nit sur toute une piste).

Les enve­loppes de clip peuvent être asso­ciées à certains para­mètres :

  • pour les clips midi, la vélo­cité,
  • pour les clips audio, le gain et le pano­ra­mique.

Les enve­loppes de pistes sont asso­ciées, elles aussi, à des para­mètres diffé­rents selon la nature de la piste. Dans le cas des pistes midi, ces para­mètres sont le chorus, le pano­ra­mique, la reverb, le volume ainsi que le mute de la piste. Dans le cas des pistes audio, ce sont les niveaux de départ et pano­ra­miques des auxi­liaires 1 et 2, pano­ra­mique de la piste, volume et mute.

Au delà de ces para­mètres propres aux pistes, il faut rajou­ter ceux des plug-ins et instru­ments virtuels. En ce qui concerne les pistes MIDI, aucun para­mètre d’ef­fet ne peut être asso­cié à une enve­loppe. En revanche, n’im­porte quel message midi peut y être défini (pitch bend, after­touch, contrô­leurs, RPN et NRPN). De plus, il est possible de conver­tir en enve­loppe tout contrô­leur midi déjà défini dans le(s) clip(s) sélec­tion­nés.

Définition d'une enveloppe sur un paramètre d'effet Pour les pistes audio, il est possible de défi­nir une enve­loppe sur n’im­porte quel para­mètre des effets insé­rés dans la piste. Il suffit alors de sélec­tion­ner le(s) para­mètre(s) de l’ef­fet que l’on veut dessi­ner sur la piste.

Enveloppe Editer une enve­loppe est très simple. Dans la fenêtre pistes, un mode enve­loppe permet, à l’aide du curseur, de modi­fier n’im­porte quelle enve­loppe sur les pistes. Il est alors possible d’in­sé­rer ou de suppri­mer des poignées, de défi­nir l’al­lure de la courbe entre 2 poignées.

Outils Enveloppe Après avoir défini plusieurs enve­loppes, l’af­fi­chage peut être un peu surchargé. Afin de s’y retrou­ver, l’ou­til enve­loppe permet de masquer ou d’af­fi­cher certaines enve­loppes.

A cela s’ajoute la possi­bi­lité de dépla­cer ou copier une enve­loppe (indé­pen­dam­ment de la piste) à la souris, dans le mode enve­loppe.

La console

La fenêtre consoleLa fenêtre console four­nit une présen­ta­tion des pistes comme une console de mixage. Elle possède en fait les mêmes fonc­tion­na­li­tés que la fenêtre pistes mais peut être utili­sée dans la phase de mixage.

Il est égale­ment possible d’en­re­gis­trer en auto­ma­tion les mouve­ments de certains éléments de cette vue, qui a l’avan­tage d’être plus graphique.

Comme on ne peut pas modi­fier simul­ta­né­ment plusieurs faders à la souris, il est possible de consti­tuer des groupes de faders en défi­nis­sant des rela­tions entre eux. Par exemple, on peut très bien rele­ver un fader pendant que l’autre s’abaisse, ou alors qu’ils s’abaissent tous les deux mais à une vitesse diffé­rente, etc.



Pilotage à distanceIl est possible de pilo­ter à distance tous les éléments. Pour cela, un clic droit sur un élément (fader, bouton, poten­tio­mètre) permet d’ou­vrir la fenêtre de pilo­tage à distance. Le pilo­tage à distance s’ap­plique égale­ment à la fenêtre pistes.

Pour ceux qui disposent d’une surface de contrôle externe, plus besoin de souris ! Sonar va même jusqu’à four­nir un outil de confi­gu­ra­tion géné­rique d’une surface de contrôle. Si votre surface n’est pas connue, à vous de la confi­gu­rer. Sonar possède des surfaces de contrôle prédé­fi­nies comme JLCoo­per, Control­Freak, Peavy PC1600, Phat­Boy, Roland MCR8.


Plug-ins

Les plug-ins temps réel sont en géné­ral des trai­te­ments non destruc­tifs qui s’ap­pliquent à une piste entière. Cepen­dant, il faudra distin­guer ceux qui trans­forment le signal entrant et ceux qui génèrent du signal.

L’ap­pli­ca­tion d’un plug-in sur une piste peut se faire en cours de lecture ou bien à l’en­re­gis­tre­ment. Dans le cas des pistes audio, il faudra enclen­cher l’écoute des entrées (un bouton de la fenêtre pistes – moteur audio – est prévu à cet effet). Durant la lecture, il est égale­ment possible de modi­fier les para­mètres d’un plug-in pour écou­ter en temps réel le résul­tat de la modi­fi­ca­tion.

Les plug-ins temps réel sont très pratiques pour expé­ri­men­ter divers trai­te­ments en conser­vant la piste d’ori­gine. Cepen­dant, une confi­gu­ra­tion musclée sera néces­saire pour en utili­ser plusieurs simul­ta­né­ment. Avec ma petite confi­gu­ra­tion (un PII à 350 MHz et 128 Mo de mémoire vive), j’ar­rive tout de même à en exécu­ter 2 à la fois sans problème.

