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< Tous les avis IK Multimedia ARC
Pshaw Pshaw
Publié le 03/03/09 à 13:08
Avant tout, désolé pour ce long avis. Je ne voyais pas de moyen plus efficace pour convaincre que de raconter l’histoire entre ce plug et moi !

- Aucun problème rencontré lors de l'installation. Juste le challenge d'autorisation un peu barbant mais une fois que c'est fait on n'en parle plus.

- Pas d'incompatibilité

- Le manuel est clair et indispensable

- La config...
Ah la config ! Ce n'est pas qu'elle est compliquée mais il est nécessaire de la réaliser correctement, précisément, en prenant son temps.

Explications :
J’avais commandé 2 softs et j’attendais l’autre avec une rare impatience. L'ARC est arrivé en premier et il a donc profité de mon enthousiasme.

Un manuel, pourquoi faire ?

Je place le VST dans l’hôte et il me dit qu’aucune config n’a été effectuée et qu’il faut lancer le soft en stand alone. Qu’à cela ne tienne !
Je place le micro à la verticale, fais la prise et ainsi de suite 32 fois dans la pièce. Je me dis qu’en faisant le max de prises ça va être au top.
Le moment de l’essai arrive…
« Play » -&gt; nul ! -&gt; dégoûté !!!
Payer aussi cher pour ça ?! Les boules !!!
Allez savoir pourquoi, malgré le prix, je préfère tout plier (pour ne pas m’énerver sans doute).
Entre temps, le soft tant attendu arrive et m’occupe bien.
Puis, l’engouement atténué et l’espoir revenu, je m’y recolle une fois, deux fois. Idem. C’est toujours horrible. Le son est étriqué. On a l’impression qu’un gros problème de phase a inversé les 2 lobes de notre cerveau. Perturbant !
Prêt à balancer un mail incendiaire à l’éditeur ou au vendeur (ou peut être même les deux, ça me ferait du bien), je me décide enfin à éplucher le manuel et le suivre à la lettre afin que l’on ne me reproche rien si je venais à envoyer ces fameux mails.

Et c’est là que j’ai commencé à comprendre…

Les prises doivent être effectuées de manières précises et symétriques. De plus il est préférable de faire une config par position d’écoute et de basculer en temps voulu.
Je concentre donc les prises là où je bosse en occultant le canapé au fond.
Je charge la config dans le plug et rempli d’appréhension j’appuie sur Play…
C’est mieux, beaucoup mieux mais où sont passées les basses ? Celles qui me font trembler à chaque coup de kick, celles qui me font vibrer à chaque son de basse ? Et puis c’est très aigu, limite désagréable !
En réfléchissant à tout ça, je me rends compte que le micro est à la verticale et mes enceintes posées sur le bureau. Les tweeters sont donc sous le niveau de la capsule. Il serait temps de disposer les enceintes à hauteur de mes oreilles, ce que j’aurai logiquement dû faire depuis longtemps !
Rebelote, re-config…
Cette fois-ci les aigus sont atténués et le tout devient cohérent mais mes basses ne sont pas revenues. Ceci dit leur départ aura permis de rendre le haut du spectre limpide.
Je me souviens alors avoir lu dans le manuel qu’il faut un temps d’acclimatation. Un peu comme quand on ouvre les yeux le matin….
Soit !
J’entame les écoutes en alternant avec et sans correction et tout s’est illuminé. En bon gros fan de basses, j’avais outrageusement surdosé le sub ! Et au fur et à mesure mes oreilles finissent par s’habituer et commencent à apprécier ce qu’elles entendent.
L’écoute se prolonge et la question finit par arriver (la même qu’à chaque fois que je m’envoie un sushi) : comment j’ai pu faire sans ?
La nuit s’éclaircie jusqu’à devenir complètement blanche. Une bonne partie de mes morceaux préférés sont passés à travers l’ARC et j’ai tout simplement kiffé !
J’ai redécouvert tous les morceaux. Ca va sembler con mais j’ai eu l’impression que le son était passé de 2D en 3D. Une autre dimension est apparue : la profondeur ! Une vraie révolution !!!
L’effet le plus marquant s’est produit avec la chanson Let It Snow! Interprétée par Dean Martin. C’était et c’est toujours incroyable. On a véritablement l’impression qu’il est face à nous, revenu charmer ces dames avec sa voix envoûtante. Bluffant !
J’ai donc procédé à un test en proposant à ma douce de prendre ma place et de fermer les yeux pour écouter. La musique commence puis la voix arrive et la surprise a été telle qu’elle n’a pu s’empêcher d’ouvrir les yeux afin de voir si quelqu’un ne s’était pas glissé devant elle !!!

