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Sujet Export mix, trop faible volume

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1 Export mix, trop faible volume
Bonjour,

Mon mix est finalisé avec limiteur à -0,2 db

le niveau est de -0,2 db

pourquoi mon morceau est il moins fort qu'un mp3 de meme style ?
2
Citation de bambinoss77 :
Mon mix est finalisé avec limiteur à -0,2 db

Quel paramètre est à -0.2dB ? Le seuil (threshold) qui est aussi le gain sur un maximzer, le maximum (ceiling) ?

Citation de bambinoss77 :
le niveau est de -0,2 db

Je suppose que tu parles du niveau des crêtes (dBFS) en sortie du limiteur. Mais, pour le volume sonore, ce sont les dB RMS qui comptent. Cette mesure des crêtes indique juste qu'il n'y a pas de saturation en sortie.

Citation de bambinoss77 :
pourquoi mon morceau est il moins fort qu'un mp3 de meme style ?
Il faut oublier le mp3 qui dégrade le son comme format de production.
Un export doit être fait en PCM, 24 bit en wav ou aiff. Puis le fichier peut subir un traitement de mastering afin d'obtenir un niveau "commercial".

[ Dernière édition du message le 10/03/2013 à 08:37:09 ]

3
Tu compares des pommes et des poires : ce que tu mixes est un mixage, non masterisé. Il doit sonner BIEN, pas sonner FORT. Ce que tu écoutes quand tu trouves des titres sur le web ou ailleurs sont généralement masterisés, ils sont donc subis un traitement supplémentaire.
4
J'ai cru comprendre que beaucoup d'artistes, lors du mixdown exportaient certes en wave, mais que le mastering était presque inexistant sur une grande partie des labels.

Mes mixdown me convienne en ce moment, il ont le punch la couleur etc désiré du rendu final ...

Quel est donc votre traitement post-mixage pour un gain de dbRMS ..

[ Dernière édition du message le 13/03/2013 à 07:37:15 ]

5
tiens ?? pour ma part je pense plutot que le ("pré")mastering est omnipresent sur l'ensemble de ce que nous ecoutons:???:
6
Citation :
le mastering était presque inexistant sur une grande partie des labels.

Non, c'est le contraire en fait. Quasi tout ce que l'on entend est masterisé, ce qui pose souvent problème à ceux qui mixent car ils comparent un produit fini au mixage qu'ils réalisent.
7
@Bambinos77 : au sujet du contournement du mastering par certains indépendants : cela n'est pas légion, mais cela existe. Et je souscris entièrement à cette idée : avec le logiciel WAVELAB, il est possible de "formater" un mixage au format de l'utilisateur final avec professionnalisme (fameux format "RedBook").

De là, mieux vaux un mixage 'chiadé' avec un bon ingé'-son, qu'un mastering râleur qui va te demander de baisser à _6 dBfs pour ensuite remonter avec ses machines certes excellentes, mais sans intérêt majeur => hormis les vieilles bandes ou au contraire des mixes très 'minimaux' (genre dance-music ou no-wave), je pense que le coup de rein est à fournir à l'étape du mixage avancé => ce que beaucoup appellent "pré-mastering" est amplement suffisant => de là, oui, ajustement des niveaux puis formatage, qui vers CD (miam), qui vers mp3 (bouhhh), mais sans faux "demi-dieux du mastering". Pardon pour les masterisateurs mais je pense que si demi-dieu il doit y avoir dans l'ingénierie du son, ce devra être à la prise ou (surtout) au mixage.

x
Hors sujet :
soit dit en passant, à prendre le mastering pour "paradigme'' de ce que sont de 'bonnes machines', beaucoup de personnes ont une image faussée de l'équipement d'enregistrement (ce n'est pas dramat' je vous l'accorde).


Par contre, certains outils du mastering deviennent méga-utilisés dès les earlystages du production process, ce qui n'est pas un mal, si justement nous décapitons le segment mastering pour donner plus de clés à l'ingé de mixage.

Opinion tranchée mais nourrie par l'expérience : oui il peut y avoir d'heureuses surprises à lo'étape mastering ; mais en règle générale mieux vaut un super mixage puis une bête mise au format./.
8
Citation :
Pardon pour les masterisateurs mais je pense que si demi-dieu il doit y avoir dans l'ingénierie du son, ce devra être à la prise ou (surtout) au mixage.

Je pense au contraire que cela doit être bon à TOUTES les étapes. Et que là où j'entends le plus de massacre sur des prods qui jusque-là étaient honnêtes, c'est au mastering.

Et le format "Red Book" ne donne aucune indication quant au niveau sonore, c'est juste des infos concernant les pauses, le format, etc. (et les CD aujourd'hui tiennent plutôt compte de "l'orange book").
9
c'est quoi les " earlystages du production process"?? en langue de molière ça donnerait quoi?
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Citation de lucasdesrais :
@Bambinos77 : au sujet du contournement du mastering par certains indépendants : cela n'est pas légion, mais cela existe. Et je souscris entièrement à cette idée : avec le logiciel WAVELAB, il est possible de "formater" un mixage au format de l'utilisateur final avec professionnalisme (fameux format "RedBook").

