Sujet [Composition] Musicologie et musiques actuelles, compatibles ?
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CryinWolf
11
Nouvel·le AFfilié·e
Premier post
Bonjour,
Pour exposer la situation, j'aimerais à terme pouvoir composer sur des genres émergents comme la musique électro, le metal etc...
J'aimerais intégrer des études de musicologie à la Sorbonne via une licence, car je pensais que ça me permettrait d'avoir une bonne culture musicale, savoir analyser des morceaux, etc... me permettant par la suite de composer.
Toutefois le programme de musicologie étant très classique (http://vof.paris-sorbonne.fr/fr/index/licence-XA/arts-lettres-langues-ALL/licence-musicologie-program-lmus1-210/l1-musicologie-subprogram-lmupb1-14.html) j'en viens à me demander si faire ce type d'étude est réellement utile quand on aspire à composer et surtout sur des genres qui sont pas liés à la musique classique et celle qu'on étudie en musicologie.
Petit disclaimer, je ne vois pas les études comme une finalité mais uniquement comme un support de travail, je n'ai jamais attendu après des études pour bosser la musique, j'ai des ouvrages, je me renseigne sur internet, j'apprends l'acoustique, la MAO, la théorie musicale etc... seul chez moi.
Je n'attends donc pas qu'une licence de musico me transforme en compositeur, je vois les études juste comme un outil de travail, il en va de moi d'apprendre, d'approfondir tout le reste seul.
Ma question serait surtout de savoir si les éléments qu'on apprend en études de musicologie pourraient me servir ou si au contraire ils seraient plus appropriés à quelqu'un souhaitant travailler et composer par exemple en musique classique.
Par exemple l'histoire de la musique, est-ce que concrètement ça sert à quelque chose pour un compositeur et surtout un compositeur non classique ?
De la même manière est-ce qu'apprendre à analyser la musique baroque ça peut servir à faire du rock ?
etc... etc...
Merci
Pour exposer la situation, j'aimerais à terme pouvoir composer sur des genres émergents comme la musique électro, le metal etc...
J'aimerais intégrer des études de musicologie à la Sorbonne via une licence, car je pensais que ça me permettrait d'avoir une bonne culture musicale, savoir analyser des morceaux, etc... me permettant par la suite de composer.
Toutefois le programme de musicologie étant très classique (http://vof.paris-sorbonne.fr/fr/index/licence-XA/arts-lettres-langues-ALL/licence-musicologie-program-lmus1-210/l1-musicologie-subprogram-lmupb1-14.html) j'en viens à me demander si faire ce type d'étude est réellement utile quand on aspire à composer et surtout sur des genres qui sont pas liés à la musique classique et celle qu'on étudie en musicologie.
Petit disclaimer, je ne vois pas les études comme une finalité mais uniquement comme un support de travail, je n'ai jamais attendu après des études pour bosser la musique, j'ai des ouvrages, je me renseigne sur internet, j'apprends l'acoustique, la MAO, la théorie musicale etc... seul chez moi.
Je n'attends donc pas qu'une licence de musico me transforme en compositeur, je vois les études juste comme un outil de travail, il en va de moi d'apprendre, d'approfondir tout le reste seul.
Ma question serait surtout de savoir si les éléments qu'on apprend en études de musicologie pourraient me servir ou si au contraire ils seraient plus appropriés à quelqu'un souhaitant travailler et composer par exemple en musique classique.Par exemple l'histoire de la musique, est-ce que concrètement ça sert à quelque chose pour un compositeur et surtout un compositeur non classique ?
De la même manière est-ce qu'apprendre à analyser la musique baroque ça peut servir à faire du rock ?
etc... etc...
