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Yamaha MOTIF 6
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Test du Yamaha MOTIF 6

Workstation de la marque Yamaha appartenant à la série MOTIF

Test écrit
Intégration parfaite

Regrouper intelligemment pistes audio et événements Midi dans un package séduisant et convivial qui sonne à merveille, tel est l’objectif des nouvelles stations de travail MOTIF de Yamaha. Power !

Le sport préféré des musi­ciens techno / dance consiste à faire tour­ner ensemble des boucles audio et des motifs Midi. Mais les boucles samplées présentent un avan­tage et un incon­vé­nient : le marché en regorge mais elles restent figées une fois captu­rées. Leur inté­gra­tion dans un mix néces­site souvent l’ajus­te­ment du tempo, le redé­cou­page et l’ajout de pistes Midi. Le CS6x avait fait une partie du chemin dans cette voie, mélan­geant l’échan­tillon­nage de boucles à la lecture d’échan­tillons. Le SU700, pour sa part, offrait une approche très nova­trice du sampling et du remixage de boucles. Il est donc fort probable que l’on retrouve une partie de leur code géné­tique dans l’ADN du MOTIF. Mariage tech­no­lo­gique ou inté­gra­tion réus­sie, voyons cela plus en détail.

Contrôle posi­tif

Yamaha MOTIF 6

Le MOTIF est décliné en 3 modèles clavier : 61 (6), 76 (7) et 88 touches (8). Le MOTIF 6, que nous avons testé, possède un clavier très agréable, avec une excel­lente réponse à la vélo­cité et à la pres­sion. Carros­sée dans une solide coque métal­lique au look new age angu­leux, la machine tranche avec la mode bio design arron­die ! Sur la gauche, la section de contrôle du son est consti­tuée de 4 poten­tio­mètres rota­tifs à 4 fonc­tions, dédiés au contrôle direct des prin­ci­paux para­mètres de synthèse (coupure du filtre, réso­nance, enve­lop­pes…) et 4 curseurs linéaires capables de pilo­ter 4 pistes chacun, affec­tés au mixage (volume, pano­ra­mique, effets, tempo…). Un must pour le live et les séquences. A côté se trouvent des commandes de trans­port compa­tibles avec les prin­ci­paux séquen­ceurs logi­ciels du marché (Cubase, Logic Audio, Pro Tools MAC / PC et Cake­walk PC).

Côté édition, un grand écran central 240 × 64 pixels et 2 rangées de 6 touches de fonc­tions permettent d’ap­pe­ler aisé­ment les pages menu prin­ci­pales et secon­daires, limi­tant ainsi à deux les niveaux d’édi­tion. Merci ! La touche « Compare », tant appré­ciée des desi­gners, est aussi du voyage. Sur la droite, plusieurs rangées de boutons sont desti­nées à la sélec­tion des sons – avec recherche par caté­go­rie – et à la coupure ou l’iso­le­ment des pistes du séquen­ceur. La face arrière est truf­fée de connec­tique : inter­face pour carte Smart­me­dia, 2 paires de sorties et 1 paire d’en­trées stéréo analo­giques, sortie optique, trio Midi, port SCSI-2, USB, 4 jacks pour pédales (auxquelles il manque l’in­ver­sion de pola­ri­té…), une borne pour contrô­leur de souffle, une trappe pour cartes de synthèse supplé­men­taires (voir ci-dessous*) et une trappe pour carte audio dotée de sorties analo­giques sépa­rées et entrées / sorties numé­riques (la carte mLAN n’est fina­le­ment pas au cata­logue car la norme Fire­Wire I sur laquelle elle repose ne donne pas satis­fac­tion). Bref, c’est tout à fait complet ! 

*Syn­thèses addi­tives

Le MOTIF est capable d’ac­cueillir trois cartes filles addi­tion­nelles de la série PLG avec logi­ciel d’édi­tion PC / Mac. Les moins inté­res­santes pour le MOTIF sont les cartes à base d’échan­tillons, inutiles compte tenu de la taille et de la qualité de sa Rom : c’est le cas du module multi­tim­bral GM/XG (PLG100-XG, poly­pho­nie 32 voix) et de la Rom de pianos (PLG150-PF, poly­pho­nie 64 voix, 16Mo de sons de pianos). Un peu plus inté­res­sante, la carte à harmo­ni­seur 4 voix (PLG100-VH) permet­tra quelques fantai­sies vocales judi­cieu­se­ment placées.