De là, mieux vaux un mixage 'chiadé' avec un bon ingé'-son, qu'un mastering râleur qui va te demander de baisser à _6 dBfs pour ensuite remonter avec ses machines certes excellentes, mais sans intérêt majeur => hormis les vieilles bandes ou au contraire des mixes très 'minimaux' (genre dance-music ou no-wave), je pense que le coup de rein est à fournir à l'étape du mixage avancé => ce que beaucoup appellent "pré-mastering" est amplement suffisant => de là, oui, ajustement des niveaux puis formatage, qui vers CD (miam), qui vers mp3 (bouhhh), mais sans faux "demi-dieux du mastering". Pardon pour les masterisateurs mais je pense que si demi-dieu il doit y avoir dans l'ingénierie du son, ce devra être à la prise ou (surtout) au mixage.

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Hors sujet :
soit dit en passant, à prendre le mastering pour "paradigme'' de ce que sont de 'bonnes machines', beaucoup de personnes ont une image faussée de l'équipement d'enregistrement (ce n'est pas dramat' je vous l'accorde).


Par contre, certains outils du mastering deviennent méga-utilisés dès les earlystages du production process, ce qui n'est pas un mal, si justement nous décapitons le segment mastering pour donner plus de clés à l'ingé de mixage.

Opinion tranchée mais nourrie par l'expérience : oui il peut y avoir d'heureuses surprises à lo'étape mastering ; mais en règle générale mieux vaut un super mixage puis une bête mise au format./.


Voilà un post qui à lui tout seul résume pas mal de mythes de l'internuts et d'idées préconcues témoignant d'une inexpérience criante...
La première ineptie étant l'idée qu'il suffit de posséder un logiciel pour obtenir un mastering de qualité... icon_facepalm.gif
Le mastering, rappelons le, a historiquement pour but d'adapter le mix à un support (Vinyle, CD...) qui à ses propres contraintes (niveau absolu, facteur de crête, durée, résolution...). Dans un deuxième temps et si besoin est, corriger certains aspects du mix de façon à ce qu'il sonne dans le monde extérieur comme le mixeur l'a construit pour sonner. Rien que ceci implique bien plus qu'un simple logiciel. Il y a besoin de conditions de monitoring impeccables et ça commence par l'acoustique. Il faut ensuite des enceintes de qualité supérieure, un contrôleur de volume de haute qualité et des convertisseurs très haut de gamme. Le tout câblé évidemment avec de bons cables... Vient ensuite naturellement du matériel de qualité pour le traitement audio mais sans le monitoring adéquat, le mastering n'est qu'une boucherie et NE PEUT PAS être autre chose ! En tout cas je ne soumettrais jamais mes mixes à quelqu'un qui n'a pas des conditions d'écoute optimales ! Comment pourrait-il juger correctement ses décisions si ce qu'il entend est biaisé ?!

Le deuxième point qui pique les yeux, c'est l'idée que le mix est l'étape la plus importante du processus de production musicale. Ce ne pourrait être vrai que si toutes les personnes intervenant dans les étapes précédentes avaient échouées à leur tâche. Et à ce moment là le mix serait rendu sans aucun intérêt. Franchement, à quoi sert le mix si on a pas une bonne composition (mélodie), un bon arrangement, une bonne performance des musiciens et l'enregistrement adéquat ? Le mix n'est qu'un des éléments d'une bonne production.
De plus, si le recordist fait bien son boulot, le mixeur n'aura pas grand chose à faire pour développer l'impact de la musique. D'ailleurs, le recordist a beaucoup plus de pouvoir sur le son d'un mix que le mixeur. Un enregistrement bâclé ne donnera jamais un mix extraordinnaire alors qu'à l'inverse, il suffit de savoir se tenir à l'écart quand on nous fourni un bon enregistrement.
Personnellement, je peux faire en sorte que le mixeur est très peu de marche de manœuvre en ce qui concerne le son des différents éléments du mix et je ne me gêne pas pour le faire (surtout si ce n'est pas moi qui mixe derrière) ! Je compresse et égualise à la prise, si j'utilise plusieurs micros sur une source je les enregistre directement sur une seule piste (par ex : snare top et bottom, basse DI + ampli etc...) et je vais faire un suivi de niveau sur certaines sources comme les voix. De cette manière, je sais assez précisément dès le début comment sonnera le produit fini et j'évite les "surprises" (souvent mauvaises). Du coup, le mixeur peut concentrer son énergie sur son travail, à savoir développer l'impact de la musique.

Sinon pour répondre à l'OP, le volume sonore n'est pas l'important. Ce qui compte, c'est que le mix est l'impact qu'il est supposé avoir. Si le seul problème du mix est son niveau sonore, il suffit de monter le son ! Sinon il y a je crois une option dans iTunes et d'autres players qui permets de jouer toutes les musiques au même niveau subjectif. Problème résolu !

Peace

Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla