Sujet Commentaires sur la news : Les compos inspirées : saison 24
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C'est ti pas Zeus possible ! Où c'est que va s'fourrer la mythologie à c't'heure !
Comelade ? Pascal ?
Je connaissais pas.
Tout de suite je fonce, confiant dans les références de erewhon.
Voyons YouTube..
408 !
408 morceaux sur YouTube...
Ah ben, en voilà un beau client.
Je feuillette. (Évidemment, 408 morceaux : où donner d'abord de la tête - des oreilles - dans ce torrent ?)
Ah oui : plaisir rien qu'à humer.
Alors j'y reviendrai. Ça me tittille... sérieux !
Il a un joli site perso en plus.
Merci erewhon pour la découverte.
@Frédéric BIRAUD
Merci pour ton appréciation !
Concernant le sujet du "robot pensant", l'inspiration est sur le rythme de l'acoustique 12 cordes avec un rythme sacadé comme dans les mouvements et les articulations des robots. Mais bon... cela peut faire penser également à la Polynesie...
PS : comment fait-on pour rajouter le nom de la personne dans une citation sur un post?
Merci!
Merci beaucoup ! Yep, je comprends complètement, ta perception négative du musette. L'accordéon c'est très clivant. Pourtant il me semble que c'est un bel instrument, qui en France certes, est associé au musette, mais qui s'adapte à une vaste palette de musiques (classique, jazz, rock, folk, ... ). C'est un instrument, quand tu l'entends en "live", qui fait vibrer, qui rentre en résonance avec tes tripes. Mais c'est vrai que cette sensation ne passe pas trop à l'enregistrement.
Ici dans ce morceau, ce n'est pas tellement le musette (que je respecte) que j'avais en tête, mais plutôt le folklore d'Europe centrale, le côté un peu tzigane, un peu klezmer...
Pour en finir avec les référence de mon petit Nono - puisqu'elles ne pouvaient être du côté du Catalan Comelade : elles sont "techniquement" du côté des Etats-Unis (Steve Reich, bien entendu).
Mais, poétiquement parlant, c'est ton "chouia de nostalgie enfantine à rebrousse poil" qui est bien vu, à mon sens. Je veux dire que le "ton fondamental" de ce morceau serait assez dans l'esprit des "enluminures" rimbaldiennes :
"J'aimais les peintures idiotes, dessus de porte, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; le littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petit livre de l'enfance, opéra vieux, refrains niais, rythmes naïfs."
(Une saison en enfer / Délires II / Alchimie du verbe)
Ça c'est vilain, tst, tst...
patrick_g75
8099
Je poste, donc je suis
Citation de Fink :
Hors sujet :1981 : Ulysse 31
Salut c’est moi Nono
‘Suis le robot héro
Cadeau d’Ulysse
Pour Télémaque son fils
Je vis dans l’gand vaisseau
Comme un poisson dans l’eau
Avec Thémis Télémaque et Ulysse
https://www.youtube.com/watch?v=IkyMTTocs-A
C'est ti pas Zeus possible ! Où c'est que va s'fourrer la mythologie à c't'heure !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
erewhon
18137
Drogué·e à l’AFéine
Avec Patrick et le sérieux qu'il met à ne pas s'y prendre il y a ici un "chouia" de nostalgie enfantine qui emmène à rebrousse poil, j'y retrouve du Pascal Comelade dans ce petit voyage...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
patrick_g75
8099
Je poste, donc je suis
Citation de erewhon :
Avec Patrick et le sérieux qu'il met à ne pas s'y prendre il y a ici un "chouia" de nostalgie enfantine qui emmène à rebrousse poil, j'y retrouve du Pascal Comelade dans ce petit voyage...
Comelade ? Pascal ?
Je connaissais pas.
Tout de suite je fonce, confiant dans les références de erewhon.
Voyons YouTube..
408 !
408 morceaux sur YouTube...
Ah ben, en voilà un beau client.
Je feuillette. (Évidemment, 408 morceaux : où donner d'abord de la tête - des oreilles - dans ce torrent ?)
Ah oui : plaisir rien qu'à humer.
Alors j'y reviendrai. Ça me tittille... sérieux !
Il a un joli site perso en plus.
Merci erewhon pour la découverte.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 26/07/2018 à 23:28:10 ]
Laurent Lafaye
198
Posteur·euse AFfiné·e
Citation :
Bon, mon avis ne sera pas objectif etant donné que tu preches un convaincu.
J'adore ta piste
Le son, l'approche, et le tout à l'acoustique en plus, bref le gateau sous sa cerise.
Cela dit, t'es encore plus hors sujet que moi(sauf que moi j'ai trouvé matiere à m'en expliquer
)
Non, c'est de la balle tes pistes (je le met au pluriel parce que c'est pas la premiere fois que je me laisse seduire).
Big up
@Frédéric BIRAUD
Merci pour ton appréciation !
Concernant le sujet du "robot pensant", l'inspiration est sur le rythme de l'acoustique 12 cordes avec un rythme sacadé comme dans les mouvements et les articulations des robots. Mais bon... cela peut faire penser également à la Polynesie...
PS : comment fait-on pour rajouter le nom de la personne dans une citation sur un post?
Anonyme
12336
Laurent Lafaye
198
Posteur·euse AFfiné·e
Citation de bassmanklm :
Il faut, soit utiliser le bouton citer qui se trouve en haut à droite du post (sur la version desktop), soit ajouter dans les crochets [ quote ] "=" et le nom de la personne:
Merci!
RvBy
90
Posteur·euse AFfranchi·e
Citation de [d-_-b :
] Pas convaincu par la musette (question de goût, j'ai jamais accroché) par contre j'ai été complètement transporté par le texte, bien écris, mis en valeur par le chant et avec une super chute. D'ailleurs, tu pourrais répéter la dernière phrase plusieurs fois pour coller à l'esprit Boris Vian, ça ferait un joli final je pense. Chapeau en tout cas!
Merci beaucoup ! Yep, je comprends complètement, ta perception négative du musette. L'accordéon c'est très clivant. Pourtant il me semble que c'est un bel instrument, qui en France certes, est associé au musette, mais qui s'adapte à une vaste palette de musiques (classique, jazz, rock, folk, ... ). C'est un instrument, quand tu l'entends en "live", qui fait vibrer, qui rentre en résonance avec tes tripes. Mais c'est vrai que cette sensation ne passe pas trop à l'enregistrement.
Ici dans ce morceau, ce n'est pas tellement le musette (que je respecte) que j'avais en tête, mais plutôt le folklore d'Europe centrale, le côté un peu tzigane, un peu klezmer...
[ Dernière édition du message le 27/07/2018 à 12:32:55 ]
patrick_g75
8099
Je poste, donc je suis
A PROPOS DE NONO LE PETIT ROBOT
Comme j’en vois qui détaillent volontiers le matériel employé pour leurs morceaux, et que moi je ne peux pas – m’en a pris une de ces jalousies !
Pourquoi je ne peux pas ? Parce que je n’ai quasiment aucun matériel – hors du paquet unité centrale/écran /clavier… et casque et enceintes, tout de même. Et dans le paquet ? Oh, rien que du tout-venant pour bricoleur lambda.
C’est pour ça qu’il m’arrive d’en faire une tartine sur les attendus littéraires provoqués par les images proposées… Mais ce n’est rien que de la littérature.
Alors, puisque je ne pouvais aller du côté de la technique pousse-bouton, je me suis dit parfois que je pourrais compenser avec un petit laïus à propos de la technique de composition ?
Mais, la plupart du temps, c’est un peu trop tarabiscoté pour donner lieu à un exposé lisible. Ce n’est pas que j’estime que ce soit trop compliqué pour vous ! C’est seulement que moi-même je m’y perds assez vite…
Et puis… Nono est arrivé !
Comme j’ai indiqué quelque part que c’était de la musique "algorithmique", je me suis dit que je tenais là une composition à la mécanique assez simplette pour être démontée facilement.
