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Korg PS60 Performance Synthesizer
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Test du Korg PS60

Test écrit
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Plug & Play

Alors que l’offre des synthés d’entrée de gamme n’a jamais été aussi florissante, Korg lance un synthétiseur « de performance » orienté jeu live, où le maître mot est incontestablement spontanéité et temps réel. Voyons tout cela en détail…

Par un gris samedi d’au­tomne, 15 heures, dans la fumée épaisse de l’obs­cur studio de répète, une voix éraillée s’élève derrière la batte­rie…

« Eh dis donc, quand t’au­ras fini d’ap­puyer sur tes boutons et ton écran tactile couleur, tu pour­ras peut-être balan­cer tes accords de Rhodes et ton solo de synthé, hein !? »

– Euh, ben ça vient ça vient, voilà voilà, il faut juste que j’in­sère un programme sur le 2e canal et que je fasse un split, ensuite je régle­rai mes départs d’ef­fets parce que, tu comprends, l’over­drive est sur le piano mais il me faut un petit délai pour le solo…

– Ah ouais, un petit délai, ça fait 10 plombes que tu règles ton bousin et on n’en est qu’au 5e morceau, il en reste 25 à caler et on doit tout démon­ter dans 2 heures, rouler 100 bornes, instal­ler le matos, faire les balances et être fin prêt pour envoyer ce soir à 21 heures…

– Voilà, ça y est, je suis prêt. Trois, quatre, dzoiiiiiiing !!!

– Rhô p’tain, c’est quoi cet accord, tu sais bien qu’on est en La# sur « Hall bâille maille self » !

– Aben­zut, j’ai oublié de trans­po­ser, je déteste le La#, y’a trop de touches noires, atten­dez les gars, j’ap­puie sur « Edit », je vais à la page transpo, ouh là là c’est laquelle déjà… sur le MkII c’était la 8e à droite en descen­dant de 3 arbo­res­cences, mais sur le MkIII, c’est…

– Ah là j’vais l’tuer lui, avec ses touches noires et blanches, ses câbles qui pendouillent partout, ses stands tout tordus qui arrachent le skaï de ma Lada, ses…

 

Voici les déboires qui touchent bien des clavié­ristes, lorsque leur belle works­ta­tion dernier cri n’est pas encore maîtri­sée malgré des semaines de dur appren­tis­sage. La sophis­ti­ca­tion a pris le dessus sur la spon­ta­néité ! Mais quelle alter­na­tive trou­ver, à part empi­ler les synthés pour avoir tout sous la main et faire ses splits et layers en moins de temps qu’il ne faut à Keith Emer­son pour descendre un clavier de 5 octaves, ou à Jim Morri­son pour descendre 5 verres de Bour­bon… Le PS60 de Korg se présente comme la réponse à ce type de problème : compact, immé­diat, bien tarifé, bourré de sons prêts à l’em­ploi et pour les plus diffi­ciles, large­ment éditable. Allez hop, en marche !

 

Double six

Korg PS60

Le PS60 se présente sous la forme d’un clavier 5 octaves très compact, puisque le joys­tick de Pitch­bend / modu­la­tions cher à Korg est placé au-dessus des touches. Faible largeur, donc, mais aussi faible poids, puisque la construc­tion est tout en plas­tique, avec une fini­tion gloss du plus bel effet sur une large bande trans­ver­sale. Revers de la médaille, il faut proté­ger la machine pour la bala­der sur les routes, car c’est loin d’être un tank… La façade avant est bien garnie et de concep­tion plutôt inha­bi­tuelle. De gauche à droite, on trouve le joys­tick flanqué d’une touche Hold, permet­tant de conser­ver la valeur de sa posi­tion sur l’axe de modu­la­tion, permet­tant de neutra­li­ser l’ef­fet du ressort de rappel qui ramène le bâton de joie toujours bien au centre. Viennent ensuite le bouton de volume et une touche dédiée à la commu­ta­tion du simu­la­teur de Leslie, pour les sons d’orgue utili­sant cet effet. Hélas cette desti­na­tion est fixe… Vient ensuite une série de touches pour la trans­po­si­tion par octave ou demi-ton vers le haut ou vers le bas, bien vu ! Juste au-dessus, on trouve un pavé de commandes pour stocker / appe­ler les Perfor­mances en 2 appuis maxi­mum. Plus au centre, un petit LCD gris bleu 2 × 16 carac­tères bien contrasté surplombe des touches de sélec­tion de mode de jeu et d’édi­tion.