C’est dans la section des clips de la fenêtre pistes qu’on rajou­tera un plug-in et le choi­sis­sant parmi ceux propo­sés sur un clic droit dans le para­mètre Fx. Dans le cas des pistes audio, le plug-in appa­raî­tra avec un petit bouton vert que l’on pourra éteindre d’un simple clic si on veut le désac­ti­ver. Il est dommage que ce prin­cipe ne soit pas appliqué pour les plug-ins midi, qu’il faudra suppri­mer pour stop­per leur trai­te­ment (certains n’ont pas de bypass en para­mètre).

Pour tous les plug-ins, il est possible de sauve­gar­der ou char­ger des presets. La plupart proposent des presets qui seront utiles pour une première approche.

Les plug-ins midi

Fx Echo Delay fourni avec SonarLes plug-ins midi propo­sés par Sonar sont les suivants : Arpé­gia­teur, Analy­seur d’ac­cord, Echo/Delay, Quan­ti­fi­ca­tion, Trans­po­si­tion, Velo­cité et Filtre d’évè­ne­ments.

Des plug-ins Musi­cLab sont égale­ment four­nis mais pas tous en version complète. On y compte : Fixed Length (qui quan­ti­fie la longueur des notes), Looper (qui génère des boucles dans des styles Dance, Pop ou Reggae), Rythm’n Chords (qui génère des parties d’ac­com­pa­gne­ment en donnant la suite d’ac­cord et le style ryth­mique), Slicy­Drum­mer (boite à rythme), Velo­Mas­ter Lite (sorte de compres­seur/expan­deur qui agit sur la vélo­cité des notes MIDI).

Style Enhancer Micro 2.0 Lite fourni avec SonarIl faut rajou­ter à cette liste un plug-in assez éton­nant, le Style Enhan­ceur Micro 2 Lite, qui va huma­ni­ser toutes vos pistes midi froides ou trop quan­ti­fiées… Il rajoute des varia­tions sur les débuts de notes, leur durée, leur vélo­cité, l’ex­pres­sion, la modu­la­tion, etc. Les résul­tats sont impres­sion­nants car il modi­fie en profon­deur le style de jeu.

Enfin, Session drum­mer est une boite à rythme. Le choix de motifs ryth­miques est consé­quent est peut permettre d’en­ta­mer un projet avec un cane­vas ryth­mique prêt à l’em­ploi. Cet instru­ment midi utili­sera le port en sortie de la piste sur laquelle il a été inséré.

Les plug-ins audio

Au menu des plug-ins four­nis avec Sonar figurent ceux déve­lop­pés par Cake­walk : FxCho­rus, FxDe­lay, FxEq (8 bandes para­mé­triques), FxFlange, et FxRe­verb. Dans la version XL de Sonar, vous trou­ve­rez aussi deux plug-ins de Time­works : Compres­sorX, EQ.

Cakewalk DSP-Fx Parametric EQ Les plug-ins Cake­walk sont sobres tout en propo­sant tous les para­mètres que l’on attend pour ces effets. Contrai­re­ment aux plug-ins midi, ils disposent tous d’un bouton bypass. La prise en main est rapide et le résul­tat est très correct pour certains, un peu métal­lique pour d’autres si on n’uti­lise que les presets (un peu de mani­pu­la­tion sera néces­saire pour arri­ver à ses fins).

Plug-in Timework EQLes plug-ins Time­work ont en fait une autre dimen­sion. Le compres­seur polira les crêtes de vos clips audio en douceur, plusieurs presets étant propo­sés pour démar­rer la compres­sion avant de trafiquer soi-même seuil de compres­sion, attaque et relâ­che­ment (pouvant être auto­ma­tiques), ratio, pente (dure ou douce).

L’éga­li­seur para­mé­trique est très effi­cace, c’est un couteau suisse de la bande de fréquence. Il dispose même de 2 vues : une à base de tirettes, une autre complè­te­ment graphique qui visua­lise en même temps le spectre en fréquence en entrée du plug-in.

A noter au passage qu’il est possible d’ajus­ter le temps de latence de votre système dans les deux plug-ins Time­works pour préve­nir d’éven­tuels retards – mais seront-ils audibles ?


Instru­ments virtuels

Comme pour les plug-ins, les instru­ments Dxi peuvent soit géné­rer un signal, soit le trans­for­mer. Un instru­ment Dxi peut s’uti­li­ser de deux manières : soit en temps-réel à partir d’un clavier de commande externe, soit en affec­tant un piste midi déjà enre­gis­trée à un de ces instru­ments virtuels.

L’uti­li­sa­tion en temps-réel d’un instru­ment Dxi ne sera possible que si vous utili­sez des pilotes WDM pour votre carte son. Sans pilotes WDM, il y aura un retard d’en­vi­ron une demi-seconde, ce qui ne permet pas le jeu temps-réel (à moins que vous ayez vous aussi un retard équi­valent au niveau des oreilles, ce dont je doute). La DR008 (version XL) est l’ex­cep­tion car elle ne souffre pas de ce retard, même avec des pilotes MME.