*
Le germe : la plus simple série arithmétique ‘1 2 3 4 5’ appliquée aux durées.
(en termes solfègiques : succession croche, noire, noire pointée, blanche, blanche liée à croche.
C’est pas un peu bancal, ça ? Si, 1+2+3+4+5 = 15. Pas très pop…
Sinon, pour composer la plus brève séquence mélodique permise, on se limitera à la répétition de la série originelle (1+2+3+4+5 / 1+2+3+4+5 = 30).
*
Seconde étape : décider de composer à deux voix. En canon.
Deux possibilités retenues au départ : l’entrée de la seconde voix sera décalée soit d’une croche (+1), soit d’une noire (+2) – auxquelles s’ajoutera ensuite une troisième possibilité, d’exposer les deux voix synchrones (+0).
Troisième étape : le mélodico-harmonique. Minimalisme oblige : les dix notes de chaque séquence mélodique dans une voix (sur la série de durées 1+2+3+4+5 / 1+2+3+4+5) seront ‘jouées’ avec seulement deux sons, pris dans la seule « gamme de do », et toujours dans un intervalle de seconde (pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple).
En définitive, pour chaque exposition en canon à deux voix, on se permettra l’une ou l’autre de ces trois superpositions :
‘Sol-La/Si-Do’
‘Do-ré/Mi-Fa’
‘Do-Ré/Fa-Sol’.
Pour l’écriture elle-même : la première entrée de chaque exposition en canon sera dévolue soit à la ‘basse’ soit au ‘soprano’. Donc, compte tenu de mes trois modes de décalage entre les deux voix, (+1, +2, +0), je dispose de 6 façons de « lancer le canon ».
Boum !
Pour chaque exposition de la série originelle, chacune de ses durées sera assez librement réalisée soit en ‘son tenu’ (d’une croche, noire, noire pointée, blanche, blanche liée à croche), soit en ‘note répétée’ (en 1, 2, 3, 4 ou 5 croches).
…
Bref, à ce stade là, comme j’envisage un format compris entre 3 et 4 minutes, j’estime disposer d’un programme ("algorithme") assez simple, mais suffisant pour produire un matériau déjà bien assez riche à mon goût. Assez pour en faire ce que je veux en faire…
Etant entendu que « ce que je veux en faire » maintenant n’est plus de la compétence d’aucun petit Nono…
Restait à composer.
Comme j’en vois qui détaillent volontiers le matériel employé pour leurs morceaux, et que moi je ne peux pas – m’en a pris une de ces jalousies !
Pourquoi je ne peux pas ? Parce que je n’ai quasiment aucun matériel – hors du paquet unité centrale/écran /clavier… et casque et enceintes, tout de même. Et dans le paquet ? Oh, rien que du tout-venant pour bricoleur lambda.
C’est pour ça qu’il m’arrive d’en faire une tartine sur les attendus littéraires provoqués par les images proposées… Mais ce n’est rien que de la littérature.
Alors, puisque je ne pouvais aller du côté de la technique pousse-bouton, je me suis dit parfois que je pourrais compenser avec un petit laïus à propos de la technique de composition ?
Mais, la plupart du temps, c’est un peu trop tarabiscoté pour donner lieu à un exposé lisible. Ce n’est pas que j’estime que ce soit trop compliqué pour vous ! C’est seulement que moi-même je m’y perds assez vite…
Et puis… Nono est arrivé !
Comme j’ai indiqué quelque part que c’était de la musique "algorithmique", je me suis dit que je tenais là une composition à la mécanique assez simplette pour être démontée facilement.
*
Le germe : la plus simple série arithmétique ‘1 2 3 4 5’ appliquée aux durées.
(en termes solfègiques : succession croche, noire, noire pointée, blanche, blanche liée à croche.
C’est pas un peu bancal, ça ? Si, 1+2+3+4+5 = 15. Pas très pop…
Sinon, pour composer la plus brève séquence mélodique permise, on se limitera à la répétition de la série originelle (1+2+3+4+5 / 1+2+3+4+5 = 30).
