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Le génome DX7 séquencé
8/10
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Deux ans après les premiers Volca, le Volca Sample incorpore des échantillons dans une mini-boîte à rythmes, agrandissant par là-même une petite famille attachante et ludique.

Cette année, à l’ombre du Mini­logue, presque en toute discré­tion, un cinquième Volca a été annoncé : alors, qu’est-ce qui a 32 algo­rithmes, 6 opéra­teurs FM et un tas de para­mètres qu’on touille au Data Entry sans toujours comprendre ce qu’on fait ? Ah facile, un DX7… Eh bien plus seule­ment, car désor­mais, il y a aussi le Volca FM !

Couleur DX7

Au premier regard, le Volca FM affiche clai­re­ment sa filia­tion au DX7 pour ce qui est de la parure : robe brun foncé, boutons verts, bruns et rouge pastel, séri­gra­phie dorée… Il reprend par ailleurs le format paral­lé­lé­pi­pé­dique, la taille réduite (19 × 11 × 4 cm) et le poids plume (360 grammes) de ses frères.

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 001.JPG

La construc­tion est aussi robuste que le Volca Sample, avec une caisse en plas­tique trans­lu­cide et une façade en alu. La répar­ti­tion des commandes s’ap­pa­rente aux autres Volca : la partie supé­rieure renferme l’en­semble de la connec­tique, avec, de gauche à droite, l’in­ter­rup­teur marche/arrêt, l’en­trée pour alimen­ta­tion externe (DC 9V à centre posi­tif, KA-350, hélas toujours en option), l’unique entrée MIDI, les mini-jacks d’en­trée/sortie Sync et la sortie casque (mini-jack stéréo) ; cette dernière est toujours la seule sortie audio dispo­nible. Nouveauté, un affi­cheur à 8 diodes de 7 segments rouges prend place en haut à gauche ; il va vite s’avé­rer incon­tour­nable pour éditer les programmes, nous y revien­drons en détail. La partie centrale est réser­vée aux commandes pour le son et le trans­port du séquen­ceur. Enfin, la partie basse est occu­pée par un clavier capa­ci­tif tactile multi­zone, à savoir 2 rangées de 27 touches posi­tion­nées comme un clavier piano, iden­tique à celui du Volca Keys.

Comme sur les autres Volca, un petit haut-parleur est inté­gré sous la machine, ce n’est pas le meilleur choix possible, mais c’est l’un des seuls endroits dispo­nibles ; il est auto­ma­tique­ment coupé dès qu’un min-jack est inséré dans la sortie casque. C’est aussi sous la machine que l’on trouve la trappe pour l’ali­men­ta­tion par piles (6 AA/LR6 four­nies), rendant ainsi le Volca FM parfai­te­ment auto­nome. Le construc­teur annonce une auto­no­mie de 10 heures avec des piles alca­lines. La mise à jour de l’OS ne se fait pas par l’en­trée MIDI, mais via l’en­trée Sync, au moyen d’un fichier audio, comme sur un Mono­tribe. C’est égale­ment par cette entrée que l’on peut récu­pé­rer les programmes et séquences en prove­nance de la sortie Sync d’un autre Volca FM. Bien évidem­ment, l’en­trée Sync permet aussi de synchro­ni­ser le tempo à partir d’un autre Volca/Mono­tribe ou tout instru­ment compa­tible avec des impul­sions posi­tives/néga­tives, en les reliant avec le cordon mini-jack stéréo fourni. La réci­proque est égale­ment vraie…

Sons DX7

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 015.JPG

Le Volca FM est un module à arpé­gia­teur et séquen­ceur inté­grant un synthé FM modu­lable en temps réel. On a dû parler plusieurs fois de DX7 depuis le début de ce test, non ? Ah bon ? Pas remarqué… si on est aussi lourd, c’est que la machine renferme un DX7 complet. Complet ? Oui, complet, à la poly­pho­nie près, qui est de 3 notes ici alors qu’un DX7 peut envoyer 16 notes. Alors oui, 3 notes c’est peu, c’est moins que 4, mais c’est mieux que 2 ou 1… Ce n’est pas non plus une works­ta­tion, mais un module mono­tim­bral spécia­lisé, un complé­ment sonore origi­nal, car faire de la musique avec de la synthèse FM seule n’est pas chose aisée. Et ceci étant posé, le Volca FM est assez balaise. Il est d’au­tant plus balaise qu’il intègre tous les para­mètres de synthèse du DX7 ; tous sont acces­sibles, éditables et mémo­ri­sables au sein de 32 programmes. Au point qu’on peut dumper des banques Sysex complètes de 32 programmes de DX7, la compa­ti­bi­lité est sur ce point totale.

