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Surfy Industries Surfybear Metal
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Surfy Industries Surfybear Metal
Coolerking Coolerking

« L'arme absolue »

Publié le 10/01/24 à 13:04
Rapport qualité/prix : Excellent
Cible : Tout public
Un seul avis sur cette merveille absolue, c'est tellement immérité que j'apporte ma touche, tout en souscrivant à tout ce que maître Yoda a énoncé et en en profitant pour le remercier pour sa magnifique démo.

Avec quelle guitare…
plusieurs telecasters, une strat, une jazzmaster, une SG (PAF) et une LP (P90)

quel ampli…
Un petit Fender Vibro Champ Reverb

voire quels autres effets utilisez-vous cette pédale?
Wah/Flanger/Fuzz/Drives

Pour quels styles de musique?
Contre toute attente, toutes les musiques sont possibles. Cette (énorme) pédale est capable de la plus douce des réverbérations, comme une bête room numérique, comme de la plus débridée des reverbs à ressorts avec des harmoniques qui semblent ne jamais pouvoir s'arrêter, avec toutes les nuances entre les extrêmes. Le top c'est de lui donner un delay façon slapback et de l'envoyer dans un tremolo vintage (celui du Vibro Champ lui colle à la peau).

Consomme-t-elle beaucoup d'énergie?
Alim dédiée fournie, il lui faut 12V pour 1 ampère (1000mA), mon alim de pedalboard ne permet pas de l'alimenter.

Les piles sont-elles simples à changer?
Pourtant il y aurait la place d'en mettre pas mal, mais non, pas de piles.

La pédale est-elle stable et solide?
C'est un tank, dans tous les sens du terme. Stable, certainement, vu sa taille absurde, indestructible aussi, le Metal du titre n'est là ni pour faire joli ni donner d'indication sur son intention musicale.

Les réglages sont-ils efficaces?
Ils sont formidables.
Dans l'ordre Volume, Tone, Mixer, Dwell.
la Surfybear reproduit le circuit des vieilles reverbs à lampes Fender, susbsituant des transistors type JFET (je crois) aux lampes d'origine, Volume agit donc sur ces transistor comme sur des lampes, en tirant une saturation naturelle absolument enchanteresse.
Tone ouvre l'espace pour que la reverb s'exprime plus ou moins largement, Mixer intègre plus ou moins de son dry dans le signal qui sort de la pédale (ou inversement) et enfin Dwell agit sur la profondeur.
Évidemment, tout à fond, et une point de fuzz, Clint Eastwood débarque et te propose de creuser.

Quels types de sons obtenez-vous?
Hébé un son de reverb à ressorts pardi. Seulement, contrairement à une reverb numérique qui vous promet du ressort, ici on a de vrais ressorts. Ce qui fait que comme pour tout ce qui est analogique, on a une réaction organique de l'effet. C'est émotionnel. On effleure les cordes, les ressorts réagissent à peine, on frappe un power chord, ils rugissent. Avec toutes les nuances possibles dont vos doigts et vos bras sont capables.
Et c'est un bonheur indescriptible, le même bonheur qu'une fuzz façon vintage ou un ampli à lampe prêt à bondir qu'on cleane au potard de volume de sa guitare.
Quels que soit les réglages, on est systématiquement inspiré. Tout est beau et juste, quelle que soit la guitare
Après, je précise, même si ça semble évident, je suis plutôt old school, je n'aime pas trop les reverbs trop planantes et surtout je déteste l'effet shimmer (les licornes, tout ça, ça finit par me fatiguer un peu…).

Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
C'est donc une merveille absolue (je me répète, mais c'est pour qu'on entende mieux).
Hormis sa taille rocambolesque (et encore finalement, elle est aussi magnifique à cause de sa taille démentielle) tout est adorable dans cette pédale. Que ses créateurs soient remerciés et célébrés, que des fontaines portent leur nom, qu'on leur décerne le prix Nobel, je ne sais... S'ils veulent m'adopter? ou que je les adopte?
Bref, rien à dire pour le "moins"