Rack de synthétiseurs sous SonarPour utili­ser un instru­ment Dxi, il suffira d’ou­vrir, en un clic de bouton, la fenêtre « rack de synthé­ti­seurs » pour y ajou­ter autant d’ins­tru­ments virtuels que votre proces­seur et votre mémoire vous le permettent. A chaque ajout, il vous est proposé de créer les pistes néces­saires à l’uti­li­sa­tion de l’ins­tru­ment : une piste audio avec en entrée la ou les sorties audio de l’ins­tru­ment Dxi, ainsi qu’une piste midi avec en sortie l’ins­tru­ment Dxi.

La descrip­tion détaillée de chaque instru­ment pour­rait faire l’objet d’ar­ticles à part entière. Nous n’en ferons qu’une présen­ta­tion géné­rale.

Le Dxi Fxpan­sion DR008 (fourni dans la version XL) est un sampleur qui permet d’im­por­ter dans sa matrice de sons n’im­porte quel fichier wav qu’on asso­ciera à une note midi. 190 sons proprié­taires (format drs) sont four­nis ainsi qu’une tren­taine de sons au format wav.

Cyclone Dxi est aussi un sampleur permet­tant de fabriquer des banques complètes de kits de batte­rie ou autre.

Cakewalk DreamStationDream­Sta­tion est un synthé­ti­seur à modé­li­sa­tion analo­gique dont on peut modi­fier la poly­pho­nie, ce qui permet­tra de l’uti­li­ser dans des confi­gu­ra­tions moins musclées. Ce synthé­ti­seur dispose de 3 oscil­la­teurs, diffé­rents filtres avec cutoff et réso­nance, enve­loppe ADSR, vibrato, porta­mento, distor­sion, … Il appa­raît un peu comme un vais­seau galac­tique de boutons dont les dépla­ce­ments pour­ront être enre­gis­tré en temps réel !

Revalver-SEReval­ver-SE est un puis­sant simu­la­teur d’am­pli à lampe. On l’uti­li­sera en tant qu’ef­fet inséré sur une piste audio. Il se présente sous la forme d’un rack dans lequel on enlève ou on rajoute des modules. Parmi les modules dispo­nibles, on compte : deux types de préam­pli, deux types d’am­pli­fi­ca­teur, un égali­seur 9 bandes, une reverb stéréo, un auto-whawha (que l’on peut asser­vir au bpm), un norma­li­seur et enfin trois types de haut-parleurs. Il suffit alors d’em­pi­ler les modules jusqu’au son désiré. En matière de son, Reval­ver-SE dégage énor­mé­ment de chaleur et de réalisme. Une docu­men­ta­tion (en anglais) est four­nie, au format pdf.

Edirol VSC est un expan­deur GM2 propo­sant 16 parties pour un maxi­mum de 128 voix. Envi­ron 900 sons diffé­rents et 26 kits de batte­rie sont dispo­nibles. Les para­mètres pouvant être enre­gis­trés sont le volume, la pano­ra­mique, l’ex­pres­sion, les envois de reverb, de chorus, et de délai.

Enfin, Live­Synth Pro (version d’éva­lua­tion) est un synthé­ti­seur exploi­tant les banques Sound­Font (sf2).

Sonar est compa­tible avec les appli­ca­tions ReWire 2.0. Vous pour­rez donc insé­rer les instru­ments virtuels ReWire que vous possé­dez.


Conclu­sion et avis person­nel

Sonar est un séquen­ceur vrai­ment complet et qui est bien adapté au monde PC. On n’ex­ploite jamais toutes les fonc­tion­na­li­tés d’un séquen­ceur logi­ciel car chacun a sa manière de compo­ser. Il faut donc que ce logi­ciel propose des outils suffi­sam­ment géné­riques et mode­lables pour satis­faire tout un chacun. Sonar 2 remplit cette mission avec succès.

Choi­sir Sonar, c’est aussi un inves­tis­se­ment à long terme. D’une part grâce au faible coût des mises à jour mais surtout parce que Sonar (ancien­ne­ment Cake­walk) est né sur PC et suit les évolu­tions en matière de pilotes, de systèmes, d’en­vi­ron­ne­ment logi­ciel en géné­ral.

Peut-être qu’au départ, on trouve l’in­ter­face un peu compliquée parce qu’elle est nouvelle. Les raccour­cis clavier repré­sentent certes un effort d’ap­pren­tis­sage. Mais en assez peu de temps, on édite ses morceaux très rapi­de­ment et c’est la qualité première d’un outil de ce genre : oublier l’ou­til en l’uti­li­sant pour créer sa musique.


Points forts
  • Undo illimités
  • Gestion et édition des pistes simple et efficace
  • Stabilité (si l'on respecte les limites du CPU)
  • Edition non destructive
  • Packaging possible d'un projet entier en un seul fichier
  • L'outil de génération de tempo à partir d'un fichier audio
Points faibles
  • Pas de gestion des VSTi (mais il existe un convertisseur VSTi vers DXi)
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