« Jusqu'où ira t-on? »

Voilà l'exemple parfait de la pédale évolutive: le hardware n'a pas changé depuis sa sortie, mais les mises à jour successives du software ont amené la chose à un niveau bien supérieur. Certes, il y a eu des étapes intermédiaires un peu bizarres mais maintenant, depuis la v. 1.56, tout s'est stabilisé. Avec un contrôleur MIDI avancé comme le SoftStep, on est en possession d'une bête de course à deux loops aux sorties indépendantes ou non, synchronisées ou non, que l'on peut faire évoluer en crossfade, et indépendamment stopper, stutteriser, inverser, effacer, ré-engistrer, faire de l'undo-redo sur les overdubs, contrôler le volume général ou celui de chaque loop, et j'en passe: voir le site du constructeur qui, lui aussi, s'est payé un beau lifting et présente sa pédale avec un mode d'emploi à tiroirs et de nombreuses vidéos explicatives.
Un oubli, spécialement pour l'utilisation en auxiliaire telle que je la pratique: le kill-dry. Le son "dry" continue de sortir avec celui des boucles, pas de potard de balance. Mais il semble que l'opération puisse être effectuée par un retour au domicile paternel: j'attends d'en savoir plus.
Nous sommes loin des minimalistes loopers de poche sortis récemment (Ditto de chez TC, etc): cet Infinity porte bien son nom, et son achat conséquent doit sous-entendre que l'on va s'armer de patience pour en tirer le maximum, avec son armées de switches et de potards, ses optionnels contrôles MIDI, pédale d'expression et double-switch externe, sans oublier le logiciel dédié pour y gérer, entre autres, les réglages des quelques 100 slots mémoire. Au final, on en sera bien récompensé.