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Sujet [Bien débuter] Le délai à la place d’une réverbe

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1 [Bien débuter] Le délai à la place d’une réverbe
Le délai à la place d’une réverbe
Aujourd'hui, je vous propose de découvrir comment utiliser le délai en lieu et place d’une réverbération pour renforcer la cohésion sonore de votre mix.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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51

Si ceux qui critiquent sur 3 paragraphes mettaient plutot leurs 3 paragraphes à expliquer et à completer l'article de Nantho, l'article serait complet en une journée.

Parfois les messages  s'approche de la mauvaise foi ... exagération, critiques sans lire les articles précedents, moi je suis un expert ... (ok pas de soucis ... compléte alors)

Certain articles ont parfois été complété merveilleusement par le forum, ici pour cette article c'est loupé, tous se joue dans les premier message, vous pouvez vérifié

Phil/Fry
52

Pour en revenir à la musique, j'ai entendu dire plusieus fois que le rock et ses dérivé se préte mieux au delays qu' au réverbérartions,

Phil/Fry
53
Citation de fry1985 :
Pour en revenir à la musique, j'ai entendu dire plusieus fois que le rock et ses dérivé se préte mieux au delays qu' au réverbérartions,


le gros avantage du Delay tient dans sa capacité à ne pas perturber le rythme contrairement à la reverb....mais c'était surtout vrai à l' époque de la préhistoire des reverbs à plaques, à ressorts ou de type chamber. Depuis l' avènement des reverbs numériques programmables, c'est moins problématique.
Toutefois, il faut prendre en compte également l' histoire de l' enregistrement qui pour le rock ne s'embarrassair pas d' artifices de production, ce qui est devenu par la suite une forme de référence dans l' inconscient collectif.
54
Citation de Le :

le gros avantage du Delay tient dans sa capacité à ne pas perturber le rythme contrairement à la reverb....mais c'était surtout vrai à l' époque de la préhistoire des reverbs à plaques, à ressorts ou de type chamber.


Sans vouloir être méchant, c'est on ne peut plus faux. Le delay, par son essence même, induit une composante rythmique qui va forcément influer sur le ressenti du groove d'un morceau. Ce n'est pas le cas pour une réverb à moins d'en exagérer à la fois le niveau et la longueur du predelay. Sans compter que les réverbs à plaques ou les chambres d’écho sont celles qui s'intègrent le plus facilement dans un mix, qu'on les veuille discrètes ou non (et je parle des vraies, pas des émulations sous forme de plugins ou convolutions).
Il n'y a pas d'"avantage" de l'un sur l'autre, juste des contextes plus propices à l'un ou à l'autre qui n'ont rien à voir avec le style musical mais avec l'émotion recherchée. Si on veut du grandiloquent épique qui fait pleurer mémé et sa petite soeur, on va peut-être y aller plus facilement à coups de réverbs longues et délays à la blanche avec feedback (en renvoyant même éventuellement le delay dans une réverb pour donner encore plus d'ampleur). Si on cherche à créer un sentiment d'urgence, tout en restant dans le dramatique, on peut éventuellement changer pour un delay à la croche, avec feeback en gardant la même réverb. Pour créer une tension qui cherche à être résolue, peut être un slap delay entre 50 et 120ms, sans réverb... etc...etc...

Les exemples sont légions et on peut remarquer qu'à aucun moment je n'ai parlé de style musical mais uniquement d'émotion que l'on cherche à créer. En rédigeant cela j'avais en tête l'exemple d'instrument lead type voix ou encore solo de guitare et il est facile de constater que l'on peut retrouver chacune des émotions citées dans n'importe quel style de musique. Du grandiloquent qui fait pleurer sur du métal à 145BPM ça existe tout comme un chant énervé sur une ballade country/folk.
Je le dis souvent mais le style musical n'a AUCUNE PERTINENCE quand on parle de traitements. Seules comptent les émotions que l'on veut faire passer.

Cela m'amène d'ailleurs à rebondir sur un autre commentaire que je n'avais pas vu plus tôt :
Citation de Le :

Si l'on considère la technicité d' un mixage (50/50 entre technique et choix artistiques), l' application de recettes s'avèrera insuffisante si l'on ne dispose pas d' un bagage technique permettant à la fois l' analyse des problèmes à traiter, mais également le ou les modes opératoires pour atteindre les résultats escomptés.