 

Mais la section un peu origi­nale est sans conteste la partie droite du panneau de commandes. Celle-ci permet, à la volée, de sélec­tion­ner, acti­ver / couper et mixer 2 ensembles de 6 couches sonores sépa­rées. Pour cela, on dispose de 6 potards rota­tifs, 12 touches de chan­ge­ment de programmes, 6 touches d’ac­ti­va­tion / coupure de canal, d’un sélec­teur d’édi­tion rapide de 4 para­mètres (volume, octave, 2 départs effets) et d’un pavé dédié au split. On peut empi­ler rapi­de­ment 6 couches de programmes. Si l’on active la touche Split, on dispose de 2 ensembles de 6 couches de part et d’autre du point de split. Les 6 parties sont clas­sées par caté­go­rie : pianos acous­tiques, pianos élec­triques, orgues, cordes, cuivres et synthés. Toujours plus à droite, on trouve 9 potards et 2 boutons permet­tant d’édi­ter direc­te­ment les 2 effets maîtres et l’EQ global, histoire de coller à l’am­biance du moment. Dès qu’on est satis­fait du résul­tat, on peut sauve­gar­der tout ça en 2 temps 3 mouve­ments. Inutile de le dire, la prise en main est immé­diate et l’er­go­no­mie réus­sie. Mais comme nous allons le voir plus tard, le PS60 ne se contente pas d’être un clavier de scène spon­tané, c’est aussi un synthé à part entière.

 

Korg PS60

 

Jetons main­te­nant un rapide coup d’œil sur le panneau arrière, assez dépouillé : prise pour alimen­ta­tion externe (on reste en entrée de gamme), inter­rup­teur marche / arrêt, sortie stéréo analo­gique, prise USB vers ordi­na­teur, potard de réglage du contraste du LCD, entrée / sortie Midi et duo d’en­trées pour pédales multi­fonc­tions. Rien de bien trans­cen­dant de nos jours… Ah oui, la prise casque au format mini-jack 3,5’’ est sur le devant, sympa ! Pour termi­ner cette inspec­tion des lieux, un petit mot sur le clavier 5 octaves sensible à la vitesse de frappe, mais pas à la pres­sion : il est de bonne facture, de type semi-lesté, avec un niveau de qualité supé­rieur à ce qu’on trouve à la concur­rence dans cette gamme.

 

 

Pano­plie sonore

Korg PS60

Le PS60 utilise une synthèse à lecture d’échan­tillons déri­vée de la série M3/M50, moto­ri­sée par une Rom PCM compres­sée équi­va­lente à 49 Mo, travaillant sur 16 bits / 48 kHz. La poly­pho­nie maxi­male est de 120 voix et la multi­tim­bra­lité de 12 canaux simul­ta­nés. La machine fonc­tionne en perma­nence en mode Perfor­mance, c’est-à-dire un arran­ge­ment de 1 ou 2 fois 6 couches sonores. Chaque couche est consti­tuée de l’un des 512 programmes internes, dont 440 sont préchar­gés d’usine. Chaque programme dispose d’un petit riff de démons­tra­tion, à choi­sir parmi 383 motifs non program­mables. Les exemples audio joints à ce test sont tirés de ces riffs, qui permettent d’avoir un aperçu rapide de ce que la bécane a dans le ventre, forte­ment connoté pop / rock.

 

On trouve quelques pianos acous­tiques multi­sam­plés, décli­nés en diffé­rentes variantes de pianos stéréo (avec ou sans pédale de Sustain et diffé­rents tempé­ra­ments d’ac­cor­dage) et un piano issu du M1 : des sons typiques d’an­ciennes géné­ra­tions de works­ta­tions Korg, qui n’égalent pas les multi­samples des works­ta­tions actuelles. Les multi­samples de pianos élec­triques sont bien meilleurs, avec notam­ment 2 Fender et 1 Wurlit­zer échan­tillon­nés sur 3 niveaux de dyna­mique. Les Clavi­net s’en sortent hono­ra­ble­ment, notam­ment grâce à la section effets. Les orgues élec­triques sont au nombre de 8 et permettent de couvrir la plupart des registres, du jazz le plus enfumé au gospel le plus envoû­tant, en passant par le rock bien saturé.

