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Arturia Pigments 4
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Arturia Pigments 4
9/10
Ote sa Voix Ote sa Voix

« Palette sonore extra large, ludique et pédagogique, difficile d'en faire le tour rapidement »

Publié le 02/04/23 à 16:16
Rapport qualité/prix : Excellent
Cible : Tout public
Je l'utilise en vst sur Ableton Live11 sur un PC équipé d'AMD5300X et 32Go de RAM. Il faut çà car la bête a faim de RAM...

Précédemment joué sur un MacPro de 2012 à 16 Go de RAM et 4 coeurs, c'était juste.
Il faut bien gérer son CPU avec les produits Arturia, Analog Lab en particulier, pour ne pas provoquer de cracks, mais je le trouve beaucoup moins gourmand qu'Analog, il y a moins de gros échantillons pour sûr..

Je n'ai pas enregistré de bugs depuis la version 3.5 et l'apport des nouvelles fonctionnalités sur la version 4 vaut vraiment l'upgrade.

Pigments contient tout, séquenceur, arpégiateur et effets ce qui permet d'alléger la config de Live et se consacrer à la bête.

Par le passé on pouvait râler d'une interface entièrement grise avec peu de différence dans les pavés (modules) à l'écran. Arturia a fait l'effort de proposer un thème clair qui est la nouvelle interface des Augmented piano, voice et strings. On ne peut pas accéder à ce nouveau thème par Analog Lab, il faut le régler sur la version vst (en le chargeant dans Live hors Analog Lab) ou en standalone hors Live. Ce thème a l'avantage de bien séparer les pavés mais par contre on voit un peu moins bien les réglages...

L'intégration à Analog Lab est très précieuse, pour élargir instantanément son choix au cas où Pigments seul ne suffirait pas, et profiter des banques de presets par designer, par thème musical plutôt que par instrument.

Il y a plein de choses appréciables sur l'ergonomie si on a pas peur de devoir accéder à plusieurs écrans: paramètres qui s'ouvrent à droite, les boutons en bas, les menus d'exploration des bibliothèques en haut à gauche, accès aux banques personnelles et celles d'Arturia à acheter, écran sur les effets et la multitimbralité, il est deux fois timbral au clavier, mais pas d'affectation de canal midi différent par son en layers, à vérifier...

Le pilotage par les surfaces de contrôle MIDI se fait très facilement surtout si on possède un clavier de la marque, genre Keylab Essential si on veut pas se ruiner. Pour ma part je préfère la gamme Novation et l'association Launchkey mini, Launchpad X et Launchcontrol dont je trouve la réactivité et l'efficacité des potards et pads bien meilleurs que tous les autres ainsi que pour l'intégration dans Ableton Live. Pour le touché clavier, en plus d'un piano Roland je reste sur mon clavier de mon vieux PSR 730 dont je n'ai pas trouvé de remplaçant valable pour l'instant question silence et souplesse.

Les quatre macros dont le principe a fait des petits chez les autres constructeurs permettent une première approche dans Live par exemple très rapide et efficace Je regrette la coupure de son au passage entre deux presets, ce qu'on appelle le Seamless - comme pour le MODX par ex- mais je ne sais pas si c'est possible sur un plug-in en général.

Quant au son toutes les formes de synthèse sont représentées sous la puissance de trois oscillateurs dont deux sont paramétrables en samples, VA, tables d'ondes, granulaires et additifs (Harmonics). Lesquels osc sont modulables entre eux par sync et FM. Plus un troisième osc Utility pour les bruits et le sub. La qualité audio peut s'apprécier en chargeant gratuitement Pigments sur des sessions de 20 minutes rechargeables à l'infini, merci Arturia. La différence dans la plus grande richesse du son avec les synthés vintage modélisés est frappante.



La clarté de la disposition des modules, la richesse des modulations y compris random et paramètrables facilement par affectation sur les boutons d'édition, les filtres multiples, la complexité du séquenceur en font un instrument de synthèse sonore et de recherche /sound design incomparable.

Pigments, pour mon avis excelle dans les domaines de l'ambient, des pads évolutifs et des sons de keys et leads en synthèse additive. Pour le reste, en musique rythmique et Analogique virtuel je lui trouve un manque de caractère et de patate. Pour le VA je lui préfère de loin UltraAnalog3 de AAS, pas donné si on prend les banques de presets, mais il faut attendre les promos de fin d'année.

La courbe d'apprentissage, au fil des versions se complique évidemment et il faut y aller pas à pas en s'appuyant bien sur les presets si on veut pas se perdre, tant le nombre de contrôles et de réglages est élevé. Cela dit la disposition et la clarté des boutons et les notes d'explication en direct ainsi que les tutos en font un instrument très pédagogique.

Pour commencer par Pigments 3:




Et se perfectionner en Pigments 4




Si on peut faire une comparaison avec un hardware, on se trouve aux commandes de l'équivalent d'un Quantum ou plutôt Iridium (sa version numérique) de chez Waldorf par exemple, et Arturia a fait la preuve d'un suivi des utilisateurs consciencieux avec plusieurs mises à jour intéressantes qui en font un instrument évolutif pour peu cher lorsqu'on est déjà client d'Arturia.

L'interface Arturia (Software center) est bien faite, proposant les updates de tous les plug-ins disponibles y compris ceux non achetés (non activés), les temps de chargement sont très corrects et l'accès à sa page personnalisée doit être vérifié régulièrement pour voir les cadeaux éventuels (remises sur packs de sons).