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Sujet Comment faites-vous VOTRE son ?

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1 Comment faites-vous VOTRE son ?
Bonjour,
actuellement étudiant, je souhaite un peu approfondir ce que l'on fait

On nous apprend à faire que tout le monde s'entende bien, c'est un début :)

Mais à côté des études j'ai un groupe et j'arrive à faire à ce qu'il s'entende bien, mais comment faire son son, sa petite signature.

Avoir sa coloration, sa chaleur perso...etc.

Comment faites-vous ?
2
Je ne sonorise que tres peu d'evenement, car encore jeune. Mais il y a pas de secret, c'est l'experience et les test que tu fait dans ton exprience. Et poser une question aussi vaste tu aura pas de reponse...
Bon courage
Le meilleur moyen de predire l'avenir, c'est de la créer.
3
C'est vraiment une vaste question. Une fusée à pas mal d'étages.

Le premier étage, c'est tout simplement le jeu. Un groupe ne sonnera pas pareil si le batteur est sobre ou joue chargé, s'il utilise beaucoup ou peu la ferraille, beaucoup ou pas ses toms.
Un groupe ne sonnera pas pareil si les deux guitaristes (imaginons) jouent à l'unisson pour balancer de la puissance ou jouent sur des registres différents pour couvrir une large palette.
Si le bassiste est scotché à sa corde de mi (voire de si) ou s'il descend rarement dans le grave.
Si le chanteur (ou la chanteuse) braille ou au contraire susurre à la Carla Bruni.

Ensuite, il y a les timbres. Evidemment, un groupe ne sonnera pas pareil si les grattes sont 100% électriques ou 100% acoustiques, ou un mélange des deux.
Si ce sont surtout des sons clairs, s'il y a beaucoup de crunch ou de la disto/fuzz.
Egalement, s'il y a d'autres instruments : claviers (son de piano naturel ou sons très synthétiques ?), cordes frottées ? Cuivres ? Instruments "world" ?
Tout ça construit un son.

Ensuite, il y a les harmonies. Un groupe qui joue des morceaux à trois accords majeurs/mineurs ne sonnera pas comme un groupe qui utilise beaucoup de variations d'accords avec des accords de 9ème bémol 13ème choucroute camembert.
Idem, si le bassiste est collé aux fondamentales & quintes ou sort des lignes complexes...
Et puis, s'il y a des choeurs, des contrechants, etc.

Une fois tout ça posé, il y a le mix. Section rythmique plus ou moins en avant ou en retrait. Voix très en avant ou rentrée dans le mix, instrument solo mis en avant ou pas.
Et puis les effets : beaucoup ou pas de réverbe, utilisation de délais...

Mais le travail sur le mix se fait surtout une fois qu'on a posé le reste, amha. Il suis naturellement, d'ailleurs.
4
Une fois j'avais passé une soirée près de la console. C'était un mini-festival à l'arrache : Le groupe monte sur scène, le sondier (qui les connait pas) a 5 minutes pour mettre des micros, line-check et c'est parti. Il fait la "balance" sur le premier morceau. Et je trouvais ça vraiment pas mal.
Assez admiratif, je lui ai demandé comment il s'en sortait. Il m'a dit : La seule astuce, c'est de trouver le truc qui sonne, et de le mettre en avant.
5
Je suis assez d'accord avec le mec qu'a rencontrer pulvonium, mais c'est assez vague "le truc qui sonne". Qui plus est c'est valable sur des groupes qui n'ont pas beaucoup travailler le son commun, mais sur des groupes plus expérimentés avec des compos chiadés et tout le bordel.
Du moins si il y a dialogue entre les instruments et/ou les voix ça devient tout de suite plus compliqué. Une sorte d'équilibre à trouver, dans le groupe que je suis (fan de pink floyd, supertramp, YES, à 20 ans de moyenne vous vous rendez compte) c'est pas évident de caler tout le monde et les variations si on connait pas un peu les petits jeunes qui font du bruit.

En général je fais en sorte de respecter l'esprit des zicos qui sont sur scènes, j'aime pas trop les sondiers qui aiment le métal et coupe les médiums sur les groupes de rock 60-70 sans se rendre compte que cela n'as rien à voir avec ce que les mecs sont venus jouer.

Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!!