 

Korg PS60

On trouve 2 sections de cordes tirées des précé­dentes works­ta­tions maison : un ensemble stéréo très ample et une petite section un peu agres­sive. Les chœurs ont été bien trai­tés, avec 4 multi­samples pop et clas­siques décli­nés en 3 variantes. Les cuivres sont de qualité variable : du bon côté, la section stéréo pop, les sons de trom­pette, trom­bone, cors français, flûte et clari­nette. Du mauvais, les 3 saxo­phones agoni­sants. Si la caté­go­rie guitares & basses ne fait pas partie des 6 caté­go­ries sonores listées en façade, on trouve toute­fois des basses & guitares acous­tiques et élec­triques. Les basses sont plutôt bien réus­sies mais les guitares sont déce­vantes : attaques sans vie, tenues courtes, points de montage audibles. Les excel­lents effets de simu­la­tion d’am­pli parviennent à sauver la mise… Viennent pour termi­ner une cinquan­taine de formes d’ondes variées, avec diffé­rentes décli­nai­sons de dents de scie, sinus, impul­sions et ondes numé­riques DWGS & VS, comme quoi les tradi­tions ont la vie dure chez Korg. En revanche, pas le moindre kit de batte­rie à se mettre sous la dent ; dommage, c’est pour­tant parfois bien pratique…

 

 

PS60 sons apiano
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  • PS60 sons apiano00:46
  • PS60 sons epiano01:09
  • PS60 sons synth­poly01:43
  • PS60 sons synth­bass01:28
  • PS60 sons organ01:23
  • PS60 sons synth­mono00:37
  • PS60 sons strings00:39
  • PS60 sons brass01:02
  • PS60 sons woods00:47
  • PS60 sons voices00:54
  • PS60 sons aebass00:49
  • PS60 sons guitars01:34

Editeur interne

Edition dépor­tée


Le PS60 s’in­sère parfai­te­ment dans le monde PC / Mac via la prise USB2 hôte, qui véhi­cule unique­ment des données Midi en entrée et sortie. La machine est livrée avec une suite logi­cielle conte­nant des drivers, ainsi qu’un éditeur décliné en versions stand alone et plug-in VST / AU / RTAS. C’est unique­ment via l’édi­teur logi­ciel que l’on pourra accé­der au puis­sant moteur de synthèse de la machine. C’est aussi le seul moyen de faire certaines choses basiques qu’on aurait aimé faire direc­te­ment depuis le PS60, comme sélec­tion­ner les multi­samples pour les oscil­la­teurs, choi­sir les types de filtres, éditer en détail les LFO, enve­loppes et modu­la­tions, program­mer les effets d’in­ser­tion.

L’édi­teur est bien conçu et agréable à utili­ser, avec un double système d’on­glets pour les éditions les plus complexes, ce qui évite d’ou­vrir des pages menu multiples. En mode Programme, tout comme sur un Triton et ses succes­seurs, on trouve 8 onglets prin­ci­paux (basique, OSC, filtre, ampli, LFO, AMS, effets inser­tion, effets maîtres), auxquels s’ajoute un onglet Quick, permet­tant de modi­fier à partir d’une seule page quelques para­mètres clés. Pour le mode Perfor­mance, chaque page de para­mètres affiche les 6 canaux simul­ta­né­ment, ce qui permet d’édi­ter plusieurs couches en même temps, ce que le PS60 ne fait pas aisé­ment, puisqu’il faut faire défi­ler les couches les unes après les autres. Bref, de quoi bien se prépa­rer avant le concert !

Si la prise en main directe est on ne peut plus simple, l’édi­tion interne n’est en revanche pas très aisée avec le petit écran et les 4 touches de navi­ga­tion. Les pages de menu sont orga­ni­sées en plusieurs niveaux d’ar­bo­res­cence et même s’il y a des petits repères graphiques sous forme de flèches d’orien­ta­tion, on peut vite se perdre. Tous les para­mètres des programmes et Perfor­mance ne sont pas direc­te­ment acces­sibles depuis le PS60 ; pour descendre dans le détail ultime, il faut utili­ser l’édi­teur logi­ciel fourni (voir enca­dré).