Yamaha MOTIF 6

Infi­ni­ment plus inté­res­santes, les cartes de synthèse complètent à merveille la pano­plie sonore initiale : modé­li­sa­tion physique façon VL-1 (PLG150-VL, 256 programmes Rom et 70 Ram), synthèse FM repre­nant tout le DX7 – sauf le souffle – (PLG150-DX, poly­pho­nie 16 voix, 6 opéra­teurs, 912 sons en Rom et 64 en Ram) et modé­li­sa­tion analo­gique (PLG150-AN, poly­pho­nie 5 voix, soit un demi-AN1x, 256 programmes en Rom et 128 en Ram). Avec ces trois cartes à bord, le MOTIF devient une arme de synthèse redou­table. Seul hic, la Ram n’est pas perma­nente, si bien que les 64 sons utili­sa­teur ne sont par sauve­gar­dés à l’ex­tinc­tion des feux. Heureu­se­ment, on pourra se conso­ler avec la fonc­tion « Auto­load » et une carte Smart­me­dia. Au fait, à quand une carte tirée du FS1r ?

Rom and Roll

Yamaha MOTIF 6

D’em­blée, les sons d’usine annoncent la couleur, grâce à une nouvelle Rom de 85 Mo, loin d’être déca­dente ! Parmi les 384 programmes d’usine (+128 GM) et les 48 drum­kits (+1 GM), on découvre de fabu­leux pianos acous­tiques stéréo, affran­chis d’ef­fet de saut ou de mauvaise boucle. Il en existe d’ailleurs plusieurs versions, allant du piano ballade très doux au piano rock agres­sif. Les claviers élec­triques sont excel­lents, avec une belle brochette de Yamaha CP80, Rhodes, Wurlit­zer, DX et Clavi­net. La pano­plie d’orgues est tout aussi complète, avec les répliques de Hammond, Vox et Farfisa qui feront le bonheur des amateurs de Reggae, Gospel, Rock ou Jazz. Coup de chapeau au B3 hurlant sous l’ef­fet distor­sion + Leslie. Les sections de cuivres sont elles aussi impec­cables.

Revus et très bien corri­gés, les diffé­rents ensembles de cordes sont très amples et les cordes solo ressemblent à quelque chose. Nous avons égale­ment été bluf­fés par le son de guitare acous­tique Nylon couplé à l’ar­pé­gia­teur, offrant des riffs très réalistes. Les modèles élec­triques sont judi­cieu­se­ment embel­lis par les simu­la­teurs d’am­pli avec ou sans distor­sion. Côté basses, on trouve enfin une basse slap qui claque pas trop mal. Les chœurs demeurent éthé­rés, trop synthé­tiques à notre goût. En revanche, les programmes de synthèse sont abso­lu­ment remarquables : patate et rondeur sur les basses, agres­si­vité sur les leads et finesse sur les nappes, ce qui laisse entre­voir une excel­lente section de filtres. Qualité remarquable égale­ment côté percus­sions, issues de la nouvelle station ryth­mique RS7000, où la program­ma­tion judi­cieuse et dyna­mique de certains éléments (les caisses claires notam­ment) a retenu toute notre atten­tion. Bref, une formi­dable base sonore. 

AWM2 toujours !

La synthèse du MOTIF repose sur la lecture d’échan­tillons AWM2 offrant 62 voix de poly­pho­nie sur 16 canaux multi­tim­braux. Ces données augmentent suivant les plug-in instal­lés (voir ci-dessous**). L’AWM2 n’a pas beau­coup évolué depuis des années, même si quelques amélio­ra­tions sont venues s’ajou­ter çà et là. En mode « normal », on dispose de quatre couches par programme tirant leurs formes d’ondes indif­fé­rem­ment des échan­tillons en Rom ou en Ram, dont les fenêtres de tessi­ture et de vélo­cité sont entiè­re­ment para­mé­trables. Chaque couche attaque un filtre multi­mode réso­nant avec tracking propo­sant 21 algo­rithmes variés issus des confi­gu­ra­tions passe-haut et passe-bas. Ce filtre est un véri­table bonheur, comme nous l’avons dit, tant à bas régime qu’à haute dose.

Yamaha MOTIF 6

Côté modu­la­tions, on dispose de trois enve­loppes multi­seg­ments, un LFO et une matrice à six cordons permet­tant d’as­si­gner la plupart des contrô­leurs physiques à une liste quasi-exhaus­tive de para­mètres de synthèse et d’ef­fets. Au niveau global, un second LFO agit simul­ta­né­ment sur les quatre couches. En mode Drums, les para­mètres de synthèse sont assez logique­ment plus restreints, mais ils s’ap­pliquent indi­vi­duel­le­ment à chaque percus­sion du kit (CO à C6). Pour stocker ses produc­tions person­nelles, on dispose de 128 programmes et 16 drum­kits en mémoire interne. 