Ques­tion résul­tats sonores, c’est le DX7 tout craché : basses, marim­bas, pianos élec­triques, orgues, cuivres, textures métal­liques, cloches, percus­sions, effets spéciaux… rien ne nous est épar­gné, c’est conforme à l’ori­gi­nal, pour le meilleur et pour le pire ; là encore, c’est le talent du program­ma­teur qui fait la diffé­ren­ce… ou pas. Quand on monte dans les aigus (à partir du Do 5), un infâme alia­sing gargouille souvent de tout son être, autant que sur notre DX7 ; il nous semble même que l’alia­sing est un poil plus présent sur le Volca FM que sur le véné­rable DX7. La machine se paie le luxe d’of­frir un chorus stéréo, venant réchauf­fer et élar­gir le signal, bien utile sur certaines nappes ou cuivres (une simple affaire de marche/arrêt, mémo­ri­sable dans chaque séquence). Les niveaux de sortie sont corrects et le souffle inau­dible.

1Mor­ph­Bass
00:0000:42
  • 1Mor­ph­Bass 00:42
  • 2EBass 00:36
  • 3Chewy­Bass 00:41
  • 4Ana­Bass 00:20
  • 5Vol­ca­nic 00:39
  • 6Music­Box 00:47
  • 7Sma­sh­Hit 00:34
  • 8Glass­Pad 00:47
  • 9Throat­Key 00:51
  • 10EPiano 00:23
  • 11Bras­sEns 00:36
  • 12String­Sec­tion 00:41

Synthèse DX7

Alors, on y va pour la FM DX7 ? Tant de choses ont déjà été écrites sur le sujet que l’on va s’en tenir à l’es­sen­tiel : à quoi ça sert (et non pas comment ça marche).

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 016.JPG

Les sources sonores sont consti­tuées de 6 opéra­teurs géné­rant une onde sinu­soï­dale. Ces opéra­teurs peuvent prendre le rôle de porteurs (géné­ra­teurs sonores) ou modu­la­teurs (géné­ra­teurs de modu­la­tions de phase audio). Ils sont arran­gés en algo­rithmes (32 types diffé­rents) qui défi­nissent qui sont les porteurs, qui sont les modu­la­teurs et comment tout cela inter­agit. Prenons le schéma d’un algo­rithme : à la verti­cale, les opéra­teurs se modulent, leurs signaux sont multi­pliés, ce qui crée de nouvelles harmo­niques au sein du porteur en bas de chaîne. À l’ho­ri­zon­tale, les signaux des porteurs sont addi­tion­nés en bas de chaîne. Suivant l’al­go­rithme, on peut avoir plusieurs modu­la­teurs qui se modulent ou qui modulent un même porteur ; ou encore plusieurs porteurs alignés à l’ho­ri­zon­tale, modu­lés ou pas. Un feed­back réinjecte le signal de modu­la­tion au sein d’un ou plusieurs opéra­teurs pour ajou­ter davan­tage d’har­mo­niques. Un opéra­teur peut agir à fréquence variable ou fixe. Si c’est un porteur, on a un son dont la fréquence suit le clavier dans le premier cas ou reste fixe dans le second ; si c’est un modu­la­teur, on crée des harmo­niques dans le premier cas (fréquence ratio de la fonda­men­tale) ou des formants dans le second (modu­la­tion à taux fixe).