*
Seconde étape : décider de composer à deux voix. En canon.
Deux possibilités retenues au départ : l’entrée de la seconde voix sera décalée soit d’une croche (+1), soit d’une noire (+2) – auxquelles s’ajoutera ensuite une troisième possibilité, d’exposer les deux voix synchrones (+0).
Troisième étape : le mélodico-harmonique. Minimalisme oblige : les dix notes de chaque séquence mélodique dans une voix (sur la série de durées 1+2+3+4+5 / 1+2+3+4+5) seront ‘jouées’ avec seulement deux sons, pris dans la seule « gamme de do », et toujours dans un intervalle de seconde (pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple).
En définitive, pour chaque exposition en canon à deux voix, on se permettra l’une ou l’autre de ces trois superpositions :
‘Sol-La/Si-Do’
‘Do-ré/Mi-Fa’
‘Do-Ré/Fa-Sol’.
Pour l’écriture elle-même : la première entrée de chaque exposition en canon sera dévolue soit à la ‘basse’ soit au ‘soprano’. Donc, compte tenu de mes trois modes de décalage entre les deux voix, (+1, +2, +0), je dispose de 6 façons de « lancer le canon ».
Boum !
Pour chaque exposition de la série originelle, chacune de ses durées sera assez librement réalisée soit en ‘son tenu’ (d’une croche, noire, noire pointée, blanche, blanche liée à croche), soit en ‘note répétée’ (en 1, 2, 3, 4 ou 5 croches).
…
Bref, à ce stade là, comme j’envisage un format compris entre 3 et 4 minutes, j’estime disposer d’un programme ("algorithme") assez simple, mais suffisant pour produire un matériau déjà bien assez riche à mon goût. Assez pour en faire ce que je veux en faire…
Etant entendu que « ce que je veux en faire » maintenant n’est plus de la compétence d’aucun petit Nono…
Restait à composer.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 27/07/2018 à 16:00:21 ]
patrick_g75
8099
Je poste, donc je suis
Hors sujet :
Citation de erewhon :Avec Patrick et le sérieux qu'il met à ne pas s'y prendre il y a ici un "chouia" de nostalgie enfantine qui emmène à rebrousse poil, j'y retrouve du Pascal Comelade dans ce petit voyage...
Donc, Comelade Pascal, je ne connaissais pas même pas son nom. On peut pas tout savoir !
Ceux qui savent déjà, tant mieux pour eux. S'il en reste ici qui savent pas, c'est par là :
http://www.pascal-comelade.fr/
Je crois qu'il va me falloir encore quelque temps pour faire rien qu'un premier tour du propriétaire..., parce qu'il semble arpenter le paysage depuis assez longtemps, parce qu'il semble doué d'une capacité de renouvellement de bonne dimension, et enfin parce qu'il n'hésite pas à tirer dans tous les coins ! Et ça, ça me plaît...
Et rien que la récitation des titres compose parfois un savoureux poème...
Donc, je te le dis plus le sérieusement qu'il m'est possible, erewhon : encore merci pour cette découverte.
Pour en finir avec les référence de mon petit Nono - puisqu'elles ne pouvaient être du côté du Catalan Comelade : elles sont "techniquement" du côté des Etats-Unis (Steve Reich, bien entendu).
Mais, poétiquement parlant, c'est ton "chouia de nostalgie enfantine à rebrousse poil" qui est bien vu, à mon sens. Je veux dire que le "ton fondamental" de ce morceau serait assez dans l'esprit des "enluminures" rimbaldiennes :
"J'aimais les peintures idiotes, dessus de porte, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; le littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petit livre de l'enfance, opéra vieux, refrains niais, rythmes naïfs."
(Une saison en enfer / Délires II / Alchimie du verbe)
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
erewhon
18137
Drogué·e à l’AFéine
Citation :
m’en a pris une de ces jalousies !
Ça c'est vilain, tst, tst...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 27/07/2018 à 17:26:10 ]
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