Sujet Ajouter des gammes aux 21 existantes pour le D-Beam ?

Merci pour ton encouragement. Je suis en train de créer un petit exemple pour te donner une idée de ce que ça donne.

Sinon, tout me porte à croire que cela doit-être impossible car je suppose que si c'était envisageable les nombreux spécialistes de la MC-505  membres du forum auraient répondu. 

Citation de : zaco's

Mon cher Deb76, j'espère que vous allez bien.

Il est malheureusement impossible de programmer une échelle perso sur la 505 (ou alors la fonction est super bien cachée)
Mais pour votre projet et sachant que vous aimez le coté "labo" pourquoi ne pas avoir pensé a un quantiseur programmable dans le modulaire, avec un module type theremin pour remplacer le D-beam vous sortez le tout en midi et hop

Bonsoir mon cher zaco's,
Merci de me confirmer qu'il est impossible de programmer une échelle perso. Je m'en doutais queqlue peu. Sinon, je n'utilise pas de modulaire et pour mon projet la MC-505 va me suffire. Je posais la question car le logiciel de CAO, Opusmodus, que j'utilise a dans sa bibliothèque plus de 500 gammes ou modes et je trouvais intéressant de pouvoir en mémoriser certains dans la liste de la MC-505 utilisable avec le D-Beam et agir en midi sur les autres synthés. Ceci étant, en établissant des grilles harmoniques avec Opusmodus à partir des 21 gammes de la MC-505, il y a déjà moyen d'obtenir des résultats très intéressants. 

Bonsoir, 

Je mets en lien un essai avec le D-Beam de la Roland MC-505. Le D-Beam sur une trame créée par deux "blocks" de Reaktor 6 module des timbres d'instruments virtuels de l'Ircam Solo Instruments (flûte, trombone et clarinette) en jouant avec les tessitures, du vibraphone de Pianoteq, et un peu du Deepmind12 et du Neutron : 

https://soundcloud.com/deb76/d-beammc505

Bonjour,

Merci pour ce retour. Ce n'est qu'un essai et qui n'a pas respecté le jeu en temps réel car j'avais omis de cliquer sur le paramètre qui restitue les mouvements des curseurs/faders en mode arrangement lors de l'enregistrement avec l'APC 40. Et comme Ableton Live 10 enregistre toutes les données midi même avec le curseur à zéro, j'ai refait les automations de volume à la main. 

Sinon, pour le moment je découvre tant les possibilités de timbres intéressants seuls ou en alliages que le jeu du geste pour le maîtriser. Ce qui n'est pas évident pour la maîtrise, le moindre mouvement d'un doigt influe tant sur les durées que sur les hauteurs.  Pour les instruments, j'utilise ceux de l'Ircam Solo Instruments et j'avoue bien aimer le morphing qui a lieu entre la flûte et le trombone, celui de la clarinette me plaît bien aussi.  J'avais essayé le hautbois (pas mal), le basson et le tuba, mais je n'ai pas encore trouver les jeux (presets) qui conviennent pour obtenir des sonorités intéressantes. De même pour la harpe de Pianoteq (que j'apprécie particulièrement) où j'ai trop de résonnance, en revanche, en réduisant l'impédance du résonateur du Glockenspiel, j'obtiens une sonorité très boulézienne et il y a des choses à explorer avec le Cimbalom aussi. 

Pour la musique aléatoire, dodécaphonique, sérielle, j'ai tout ce qu'il faut. Pour le sériel aléatoire, j'utilise les algoritmes de K. Essl (RTC-Lib) qu'il distribue gratuitement pour Max depuis 1993 quand Max était distribué par Opcode et l'Ircam. Je les ai adaptés pour Max for Live sinon, j'utilise aussi pour l'aléatoire le logiciel de CAO Open Music (distribué gratuitement par l'Ircam pour Mac, PC et Linux) et en plus construit, réfléchi, le logiciel de CAO Opusmodus qui a l'avantage de proposer aussi un éditeur de partitions puissant avec exportation dans les ports midi des différentes portées dans un séquenceur/Daw. Ca permet de jouer la partition avec les instruments virtuels ou hardware mais avec aussi la possibilité de respecter les changements de tempo, les ajustements de panoramiques voire les ajustements de fréquences Hz via les midicents pour la microtonalité. Par contre, il n'est que sur Mac et il est payant. Mais c'est mon préféré et il est développé par Janusz Podrazik qui avait implanté la première mouture de MathTools d'Open Music avec les outils de la Set Theory. Avantage, le soft est constamment mis à jour avec de nouvelles fonctions et Janusz Podrazik est très réactif aux souhaits de ses utilisateurs. Pour exemple, pour une analyse que j'effectuais sur l'Opus 22 de Webern, j'avais besoin dans la matrice de transpositions 12x12 P R I RI de la série de pouvoir à partir de deux hauteurs conjointes que le soft me donne les séries dérivées où elles étaient situées dans la matrice. Janusz m'a créé trois fonctions de recherche en moins de deux jours. Sinon, il y a aussi Grace Common Music distribué gratuitement pour PC, Mac et Linux assez facile à maitriser et qui a l'avantage aussi de proposer des exemples utilisables immédiatement. C'est le cas aussi pour Opusmodus où chaque fonction est détaillée avec des exemples de scripts utilisables musicalement. Les trois softs sont basés sur le LISP ce qui permet d'effectuer sur le matériau musical des opérations algorithmiques  que l'on ne retrouve ni dans les séquenceurs, ni dans les éditeurs de partitions.