Merci
[ Dernière édition du message le 15/01/2019 à 02:59:14 ]
Silverfish Imperatrix
6595
Je poste, donc je suis
CryinWolf
11
Nouvel·le AFfilié·e
Silverfish Imperatrix
6595
Je poste, donc je suis
Bequano
5
Nouvel·le AFfilié·e
Bonjour, plusieurs cours sont intéressants qui peuvent aider à la composition. Mais ça n'est nullement indispensable. Ayant fait musicologie, je peux te dire que c'est énormément de théorie. Et des fois de la théorie qui date de Mathusalem. Donc pas forcément actuelle. Mais ce bagage théorique peut-être extrêmement intéressant. Passer 2 heures par semaine sur la musique baroque n'est pas en soi inutile. Mais à part si le prof est un réellement spécialiste de la période étudiée, un bouquin d'histoire de la musique fait largement l'affaire dans ton cas. Cependant j'aimais vraiment les cours d'analyse musicale et cela m'a appris pas mal d'outils que j'ai pu réutilisé dans certaines compos. Idem pour les cours de chœurs et d'écriture musicale à la différence qu'ils seront toujours utiles car il y a un travail de l'oreille important en plus de l'aspect théorique.
Le problème (ou pas) des licences de musicologie c'est que le programme est fait pour former des musicologues pas des musiciens. J'ai vu des étudiants pouvant te dire en quel année est mort Chopin mais qui étaient piètres musiciens. A l'inverse le batteur fan de métal de ma promo qui pensait que Beethoven était anglais était un excellent musicien dans son domaine. Et les rares outils donnés pour te "former" en tant que musicien et compositeur ne valent pas le coup par rapport à l'investissement demandé. Le travail de l'oreille, les analyses de partitions, les cours de chœurs tu peux les avoir dans des établissements comme les conservatoires ou certaines écoles de musique sans te taper 4h de powerpoint indigeste sur Chopin ou Monteverdi par semaine. Bref je pense sincèrement qu'une licence de musicologie n'est pas forcément le plus adapté à ton besoin. Par contre rien ne t'empêche de demander à certains professeurs de pouvoir venir dans leur cours si cela t’intéresse même si tu n'es pas inscrit. (Ou il me semble qu'il y a un statut auditeur libre maintenant dans les facs).
Ce n'est que mon expérience mais j'ai l'impression que toutes les licences de musicologie de part le programme demandé au CAPES, n'ont rien à faire des musiques actuelles. Certes, j'ai eu des cours d'histoire du rock et du jazz en 3ème année. Mais c'était tellement succinct que c'en était ridicule. Et je te raconte pas le mépris quand tu annonces que tu fais de l’électro, du reggae ou du métal que ce soit par certains enseignants mais aussi certains étudiants.
Désolé pour le pavé !
PS : je ne m'y connais pas trop mais j'ai l'impression que beaucoup de compositeurs de métal ont un bagage théorique classique assez important.
Le problème (ou pas) des licences de musicologie c'est que le programme est fait pour former des musicologues pas des musiciens. J'ai vu des étudiants pouvant te dire en quel année est mort Chopin mais qui étaient piètres musiciens. A l'inverse le batteur fan de métal de ma promo qui pensait que Beethoven était anglais était un excellent musicien dans son domaine. Et les rares outils donnés pour te "former" en tant que musicien et compositeur ne valent pas le coup par rapport à l'investissement demandé. Le travail de l'oreille, les analyses de partitions, les cours de chœurs tu peux les avoir dans des établissements comme les conservatoires ou certaines écoles de musique sans te taper 4h de powerpoint indigeste sur Chopin ou Monteverdi par semaine. Bref je pense sincèrement qu'une licence de musicologie n'est pas forcément le plus adapté à ton besoin. Par contre rien ne t'empêche de demander à certains professeurs de pouvoir venir dans leur cours si cela t’intéresse même si tu n'es pas inscrit. (Ou il me semble qu'il y a un statut auditeur libre maintenant dans les facs).
Ce n'est que mon expérience mais j'ai l'impression que toutes les licences de musicologie de part le programme demandé au CAPES, n'ont rien à faire des musiques actuelles. Certes, j'ai eu des cours d'histoire du rock et du jazz en 3ème année. Mais c'était tellement succinct que c'en était ridicule. Et je te raconte pas le mépris quand tu annonces que tu fais de l’électro, du reggae ou du métal que ce soit par certains enseignants mais aussi certains étudiants.
Désolé pour le pavé !
PS : je ne m'y connais pas trop mais j'ai l'impression que beaucoup de compositeurs de métal ont un bagage théorique classique assez important.
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