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« Bien plus qu’une carte son »

Publié le 02/05/23 à 15:27
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Les utilisateurs avertis
A la base, la raison de cet achat était en priorité sa partie stand alone, et accessoirement sa partie carte son !

En carte son pour commencer sur du classique, je ne me sens pas apte à juger de la qualité des préamp n’ayant pas d’outils de comparaison et j’ai fait confiance aux articles qui semblaient dire qu’ils étaient d’un bon niveau. En tous cas, ils semblent bien transparents et ne créent pas de souffle excessif. J’enregistre principalement en 48Khz et tout se passe bien si je ne descends pas en dessous des 128 samples (latence de 8ms) sous Cubase 10 (Windows donc). Il y a bien assez d’entrées pour gérer un petit set de home studio avec 2-3 synthés, et si besoin de plus comme c’est le cas pour moi, j’ai ajouté une ADA8200 de Beringer connectée en Optique pour avoir une entrée supplémentaires pour pas cher. Les sorties sont aussi nombreuses et permettent pas mal de choses, comme renvoyer le clic du métronome sur une sortie séparée (pratique pour régler son volume sur une table de mix).
J’ai rencontré quelques problèmes de fonctionnement au début, avec certaines entrèes qui ne répondaient pas toujours au lancement de Cubase mais depuis que je commence par recharger le preset d’enregistrement avant de lancer Cubase, je n’ai plus de soucis.

Concernant la partie stand alone, mon usage principal, la Motu me sert à « préparer » les voix et mes synthés avant qu’ils ne partent vers la console de mix en répète et en live. Bien sûr dans ce cas, je travaille en 96Khz afin de ne pas réduire inutilement la dynamique de mes sons. Au passage, et toujours en stand alone, il est facile de passer d’un preset à un autre (pas besoin de l’ordi pour ça).

1/ Deux micros voix entrent dans les entrées XLR et passent dans les EQ et compresseurs de la Motu, pour se mixer en sortie. Chaque signal de micro, une fois traité, repart dans sa sortie séparée vers la console de mix pour être géré comme le son dry (mais déjà égalisé et compressé). D’autre part, les 2 micros (égalisés et compressés) sont envoyés mixés ensembles dans une autre sortie pour aller vers notre processeur d’effet voix (Eventide H9 en mode dry kill) qui repart ensuite dans la console. Je fait tout ça pour les bars avec des ingésons improvisés qui se gèrent pas bien les envois/retour d’effet (ou n’ont pas envie, ou pas assez d’entrées…). Parfois, je peux même leur envoyer sur une tranche le mix des voix avec leurs effets dosés à ma façon, et tant pis pour le son wet dans les retours.

2/ En même temps, mes 2 synthés entrent dans la Motu et je les renvoie mixés à la console. Ca évite l’ingéson qui ne les étalonnerait pas comme moi afin d’avoir les volumes des sons de chaque machine qui restent cohérents.

Tout ça, c’est mon usage perso mais chacun comprendra l’intérêt du mode stand alone et des possibilités de routage avec ces examples d’application concrets.