Tout cela serait très simple si le son était statique. Or, l’am­pli­tude de chaque opéra­teur peut varier dans le temps (enve­loppe 4 pentes/4 niveaux et LFO) et l’es­pace (suivi de clavier avec point d’in­flexion et courbes gauches/droites, linéaires/expo­nen­tielles, à signe posi­tif ou néga­tif). La vélo­cité peut égale­ment pilo­ter l’am­pli­tude de chaque opéra­teur. En sortie, on peut aussi ajus­ter l’am­pli­tude de chaque opéra­teur. Qu’y a-t-il de sioux là-dedans ? Quand un opéra­teur est un porteur, modi­fier l’am­pli­tude revient à modi­fier le volume : enve­loppes, LFO, suivis de clavier, réponse en vélo­cité ou ampli­tudes de sortie mixent donc des signaux audio ; mais quand un opéra­teur est un modu­la­teur, faire varier son ampli­tude (avec les mêmes types de sources que précé­dem­ment) revient à faire varier son action sur le porteur ou le modu­la­teur auquel il est atta­ché dans l’al­go­rithme ; et au final, faire varier le contenu harmo­nique du porteur, donc son timbre. Dit autre­ment, pous­ser le volume d’un modu­la­teur ne pousse pas le niveau du son, mais le niveau de sa modu­la­tion de fréquence. Tout cela, c’est pour l’un des 6 opéra­teurs, ce qui nous fait plus de 130 para­mètres. S’y ajoutent les para­mètres communs aux 6 opéra­teurs : enve­loppe de pitch (4 pentes/4 niveaux), feed­back, LFO (forme d’onde, action sur le volume, action sur le pitch, départ synchro), réponse en vélo­cité, vibra­to… donc envi­ron 150 para­mètres. Tout d’un DX7, on vous avait préve­nus !

Tout ce qui bouge

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 010.JPG

Ce qui manque au Volca FM pour égaler l’ex­pres­si­vité d’un DX7, ce sont les contrô­leurs physiques tradi­tion­nels (clavier, molettes, pédales, contrô­leur de souf­fle…). Toute­fois, l’objet de la machine est tout autre, puisque c’est un module inté­grant poten­tio­mètres, arpé­gia­teur et séquen­ceur ; en somme, d’autres moyens de faire varier le son en temps réel. L’ar­pé­gia­teur offre 9 mouve­ments (vers le haut, vers le bas, aléa­toire sur 1–2–3 octaves) et 11 divi­sions tempo­relles (de 1/12 à 4 fois le tempo). Il est utili­sable avec les séquences, comme nous le verrons après. La mémoire interne renferme 16 séquences poly­pho­niques (à une seule piste) de 1 à 16 pas. Le numéro de programme, le mode de voix (poly­pho­nique, mono ou unis­son) et le statut du chorus sont sauve­gar­dés dans chaque séquence. La program­ma­tion se fait unique­ment en temps réel en Over­dub, avec l’aide d’un métro­nome inté­gré que l’on peut acti­ver si besoin. Les notes sont enre­gis­trées avec leur durée (note on/note off) et quan­ti­fiées au pas le plus proche ; il n’y a pas de fonc­tion Flux (zéro quan­ti­fi­ca­tion) comme sur le Volca Keys ou de quan­ti­fi­ca­tion alter­na­tive. Le tempo peut être synchro­nisé à une horloge externe selon 3 divi­sions tempo­relles : iden­tique, à moitié ou au quart. On peut égale­ment chaî­ner une plage de séquences (2 à 16) qui seront repro­duites à la suite puis bouclées ; ce n’est pas aussi puis­sant qu’un véri­table mode Song, qui fait hélas défaut.

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 017.JPG

Le séquen­ceur permet d’en­re­gis­trer le mouve­ment des commandes situées en façade, en temps réel et sur un cycle. Il s’agit de la trans­po­si­tion (curseur agis­sant par demi-ton ou par octave), de la vélo­cité (second curseur), des segments AD des modu­la­teurs, des segments AD des porteurs, de la vitesse du LFO, de l’ac­tion du LFO sur le Pitch, du numéro d’al­go­rithme, du type d’ar­pège et de la divi­sion tempo­relle de l’ar­pé­gia­teur. Les 9 derniers para­mètres cités précé­dem­ment sont assi­gnés à des poten­tio­mètres lumi­neux, qui clignotent lorsque leur valeur change. En jouant sur les commandes de sélec­tion de motif et de vitesse d’ar­pège, on peut créer des fiori­tures addi­tion­nelles inté­res­santes, sortant des fourches caudines de la grille de quan­ti­fi­ca­tion. Les mouve­ments enre­gis­trés peuvent être calés sur les pas, joués en continu ou annu­lés (sans être effa­cés de la séquence). De même, on peut élimi­ner certains pas, qui ne seront ni repro­duits, ni enre­gis­trés. La fonc­tion Warp Active Step permet de ralen­tir la vitesse de lecture d’une mesure pour qu’elle dure l’équi­valent de 16 pas, quel que soit le nombre de pas acti­vés, une alter­na­tive bien­ve­nue à l’ab­sence de divi­sions tempo­relles exotiques. Une fois la séquence satis­fai­sante, il faut penser à la sauve­gar­der dans l’une des 16 mémoires.

Entrée MIDI

Korg Volca FM : Volca FM 2tof 013.JPG

Le Volca FM est équipé d’une entrée MIDI pour pilo­ter les notes, le pitch­bend, les commandes du séquen­ceur et bien évidem­ment l’hor­loge (arpèges, séquences, mais pas le LFO). Malheu­reu­se­ment, la réponse aux CC MIDI est limi­tée aux para­mètres de synthèse direc­te­ment en façade (ceux qui sont auto­ma­ti­sables) ; par contre, la réponse aux commandes physiques telles que molette de modu­la­tion, vélo­cité, pres­sion, Sustain, contrô­leur de souffle est igno­rée, ce qui est très surpre­nant quand on connait l’ex­pres­si­vité de la FM (le CC qui règle la valeur du curseur de vélo­cité est reconnu, mais pas la vélo­cité jouée au clavier). Autant on peut comprendre que les commandes physiques soient absentes d’un module si petit et bon marché, autant on est déçu par leur absence de la liste des CC reçus : le Volca FM n’est pas un expan­deur clas­sique. Enfin, comme déjà dit, l’en­trée MIDI permet aussi de rece­voir des banques DX7 de 32 programmes via Sysex. En absence de MIDI Out ou de prise USB, la sortie Sync permet d’en­voyer le contenu de la mémoire interne (programmes et séquences) vers un autre Volca FM ; on imagine aussi bien des appli­ca­tions se déve­lop­per (éditeurs ou biblio­thé­cai­res…) pour gérer tout cela à partir de tablettes, smart­phones ou porta­bles…

Conclu­sion

Le Volca FM est le cinquième module de la famille Volca. Tout aussi auto­nome avec son mini clavier tactile multi­zones, son petit HP et son alimen­ta­tion par piles, c’est aussi le plus puis­sant d’entre eux, fort de ses 32 programmes et 16 séquences. Côté synthèse, il s’agit d’un DX7 à part entière, avec le même son et les mêmes para­mètres de synthèse, tous éditables et mémo­ri­sables, au point d’être compa­tible avec ses banques via Sysex MIDI. Comme tout bon Volca, il permet aussi de séquen­cer des notes et des mouve­ments de commandes en temps réel, avec un Work­flow exem­plaire. On note çà et là quelques amélio­ra­tions au concept initial, tels qu’un petit arpé­gia­teur, un effet chorus, une fonc­tion Warp et l’ex­port des mémoires via la sortie Sync. Le prix étant très serré, la machine a toute­fois ses limites : 3 voix de poly­pho­nie, des séquences courtes, l’ab­sence de mode Song, une réponse limi­tée aux commandes MIDI externes (dont la vélo­cité) et une connec­tique épurée. Mais pour ceux qui veulent ajou­ter à leurs perfor­mances scéniques l’au­then­tique son FM 6 opéra­teurs piloté par des mini-séquences, sans se ruiner et avec une certaine auto­no­mie, le Volca FM est à consi­dé­rer plus que sérieu­se­ment…

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC) 

  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 019.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 018.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 017.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 016.JPG
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  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 010.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 009.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 008.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 006.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 005.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 004.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 003.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 002.JPG
  • Korg Volca FM : Volca FM 2tof 001.JPG

 

8/10
Points forts
  • Véritable moteur du DX7
  • Édition intégrale des paramètres FM
  • 32 mémoires de programmes
  • Petit effet chorus bienvenu
  • Arpégiateur intégré
  • Automation de certains paramètres
  • Mode Warp assez créatif
  • Workflow sans interruption
  • Réponse à quelques CC MIDI
  • Import des banques DX7 par Sysex
  • Totalement autonome
  • Prix serré
Points faibles
  • Polyphonie limitée
  • Lecture des séquences uniquement à l’endroit
  • Séquences trop courtes
  • Chaînage des séquences très limité
  • Pas de transposition des séquences via le clavier
  • Réponse limitée aux contrôles MIDI externes, dont la vélocité
  • Alimentation externe non fournie
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.