**Sam­pling de série

Yamaha MOTIF 6

Le MOTIF est aussi un échan­tillon­neur stéréo 16 bits capable de gérer 256 multié­chan­tillons de 128 samples. La capture s’opère à 44, 22, 11 et 5.5 kHz en analo­gique et 48, 44 et 32kHz en numé­rique. La Ram de 4 Mo est exten­sible à 64 Mo et la sauve­garde s’ef­fec­tue aux formats Yamaha, Wave ou AIFF. La machine est aussi compa­tible AKAI S1000/S3000. La capture de sons, externes comme internes, s’ef­fec­tue dans n’im­porte quel mode, programme comme séquence. Si on règle le type de sampling sur Slice (à préci­ser avant enre­gis­tre­ment), le MOTIF décou­pera auto­ma­tique­ment l’onde en tranches ; ces dernières seront affec­tées à des notes succes­sives ; puis un pattern Midi recréera auto­ma­tique­ment la ryth­mique origi­nelle : à nous les chan­ge­ments de tempo et de groove sans inci­dence sur sa tona­lité ! L’échan­tillon­nage est déclen­ché manuel­le­ment, suivant un seuil audio ou entre deux mesures d’une séquence.

Une fois le son capturé, on peut le tronquer, le norma­li­ser, le boucler et spéci­fier le nombre de tranches de décou­page. Et cela marche magni­fique­ment bien après quelques essais avec les huit algo­rithmes dispo­nibles. En revanche, le bouclage des samples néces­site de redé­clen­cher la note à chaque modi­fi­ca­tion pour entendre le résul­tat. Dommage, les A4000/5000 le font en temps réel ! Enfin, il y a des trai­te­ments supplé­men­taires : extrac­tion, copie, suppres­sion d’au­dio, Time Stretch, conver­sion de fréquence ou de hauteur, fondu, remixage et Slice… d’ex­cel­lents outils pour trafiquer des boucles ryth­miques, mais un peu moins adap­tés aux multi­samples.

Effets musclés

Fidèle à la tradi­tion maison, les effets du MOTIF sont de haute qualité. En mode programme, on trouve deux multief­fets d’in­ser­tion, un chorus et une réver­bé­ra­tion. En mode perfor­mance ou séquence, un multief­fets à 25 algo­rithmes vient s’ajou­ter. Les deux effets d’in­ser­tion, embrayables pour chaque couche ou canal, peuvent être arran­gés en paral­lèle ou en série dans un ordre à déter­mi­ner. Ils possèdent respec­ti­ve­ment 25 et 104 algo­rithmes compre­nant jusqu’à 16 para­mètres, parmi lesquels modu­la­tions, EQ, réver­bé­ra­tions, délais, harmo­ni­seurs, effets lo-fi et Time Stretch.

Yamaha MOTIF 6

Plus clas­siques mais répon­dant au même stan­dard de qualité, les sections chorus et réver­bé­ra­tions apportent respec­ti­ve­ment 25 et 12 algo­rithmes, avec une bonne dizaine de para­mètres par effet. On peut doser l’en­voi du chorus dans la réver­bé­ra­tion en plus des envois sépa­rés. Un autre point fort de la section effets est sa versa­ti­lité en temps réel, le construc­teur ayant doté la plupart des para­mètres de points de contrôles dyna­miques modu­lables grâce à la matrice. Termi­nons par l’éga­li­seur géné­ral 5 bandes qui permet de sculp­ter le son une dernière fois avant sa sortie défi­ni­tive. Qualité, variété et contrôle top niveau résument bien cette magni­fique section.

Perfor­mances réduites

Yamaha MOTIF 6

Pour ceux qui aiment monter sur scène, le MOTIF permet d’as­sem­bler quatre de ses programmes au sein de perfor­mances. Dans chacune, on peut entre autre mémo­ri­ser les zones de tessi­ture et de vélo­cité, le filtrage des contrô­leurs, mais aussi repro­gram­mer les prin­ci­paux para­mètres de synthèse tels que filtres et enve­loppes, ce qui permet de se fabriquer de nombreuses varia­tions sans toucher aux programmes d’ori­gine. Bien joué ! Dommage qu’on ne puisse pas en empi­ler plus, le chiffre huit aurait été idéal. Si des cartes plug-in sont instal­lées, cela ajoute cepen­dant des parties supplé­men­taires suivant la multi­tim­bra­lité de la carte. Côté mémoire, c’est un peu juste, puisqu’on ne dispose d’au­cune présé­lec­tion et que les empla­ce­ments utili­sa­teur se limitent à 128. Il convien­dra d’abu­ser de la carte Smart­me­dia ou de l’in­ter­face SCSI.