Non, le mix n'est pas à 50% technique et 50% artistique. Déjà, poser une répartition généralisée de la sorte n'a pas de sens car chaque mix est différent et va demander une attention particulière. Sur un mix où une simple balance faders + panoramique suffit, par exemple, peut-on vraiment dire que le pourcentage de technique et d'artistique à été équitable ? Non.
Le mix est avant tout et par dessus tout une histoire de présentation. Autrement dit, c'est la manière dont on va présenter les choses et donc la manière dont cela va impacter l'auditeur qui compte. L'auditeur ici nommé ne se soucie que de peu de choses : ça me touche ou ça ne me touche pas. Eventuellement, il sera capable d'identifier vaguement pourquoi et va vous dire que le charlet est trop fort et casse les oreilles, qu'on n'entend pas assez la voix ou, éventuellement que c'est fatiguant à écouter (parce que le son est trop agressif pour une raison quelconque) mais ça s'arrête là.
Ce qui compte donc, ce sont les éléments qui sont mis en avant ou laissés à l'arrière plan. C'est la raison pour laquelle beaucoup trop souvent, on entend des créateurs/musiciens dire que le mix sonne moins bien que leur maquette. C'est parce que trop souvent, le chimpanzé qui a fait le mix à accordé plus d'intérêt à ses compresseurs, EQ, réverbs etc qu'à l'émotion que le morceau est sensé véhiculer.
Spoiler alert ! : un son de caisse claire de la mort qui tue ou un son de voix qui vous file un orgasme à lui tout seul ne sert absolument à rien si l'élément en question est placé mal à propos dans le mix (entendez trop fort ou pas assez fort). Un bon mix est un mix où la personne qui l'a réalisé a su quoi mettre en avant au bon moment pour susciter la bonne émotion chez l'auditeur. En cela, c'est très largement l'artistique qui l'emporte sur la technique.
La technique n'est qu'un outil au service de l'art, pas l'inverse, ce qui a trop souvent tendance à être oublié.

Citation de Le :

Toutefois, il faut prendre en compte également l' histoire de l' enregistrement qui pour le rock ne s'embarrassair pas d' artifices de production, ce qui est devenu par la suite une forme de référence dans l' inconscient collectif.


Sans chercher bien loin, j'ai l'exemple des Beatles qui contredit assez raidement ce que tu affirmes ici...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

55
Citation de Le :
Citation de fry1985 :
Pour en revenir à la musique, j'ai entendu dire plusieus fois que le rock et ses dérivé se préte mieux au delays qu' au réverbérartions,


le gros avantage du Delay tient dans sa capacité à ne pas perturber le rythme contrairement à la reverb....
Toutefois, il faut prendre en compte également l' histoire de l' enregistrement qui pour le rock ne s'embarrassair pas d' artifices de production, ce qui est devenu par la suite une forme de référence dans l' inconscient collectif.


Ben alors là je ne suis pas un pro mais j'ai vraiment l'impression que tout ça est l'exact contraire de la réalité :8O:

Le delay qui perturbe moins le rythme que la réverbe, le delay d'ailleurs plus adéquat que la réverbe dans le rock, rock qui au demeurant ne s'est jamais encombré d'artifices de productionicon_facepalm.gif

Non vraiment je suis désolé, n'y voyez rien d'insultant ou de moqueur mais là c'est n'importe-quoi, non ?

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 05/05/2016 à 23:38:40 ]

56
Quelques précisions à mes propos.
Je parlais des origines du rock de 1950 à 1965.....très peu de reverbs, car relativement peu compatibles avec les techniques d'enregistrement de l' époque (4 pites, one dhog, ping pong etc....est il besoin d' entrer dans les détails ?), et surtout inaccessibles au structures de production de l' époque, au contraire du Delay réalisable avec un magnéto....
La suite sera très différente, notamment lorsque les studios disposeront des reverbs à plaque EMT, à ressorts AKG BX et consorts, puis bien sûr des premières générations de numériques.... Je ne dis rien de plus.
Quant au Delay qualifié de moins perturbant, je l'ai écrit pour qualifier sa propension à s intégrer rythmiquement en le calant sur une subdivision rythmique... Mais une fois encore je parlais de la période originelle du rock....ce qui était la question du post auquel je répondais.
57
@glob : les Beatles période rock ....parce qu' ensuite on rentre dans un autre champs musical, invention de la pop (raccourcis volontaire) avec des moyens de production inaccessibles aux autres formations de l' époque....
58
Citation de Le :
Quelques précisions à mes propos.
Je parlais des origines du rock de 1950 à 1965.....très peu de reverbs, car relativement peu compatibles avec les techniques d'enregistrement de l' époque (4 pites, one dhog, ping pong etc....est il besoin d' entrer dans les détails ?), et surtout inaccessibles au structures de production de l' époque, au contraire du Delay réalisable avec un magnéto....


Non.
La réverbération était ce qu'il y a de plus accessible car plus facile à mettre en oeuvre, même dans les plus petits studios. Une enceinte et un micro dans les toilettes et c'était parti ! Au contraire du delay qui demandait un second magnétophone.
Il y a d'ailleurs pas mal d'enregistrement (je pense notamment à des enregistrements fait à Universal Recordings comme ceux de Dinah Washington ou Sarah Vaughan dans les années 40) où on peut entendre une chasse d'eau ou des choses du genre.