Bref, pour conclure sur la configuration, vous l’aurez compris, c’est une étape cruciale !

ADÉQUATION/PERFORMANCE

Le plugin est peu gourmant et sa stabilité au sein de cubase semble bonne

AVIS GLOBAL

Cela fait maintenant un mois que je l’utilise à la moindre écoute.

Son arrivée a transformé mes moniteurs et mon comportement. Je fais désormais beaucoup plus confiance à ce que j’entends et j’ai le sentiment que ce qui sort sera écoutable n’importe où. Mais il est aujourd’hui trop tôt pour affirmer que c’est réellement le cas.

La configuration peut sembler un peu lourde mais, comme pour l’autorisation, une fois qu’elle est effectuée on n’en parle plus, à part modifications dans la pièce.
Mais le vrai point faible est lié à sa force. On finit par ne plus vouloir s’en passer et malheureusement il n’est pas possible de l’utiliser à toutes les sauces. Hormis sur mac où une bidouille existe via le soft Audio Hijack.
Sur PC, je n’ai rien trouvé de mieux que d’insérer un VST avant la sortie de Winamp grâce à un plugin.
Il y a aussi le fait que le préampli et le convertisseur qui se trouvent entre le micro et l’ordi ont leur importance. Toujours est-il qu’à moins d’un matériel exécrable, ces maillons n’ont à mon sens pas la capacité de réduire l’efficacité du soft à néant.

Avant l’acquisition je me suis renseigné un maximum en lisant plusieurs avis et tests en Français comme en Anglais.
Par ailleurs, j’ai déjà eu à faire aux processeurs Audyssey via des amplis home cinema qui m’avaient également bluffés. En l’occurrence un home cinema dans une cave voûtée et peu traitée.
En revanche, je n’ai jamais eu l’occasion de tester un autre système de correction.
J’avais pas mal d’à priori vis-à-vis de la marque suite à de mauvaises expériences mais IK a fait très fort.
De plus, une promo m’a permis de profiter d’un second logiciel à l’œil : Amplitube 2 et je dois avouer que, même si ça ne remplace pas du hard, c’est loin d’être mauvais. Au contraire. La surprise fût elle aussi agréable !

Le rapport qualité/prix est à mon sens très bon puisque ce soft aura permis à la musique de me procurer davantage de plaisir au quotidien. Et parce que je me sens plus en confiance (à juste titre ?)
Je referais donc naturellement ce choix sans aucune hésitation.

Pour conclure sur cet avis un peu (trop ?) long, il me semble important de préciser quelques détails :
Avant tout, la régie où opère le soft est traitée.
On pourrait croire que l’ARC va linéariser une pièce mais je crois plutôt qu’il a pour vocation de linéariser les moniteurs à une position donnée.
Comme je l’ai déjà souligné dans le forum avant même de l’avoir en main, ce soft n’a pas la prétention de remplacer un traitement physique.
Selon moi, les deux s’imbriquent parfaitement. C’est-à-dire que le traitement physique va préalablement aider le logiciel à bien calibrer. Puis il permettra d’apprécier pleinement le boulot du plug.
L’objectif à garder en vue pour tirer pleinement partie de l’ARC est de tout mettre en œuvre pour qu’il puisse accomplir sa tâche du mieux possible. Il ne faut rien négliger.

Le(s) mot(s) de la fin :
On sait que c’est bien (du moins vous vous en doutiez mais maintenant vous le savez) et tant qu’on ne l’a pas on se dit qu’on rate sûrement quelque chose mais que finalement on se contente très bien de ce qu’on a (ou pas…).
Et lorsqu’on l’a, c’est l’apothéose ! C’est mieux qu’une simple cerise sur le gâteau.
C’est un peu comme la clim dans une voiture, les sushis, le combo mortel d’un jeu de combat ou bien la playmate qui sort du gâteau !