L’autre spéci­fi­cité du MOTIF est de pouvoir se muer en clavier maître pour gérer des modules externes sur quatre zones indé­pen­dantes. Huit auraient là aussi été mieux. Pour chaque zone, on peut défi­nir le canal Midi, le numéro de chan­ge­ment de programme, un filtrage Midi, l’ac­ti­va­tion du module sonore interne, le volume, le pano­ra­mique et le rôle des poten­tio­mètres de commande. Là encore, 128 mémoires utili­sa­teur permettent d’en­re­gis­trer ses propres réglages. Signa­lons enfin que des mises à jour logi­cielles d’OS sont possibles via la carte Smart­Me­dia, ce que le manuel ne dit pas.

Séquences à profu­sion

Comme son nom l’in­dique, le MOTIF est truffé de fonc­tions desti­nées à faire bouger le son. A commen­cer par un arpé­gia­teur basé sur 256 arpèges en Rom et 128 en Ram. Celui-ci peut tour­ner avec les programmes simples, aussi bien « normaux » que les drum­kits. Des motifs spéciaux sont d’ailleurs conçus pour tour­ner comme des patterns de percus­sions. En fait, il existe quatre modes : des motifs clas­siques, des phrases élabo­rées, des motifs de batte­rie et des pistes de commandes Midi. Les arpèges utili­sa­teur sont créés à partir du mode pattern puis conver­tis sur quatre pistes. Rien de plus simple. De même, on peut à n’im­porte quel moment rééchan­tillon­ner un motif courant à la volée. C’est aussi valable pour les séquences, comme nous le verrons après.

Yamaha MOTIF 6

Le séquen­ceur 16 pistes affiche une capa­cité de 110000 notes avec réso­lu­tion 480 bpqn. On peut stocker 64 morceaux utili­sa­teur avec 5 scènes de mixage par morceau. En plus d’un para­mètre groove permet­tant de faire swin­guer les morceaux, on dispose d’une puis­sante section de mixage program­mable dans laquelle l’écran affiche les pistes comme des tranches de console. De même on accède au réglage des prin­ci­paux para­mètres de synthèse, filtre et enve­loppes, comme en mode perfor­mance. Merci ! En mode patterns, on peut assem­bler 16 pistes de riffs à choi­sir parmi 128 phrases preset et 256 utili­sa­teur, pour un total de 1024 patterns utili­sa­teur (64 styles de 16 sections) de 256 mesures. C’est plus facile à faire qu’à dire ! La program­ma­tion des séquences se fait en pas à pas ou en temps réel. Il y a même une édition micro­sco­pique avec affi­chage de la liste des événe­ments, bravo ! Seul bémol, la mémoire du séquen­ceur est vola­tile : le recours à la carte Smart­me­dia ou à l’in­ter­face SCSI est, là encore, obli­ga­toire. C’est là le seul petit reproche à faire.

Motif très valable !

Au final, le MOTIF est le plus sérieux concur­rent des actuelles stations de travail, même les mieux établies. Car bien qu’il n’in­vente rien, sa grande qualité sonore, l’or­ga­ni­sa­tion intel­li­gente de ses compo­santes, l’échan­tillon­nage de série, sa connec­tique très complète et ses possi­bi­li­tés modu­laires consti­tuent d’énormes atouts. En revanche, les férus de synthèse pour­ront regret­ter le manque de souplesse de l’AWM2, les amateurs de couches multiples fusti­ge­ront la limite du mode perfor­mance et les accros du multi­sam­pling critique­ront l’orien­ta­tion boucles. Mais la force du MOTIF réside dans le fait qu’il permet d’al­ler jusqu’au bout de ses idées musi­cales, sans perdre le fil, jusqu’à un niveau très avancé dans la chaîne de produc­tion sonore. Et c’est pour nous l’es­sen­tiel !

Points forts
  • L’excellente qualité sonore
  • Les sections filtres
  • La section effets
  • L’arpégiateur très musical
  • L’échantillonnage de série
  • Le découpage de boucles
  • La construction solide
  • Les commandes temps réel
  • La connectique complète
  • L’architecture plug-in
  • L’OS en mémoire Flash
Points faibles
  • L’échantillonnage orienté phrases
  • Le bouclage différé des samples
  • Le mode performance limité
  • Certaines mémoires volatiles (séquenceur/plug-in)
  • Les limites de l’AWM2
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.

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    J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.