 

L’édi­tion des programmes laisse appa­raître une archi­tec­ture sonore à peu de choses près équi­va­lente à un M3/M50, hormis l’édi­tion des kits de percus­sions absente sur le PS60. Un programme est consti­tué de 1 à 2 couches « oscil­la­teur -> filtre -> ampli ». Chaque oscil­la­teur peut utili­ser jusqu’à 4 multi­samples mono ou stéréo, avec cross­fade program­mable. Hélas, on ne peut sélec­tion­ner ni arran­ger les 136 multi­samples en Rom PCM depuis le PS60, une restric­tion sévère qui néces­site de passer par l’édi­teur externe. La fréquence peut être modu­lée par l’en­ve­loppe de pitch, 2 LFO, les contrô­leurs physiques et CC Midi. Chaque oscil­la­teur dispose de sa propre tessi­ture et fenêtre de vélo­cité. Le signal passe alors dans la section filtre, très musclée, avec diffé­rentes confi­gu­ra­tions : passe-bas 4 pôles, multi­modes 2 pôles (haut, bas, bande, réjec­tion) en série ou en paral­lèle. Les filtres sont large­ment modu­lables (coupure et réso­nance), avec des points de modu­la­tions multiples, une enve­loppe dédiée et un géné­ra­teur de tracking. Là encore, l’ac­cès aux filtres est limité depuis le PS60. Le signal est ensuite traité par la section ampli, là encore large­ment modu­lable. Un programme peut ainsi conte­nir 8 couches sonores, 4 filtres, 5 LFO, 5 enve­loppes, 4 géné­ra­teurs de tracking, sans oublier les modu­la­tions multiples, le porta­mento et le tempé­ra­ment de clavier. C’est en mode programme que l’on règle égale­ment l’ef­fet d’in­ser­tion (détails plus loin).

 

Perfor­mances scéniques

 

Korg PS60

Le mode Perfor­mance permet de mémo­ri­ser le mixage, l’off­set de certains para­mètres de synthèse et les réglages Midi des 2 séries de 6 couches sonores. Rappe­lons qu’en mode split, on peut placer jusqu’à 6 couches de part et d’autre du point de split. Le problème est qu’il n’y a qu’un seul point, ce qui signi­fie qu’on ne peut pas régler la tessi­ture (ni la fenêtre de vélo­cité) de chaque canal, contrai­re­ment à une works­ta­tion. On ne peut donc qu’em­pi­ler « bête­ment » les couches. Chacune offre des para­mètres de tona­lité et de timbre : à commen­cer par des offsets de réglages faits en mode programme : filtre (coupure, réso­nance, inten­sité de l’en­ve­loppe), vélo­cité sur l’am­pli­tude et ADSR (réglages communs aux 2 enve­loppes de filtre et d’am­pli) ; viennent ensuite le volume, le pano­ra­mique, les 2 départs vers les effets maîtres, le pitch, le porta­mento, le pitch-bend et le Midi (canal, filtrage des contrô­leurs, mode local). Ce dernier point fait du PS60 un petit clavier de commandes plutôt sympa. Ah ! Si seule­ment on avait pu régler une tessi­ture pour chaque canal ! Tous ces para­mètres sont éditables en interne ou via le logi­ciel fourni.

 

Quel que soit le mode d’édi­tion (interne ou externe), il est impos­sible de modi­fier un programme en détail dans son contexte de Perfor­mance. Lorsqu’on appuie sur la touche [Edit], les 6 boutons des canaux acti­vés clignotent, forçant l’uti­li­sa­teur à n’en choi­sir qu’un pour l’édi­tion. Tous les autres canaux sont alors coupés et le programme du canal choisi est alors dispo­nible avec un volume calé à 127. Une sérieuse limite des works­ta­tions Korg depuis le M1, mis à part le 01/W qui, moyen­nant une combi­nai­son de touches, permet­tait d’édi­ter un programme au sein d’une Combi multi­tim­brale (souve­nir de 20 ans !). Au final, on peut stocker 20 Perfor­mances, 15 étant déjà préchar­gées d’usine. C’est très insuf­fi­sant à notre sens, même pour un clavier de scène à l’er­go­no­mie bien fichue où on peut faci­le­ment chan­ger et remixer les programmes.