Citation de Le :

Quant au Delay qualifié de moins perturbant, je l'ai écrit pour qualifier sa propension à s intégrer rythmiquement en le calant sur une subdivision rythmique... Mais une fois encore je parlais de la période originelle du rock....ce qui était la question du post auquel je répondais.


Encore une fois non. A l'époque dont tu parles (et encore bien après), les delays étaient fait avec un magnétophone et la valeur du delay était imposée par la distance entre la tête d'enregistrement et la tête de lecture, soit quelque part entre 80ms et 120ms suivant qu'on soit en 19cm/s ou en 38cm/s. Eventuellement, on pouvait moduler ces valeurs de +/-10% grâce au vari-speed si disponible mais ça s'arrête là. On peut donc facilement voir que le delay était peu souvent calé sur une subdivision du tempo d'un morceau, hors coïncidence.
D'ailleurs, que le delay soit calé sur le tempo ou pas, il n'en reste pas moins vrai qu'il ajoute une composante rythmique. Si tu mets un delay à la noire sur un élément qui appuie, par exemple, le 1 et le 3, cet élément va du coup se retrouver présent sur tous les temps. Si pour toi ce n'est pas avoir une influence sur le rythme alors je ne sais pas ce que c'est.

Citation de Le :
@glob : les Beatles période rock ....parce qu' ensuite on rentre dans un autre champs musical, invention de la pop (raccourcis volontaire) avec des moyens de production inaccessibles aux autres formations de l' époque....


Ce qui n'en contredit pas moins ce que tu disais précédemment...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 06/05/2016 à 09:35:35 ]

59
@Glop : sans maîtrise, l' art n' est rien (je pense que tu connais cette citation)
La part technique du mixage couvre les champs suivant :
- organisation et routing
- édition, montage, etc
- matrise des traitements dynamiques
- maîtrise des traitements spectraux
- maîtrise des différents effets d' espace et de temps
- connaissances dans des référentiels par genre musical, époque, etc (incluant évidemment des modes opératoires pour arriver à telle ou telle destination)
- connaissances techniques des outils (console, daw, magnéto, patch, effets, etc)

Ensuite viennent d'éventuelles considérations artistiques dans la mesure où tu arrives à faire cohabiter le désir de l' artiste avec d'éventuelles contingences de production (prenant en compte les demandes du producteur -qui légitimement veut pouvoir rentrer dans ses frais, entendre le titre à la radio et vendre des galettes-, les codes et référentiels du genre musical (idem), et si en plus tu veux prendre en compte l' éventuel auditeur....

Quant à la capacité à générer une œuvre d'art lors d' un mixage....c'est tout de même majoritairement une prestation technique au service d'une œuvre. Mais il arrive qu'il y ait des moments de grâce, des moments où apparaît une symbiose entre l' artiste et le mixeur, des moments où d' un titre plat naît une émotion exacerbée....

Maintenant la technique est un pré requis dans la plupart des domaines artistiques : peindre sans maîtriser le geste et la synthèse additive.... Écrire sans maîtriser la langue....danser sans maîtrise de son corps ou de son geste....etc.

Pour finir, la proportion donnée de manière empirique n' était qu' indicative, car elle dépend profondément du projet sur lequel on travaille, mais en un peu plus de 20 ans de mixage, j'ai souvent accompagné des projets artistiques, j'ai quelques fois pu sublimer quelques œuvres, mais globalement, à partir du moment où l' artiste avait des velléités de diffusion, de reconnaissance ou d' identification à un genre musical, j'ai surtout mis de la technique au profit d'un projet artistique.
60
Citation :
Je le dis souvent mais le style musical n'a AUCUNE PERTINENCE quand on parle de traitements. Seules comptent les émotions que l'on veut faire passer.

- Le slapback des guitares rock n rock des 50's,
- La reverb monstre sur les caisses claires de la pop des 80's
- la méga compression générale de la techno/electro...

Citation :
Le mix est avant tout et par dessus tout une histoire de présentation.

Donc, de l'artistique. Tu parles beaucoup d'émotions dans tes interventions, n'est-ce pas le domaine de l'art

Citation :
sans maîtrise, l' art n' est rien

L'inverse étant tellement tout aussi vrai que je ne vois pas bien l'intérêt de cette citation.

Un mixeur qui maîtrise sans propos artistique a beaucoup de chance de se planter...
Maintenant ce sont des considérations "théoriques" voire "philosophiques" qui ne tiennent pas compte d'un aspect essentiel : la relation entre les différents intervenant et l'objectif au premier degré du projet.
Exemple : dès qu'un enjeu financier est engagé, cela peut modifier considérablement sa forme finale...