 

Effets musclés

Korg PS60

Le PS60 dispose de 5 multief­fets d’in­ser­tion, 2 effets maîtres et 1 EQ global, direc­te­ment issus des M3/M50. Chaque canal dispose de son propre effet d’in­ser­tion, sauf la section Strings qui doit se conten­ter des effets maîtres. Contrai­re­ment aux M3/M50, on ne peut pas utili­ser les 5 effets d’in­ser­tion sur le même programme. Les effets d’in­ser­tion sont les plus musclés du lot, tant en quan­tité d’al­go­rithmes (64) que de para­mètres éditables (de 5 à 25) – tous les para­mètres sont acces­sibles depuis l’édi­teur logi­ciel. On y trouve diffé­rents trai­te­ments dyna­miques stéréo (compres­seur, limi­teur, porte, exci­ter), EQ, wah-wah, filtres, déci­ma­teur, simu­la­teurs d’am­pli, phaser, tremolo ainsi que des combi­nai­sons. S’y ajoutent 2 effets vibrato / chorus et Leslie réser­vés au canal Organ (rappe­lons que le canal Strings est dépourvu d’ef­fet d’in­ser­tion). Certains para­mètres sont modu­lables en temps réel, avec source au choix parmi les prin­ci­paux contrô­leurs physiques ou Midi.

 

Korg PS60

 

 

Viennent ensuite les 2 effets maîtres stéréo, offrant nette­ment moins de para­mètres : 1 effet d’en­semble (4 algo­rithmes : chorus, flan­ger, chorus / flan­ger vintage, phaser) et réverbe / délai (hall, plate, room, délai). Chacun a 3 para­mètres éditables depuis la façade, que ce soit en interne ou depuis l’édi­teur externe : vitesse, profon­deur et feed­back pour l’ef­fet d’en­semble ; temps, feed­back et niveau pour l’ef­fet réverbe / délai. Les 2 effets maîtres sont routables en série ou en paral­lèle, avec dosage du niveau d’in­ser­tion du premier dans le second. Enfin, l’EQ global est de type 3 bandes tota­le­ment para­mé­triques, dont seuls les niveaux sont éditables en façade, mais tous les para­mètres acces­sibles via les menus et l’édi­teur logi­ciel. La qualité sonore de l’en­semble de cette section effets est excel­lente, on sent l’ex­pé­rience de la marque sur les effets inté­grés aux works­ta­tions.

 

 

Conclu­sion

Au final, le PS60 propose un concept inté­res­sant à un prix très abor­dable. Ques­tion sons, nous sommes dans une sélec­tion pop / rock plutôt honnête, qui ne riva­lise toute­fois pas avec les grosses works­ta­tions ou claviers de scène haut de gamme. Idem pour l’ac­cès à l’en­semble des para­mètres de synthèse, qui néces­site un logi­ciel externe, bien heureu­se­ment fourni. Mais face à toutes ces machines de luxe sophis­tiquées, le PS60 prend immé­dia­te­ment le dessus dès lors qu’il s’agit d’em­pi­ler, split­ter, mixer et modi­fier rapi­de­ment diffé­rentes couches sonores en live. De quoi séduire le musi­cien itiné­rant qui ne veut ruiner ni ses écono­mies, ni son dos !

 

Points forts
  • Prise en main rapide
  • Commandes directes bien pensées
  • Qualité sonore correcte
  • Un véritable synthé avec filtres multimodes et matrice de modulations
  • Section d'effets avec une insertion par voix (sauf Strings)
  • Éditeur bibliothécaire inclus
  • Clavier dynamique standard et de qualité
  • LCD très lisible
  • Instrument compact et léger
  • OS réinscriptible
  • Prix raisonnable
Points faibles
  • Accès direct limité à certains paramètres de synthèse
  • Navigation dans les menus plutôt ardue
  • Seulement 20 mémoires de Performances
  • Pas de séquenceur ni arpégiateur
  • Clavier sans aftertouch
  • Pas de sons ni de kits de percussions
  • Construction un peu light
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.